Epicentre historique de la ville avec les principaux monuments touristiques; Hagia Sofia, Mosquée Bleue, Grand Bazar et bien sûr le palais Topkapi… Et bien sûr, Sainte Sophie, qui est un des plus grands édifices à la base religieux du monde. L'endroit est lourdement surveillé par les autorités car c'est un grand quartier de prestige. La nuit, il est plutôt calme, c'est presque uniquement un quartier de bâtiments officiels ou de grands monuments culturels ou religieux.

Près du grand Pont Galata qui enjambe le Bosphore, ce quartier au bord de mer est particulièrement vivant; marché aux épices, grand bazar de 4000 magasins, restaurants de bord de mer… Ici, le Dieu Argent est Roi, mais on n'oublie pas forcément les vieilles divinités du négoce ou de la pêche. C'est l'endroit idéal pour se mêler à la population et resté ouvert sur la mer et les deux continents à la fois.

Le centre-ville, la partie peut être pas la plus prestigieuse mais la plus animée. Cette zone est du même acabit que les Champs Elysées parisiens, avec une densité de passants pire encore, qui se pressent dans tous les commerces du secteur! Parmi ceux-ci figurent les plus grandes enseignes du monde et le négoce est Roi dans ces lieux et ces quartiers huppés, où l'on retrouve les plus tape à l'oeil aussi de la capitale stambouliote. Ici, si l'on se fond parmi la masse grouillante des humains, on reste plus exposé malgré tout qu'ailleurs.

Le vrai port d'Istanbul, sur les rives de la Corne d'Or. L'afflux des touristes autant que des navires emportant leurs cargaisons commerciales en a fatalement fait un point d'appui pour les divinités et les créatures qui arrivaient en ville. Le marché sur le port le rend plus authentique que les autres quartiers de la ville; il est aussi plus facile d'y entrer ou d'en sortir dans le dos des autorités.

Le repaire de tout le divin ancien qui se trouve en ville, c’est-à-dire le quartier des antiquités. Ca c'est le côté officiel, les souvenirs, le vintage… Mais c'est aussi un formidable marché de reliques anciennes, de vestiges. Bien malgré eux, tous les panthéons ont à coeur de récupérer les objets de leur glorieux passé, qu'il s'agisse des panthéons antiques ou du Dieu Unique, tous se raccrochent à ce qui a fait leur puissance et leur gloire en des temps reculés. Les querelles ne sont pas rares autour de ces vieux butins...

C'est le quartier chaud de la ville. Grecs, arméniens, turcs, kurdes, roms, ce melting pot se densifie encore des groupes marginalisés en ville; prostitué(e)s, clandestins, trafiquants… C'est aussi le terrain de chasse des dieux et des créatures qui se repaissent du chaos, du sexe ou du vol. Les Nouveaux Dieux y sont souvent perçus comme un remède ou un palliatif à la pauvreté dans laquelle les gens vivent ici. Quoiqu'il en soit, c'est un vrai coupe-gorge !

Ici, le Football aurait pu être une divinité de plus, si Argent n'avait pas déjà étendu son emprise. On dit que l'hôtel Ciragan Palace est l'une de ses nombreuses demeures secondaires, empestant le luxe jusque dans ses moindres détails. Ici aussi la vie nocturne est très active, avec une quantité de bars très importante. Le palais de Dolmabahce est parfois privatisé pour des événements où transpirent richesse et décadence, bien loin des préoccupations des stambouliotes bien peu au fait des querelles entre divinités qui se jouent dans leur ville.

Istanbul est une ville très vaste, dont l'agglomération comprend des quartiers et des villes des deux côtés du Bosphore. On y retrouve des quartiers comme Arnavutköy, garnis de vieux manoirs Ottomans et maisons de maître de cet Empire déchu, ou encore Nisantasi qui a en son sein la rue la plus chère de tout le pays avec ses boutiques de luxe et ses magnats de l'énergie et de l'industrie.