No Trust || Héra

Lunettes de soleil sur les yeux, une veste en jean noire et un pantalon marron, je suis parfaitement fondu dans le décor. Je viens de finir une queue de 15 minutes pour me prendre un café au Starbucks du coin, étant donné que le Capitaliste était arrivé jusque ici sans le moindre problème. La caféine n'était pas vraiment une source d'addiction, ça me permettait juste de passer le temps, quand ce n'était pas une bière, ou quelque chose d'un peu plus fort, comme un shot de rhum ou de vodka.

Ces derniers temps, je m'étais mis en tête de suivre quelques personnes. Si mon père pensait que ses plans pouvaient fonctionner au bon gré de la pluie et du beau temps, je n'étais pas du même avis, loin, très loin de là. Je n'avais aucun doute sur le fait que les grecs allaient essayer de nous la mettre à l'envers à un moment donné et je devais m'assurer du pourquoi du comment ils allaient le faire. Alors la première personne que j'avais dans ma ligne de mire, c'était nulle autre que cette fichue Reine de Panthéon, Héra. Depuis la mort de Zeus, elle semblait tenir plus ou moins la barque, mais quelque chose me disait qu'il y avait anguille sous roche, et je ne savais pas vraiment quoi. Il était donc temps pour moi de suivre cette dernière pour m'assurer qu'aucune trahison n'était prévue.

Elle avait quitté Paris il y a à peu près une semaine pour retourner en Turquie. Aucun soucis pour moi, je n'ai eu qu'à me transformer en loup et foncer pour l'Orient et en deux jours j'étais dans la ville d'Istanbul. La chaleur douce de la période caressa mon pelage alors que je reprenais forme humaine, récupérant quelques vêtements pour me fondre dans la masse et me mettre à chercher Héra. L'ayant déjà vu par le passé, il ne fut pas difficile de la traquer. Entre mon odorat que personne ne personne ne pouvait surpasser et le fait que je connaisse son enveloppe, j'étais donc en train de suivre sa trace, lentement, mais sûrement, remontant jusqu'à un agence matrimoniale, où elle fût, en train de travailler. Bien.

Ayant donc trouvé ma cible, je n'avais plus qu'à m'asseoir avec des vieux, à un coin de rue, les lunettes de soleil sur les yeux, ne quittant jamais la femme des yeux. Le Labyrinthe.. Marseille.. tant de choses qu'ils ont fait, dont ils sont responsables, elle avait des réponses à donner, et même si Père allait lui demander, je voulais les entendre de sa bouche moi aussi, et à tout instant je pouvais voir arriver un autre Divin que j'allais devoir dévorer. Pas que ça soit réellement un problème, avouons le.