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 Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]

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MessageSujet: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptySam 23 Sep - 12:09

Toi, moi
ELLES

Liv.
Voilà comment on l’appelait. Ses clients, ses loyaux serviteurs, Keyra était la femme de l’ombre, dirigeant d’une main de fer dans un gant de velours, l’ensemble du port de Karakoy.
Elle avait mis du temps à construire son empire, à asseoir son autorité sur cette vaste place, s’était mise en danger plus d’une fois et avait manqué de perdre la vie à deux reprises déjà. Pourtant, le résultat était satisfaisant. Le jour levé, une armée d’humains corrompus jusqu’à la moelle pour de généreux dividendes enfilait l’uniforme de travail pour décharger et contrôler les cargaisons. Souvent, ils fermaient les yeux sur les contenus douteux et attendaient impatiemment la nuit tombée pour obtenir leur rémunération. Le prix du silence.

Oiseau de nuit, la vampire ne faisait son apparition qu’une fois la pénombre installée, question de survie. Elle sortait alors de sa tanière pour rejoindre ses fidèles et planifier les actions à venir. Parmi elles : surveiller la concurrence sans relâche afin de s’assurer que personne ne vienne mettre les pieds sur son territoire, gagné à la loyale et défendu de manière brutale et sans pitié. Certains audacieux s’y étaient risqués et n’étaient plus de ce monde pour en parler.

Un nom avait fuité quelques semaines plutôt. “Alcina”, ou quelque chose dans le genre. Une femme ! La première depuis longtemps, à vouloir prendre le risque d’installer son business proche du sien. Une idée folle et dangereuse.
A l’inverse de sa soeur, Keyra n’était pas le genre à foncer tête baissée pour briser des nuques. Méticuleuse, plus raisonnable, plus prudente aussi, elle préférait d’abord faire connaissance avec ses ennemis, en toute discrétion bien sûr. Ainsi, elle avait affecté cinq de ses meilleurs hommes sur le sujet, pour suivre au plus près la brebis égarée. Par sécurité, malgré le fait qu’ils soient tous de solides combattants, ils avaient reçu l’ordre de rester proches les uns des autres, par prudence.

Ce soir-là, le port était relativement calme et la belle savourait la quiétude de la nuit qu’elle aimait tant. Ses quartiers étaient installés sous terre, à l'abri du moindre rayon de soleil. Les couloirs étaient sombres, éclairés par des veilleuses vieillissantes à la lumière jaunâtre. Une première salle servait à divertir ses alliés, car leur transformation ne les avait pas rendus plus futés et ses hommes passaient un temps fou à jouer au baby foot ou à glander sur de grands fauteuils en cuir. Solitaires et peu bavarde, ils ne la cotoyaient pas souvent et seuls certains étaient autorisés à frapper à sa porte.
Ainsi, elle errait chaque nuit entre son vaste bureau un peu glauque et l'extérieur qu’elle ne pouvait fréquenter le jour en pleine lumière. Depuis peu, elle s’octroyait aussi quelques sorties mondaines aux côtés de riches hommes qu’elle dépannait en secret et facturait au prix fort.

Confortablement assise, ses sens furent réveillés par un vacarme à quelques mètres de là, à l’entrée de son antre. Des hommes criaient, plus fort qu’à l’ordinaire devant leurs fichus match de foot. Les portes se mirent à claquer et rapidement le brouhaha se rapprocha d’elle. Un bruit sourd résonna sur sa porte, on frappait, sans la moindre délicatesse. Elle sentit l’urgence et ordonna d’entrer.
L’homme qui se tenait face à elle était essoufflé et le visage en sang. Keyra inclina la tête, surprise de le trouver ainsi amoché, cela faisait bien longtemps qu’un de ses protégés n’était pas revenu dans un pareil état. Elle l’écouta attentivement pour tenter de comprendre l’histoire malgré la confusion dont il faisait preuve dans son récit.

Un homme. Une traque. Une bagarre. Et enfin, le mot clé : “Mission Alcina”.

Elle serra la mâchoire, ordonnant d’un ton ferme, mais néanmoins très calme, que l’on apporte le coupable.
Devait-elle montrer son vrai visage ou ruser de l’illusion pour berner l’audacieux ? Elle n’eut pas le temps de réfléchir à la question qu’on jeta dans son bureau le fameux détracteur, celui qui venait de briser le silence qu’elle aimait tant.

Vêtue de noire, en accord avec ses cheveux de jais, elle s’approcha un pas après l’autre. Elle dévisagea les quatres hommes présents et tous salement amochés, accordant la parole à celui qui se tenait devant leur bourreau, pour garantir la relative sécurité de la jeune femme.

Nous avons trouvé cet homme pas loin d’ici. Nous étions sur notre mission et l’avons surpris en plein espionnage. Il frappe fort, nous devrions nous occuper de son cas nous-même, Madame.

Elle écarquilla les yeux, lui lançant un regard assassin.

5 hommes face a un seul et tu oses prétendre que vous êtes maitres de la situation et capable de régler son compte à cet audacieux ?
Relevez-le !


Ils reculèrent d’un pas, laissant se redresser une silhouette dans cette menue lumière orangée. D’abord une carrure, puis un visage. Ensanglanté, mais reconnaissable depuis peu. Elle connaissait cet homme et avait une idée plutôt précise sur son identité.
Elle s’avança, déposant son index sur le sang qui coulait de son arcade et qui ne serait bientôt plus qu'une lointaine blessure. Elle savourait la trouvaille de la soirée. Ses sens étaient en alerte et elle était prête à réagir au moindre faux pas. Elle était âgée à présent, forte et vive. Il était déjà bien éprouvé par sa bataille, le risque était modeste.

Ses lèvres frémirent en un genre de sourire.

Tiens donc. Pour une surprise, en voilà une…

Elle n’avait aucune certitude, mais son instinct était plutôt fiable. Un vampire, un mercenaire déjà bien malpoli devant leur Dieux, puis Jana, les regards qu’ils avaient échangés tous les deux…
C’était bien lui, elle en était persuadée.

Sortez ! Laissez nous.

Les lèvres s’entrouvrirent pour riposter, mais elle s’avança en silence vers eux, les défiant un par un de s’opposer à son ordre.
La porte se referma derrière eux avec fracas, laissant Liv et le rejeton d’Agamé en tête à tête pour de croustillantes révélations…

Alors comme ça, on joue à l’espionnage en solo ? Pas très prudent, tu ne trouves pas.

Sa voix était calme, pleine d’assurance. Elle n’avait pas peur, n’avait plus peur depuis longtemps. Elle recula, lui laissant l’espace de se mouvoir à nouveau et s’en alla jusqu’au placard, le dos tourné mais les sens en alerte, pour sortir une bouteille de whisky qu’elle déposa à côté d’elle, en appuis sur son bureau, dévisageant la proie du jour.


Les paroles de Keyra sont en rouge
Ses pensées sont en italique

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando

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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyVen 6 Oct - 14:36



Toi, moi ; elles
Johannes von Reiner & Keyra Weiss

« 10 janvier 2022, Karakoy, Istanbul »
Je les regarde tous d’un air goguenard, réjoui mais mauvais, leur promets à tous d’un coup d’œil la mort la plus ignominieuse qui soit et la honte avant l’expiration. Ce sont tous des freluquets, des mignons. Ils ne valent aucunement la salive qui me vaudrait les menacer, mais ils valent tous les efforts du monde pour les massacrer, ces avortons. Je les déteste, déjà. J’étais là, tranquillement, à veiller que ma pupille ne se fasse pas tuer, à ce qu’elle ne subisse ni malheurs ni horreurs, du moins, pas tant qu’elle n’en serait pas directement responsable. Dans son ombre, et rien de plus. Mais en bon prédateur qui se respecte, j’ai surtout eu l’occasion de noter que je n’étais pas tout seul à lui renifler la piste. Il faut dire qu’il faut encore qu’elle s’améliore, la petite. Elle était très bonne dans ce qu’elle faisait en tant qu’humaine mais désormais, tout a changé. Le paradigme n’est plus le même, et pourtant la blondie fait comme si la situation était la même que de son vivant. Déjà, elle reprend la suite de ses sales petits secrets, ne me parlant pas, à moi son créateur, de tous ses projets. Elle ne m’implique pas. Ne me tiens même pas au courant de ce qu’elle fait. Quelle ingrate ! Est-ce ainsi que je l’ai apprise ?


Est-ce que c’est ça que ressentait Jana quand elle s’occupait de moi ?


La peste soit des femmes et de leurs foutues idées.


Des folies qu’elles font faire, aux hommes.


Je ne pensais pas qu’elle s’attirerait des ennuis aussi vite, ni que je serais impliqué aussi directement dans ses embrouilles. Je n’étais donc pas tout seul sur sa piste, et « pas tout seul » c’est même franchement l’euphémisme du siècle. A peine suis-je en train de remonter la piste de ma pupille que je me retrouve en face d’une demi-douzaine de connards immortels qui prétendent me ramener à leur maîtresse. Quoi ? Encore une cheftaine mort-vivante ? C’est une constance dans les sociétés et les cabales de Nocturnes Rouges, c’est un peu comme si nous étions tous issus des mamelles avides de connasses antiques qui nous manipulaient et se jouaient de nous en toute circonstance. Mais moi voilà, j’ai décidé que je ne serais plus jamais le mignon de personne.


J’amoche leurs sales petites mines de toy boy, à coups de poings, de coudes, de genoux et de pieds, à coup de front aussi ; je m’entaille au passage et voilà mon meilleur costume gros tout souillé de mon sang et de celui des autres. Il n’y a pas de justice ; ces empaffés ont-ils seulement idée de comment c’est difficile de se fringuer convenablement à l’ère du fast fashion ? Quel monde en perdition, il n’y a plus de respect que l’on ne doive imposer à coup de crocs.


Bon en vérité, ce monde a toujours été comme ça. Il nous révèle comme les monstres que nous sommes, et c’est tant mieux ; Finis les mensonges, les faux semblants. Place à la vérité.


Cinq contre un, ça reste quand même difficile. Et c’est une manche demi-arrachée et mes lunettes de soleil –portées de nuit- amochées que je suis traîné chez la fameuse maîtresse de l’endroit. Qui que quoi donc où, je n’en sais foutre rien, mais je ne peux que me montrer un brin curieux des connards qui tiennent l’endroit et dont je ne sais rien, encore. On me jette au sol alors, d’un coup de pied derrière le genou. Et je râle en me redressant alors qu’une voix de femme claque sèchement.



| Chauffez-moi encore, et je vous brise la nuque. |


Nez et bouche en sang, je relève les yeux en inspirant profondément, et en devinsant… Ah, ben la brunette vue avec Jana l’autre fois. Et merde, c’était bien ma veine de tomber deux fois en si peu de temps sur le gang des connasses. Elle est belle comme la mort, et elle a l’air aussi garce que sa copine, qui se gargarise de la surprise de ma présence, et congédie ses petits, se comporte avec eux…


Et bien comme Jana.


Chienne de vie, me voilà aussi fou furieux qu’excité comme une puce, parce que je sais déjà que ce que je joue maintenant, c’est ni plus ni moins que ma vie. J’inspire, me frotte le sang de ma manche dévastée par l’empoignade.



| De l’espionnage ? Oui, vous avez raison. Je suis coupable. Je vous espionne car vous tourmentez mes pensées depuis une semaine et notre rencontre, à côté de ma créatrice. |


Ce n’était pas un secret, non ? Au moins toute ma cabale était au courant… Et puis, tout plutôt qu’évoquer Alcina.


| Mais prudent, c’est pas moi. Et c’est pas la tripotée de toy boy que vous vous trimballez non plus. Franchement, à votre place, j’aurais honte. Ils sont nuls. Nuls, nuls, nuls. Heureusement que j’étais tout seul et pas plusieurs, on leur aurait arraché la tête avant de leur pisser dans le coup. Notez que ça aurait rendu tout cet environnement un peu plus rigolo, vous ne trouvez pas ? |


Jana ne peut rien pour moi, ici. Et c’est tant mieux.

(c) DΛNDELION



Johannes von Reiner - Red Thirst
Innocence proves nothing

6AM christmas morning. No shadows, no reflections here. Lie cheek to cheek in your cold embrace. So soft and so tragic as a slaughterhouse. She pressed the knife against your heart. And say that 'I love you' so much you must kill me now. I love you so much you must kill me now... If I was your vampire, slim as the moon. Instead of killing time, we'll have each other till the sun. If I was your vampire, death waits for no one. Put my hands across your face, because I think our time has come. Oupyr
(c)codage - Kanala - texte (c)If I Was Your Vampire - Marilyn Manson




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Johannes von Reiner
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Pouvoirs / atouts : Force Surhumaine / Régénération / Hypnose
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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMer 11 Oct - 10:11

Toi, moi
ELLES

Un frisson d’adrénaline glissa le long de sa colonne vertébrale lorsqu’il énonça à voix haute sa créatrice. Décidément, la vie était pleine de surprises, même après des centaines d’années d'errance. La vie regorgeait de petits cadeaux simples et oh combien appréciables. Le port était calme à cette heure avancée de la nuit et l’ennui rodait sur le pas de porte depuis plusieurs heures déjà, et voilà qu’on venait de lui servir un divertissement de qualité sans qu’elle n’est eu à bouger le petit doigt…

C’était donc lui, le rejeton de la Dracea, de sa sœur.

Voilà une nouvelle qui méritait bien un verre ! Elle remplit le récipient, silencieuse. Puis un second, qu’elle lui offrirait peut-être, s’il ne se jetait pas sur elle lorsque la conversation deviendrait piquante. Songeuse, elle fit tourner le liquide brun devant elle, cherchant à mettre de l'ordre dans les mille et unes idées qui bouillonnaient dans son esprit. D’ordinaire, elle avait pour habitude de raccourcir l’existence de tous les détracteurs qui avaient l’audace de rôder sur son territoire, mais bien que le cou de cet homme ait l'air particulièrement appétissant, elle ne pouvait pas, ne devait pas, abîmer le cher et tendre de son aînée...
Quel dommage…

Verre en main, elle s’avança plus proche de lui pour admirer la prise du jour. Elle avait entendu parler de ce vampire plus d’une fois, et c’était rare, de voir sa sœur accorder de l’importance à quelqu’un d’autre qu’à sa propre personne. Qu’avait-il de différent des autres, pour obtenir ce privilège ?

Crois moi, j’aurais aimé tourmenter tes pensées d'avantages…

Le défier, le combattre, lui couper toute envie de remettre les pieds dans le coin de la plus brutale des manières. Il était plus grand, plus athlétique qu’elle, mais elle était plus vieille et plus entraînée. Le combat aurait été grisant, presque équitable, bien plus qu’avec tous ces jeunes vampires qu’elle devait sans cesse remettre dans le droit chemin.

Ta créatrice, tu dis ? Quelle chance..

Elle se mordit la lèvre, étouffant un rire que Jana lui aurait fait payer au prix fort.
Pardonne moi soeurette, t'es pas un cadeau tous les jours, pensa t-elle amusée. La vampire, forte de sa longue expérience de vie, préférait rester sur ses gardes. Jana l’avait transformé certes, mais elle l’avait aussi formé et cela était une raison valable pour ne pas le sous-estimer.

Mes hommes ne te plaisent pas ? J’en suis navrée. Ils sont encore naïfs, ils sont lents et gaspillent leurs forces trop rapidement, mais ils me sont loyaux et c’est pour cela, que je n’aime pas que l’on abîme leurs jolis minois… Heureusement qu'ils t'on rendu la monnaie de ta pièce. A cinq, certes, mais tu pisses le sang sur mon parquet quand même.

Sa voix était posée, calme, intriguée par cette créature qu’elle avait tant espéré rencontrer.
Savait-il qui elle était ? Sans doute pas, il était bien trop calme. Sentait-il son odeur ? Lui ressemblait-elle un peu ? Elle jubilait.

Vois-tu, ce sont de jeunes vampires. Ils ont encore tant à apprendre et sont si fragiles…
Un peu comme elle, tu ne penses pas ?

L'offensive était lancée. Elle arrêta sa ronde, confrontant ses pupilles sombres aux siennes, pour faire passer un message.

Alcina ? C’est bien ça ?

Ses sens en alerte, elle le regardait avec assurance.

Tout devint alors plus clair dans son esprit. La jeune femme qui empiétait sur son terrain de jeux et pour laquelle elle avait déployé des rondes d’hommes jour et nuit n’était autre que la jolie blonde rencontrée peu de temps auparavant. L’homme qui se tenait à ses côtés était un mercenaire, mais elle n’était pas dupe. Alcina ne payait pas ses services d’espionnage, non, elle représentait bien plus que cela pour lui, c’était une évidence. Une nouvelle conquête ? Une recrue personnelle !? Keyra bouillonnait d’excitation d’apprendre la nouvelle à sa sœur ! La vampire qu’elle avait aperçue était jeune, ses gestes lors de la réunion l'avaient trahi plus d’une fois. Keyra s’était faite discrète, silencieuse et observatrice et chaque petit détail avait son importance, la preuve.

Tu bois un verre ?
Dit-elle en lui tournant le dos volontairement. Lancerait-il l’attaque une fois la volte faite, lorsqu’elle serait plus vulnérable ? Ou resterait-il sage et ouvert à la discussion ? Après tout, il était encore salement amoché et par conséquent, plus faible que d’ordinaire.

De toute évidence, nous avons un problème et la diplomatie n’est pas ma qualité première. Ca n’est pas la tienne non plus, j’imagine…  Le rejeton de Jana, bordel ! Les chiens ne font pas des chats.
Ici, c’est chez moi et… je n’aime pas partager la part d’un gâteau. Ta petite intervention lors de la réunion me laisse croire que tu es suffisamment futé pour comprendre cela. Les affaires sont les affaires, n’est-ce pas ? La sympathie n'a pas sa place, tu t'en doutes.
De toute façon, elle n'aimait pas être sympathique.

Le message subliminal était passé : tu dois la faire partir d’ici, en vitesse.



Les paroles de Keyra sont en rouge
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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyJeu 9 Nov - 11:15



Toi, moi ; elles
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« 10 janvier 2022, Karakoy, Istanbul »
Dans quelle panade suis-je encore allé me mettre, moi. Pour les beaux yeux de Al, qui franchement, ne me tient même pas au courant de ce qu’elle fait. Pas vraiment, en tout cas. Elle est jeune, elle expérimente. Et moi aussi en vérité, je ne sais même pas comment je peux être un bon paternel pour elle. Comme je peux émuler sa nature et sa nouvelle condition sans jamais la contraindre. Je dois tout apprendre, tout deviner aussi, en quelque sorte. Car la seule chose qui est certaine, c’est que je ne veux pas reproduire avec la polonaise les mêmes schémas que ma propre génitrice a générés avec moi. Bref.


Pour le moment, je vais douiller pour ses beaux yeux. Et je sais que je vais devoir avoir une discussion avec elle très bientôt du coup.


Si je survis à ce merdier.


En attendant, la beauté aux yeux de biche se pointe avec toute l’assurance de dominer la situation, de me dominer moi. Difficile d’aller lui faire penser le contraire. Pour elle, je parais n’être qu’un objet de curiosité. Je plisse les yeux, alors que la brune me défie ouvertement.



| Pourquoi davantage ? Beaucoup, c’est bien assez. |


Il y a un lien, avec Jana. Elles se sont présentées ensemble, l’une avec l’autre. Pour le reste, j’endure mi-figue mi-raisin son ironie à propose de ma créatrice, qu’elle doit tout de même relativement bien connaître compte tenu de son jugement.


| Comme tu dis. |


Je ne vais pas rebondir sur le fait qu’elle la connaît tant ça me semble évident. Et à la poursuite de son discours, je grogne, râle devant le fait accompli suivant : je me retrouve devant une sorte de Jana bis qui quand elle évoque ses hommes, parle évidemment de ses jouets. Abîmer leur joli minois… Encore des toy boy.


J’offre un sourire les dents toutes rouges, gencives baignant dans l’hémoglobine ingérée dans mon organisme de Nocturne Rouge.



| Naïfs, lents et jolis minois, à cinq contre un ? Ben je vois que t’as les mêmes goûts que ta copine. Si tu passais plus de temps à les former qu’à les sauter, ils seraient peut être moins cons, non ? |


La menace qui suit est là pour mettre les points sur les I. J’ai bien compris l’allusion, d’abord doucereuse, puis indirecte, puis carrément frontale. Je reste là, immobile. J’ai peur évidemment. Pour Al plus que pour moi, car je connais bien ma propre engeance, et je sais que mon « lien » ou ce qu’il en reste, avec Jana, me protège de beaucoup de vendettas dans notre monde. Mais je ne suis pas naïf au point de penser que cette forme de « protection » s’étend à Alcina.


| Tu sais déjà qu’elle s’appelle comme ça. |


On ne peut pas tourner autour du pot, même si ça lui fait visiblement très plaisir. La brune me propose un verre, me tourne le dos. Elle n’a pas peur de moi, pas un seul instant. De toute façon, elle est chez elle, avec ses hommes à côté, et pour être aux côtés de Jana cette fille doit puer le pouvoir et la puissance brute. Je me redresse.


| Volontiers pour le verre. |


Je comprends tout son plaidoyer pour hocher la tête, et aller droit au but.


| Les affaires sont les affaires, comme tu dis. Donc on parle d’un pourcentage, c’est ça ? Combien tu veux. |

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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyJeu 9 Nov - 15:19

Toi, moi
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De toutes les sensations qu’elle pouvait ressentir, se sentir puissante était sa favorite. Elle avait un temps d’avance sur son invité du jour, par l’âge, par l’énergie qu’il avait déjà usée à se défendre avant d’arriver là, et surtout, car elle savait qui il était, contrairement à lui.

Pourtant, si Jana était un solide bouclier sur lequel elle s’était appuyée toute sa vie pour survivre jusqu’ici, c’était aussi son talon d’Achille. Lorsqu’il se lança sur cette pente délicate de la comparaison, ses canines ne manquèrent pas de rappliquer sous l’effet de la colère. Elle n’était pas Jana ! Et ne supportait pas vivre dans son ombre, un éternel sujet de discorde entre les deux sœurs.

En une fraction de seconde, elle se retrouva à quelques centimètres de lui, murmurant une ultime mise en garde à ses oreilles.

Ne joue pas à ça. Cesse donc d’être injurieux. Ta créatrice ne t’a donc pas appris à respecter les inconnues que tu rencontres ? Surtout lorsque celles-ci ont plusieurs fois ton âge…

Une leçon oubliée, peut-être ?

Elle retourna à sa place, l’air de rien, plongeant ses lèvres dans son verre pour reprendre ses esprits.

Je ne suis la copine de personne. Il y a certaines personnes qu'il vaut mieux avoir auprès de soi que contre soi, tu devrais te souvenir de ça.
... Keyra, Keyra Weiss.
Dit-elle en poussant un verre dans sa direction.

Pas de comparaison, chacun son prénom, chacun son rôle. Pour le meilleur, et pour le pire.

La brunette sourit, lorsqu’enfin la raison revient au centre de la conversation. Elle ne savait pas grand chose sur lui, si ce n’est quelques morceaux d’histoires volées à sa soeur lorsqu’elles se retrouvaient autour d’une bouteille, mais elle avait vite comprit, par l’affront qu’il avait osé faire à voix haute lors de la réunion, que cet homme n’agissait que pour servir ses propres intérêts. Les négociations étaient ouvertes..

Ne suis-je pas censée parler argent avec la principale intéressée ? Douterais-tu de ses compétences ? Il me semble pourtant que tu ce soit toi, le coupable…

De sa transformation.  

N’est-ce pas ? Dit-elle, avec un sourire mi charmant, mi vicieux.

C’était une évidence, comme le nez au milieu du visage. Elle l’avait compris en quelques secondes. La jolie blonde buvait ses paroles, le beau mâle surveillait ses gestes pour éviter les incidents liés à sa jeunesse. Un duo atypique synonyme d'un lien atypique.

L’argent la faisait vibrer, le pouvoir l’enivrait, mais la curiosité était plus vilaine encore. Son esprit bouillonnait.

Je rencontrerai Alcina, et tu resteras loin. Je la rencontrerai seule, de femme à femme. Dit-elle en se mordant la lèvre, provocatrice, joueuse. Laissant sous-entendre que l’issue de ce rendez-vous l’amusait autant que celui-ci. L'espièglerie lui allait bien au teint, elle qui ne souriait que trop peu souvent.

Alors comme ça, tu joues les solitaires ? La rumeur dit qu’il est plus prudent de ne pas jouer les cow-boys par les temps qui courent.

Elle aurait raison de la jolie blonde, elle en était convaincue. Ses arguments étaient déjà prêts, depuis l’entrée magistrale de cet homme dans son bureau. Des arguments qu’elle ne saurait refuser.
Qu’en serait-il pour lui ? Un ennemi ? Un homme dont elle devrait se méfier encore et toujours ? Un allié ?

Ses yeux sombres se posèrent sur Johannes, admirant les plaies se refermer une à une sans laisser la moindre traces, son esprit naviguant entre la réalité et l'instant et le les mille et une question qu’elle aurait aimé poser a cet homme, si son identité n’était pas déjà tant en danger…

Je prendrai soin d'elle, rassure toi.
, un sourire de plus.

Rassurant, n'est-ce pas ?


Les paroles de Keyra sont en rouge
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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMar 14 Nov - 15:17



Toi, moi ; elles
Johannes von Reiner & Keyra Weiss

« 10 janvier 2022, Karakoy, Istanbul »
Je note qu'en plus d'être ensemble, les deux radasses se ressemblent. Toujours à se pavaner avec le sourire et la certitude d'un ascendant inconcevable pour les autres et pourtant bien réel. Le genre à être sûre de ses forces, c'est une chose, mais aussi et surtout de ses propres capacités. Le genre de catin ancienne et puissante, qui s'entoure de laquais pas seulement pour faire beau mais aussi et surtout pour souligner ce que son apparence n'implique pas de prime abord. Je ne vois pas plus de lien avec Jana, pour le moment. Le mystère demeure entier. Et c'en est un vrai, de mystère. Parce que quand même, se retrouver avec ma créatrice pendant un siècle, c'est sensé forger des liens. Et puissants qui plus est. Quant au reste, la suavité de sa mise en garde, vive et pourtant doucereuse, ne m'échappe nullement. Ma moustache frémit, sans que j'identifie bien si ce n'est que de colère ou de frustration.


| Ma créatrice m'a appris plein de choses, mais j'étais un mauvais élève. Quant à ton âge, donne-moi le tiens si tu veux le respect qui s'y réfère. |


Sinon des clous. J'ai cessé d'être un chien que l'on siffle et que l'on appelle en claquant des doigts, que l'on retient d'un coup sur sa laisse. C'est fini depuis que j'ai dit adieu à Jana. Depuis, je ne suis que mon propre maître, et tous ceux qui tentent, qui essaient de s'approprier mon destin, n'ont pour seule récompense que l'expression brutale et violente de mon armure de mépris. Pour le rese, devant elle, je lui offre un sourire en coin, canaille et rétif. J'étais seigneur jadis, j'étais quelqu'un d'important. Et plus que tout, j'ai très vite appris à tuer vite et bien pour briller sur les champs de bataille de mon époque, au sein d'une unité de bouchers endimanchés au service d'un Roi depuis longtemps disparu.


| Keyra Weiss. Ce n'est pas ton vrai nom, si ? C'est celui-là que je demandais. Mais je me rappellerais bien de celui que tu m'as laissé. |


Je grogne, dodeline de la tête au moment d'essuyer l'insulte. Pour le moment tout va bien. Il n'y a pas d'impératif à aller se quereller et je n'ai pas de fierté mal placée comme les gourdes de sa génération et de celle de Jana. Dans tous les cas, je note son petit manège.


| Je suis son père. Elle est jeune. Elle doit apprendre. Elle le fera, étape par étape, au rythme que j'aurais décidé en fonction de ses choix. Elle a au moins l'avantage que si elle finit par merder je m'occupe de celui ou de celle qui lui mettra le nez dans sa merde. |


Sourire goguenard, affront parfaitement calculé mais assumé jusqu'au bout. Aucune raison de ne pas le faire. Je suis un pragmatique et pour le reste, je laisse d'autres puissances qui me sont bien supérieures décider pour moi à quelle sauce je dois être mangé.


| Je ne suis pas seul, puisque j'ai Alcina. |


Logique, jusque là. Mais je la distingue d'un regard vif, plissant les paupières comme pour transpercer sa carapace.


| Tu m'aurais déjà liquidé si je n'avais pas été lié à Jana. Alcina l'est, elle aussi. Alors on sait tous les deux que tu ne lui feras rien. En revanche, je ne négligerais pas le pouvoir de nuisance de la Reine de la Nuit des environs. Et contrairement à ce que tu penses, je suis capable évidemment d'exprimer du respect. |


Je me redresse, tout à fait. Crache éhontément un glaviot de sang sur le sol ; il me gênait, j'en avais bien trop dans la bouche. Je ne vise pas un quelconque tapis, toutefois. Et plusieurs fois de suite je remue la mâchoire, les lèvres et ravale ce qu'il reste dans ma bouche, pour reporter mon regard sur elle.


| Pas d'affiliation à ta cabale, ni à celle de l'Ordre du Dragon. Vingt pour cent pour exercer son trafic ici, et dix de plus pour ta discrétion. Et en supplément, je t'ouvre une ligne de crédit pour nos services « à côté ». |


Je souris, jovial encore une fois, comme si ce n'est pas moi présentement sur le banc des accusés.


| Ca veut dire que je peux me débarrasser des autres inconséquents qui troublent ton domaine. Mais Al, elle, elle continue de collecter de l'équipement, et d'échanger du flux avec quelques éléments de la pègre. Rien de trop dangereux pour une organisation de ta taille, tu profites du cash flow et t'as même deux tueurs débrouillards qui t'en doivent une. Ca me paraît juste. Oui, c'est un bon deal. |


Achevais-je comme si je venais de finir de négocier avec moi-même. Je lui tends la main.


| D'accord, Mrs Weiss ? J'ajoute dix pour cent de ma propre poche si Jana n'est pas au courant. De rien, et à aucun moment. |



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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMar 14 Nov - 19:15

Toi, moi
ELLES

Malgré l’admiration de la strigoi envers son aînée, elle détestait être comparée à cette dernière. Vivre dans son ombre, comme un modèle réduit de la Grande Jana Dracéa l’avait toujours agacé, mais elle devait bien admettre, que partout où Jana passait, elle laissait sa trace. Indélébile.
Keyra lui ressemblait en de nombreux points, qu’elle l’admette ou non et elle fut surprise de constater que l’homme qui se tenait devant elle, n’avait finalement pas oublié toutes les leçons de sa créatrice comme il le prétendait, lui aussi. Le déni.

Le respect était à revoir. Pour le reste, il se comportait avec elle, comme Jana.

Il la défiait, sans détourner le regard.

Il imposait ses règles, sans laisser la place aux compromis. Trop sûr de lui pour envisager l'échec. Frapper le premier, c’était prendre l’avantage.

Sa sœur aussi, n’était pas le genre à négocier et lorsque c’était le cas, les négociations n’étaient en vérité que de la poudre aux yeux pour flatter l’égo de la cadette et parvenir à son but.

2205 ans. Alors, sortir les griffes le premier serait une erreur.

Et malgré les années qui nous séparent, toi et moi avons été formatés de la même manière et tu ne peux pas lutter contre cela.. pensa-t-elle, sirotant son verre en jetant de bref coup d'œil à son interlocuteur.

Je pensais que nous étions là, à faire connaissance avec honnêteté. Me suis-je trompée ? Moi qui essayait d'être charmante.  Keyra Weiss, point de mensonge. Crois moi, j’ai à cœur que tu le retiennes.

Il ne pourrait pas l’oublier. Un jour, il finirait par apprendre la vérité et la jolie brunette rêvait de voir la tête qu’il pourrait faire en apprenant la nouvelle. Deux Jana dans un même monde, une pure folie.

Elle se redressa, le regardant plus en détail pour comprendre. Pourquoi lui ? Qu’avait-il de si spécial pour avoir réussi, un temps donné, à dompter l'aînée ? Sa perspicacité, peut-être ? Car il marquait un point, qui lui arracha un regard amusé. Il disait vrai, elle ne pouvait pas le tuer. L’idée lui avait traversé l’esprit, pour s’épargner des négociations inutiles, mais la diplomatie s’imposait à elle.

Il semblait coriace, pour avoir donné du fil à retordre à cinq de ces jeunes recrues. En y réfléchissant, se confronter à lui, c’était mettre sa vie en danger inutilement et se priver d’un jeu à venir ô combien plus amusant. Un trio ? Non ! un quatuor. Quatre vampires, reliés par le destin et par cette peste d’Agamé.
Il savait également y faire, sur la flatterie. Son égo se gonfla, lorsqu’il la caressa dans le sens du poil, troquant son nom pour celui de Reine des environs. Ca sonnait bien à ses oreilles, ça puait le piège aussi.

Un piège rondement mené. Amené avec tact et fermeté. Une poigne de fer dans un gant de velours. Le mercenaire l’empêcha de parler, de se révolter, il se lança dans l'énumération d'une liste d'avantages plaisants , laissant de côté le reste.
Ne plus être seule. Devoir partager. Des choses qu’elle avait laissé volontairement de côté depuis bien longtemps pour gagner en tranquillité…

Mais pour vivre 2205 ans sans mourir d'ennui, il fallait parfois faire quelques entorses.

C’est donc ça, la vie d’un vampire mercenaire ? N’agir que pour les chiffres. Tout semble si facile. Ton assurance m'agace et me donne envie de refuser ton offre, mais je serai bien folle, de laisser parler ma fierté à ma place.
Ta jolie progéniture sera un fardeau, mais également un atout. Je m'accommoderai de sa présence dans le secteur.
 


Sa beauté la protégerait du mal sans qu'il n'ait vraiment à le faire lui-même. Elle n’avait qu’à claquer des doigts, pour voir accourir de vaillants serviteurs. Un pari risqué pour la Reine, qui ne la laisserait pas prendre sa place. Une Reine qui ne savait malheureusement pas refuser un arrangement profitable..

Je te laisse les dix derniers pourcentages.

Ses yeux s’allumèrent comme des torches, elle releva la tête et le fixa sans détour.
Allait-elle tout raconter à Jana ? Pas tout de suite, pas tant qu’il ne la trahissait pas.

Mon silence, contre tes mots. Qu’en penses-tu ?

Elle s’empara de la bouteille qui trônait devant eux et remplit les verres vides. Elle se mordit la lèvre d’impatience.

Raconte-moi un morceau de ton histoire... Que dis-je, de votre histoire.

Une erreur qui n'en était pas une. Elle savait son nom, connaissait son lien, puis plus rien. Le néant.
Oserait-il ? C’était pourtant la clé d’un accord facile. Nourrir sa curiosité débordante à défaut de la nourrir tout court.



Les paroles de Keyra sont en rouge
Ses pensées sont en italique

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyDim 17 Déc - 18:06

 
 
Toi, moi ; elles  
Johannes von Reiner & Keyra Weiss
 
« 10 janvier 2022, Karakoy, Istanbul »
Ne suis-je pas très concrètement en train de me mettre tout seul le nez dans mon caca avec toute cette histoire ? Je n’ai rien fait pour contrôler Alcina. Je n’ai rien fait pour l’empêcher de s’adonner à ses sales petites pratiques. Je n’ai rien fait non plus pour la protéger directement des conséquences, et lui apprendre à mieux cacher ses traces. J’ai visiblement mes propres contraintes, mes propres limites, concernant mes méthodes éducatives avec la jeune vampire… Je verrais cela plus tard. Si je survis. Autrement, soyons honnêtes, on s’en fichera totalement. Et alors ce sera à Al de se comporter comme elle l’a toujours fait ; on se montrant ingénieuse, flexible, intelligente. Et courageuse, évidemment, de cette trempe où elle se plonge elle-même dans une tempête de plomb et de balles. Je ne veux certainement pas perdre de temps ici et maintenant à essayer de lui trouver des excuses à la petite ; l’objectif c’est surtout et déjà de lui épargner de finir comme l’esclave de la cabale du coin, ou comme leur obligée. Dans les deux cas, elle vivrait les choses de façon assez compliquée et sans aucune protection.  
 
 
Je prends l’âge de la brunette comme un coup de poing qui me sèche sur place, même si extérieurement on ne fait que me couper le sifflet. Plus de deux mille ans. Ce n’est plus du tout mon calibre. C’est dix fois plus vieux. C’est putain de puissant en vérité, et je n’ai absolument rien pour contrebalancer ça. J’ai deux choix alors, ou bien je continue sur ma lancée, ou bien je fais amende honorable. Dans tous les cas, je vais douiller.  
 
 
Elle est vieille comme Jana. Une connaissance d’avant, alors. Avant la cabale, et avant que mon ancienne compagne ne se hisse sur l’échelle du pouvoir.
 
 
 
| Vous êtes aussi ancienne que ma créatrice. Aussi puissante.
 
 
Oui, j’ai un talent pour évoquer les lieux communs. 
 
 
| Keyra Weiss, alors.
 
 
Sans dire que je m’écrase tout à fait, c’est assez clair à mes yeux que je suis en mesure de me montrer un peu moins acide et frontal, grinçant toujours sans doute mais un ton plus bas ; je n’ai absolument rien à gagner à me faire démembrer à mains nues par cette relique qui a vu bien d’autres choses que moi, et bien pires aussi.  
 
 
La brune me détaille et me jauge. A ses yeux, je ne suis qu’une curiosité. Je connais ce tempérament de vieille vampire ; elles sont toutes les mêmes, toutes celles que j’ai rencontrées du moins. Elles n’ont pas besoin des autres pour réussir, et elles ne se préoccupent de vous que si vous incarnez une ressource suffisamment atypique pour qu’elles le notent, ou si vous êtes une menace pour leurs intérêts.  
 
 
Le mieux encore, c’est d’incarner les deux à la fois, sinon vous n’avez pas droit à beaucoup de respect. Est-ce cela mon objectif, désormais ?  
 
 
La belle évoque les sentiments que je lui évoque, et ils ne sont pas flatteurs. Voilà de quoi me rendre un brin de morgue.
 
 
 
| On ne vend rien si on n’est pas sûr de soi, et ce n’est pas à toi que j’apprendrais qu’on n’achète pas une compétence, mais la personne qui la détient.
 
 
Le fameux adage sur les peintres ou les produits artistiques en général ; ce n’est pas la création que l’on achète, mais le nom qu’il y a derrière. 
 
 
| Jolie, oui. Sa présence ne veut pas dire qu’elle doive te rendre des comptes à toi, ou qu’elle te doit quelque chose en aucune manière. Ce contrat est entre toi et moi, Keyra Weiss.
 
 
Parce que trop souvent les vampires considèrent les gens comme leurs choses, et ce qui se trouve dans leur périmètre comme leur possession, je me dois d’être exhaustif dans ce que j’attends. Quant à sa demande… Je la dévisage d’un air égal. Suspicion neutralisée par ma propre curiosité. Pourquoi veut-elle savoir ? Quelles sont ses affaires avec Jana, et l’importance d’en apprendre plus sur moi et sur elle ? Keyra est comme tous les plus vieux Nocturnes Rouges, qui ont compris que détenir le Vrai Pouvoir c’est simplement savoir plus de choses sur les autres. 
 
 
| Va pour un morceau, alors. Mais c’est bien pour nourrir cette confiance mutuelle et ce partenariat naissant, et pas du tout parce que je suis venu ici pour casser la gueule de vos toy-boys pour vous faire passer un message…
 
 
Je hausse les épaules, il faut m’éloigner de la ligne rouge. 
 
 
| Ou alors, c’est peut être aussi pour vous impressionner.
 
 
Pour lui plaire, ou parce qu’elle a tout vécu. Je mise tout sur le fait qu’elle connaît Jana, au moins jusqu’à un certain point. 
 
 
| La rencontre, peut être ? Allez, la transformation. Vous devez vous rappeler de l’état de l’Europe au tournant de l’an 1800 ? La Révolution française, la partition de la Pologne, la disparition du Saint-Empire… Je suis né Saxon. J’ai rejoint le régiment des Gardes du Corps du Roi Frédéric à Leipzig. J’avais une vie bien rangée, bien ordonnée ; aux entraînements se succédaient les parades, les parades aux bals. Marié, jeune père, mon domaine prospérait et nous embrassions l’avenir de la colline où le manoir Von Reiner était bâti. Et puis, elle est arrivée là. Impossible de résister, vous le savez comme moi. Des regards, sans cesse qui m’obsédaient. Un souffle, rien qu’un, suffisait à me damner d’obsessions tues mais incessantes. J’ai succombé, purement et simplement. Et puis il y a eu la guerre. Les guerres. Quand une était terminée, l’Empereur en faisait une nouvelle, jusqu’à ce qu’il y en ai trop pour lui, et pour nous.
 
 
Je me suis figé un temps, le regard perdu par la fenêtre à l’autre bout du bureau. Avant de retourner ma moustache de son côté et de lui faire face. La voix plus calme, plus neutre. 
 
 
| Je suis mort le 18 octobre 1813, à Leipzig, au milieu de mes camarades. Laminé par le feu et par l’acier, abandonné au milieu de l’hécatombe. Et Elle était là, évidemment. Elle m’a sauvé, et transformé. Nous avons saigné notre content d’autrichiens et de russes, à mon réveil… Et j’avais appris dans la foulée que ma famille, restée humaine, était morte des mains des cosaques qui avaient pillé et incendié ma maison.
 
 
Sourire sarcastique, regard intense et sauvage, brûlant, pour la Weiss. 
 
 
| Je n’ai appris que cent-vingt-six ans plus tard que les cosaques avaient été guidés par les mignons de la Manesti, et que c’est son or qui les avait motivés à s’éloigner de leur armée pour s’en prendre aux miens. Elle ne voulait m’avoir que pour elle, et que pour elle seule, sans la concurrence de ma famille encore vivante.
 
 
Je me saisis d’un verre devant elle, le vide d’un trait et le claque à l’envers sur la tablette, dans un choc sonore. Me lèche les babines sous la moustache, mèche rebelle devant l’œil qui cligne pour elle, sur l’air de la confidence. 
 
 
| SI tu es gentille avec Al, je te raconterais peut être comment j’ai essayé –mais échoué- de tuer cette truie vivante. Une prochaine fois… |


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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyLun 18 Déc - 18:59

Toi, moi
ELLES

La vampire jubilait. Elle aimait tant annoncer son âge à voix haute pour calmer les ardeurs en une seule phrase. Le chiffre eut l’effet attendu et la bête qui grognait en lui se calma un peu. Il n’était plus un jeune vampire insouciant  et savait se faire plus doux lorsque cela était nécessaire, il était ingénieux.
Son ancienneté lui offrait l’expérience et la vitesse d’action, mais il semblait robuste et elle préférait ne pas prendre de pari sur le vainqueur d’un éventuel duel entre eux. Sur un malentendu, il avait ses chances.

Entre toi et moi... t'es bien audacieux.
Dis donc, t’es prêt à te salir les mains pour cette jolie blondinette. C’est qu’elle est plus importante que je ne le pensais, pour que tu sois prêt à donner ton nom à la place du sien dans ce nouveau jeu.


Son talon d’Achille. La belle hocha la tête, faisant mine d’approuver tout en sachant pertinemment qu’elle tenterait de convaincre Alcina de travailler avec elle, pour elle, du pareil au même finalement, non ? Sa lumineuse beauté serait un atout indéniable, à la place du corbeau peu souriant qui peinait à jouer de son charme de la bonne manière. La séduction était pourtant une arme redoutable face aux plus riches de ce monde, les humains étaient si naïfs, si influençables devant de jolies courbes. En y réfléchissant bien, Alcina ferait une bonne alliée.

Ses pupilles sombres furent ravivées, comme si des flammes pouvaient jaillir de son ténébreux regard d’ordinaire si glacial. Enfin quelqu’un prêt à parler, à repaitre sa curiosité au sujet de ce duo dont elle préférait se méfier ! Les regards qu’ils avaient échangés lors de la réunion ne trompaient pas et depuis, Keyra se demandait jusqu’où allait la loyauté de sa sœur envers elle et surtout, si Johannes n’était pas la limite de celle-ci…
Elle n’y aurait pas cru un instant, de perdre ce petit privilège de la soeur cadette sous protection depuis toujours,  jusqu’à ce jour, où ses convictions s’étaient effondrées comme un château de cartes, impuissante devant le regard mi colère, mi charmé de l'aînée en direction de ce Von Reiner.

L’heure était à la petite histoire et la strigoï eu bien du mal à dissimuler son excitation à l’idée de découvrir enfin la vérité. En espérant qu’il ne soit pas un fin menteur pour s’attirer ses faveurs bien entendu. Mentir, c’était rompre leur accord de confiance et ce qui se jouait là, dans ce bureau, c’était sa vie, il avait parfaitement saisi les enjeux.
La jolie brune s’installa, verre à la main, les yeux rivés sur son interlocuteur, captivée dès les premiers mots…

Le récit fut bref mais passionnant.

Tomber sous le charme de la Dracéa… en voilà une idée dangereuse. Valentina avait eu de la peine pour ce Roi, lui aussi charmé lorsque sa sœur se nommait encore Agamé. Pantin de sa dame, sa vie n’avait été que de courte durée et la belle n’était à l’époque encore qu’une humaine… Qu’ils étaient naïfs…
L’histoire reprit pour un dernier round, le plus palpitant de tous. Les mots de la fin firent mouche, étirant un sourire sournois sur ses lèvres, son verre enserré trop fortement se brisa dans ses mains sous le dénouement. Elle avait osé tuer sa famille pour ne point partager, la garce ! C’était fourbe et exaltant à la fois ! Quel culot.

Captivant, absolument captivant ! Dit-elle en se levant, l’air de rien malgré sa main ensanglantée.
Jana Dracéa de Manesti, suffisamment éprise d’un homme pour ne point vouloir partager. C’est intéressant. Tu dois avoir quelque chose de singulier pour parvenir à cette prouesse, Von Reiner. Crois-moi..

Et inquiétant également. Ses craintes furent renforcées par ces quelques mots. Le lien qui unissait Jana et Johannes allait au-delà de la raison. S’ils faisaient mine de se détester, qu’en était-il vraiment ?

Tu as tenu ta parole, je tiendrai la mienne. Je rencontrerai personnellement ta progéniture, en tête à tête, mais ne toucherais pas à un seul de ses cheveux, c’est entendu.

Elle s’approcha de lui, le regardant fixement.

S’il me tarde d’entendre la fin de l’histoire, ne joue pas avec le feu Von Reiner. Essayer de te venger de Jana serait une erreur de débutant.. tu n’en es plus un, n’est-ce pas ? Monte une armée, si tu t’y risques à nouveau. Seul face à elle, tu signes ton arrêt de mort.

Elle articulait, choisissait ses mots avec sagesse et calme pour le piquer.

Et tu n’es plus seul.
Il y Alcina. Tu joues pour deux à présent et Jana le sait déjà. Elle l’a su dès que nous avons passé la porte de cette foutue salle de réunion. Si elle veut t'atteindre, ce n'est pas à ton beau visage qu'elle s'en prendra. C'est au sien.
Et quel gâchis !
Dit-elle, sourire carnassier aux lèvres.

A l’issue de cette visite imprévue, Keyra était confuse. Elle se retrouvait liée à une jeune vampire qu’elle avait promis de ne pas tuer, elle avait compris que le lien qui reliait Jana et Johannes n’avait rien de banal et qu’elle devrait se méfier du trio, y compris de sa propre sœur. Ca méritait bien un autre verre.

Vas t’en maintenant, tu as désormais une ligne de crédit à faire tourner. Ne me faites pas regretter mes choix, toi et ta princesse aux cheveux d’or.

Elle lui sourit, provocante, intrigante et intriguée. Johannes, Johannes… si tu savais.

Le silence Von Reiner, le silence. Pas un mot de tout ça.

De vilains secrets, dans le dos de la Dracéa…



Les paroles de Keyra sont en rouge
Ses pensées sont en italique

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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyLun 18 Déc - 22:24



Toi, moi ; elles
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Plus le temps passe, les minutes défilent, et plus je me dis que cette brune-là ressemble quand même beaucoup à une autre dont j'ai longtemps partagé l'intimité. Allez savoir pourquoi j'ai ce sentiment ; est-ce la beauté au départ, ou bien la ruse, la façon qu'elles ont de parler, de considérer les autres ? De mettre leur amusement devant tout le reste, y compris leurs propres richesses qui n'ont à leurs yeux que pour principal intérêt de leur permettre... De renouveler leur propre divertissement.


Je crois que je commence à comprendre comment il faut traiter avec ce genre de vampire-là ; une sorte de subtil équilibre entre leur lécher le cul et les envoyer se faire foutre.


Autant dire que je n'ai aucune chance de survie, à un moment où à un autre, la lèche, ou plus probablement l'injure, ça va forcément déraper pour de bon. La brune me confie que je suis audacieux et je découvre alors toutes mes dents -et particulièrement mes crocs- sous ma moustache. Et je hausse les épaules.



| Il fallait bien l'être pour prétendre grimper la Dracea, non ? |


Et pour le reste, autant l'assumer jusqu'au bout.


| Je crois que je ne te choquerais pas en disant que je n'aime pas qu'on touche à ce qui m'appartient. On est tous un peu comme ça au fond, pas vrai? |


Créer du lien, une passerelle, quelque chose qui me rende moins étranger et moins indigne de son intérêt. On ne se flattera pas en pensant que l'on est différent que les autres. Non, ce qui rassure, ce qui émule, c'est ce qui nous ressemble, mais pas tout à fait... La nuance est importante. Comme tous les vampires, de ce fait, je sais que je ne suis pas unique. Mais que je cours après chaque parcelle d'une Humanité qui nous a fuis depuis longtemps et dont je me targue d'être encore le récipendiaire d'une forme de normalité. D'une forme seulement, car nous savons tous que nous ne sommes plus humains. Et c'est aussi pour ça que nous nous cherchons tous les uns les autres. Pour trouver ceux qui nous ressemblent, en espérant pourtant qu'ils soient différents. Meilleurs que nous. Encore nimbés d'une forme de vie qui nous a fuis.


Nous sommes des créatures de paradoxes.


Et la brune le prouve en se gourmandant d'une anecdote véridique et pourtant foireuse, où je lui raconte ce qui a fait la grandeur et la misère d'une existence que j'ai bien trop vouée à une forme de décadence. Je ne sursaute pas quand le verre éclate dans sa main et meurtrit ses doigts. J'arque un sourcil, et me tends perceptiblement. Je suis toujours sur mes gardes avec qui peut me casser en deux, c'est simplement une règle de survie élémentaire. Pourtant, je me surprends à réfuter la vérité la plus simple et la plus basique.



| Eprise ? La chienne aime certains esclaves plus que d'autres. Pour mon plus grand malheur, j'étais une belle source d'amusement pour cette malade mentale. | Et surjoue en prenant un air faussement blessé, contrit, comme heurté par cette terrible vérité que je m'impose. | Et pour mon autre plus grand malheur, j'ai des talents qui parlent un peu trop bien à la Dracea. |


Les chiens ne font pas des chats, alors devinez ce que font les chiennes ?


Au moins je peux souffler, intérieurement. Cette timbrée là se tiendra à distance, au moins pour un temps. Et pour le reste, j'entends ses conseils, et tout le reste. Je reçois l'insulte à peine voilée, et fais miens ses conseils. Toujours j'écoute et j'enregistre, pour ressortir au moment le plus à propos tout ce qu'elle pourra me sortir ensuite. Je m'apprête à prendre congé...


Et puis, je me retourne. Large sourire aux lèvres.



| Non. |


Je me rapproche.


| Je n'ai pas très envie de partir. |


Je nous sers un verre, je fais comme chez moi, avant d'hausser un sourcil en contemplant sa main, et de lui en tendre un nouveau de godet, précautionneusement, faussement mal à l'aise à cause de la présence du sang.


| J'ai quoi en échange de ton armée à toi, pour la faire casquer la vieille putain de Roumélie? |


Tchin, nos verres s'entrechoquent.


| On parle de quel pourcentage, pour que tu m'aides pas seulement à protéger les fesses de blondie, mais pour que je défonce celle de la cabale du dragon ? |


Je bois le contenu, d'un trait, l'ingère comme si c'est du petit lait alors que l'alcool, s'il ne nous est pas toxique, est loin d'être notre boisson de prédilection.


| S'il y avait encore un doute sur ce que je suis prêt à faire pour tuer cette garce, je suis prêt à le dissiper ici et maintenant. Tu m'écoutes depuis tout à l'heure. Tu accordes du crédit à Al, qui n'est qu'une nouvelle-née. Tu m'en accordes à moi, alors que j'ai abîmé tous tes jouets, et que je suis là, à me pavaner comme le coq du village et à piétiner tes allées. |


Je me ressers, et tant pis pour la politesse.


| Qui est-elle, pour que tu envisages sa mort, elle qui est si notoirement puissante ? |
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6AM christmas morning. No shadows, no reflections here. Lie cheek to cheek in your cold embrace. So soft and so tragic as a slaughterhouse. She pressed the knife against your heart. And say that 'I love you' so much you must kill me now. I love you so much you must kill me now... If I was your vampire, slim as the moon. Instead of killing time, we'll have each other till the sun. If I was your vampire, death waits for no one. Put my hands across your face, because I think our time has come. Oupyr
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Johannes von Reiner
Johannes von Reiner
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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMar 19 Déc - 12:18

Toi, moi
ELLES

La vampire grogna. Il était parfois agréable, parfois trop sûr de lui, ce Von Reiner. Il jouait avec ses nerfs et son discernement sans même s’en rendre compte.
Le lien qu’elle partageait avec sa sœur était complexe ;  instable, fragile et pourtant, il avait tenu le coup pendant plus de deux mille ans avec un paquet d'obstacles au milieu. C’était paradoxal comme situation. La brunette avait envie de rire aux éclats lorsqu’il peignait de ses mots le portrait de la Dracéa avec tant de lucidité sur le personnage, mais elle était aussi contrariée, par le choix ingrat des qualificatifs prononcés à voix haute, préférant que les moqueries envers celle qui partageait son sang ne sortent que sa bouche et pas de celle d’un autre.

Aussi divertissante soit cette entrevue avec le fameux rejeton dont elle avait tant entendu parler, le petit favoris, Keyra sentait le socle de cette conversation devenir instable et dangereux.
Les sous entendus se faisaient plus forts au fil des mots, à peine voilés pour ne pas trop se mouiller. Elle n’était pas du genre à prendre des risques inutiles de son propre chef et préféra clôturer la soirée.

Il rêvait de vengeance et elle avait connu ça elle aussi, cette dévorante envie de faire payer le prix fort à sa sœur de lui avoir ôté son humanité, sa gentillesse et sa bonté d’âme. Elle avait eu besoin de plusieurs centaines d’années, pour calmer sa hargne et sa rancœur et voir l’aspect positif de la chose.
Quel âge avait-il déjà, ce charmant vampire ? Il n’avait pas encore eu assez de temps pour tourner la page et ravivait chez son interlocutrice de vieux souvenirs désagréables. Elle grogna à nouveau, lorsqu’il fit volte face pour s’approcher d’elle. Son instinct au aguet, ses canines affûtées largement visibles, comme un avertissement. Pas un pas de plus vers elle sans son accord.
Elle avait mis fin à leurs échanges, pour qui se prenait-il, de se servir à nouveau ? pour un ami, peut-être ? Evidemment que non. Il sentait la faille. Il reniflait autour d’elle pour comprendre la vérité, le vilain.
En clair, il jouait au même jeu qu’elle, quelques minutes plus tôt, lorsqu’elle avait quémander une partie de son histoire.. Keyra n’avait pas été formé par sa soeur, elle avait rejeté cette idée folle, mais elle avait passé tant d’années à ses côtés que les ressemblances avaient fini par se manifester. Inévitable.

Les verres se remplirent sans son accord, mais elle resta immobile, sur ses gardes, à l'affût du moindre geste trop vif à son égard. Il ne fit rien et ses mots firent tanguer la pièce. Keyra tourna les yeux sur son verre neuf, qu’elle avait manqué de briser à nouveau sous le choc d’une telle annonce.

Johannes Von Reiner avait un sacré culot, suffisamment conséquent pour faire taire la vampire de Karakoy, d’ordinaire intransigeante et grande gueule avec les p’tits nouveaux trop à l’aise. Elle releva les yeux sur lui, froide, hermétique, en proie à mille et un tourments.

Johannes… Dit-elle d’une voix charmante.
Vous vous lancez dans un combat qui n’est pas à votre taille. Vous devez faire taire votre soif de vengeance ou vous allez périr dans cette bataille que vous ne pouvez gagner contre elle.

Elle s’avança à son tour, pour reprendre un peu de contenance après de longues minutes de silence.

Tu attends de moi que je retourne ma veste et brise ma loyauté envers la vampire la plus puissante de notre ère ? … Et sous quel motif ?
Pour toi ? Pour ton charmant minois ? Pour venger ta famille décimée sous ses ordres et recoller les morceaux de ton égo en miette, d’avoir été dupé par ses charmes et son aura ? Il y en a eu d’autres avant toi, ne te flagelle pas ainsi d’avoir refermé l'étau de son piège tout seul sur ta petite personne, comme un grand.

Elle se mit à rire de la situation, avant de boire une nouvelle gorgée pour faire stopper ce rictus nerveux accroché à ses lèvres. Décidément, dans la famille des vampires complètement fous, elle avait déjà autour d’elle ; la mère (ou la soeur), le fils et la fille du fils..

Le bras tendu pour qu’il partage la bouteille, lui qui faisait comme à la maison, Keyra se mit à marcher dans la pièce, pour réfléchir calmement, sans moquerie.

Qui est-elle ? Une vieille amie. Toutes les amitiés ne sont pas sans conflits, surtout lorsqu’il s’agit de Jana et lorsque cette amitié date d’il y a plusieurs milliers d’années.
Elle m’a ôté ce que j’avais de plus précieux. Mon humanité. Le vampire qui m’a transformé l’a fait sous ses ordres, j’imagine que ça nous fait un point commun. D’avoir été les dommages collatéraux des ordres de la grande Jana.


Elle le jaugeait du regard.

Mais elle m’a sauvé, plus d’une fois. Le genre de dette qu’on oublie pas, tu en conviendras.

ça, et le fait qu’elles aient appris à marcher l’une à côté de l’autre. Jana lui avait volé son humanité, mais deux milles ans plus tard, elle était aussi le dernier lien encore existant avec celle-ci. Les souvenirs de son enfance, de leur enfance, si nets, si précieux à ses yeux, à chaque fois qu’elle croisait sa sœur.

Après avoir tourné plusieurs fois en rond autour des sofa, elle s’arrêta prêt de lui, à une distance dangereuse qui pourrait lui coûter la vie s’il décidait d’attaquer le premier. Il n’en ferait rien, il était trop curieux et déterminé pour cela.
Ses prunelles noires plongées dans les siennes, elle inspira calmement.

Je lui ressemble, n’est-ce pas ?

Soit donc malin, Von reiner.

Elle fit un pas de plus dans sa direction.

As-tu déjà goûté au sang de la Dracéa, Von reiner ?

En une pression, elle brisa à nouveau son verre. Déchirant la chair de sa main pour la seconde fois de la soirée, avec cette fois ci, une idée en tête pour allumer la lumière dans l’esprit confus du mercenaire.
Elle posa son index couvert d’hémoglobine sur sa lèvre, sourir narquois et yeux rieurs rivés sur lui.
Son sang. Leur sang. Sans doute avait-il le même goût, la même odeur.

Il comprendrait.
Dans quel merdier il se trouvait à présent. Entouré non plus d’une radasse, mais de deux.



Les paroles de Keyra sont en rouge
Ses pensées sont en italique

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMar 19 Déc - 14:04



Toi, moi ; elles
Johannes von Reiner & Keyra Weiss

« 10 janvier 2022, Karakoy, Istanbul »
J’ai conscience de flirter avec les limites. Et de plus en plus fort. Et de plus en plus sans retenue aucune. Je sais ce que j’ai à faire pour aller plus loin que tous les autres, il faut juste que je parvienne à pressentir ce qu’il y aura de plus pour me faire tomber. De l’éviter, à tous prix. Et je suis là, à la provoquer, à l’aguicher aussi, d’une certaine façon. A me vendre comme le trouble-fête impotent mais amusant que je peux incarner à ses yeux à elle. Continuer mon numéro d’équilibriste, envers et contre tout. Tenir la barre. Faire en sorte de conserver l’intérêt qu’elle fait briller dans le fond de ses yeux. De continuer à me ménager une ouverture.


La sécurité d’Alcina et une part moindre de pognon abandonné en cours de route, ce n’est rien, si ?


Rien à côté d’une légions de connards qui pourraient se faire buter devant moi pour m’éviter d’endurer Jana tout seul. Dans tous les cas, j’ai un avantage. Ténu, modeste, mais bien présent. Alors je me dois d’en user jusqu’au bout, de l’user lui, et jusqu’à la corde.


Je la fais grogner, et ce son de bête autant affamée que dangereuse ne permet pas, ne permet jamais, de se sentir tout à fait serein. C’est physiologique et plus que ça, c’est même génétiquement conçu pour. Ma main à couper. EN tout cas je la tance sans cesse plus encore, sans jamais arrêter de flirter avec cette fameuse ligne dont je dessine des contours malhabiles depuis le début de nuit. Je la sens, là. Fébrile et excitée, mais à deux doigts de me massacrer sur place. De ce subtil équilibre, qui peut entériner notre fin à tous les deux. Ensemble ou séparément, déclencheur de déflagrations funestes et violentes qui auraient notre peau à tous les deux.


En vérité, je le suis, moi aussi. Tendu et excité ; le frisson permanent du danger me donne envie de sortir les crocs, et de déguster ma victoire dans la gorge d’une jeunesse.



| Un combat plus grand que moi est sensé m’effrayer ? |


Regard vers sa gorge à elle. Son décolleté.


| C’est l’énormité du défi qui le rend aussi beau, tu ne crois pas ? |


Je continue de nous lier, et de la voir se rapprocher de sa démarche altière et pourtant sensuelle, de son attitude de défi qui n’en est pas vraiment un ; elle transpire la puissance et la certitude, et la sauvagerie recluse. C’est peut être ça qui fait tinter toutes mes alarmes instinctives, toutes les alertes que mon cœur identifie depuis deux siècles. Je souris en coin alors que la brune me traite comme un fou, alors qu’elle ne me rembarre pas.


| Comme un gland, plutôt. Mais l’idée y est. |


Je me rapproche encore ; nous nous frôlons. Je partage la bouteille, la serre en prenant grand soin de ne rien renverser, et de nous assourdir du flux irrégulier que j’impose au contenant comme au contenu.


| Tu es là depuis une heure, à entendre mon marchandage et l’écho de ma haine pour la Dracea, et tu t’en gourmandes. Vous êtes rivales, d’une façon ou d’une autre. Et je ne crois pas que tu le fasses pour mon charmant minois, ou mon égo en miettes. Tu n’aurais eu qu’à exiger de moi que je te paie le service que je te demandais pour m’avoir ; tu sais que Jana m’a pris et m’a vidé comme un dindon. Mon corps n’est qu’une enveloppe et un outil, et je n’ai plus de fierté ni de dignité depuis la nuit de ma résurrection et du carnage qu’elle a sciemment provoqué. |


Elle aurait pu tout faire de moi, la Dracea. Tout. Mais elle a choisi d’avoir une sorte de félin de compagnie. Plutôt que de m’isoler pour me faire renaître et m’apprendre à me canaliser, elle m’a simplement emmené massacrer une compagnie d’autrichiens avant de forniquer dans la paille, pleins du sang de nos infortunées victimes. Je suis ce qu’elle a fait de moi ; une bête enragée et déterminée à son propre gain, et rien de plus. Je persifle.


| Oh, alors nous sommes quoi, cousins ? Frère et sœur ? Si elle t’a enfantée, elle est comme pour moi ta Mère et ta Reine. |


Mais il y a autre chose. Elle joue elle-même avec l’obscure vérité qu’elle ne protège qu’à demi, en tout cas sans se dévoiler tout à fait et la belle se joue du mystère qui s’épaissit et se dévoile tour à tour. Je la laisse marcher, faire le tour de sa propre pièce. Elle semble engoncée dans la mélancolie propre à tous les Nocturnes Rouges de notre connaissance, à tous ceux qui finissent par se laisser imprégner par leur histoire souvent sordide, toujours cruelle.


Je vois son souffle, factice, et ses questions tentatrices, qui éveillent en mon regard l’étincelle de celui qui comprend, même s’il est long à la détente ; Jana ne m’a pas choisi pour mon intelligence, jadis. Je sens son odeur. Ne me crispe pas quand elle va s’ouvrir la peau. Je le sais. Je le sens. Mes yeux la couvent, pupilles qui se dilatent comme le prédateur que je suis qui se prépare à attaquer.



| Oui. Mon petit doigt me dit que tu sais déjà avec qui elle partage son sang, comment elle le fait, et pourquoi. |


Et je m’humecte les lèvres, avec la langueur d’un fauve en attente de son repas.


| Et mon petit doigt me dit que tu aimes ça, toi aussi. |


Le verre éclate, sa main avec, et la trace de son sang finit sur mes lèvres. Je soupire, exhale un air dont je n’ai pas besoin pour survivre. Elle retire sa main alors que je me passe la langue sur les lèvres. Et que mes pupilles s’étrécissent.


Mon cœur rugit, s’emballe d’un coup dans ma poitrine. Tous mes muscles se tendent et se bandent, prêt à attaquer. Ma main saisit la sienne, la broie presque. Pour l’amener aussi vivement devant mon visage, et de grogner en dévoilant mes crocs, joues agitées de tics et de spasmes nerveux comme un loup devant une pièce de viande fumante. Je hume. Je m’emplis les poumons de l’odeur, et de ses dizaines de nuances de fragrances. Je remonte toute sa paume et ses doigts, meurtris. Bien plus doux qu’au moment de la saisir, mais pas sans menace. Du bout de la langue, je reprends du sang qui perle sur les bordures déchirées de sa paluche. Et remonte toute une plaie qui déjà se referme, ma langue durcie recueillant le nectar écarlate, encore et encore, s’enroulant autour d’un de ses doigts, l’aspirant dans ma bouche. Main tenue fermement, j’expire longuement en mettant son index ensanglanté dans ma bouche. L’engloutis tout à fait. Le suce. L’aspire. Comme un fruit dont on veut tout le jus.



| Ta sœur… Tu es sa sœur. Ou sa fille. L’un ou l’autre ; sa mère aurait eu le temps de vieillir après sa transformation à elle. |


Ton rauque, je la couve d’un regard éthéré, de ceux qui goûtent à une drogue puissante. Claquant la langue d’un air satisfait, je passe au doigt suivant, sans lui demander son reste, et glisse ensuite sur sa paume que j’égratigne d’une canine pour venir aspirer la blessure, la sucer, m’y accrochant à deux mains comme une tique vorace, grondant mon plaisir féroce à recueillir toute cette puissance qui m’inonde la bouche et que j’avale, affamé.
(c) DΛNDELION


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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMar 19 Déc - 17:20

Toi, moi
ELLES

Derrière la porte, l’agitation grimpe. Ses sens relancés à leur maximum, elle entend les craintes et les pas de ses toy-boy, comme il dit, se rapprocher. Tout est trop long, trop calme. Est-ce le signe d’une conversation entre adultes raisonnables, ou la belle est-elle en danger ? Les grognements inquiètent ses soldats car ils ne sont jamais bon signe. Elle n’a pas besoin d’eux pour se défendre, mais savoure l’avantage que cela lui confère de les avoir tout près, juste au cas où. Un cris, un signal et le mercenaire audacieux pourrait profiter d’un repos longue durée, six pieds sous terre. Jouer à domicile lui confère un avantage mais le visiteur ne se démonte pas, bien au contraire, il prend ses marques et impose sa présence sans état d'âme.

Les enjeux sont-ils toujours les mêmes qu’au départ de cet entretien imprévu ? Non, ils sont bien différents. Les enjeux sont plus grands, les vérités plus dangereuses. Le bougre donne de sa personne pour se frayer un chemin jusqu’à sa confiance, jusqu’à sa rage silencieuse, aussi.
Elle a promis sa loyauté à Jana le jour où elle lui a sauvé la vie, sur ce maudit bateau, elle lui à promis sincérité et transparence. Unir leurs forces, c'était ça le deal.

C’est ce que ressentent les gens normaux, oui. Ils ont peur, devant les grands combats. Ils reculent, pour sauver leurs fesses.
Si tu veux mourir, c’est ton problème, pas le mien.


Après tout, ils ne se doivent rien. Il lui a offert sa protection ainsi que la vigilance de sa blondinette, un peu de cash-flow, en échange d’une vie sauve et paisible. Rien de plus, rien de moin. Pourquoi donc avait-il ce besoin d’avoir plus ? Tout simplement car il est une version miniature de la Dracea, avec juste quelques centaines d’années à rattraper sur sa chère maman.

Tu joues à la victime et te lamente sur ton sort depuis plus d’une heure. Tu sirotes mes bouteilles comme si nous étions des alliés de longue date, mais ne vois- tu rien ? Es-tu aveugle à ce point ?

Elle recule, fait craquer sa nuque et joue avec ses cheveux, dépitée et amusée à la fois.

Tu lui ressembles tant.
Regarde donc ce qu’elle a fait de toi. Tu as soif de grandeur, de défis, de vengeance. Tu n’as peur de rien, pas même de celle que tout le monde craint.
Les méthodes sont douteuses, mais le résultat est saisissant, crois-moi. Il est bien rare de parvenir à faire de nouvelles recrues prometteuses, la plupart se noient trop vite dans cette soif qui nous déchire de l’intérieur. Ils se font tuer dès les premières années.. Et toi.. tu blesses 5 hommes d’un coup et tu continues de jouer au cow-boy..


Une petite pause pour digérer l’ensemble des informations. S’ils s’étaient rencontrés quelques années plus tôt, au moment où la vampire rêvait de détruire la plus vieille des deux pour ce choix qu’elle avait pris à sa place, ils se seraient tout de suite mis d’accord sur les termes.

Elles sont rivales, un peu, parfois. Pas en ce moment.
Keyra a promis de laisser la belle blonde en paix, mais quelle promesse a- t-elle faite le concernant, lui ? Pendant quelques secondes, elle envisage l’idée de le faire taire pour de bon, de la plus vilaine des manières, lui briser la nuque peut-être. Puis, le visage de Jana s’affiche à elle, en colère, furieuse, qu’elle ait tué son jouet par manque de sang froid. Elle entend les représailles et le ton claquant de l'ainée lorsqu’elle lui fait la morale. Car il est là le problème..elle qui pensait être l’unique talon d'Achille d’Agamé depuis leur plus jeune âge, se trouve face à une réalité plus complexe. Ils sont 2 pour une seule place, une minuscule place.

La Reine.
Elle manque de souffle lorsqu’il emploie ce mot pour faire mal, c’est réussi. Les joutes verbales s'enchaînent. Keyra lui rappelle à quel point il n’a aucune chance de s’en sortir indemne, il lui fait se souvenir, qu’elles n’ont jamais été des égales et qu’elles ne le seront jamais. Un duel qui les fait plonger, ensemble, vers l’ultime révélation de ce lien secret, sagement gardé depuis toutes ces années.

Il a gagné la vérité.
Elle s’apprête à semer un trouble sans précédent dans l’esprit de ce mercenaire trop confiant.
Un point partout.

Une pointe de son sang roule au bord de ses lèvres et sa langue s’en empare quasi instantanément. Ses pupilles se dilatent, ses muscles se raidissent et il s'empare de ses doigts écorchés avec brutalité. Personne n’ose la toucher de la sorte, c’est un jeu risqué. Les canines de retour, elle les plante juste au-dessus de sa clavicule à peine cicatrisée des coups reçus pour une mise en garde. Doucement Von Reiner! T’as l’air d’avoir oublié les bonnes manièresmurmure t-elle à ses oreilles pendant qu’il se gargarise de la saveur du précieux liquide rouge, si semblable à celui de cette femme qui le tourmente tant. L’étau se relâche, les gestes sont plus doux et le couperet tombe.

Elle recule, le fixe, consciente des conséquences qui découlent d’une telle révélation. La partie d'échec s'agrandit et elle devient l’un des pions, au même titre que les trois autres cinglés qui avaient commencé à jouer sans elle, se cachant sous de faux sourires et de fausses promesses.

Bonne pioche, Von Reiner. Dit-elle, à voix basse pour que les curieux à la porte retournent vaquer à d’autres occupations.
Je ne suis pas juste Keyra, je suis aussi Valentina. La sœur d’Agamé, devenue Jana...

Elle devrait le tuer, d’en savoir trop, mais elle ne bouge pas, analyse. Immobile, elle détaille chacun de ses gestes et le laisse percer sa peau pour la troisième fois de la soirée.

Tu aurais dû partir, lorsque je te l’ai demandé. Sa main reprise sans ménagement, elle déglutit. Il la dévore du regard, la dévore au sens propre du terme, les traces de canines se fermant doucement. Il la confond aussi, et elle déteste ça. Entre la curiosité et la colère, il n’y a qu’un pas. Ses pupilles se dilatent, la vampire se réveille, elle veut lui faire mordre la poussière pour s'être imaginé Jana lorsqu'il se baladait sur sa peau avec témérité.

Regardes toi ! Tu te shoot à son odeur, à sa saveur et tu oses prétendre pouvoir la tuer.

Elle hurle, ne supporte pas être assimilée à sa soeur alors qu’elle est l’unique responsable de ce qu'il se passe présentement. C’est elle qui à brisé ce verre, poser cette goutte au creux de sa bouche pour réveiller son instinct de chasseur. Maintenant que le chasseur chasse, la biche devient lionne. Avec force, elle le projette plus loin, hurlant sur ses disciples dont l’odeur était insupportable. Jadis, elle était appelée la furie, un surnom qu’elle n’avait pas volé.

PARTEZ! DÉGAGEZ DE CETTE FOUTUE PORTE.

Tel un lion en cage, elle s’agite, hésite. L’embrasser, le tuer. Il a réveillé des envies sombres, qu’elle va regretter, c’est certain. Maintenant ou plus tard, est-ce que cela change la donne ?

Et maintenant ? Que se passera-t-il si elle apprend que tu sais la vérité ?
Lequel de nous deux va t elle épargner ?


Sa voix claque, tranchante, piquée à vif. Elle s’avance à nouveau, range ses canines, se pince la lèvre en guise d’excuse pour l'envolée. Il peut choisir, l’envoyer valser à son tour et le combat sera lancé pour définir lequel des deux mérite sa place, où prendre des pincettes, pour flatter l’égo blessé de la Reine de Karakoy.



Les paroles de Keyra sont en rouge
Ses pensées sont en italique

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMer 20 Déc - 14:05



Toi, moi ; elles
Johannes von Reiner & Keyra Weiss

« 10 janvier 2022, Karakoy, Istanbul »
Est-ce que c’est ce que ressent Jana, quand elle accomplit un de ses propres desseins, une de ses si funestes et doucereuses missions ? Par le passé, je ressentais surtout de la fierté, et la rage d’avoir vaincu, d’avoir été le meilleur. Je me rends compte aujourd’hui à quel point cette rage de réussite était vaine, et stupide. Il y a bien mieux à tirer que de dominer son environnement et de l’apprivoiser alors qu’il continue de nous mettre en danger à chaque seconde qui passe. Est-ce que Jana le ressent comme ça, aussi, cette émulation grisante et perverse de voir ses desseins primés d’un succès qui n’a plus rien de feint, d’éphémère, de provisoire ? Mon estomac gronde d’un appétit destructeur, que je ne veux remiser en arrière à quelque échelle que ce soit. Je risque tout, sans considération pour ma sécurité.


Je prends tous les risques, je vise la plus grande des côtes.


Tout ou rien. Plutôt rien qu’une partie.


J’offre à la brune un nouveau sourire sauvage, carnassier, sous ma moustache fendue par l’amusement.



| Si je meurs ici, chez toi, ou de la main de tes mignons, ma mort sera aussi ton problème, Keyra Weiss. |


Parce que Jana m’aime de ce qu’elle considère être de l’amour. Et je ne lui rends pas, tout en utilisant cette forme de protection non pas à dessein, mais comme un mantra que je me répète. Que mes paris tous plus risqués les uns que les autres dérapent, et alors j’aurais au moins la conviction chevillée au corps que Maman, cette infâme connasse, ira quand même massacrer les responsables.


Je me fais plus sérieux, mon sourire se fâne, quand la Weiss nous compare, Jana et moi. Comment lui dénier cette vérité quand il est clair que je suis comme elle, puisqu’elle m’a comme fondu dans un moule –le sien-, avec toutes ses qualités, et tous ses défauts les plus béants ? Je ne retiens que ce que je veux du discours de la jolie brune, je ne retiens que ce qui m’arrange. Tout ce qui peut incarner une arme, quelle qu’elle soit, et sans pause aucune.


Je fais un salut, m’incline devant la belle avec ironie et un brin de sarcasme.



| Je préfère « cavalier » à Cow-Boy ; du temps où je suis né ils n’existaient pas encore et l’on dépeignait plutôt mon attitude comme une arrogance toute aristocratique . La verve des guerriers trompant la mort à dos de cheval à l’heure des balles et des boulets. Pour le reste, c’est bien simple. Je suis le monstre qu’elle a voulu que je sois. En me donnant toutes ces armes, elle aurait peut être dû se méfier un peu plus de ce que j’en ferais. Et elle m’a appris à haïr, aussi, et à mépriser. A déconsidérer mes ennemis. Elle en paie le prix, maintenant. |


Puisqu’elle est l’ennemi. Et parce qu’elle a tué ma famille toute entière, et parce qu’elle m’a utilisé comme son chien de garde en me faisant miroiter la lune –son égalité- durant tout ce temps, sous vernis de ses yeux de biche, des palpitations de son cœur corrompu, et de ses –trop- jolies petites fesses.


En parlant de jolies fesses, la brune à crocs vient m’avertir d’un coup de dent par-dessus les vêtements, au niveau de ma clavicule. La morsure me tend, aussi bien par peur que par excitation ; je n’ai pas oublié à quel petit jeu mortel nous nous heurtons maintenant, mais elle recule encore. Craintive ou fière de la vérité qu’elle a déchaînée ? Je me fige alors, les lèvres dégouttant du sang et le ton rauque.



| Valentina, hein ? |


Je savais qu’elle me mentait, sur Keyra. J’entends ses alertes et ses imprécations, ses accusations bien sûr fondées. Je suis repoussé en arrière, mais je ricane, surexcité, et me pourlècje les babines ; lèvres et moustache pleines de sang tandis qu’elle chasse la cohue de ses servants qui se pressent dans le couloir. Je vois à son poitrail qui se soulève à chaque inspiration sa furie qui s’éveille. Et loin de moi l’idée, l’impulsion de me coucher à ses pieds elle qui est dix fois plus âgée que moi. Je me rapproche encore, mais à pas de côté, comme ces prédateurs qui se chassent mutuellement en attendant de voir lequel des deux tentera l’assaut le premier. Et ris, encore.


| Elle ne m’a jamais parlé de toi, moi qui ai partagé presque chaque jour de sa vie pendant plus d’un siècle ? Tu n’es qu’un atout caché dans sa manche, qu’un outil propice. Une ancre, quand ses horreurs la rattrapent et la vouent à toute la mélancolie du monde. Tu n’es pas son égale. Tu es ce que j’étais à ses yeux, jadis. Un outil. Un beau. Qu’elle aime bien. |


Me rapproche encore, canines toujours proéminentes.


| Mais elle te sacrifiera. Elle te sacrifiera surtout si ça peut lui permettre de me retrouver. |


M’entaille moi-même le poignet, le lui présente, sanguinolent. Stries furieuses sur une peau blafarde, veines dégorgeant la parodie de vie qui m’habite encore.


| Ou de se hisser pour de bon, au dessus de toutes les cabales, à la droite de son seigneur qui l’a créée jadis. Chernobog. As-tu profité toi aussi de ses fruits, ou comme nous tu vis dans la fange et des miettes qu’ils nous laissent ? |


Je souffle, contre ses lèvres, substituant au baiser mon poignet que je promène sous son nez pour lui faire sentir toute la puissance de ma propre nature, fils de sa sœur, neveu vampirique en quelque sorte. Promesses de gloire et de damnation.


| On peut reprendre le contrôle de nos vies, et de notre futur. On peut faire alliance. Toi la puissance et les relations. Moi et bien, toute cette furieuse ardeur qui m’irradie les veines, et me pousse à aller risquer ma peau jusqu’à en tuer le dieu des dieux si c’est nécessaire. |


J’embrasse sa joue, l’arête de sa mâchoire, son cou, souffle au creux de son oreille.


| Pourquoi devrions-nous nous satisfaire de l’ombre, et ne pourrions réclamer notre part de lumière ? |


C’est mon tour, de commander d’un ton impérieux et pourtant, presque suppliant, voix fébrile de l’incantation et de l’autorisation que je lui donne.


| Bois, Valentina, sœur d’Agamé. Bois donc tout ton soûl, c’est mon tribut pour toi. |
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6AM christmas morning. No shadows, no reflections here. Lie cheek to cheek in your cold embrace. So soft and so tragic as a slaughterhouse. She pressed the knife against your heart. And say that 'I love you' so much you must kill me now. I love you so much you must kill me now... If I was your vampire, slim as the moon. Instead of killing time, we'll have each other till the sun. If I was your vampire, death waits for no one. Put my hands across your face, because I think our time has come. Oupyr
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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMer 20 Déc - 17:46

Toi, moi
ELLES

Pourquoi ne l’avait-elle pas forcé à quitter cet endroit ? La vérité fait mal, plus que prévu, chacune de ses paroles déchire son être, la projette face à des doutes silencieux. Telle la peste ou la gangrène, il se faufile habilement dans les brèches qu’il construit de ses mots pour les agrandir, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle pense au pire. Cette soirée n’aurait pas dû exister, elle aurait dû laisser ces jeunes régler le compte du mercenaire et se contenter de sourire devant sa carcasse en sang. Le faire emmener loin d’elle, le plus possible.

Faire machine arrière n’est plus une option, elle a une réputation et une fierté à porter et le faire éconduire après tant de provocation de part et d’autres revient à faire éclater ses faiblesses au grand jour. Impensable. Jamais. Elle se tait, l’écoute, se renferme. Ses yeux sombres n’ont plus le moindre éclat, la belle garde la face et se contente d’encaisser sans broncher.

Les mots s’entrechoquent, se confondent, elle les connaît déjà, toutes ces phrases. Elle pourrait être l’auteur de certaines d’entre elles. Un atout caché, un outil propice, l’ancre de sa bonne conscience, elle n’est pas son égal. Ses muscles sont crispés, la bombe peut exploser à tout moment. Keyra est calme, respire en saccade mais ne s’agite plus, c’est plus flippant encore, que la version colérique.
A quoi pense t-elle ? A qui pense-t-elle ? Les questions sont nombreuses et les réponses plus encore.

Nous avions un accord elle et moi, que j’ai brisé ce soir en te révélant ma véritable identité. Je n’aurais pas dû.

La situation est complexe maintenant qu’il sait tout. Il peut se servir d’elle pour l’atteindre de bien des manières, pour repaitre sa soif de vengeance, envers celle qui a tué les siens. Dans ces conditions, comment pouvait-elle lui faire confiance ?

Son ventre se noue, sa mâchoire se serre, il mérite de crever pour son excès d’assurance. Mais pire que tout...Il à raison.

Une place, deux personnes. Jana l’aime. A sa manière, certes, mais il a l’avantage sur elle.

Comment pourrais-je…

La défier. La trahir. La blesser. Lui tourner le dos, pour de bon à coup de manigances et de faux sourires. L’aurait-elle fait, à sa place ?
La part d’humanité qui dort encore en elle, Valentina, lui hurle de rebondir, de s’offusquer et de défendre corps et âme son alliance avec Jana et ses disciples, cette alliance qui la rend plus forte en un sens, car l’avoir à ses côtés est gage de sécurité, quoi qu’on en pense.

Le silence l’emporte pourtant.

Sa présence me protège, sa présence rassure.




Les paroles de Keyra sont en rouge
Ses pensées sont en italique

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando

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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyLun 8 Jan - 13:49



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« 10 janvier 2022, Karakoy, Istanbul »
Vilains petits canards, chevilles ouvrières boiteuses d’un Empire de la Nuit qui ne vit que par le crime, les expédients de monnaie et de sang. Seconds de naissance et par nature, nous ne voyons d’ordinaire les courants de pouvoir remuer que de loin à moins d’être pris dans ses remous, ballottés au gré des allégeances comme des fétus de paille, de simple bougies lâchées en pleine tempête. Il est temps que cela cesse. Il est temps que notre monde évolue. Nos horizons ne sont plus ceux de jadis, des cryptes où nous vivions enfermés de nuit et des environs immédiats.


Nous sommes les enfants des ténèbres et de la peur incarnée, nous sommes les Nocturnes Rouges, les prédateurs de ceux qui foulent ce monde.


Et trop longtemps nous avons vécu dans l’ombre de nos maîtres de jadis.


C’est étrange, comme constat. Surtout maintenant, surtout envers l’une d’entre elles, de ces entités antédiluviennes qui parasite ce continent tout entier et irriguent leurs plans et leur train de vie par des torrents de sang. Je me revois jadis sur la place rouge, assistant à un débat entre les différents membres du Politburo, et je me rappelle de cette dangereuse idée d’unir le monde sous une bannière unique, celle du petit peuple contre les riches et les puissants. Idée délétère, folie de quelques uns noyautant l’idéal miraculeux et éphémère, l’illusion de puissance de ceux qui n’ont rien et qui ne sont pas plus.


Elle aussi est opprimée, toute riche et toute puissante qu’elle est. Parce qu’elle est née seconde, parce qu’elle subit l’empire d’un autre, d’une autre. Elle est là depuis longtemps, Keyra Weiss. Et elle est habitée du même ressentiment que moi. Nous pouvons nous parler, l’un à l’autre, et nous comprendre. Nous utiliser l’un l’autre plus que collaborer, sans doute, mais je me satisfais des alliances qui se présentent à moi. Je souris jusqu’aux oreilles, conscient de toutes les transgressions réalisées en si peu de temps, excité à l’idée d’avoir poussé à la faute une stryge dix fois plus vieille et autant de fois plus puissante que moi.


Et c’est un sourire goguenard que je lui offre.



| Il est fou, ce pouvoir qu’elle a sur les gens, n’est-ce pas ? |


et moi de souffler derrière elle, sur sa nuque, au creux de son oreille.


| Cette capacité qu’elle a à nous contrôler et à nous faire faire ce qu’elle veut… Et pourtant, quand on sait ce qu’elle nous fait, on se surprend à souhaiter que jamais ça ne s’arrête, que pour toujours on la découvre là, dans le noir, à nos côtés ou dans le lointain, protégeant nos arrières. |


Doigt qui rôle le pourtour de l’un des verres, le sien, marqué de son rouge à lèvre, goûte la trace laissée sur mes doigts.


| Et pourtant c’est elle, Keyra. C’est elle, le monstre dans le noir. |


Et nous avons déjà avancé, bien loin de nous camper sur nos positions de départ, tout à notre capacité à surprendre. Et dévoile les crocs d’un sourire carnassier et mutin, pupilles dilatées par la Soif Rouge et par l’excitation de devoir m’y refuser et me contenir, excité à l’idée de m’en prendre à celle qui m’a fait naître, et m’a transmis cette horrible malédiction qui me dévore de l’intérieur depuis deux siècles et demis. Je me gourmande du reste, et plus que de la réussite possible de cette histoire, du niveau de danger que cela implique.


| Bien sûr que j’ai un plan, Keyra Weiss. Mais je ne savais juste pas en venant ici que tu en deviendrais une pièce essentielle. |


Je ne fais pas de secrets de tout ce que j’imagine pas plus que de la joie sauvage que la réussite me procure. A quoi bon  le lui cacher ? Qu’elle rapporte tout à sa chienne de sœur et je serais mort, certes, mais je mise sur sa curiosité, et sur ses dents longues comme celles de sa sœur que je connais en long, en large, et en travers. Je la laisse me goûter, tâter de ma sincérité, révulsant mes yeux sous les paupières qui se referment, plaisir de donner et de lui vouer mon offrande. Elle ne fera pas illusion, même si tous mes poils se dressent sur ma peau quand je sens le bout durci de sa langue sur ma peau.




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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyLun 8 Jan - 17:12


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| Il est fou, ce pouvoir qu’elle a sur les gens, n’est-ce pas ? |


Il l’est..



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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyMar 9 Jan - 11:47



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« 10 janvier 2022, Karakoy, Istanbul »
C’est amusant, l’idée qui défile, le plan qui se trame, au gré de cette altercation imprévue. Elle me coûtera bien plus que ce que j’aurais envisagé de prime abord, quand j’ai su qu’Alcina était impliquée dans des trafics, ici, à Istanbul. J’ai dû m’adapter, très vite. Réfléchir à toute vitesse, anticiper, faire preuve d’une forme de gymnastique intellectuelle intense et dangereuse ; le moindre faux pas achèverait de me mettre en difficulté. L’échange est chaotique. Brutal, presque, rempli de menaces et de faux-semblants, manipulation double et morale élastique. Nous ne tergiversons pas, pourtant.


Il est temps de remonter d’un étage sur l’échelle du pire de ce que nous sommes capables de produire, et le sang n’a pas fini de couler.




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MessageSujet: Re: Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner]   Toi, moi ; elles [Johannes von Reiner] EmptyVen 26 Jan - 16:32



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