Agir est le mot d'ordre

Samara Al Abayid & déicides « France/Paris, QG Déicide, tard le soir, 13 mars 2022»

Nous nous sommes donné rendez-vous. Quelques têtes pensantes ont pris l’initiative, en envoyant des messages ou en passant quelques appels. Certains déicides ont répondu à l’appel, comme moi, alors que d’autres ont préféré ignorer – soit parce qu’ils sont loin, soit parce qu’ils jugent cette réunion bien inutile. Qu’importe les raisons qui ont motivé à venir ou à ne pas venir. Je ne suis pas le juge des Hommes et je ne le serais pas davantage dans les secondes, minutes, mois et années à venir. Nous sommes des Humains et, de facto, nous avons le libre-arbitre de décider de notre vie, de notre destin, de nos croyances.

Par contre, je suis bien le juge des Dieux. Je les traque, je les capture et je les tue pour tout le mal déjà commis et le mal à commettre. Je n’exagère pas avec cette affirmation. Ils n’ont pas de mesures, de retenus et, surtout, d’humanité. Ils sont donc mauvais par nature. Ils n’ont pas de droit de vie. Il y a bien des philosophes et penseurs avec de grands et beaux contre-arguments, mais ils ne savent pas ou ils vivent dans le déni des horreurs. J’ai vu ce dont les dieux et les créatures sont capables. Ce n’est pas humain et, de facto, ce n’est pas notre monde. A l’image des plantes et animaux, nous avons à dominer au risque de l’être.

Je me présente à un QG parisien. Entrée discrète à une heure discrète. Cependant, est-ce que nous sommes véritablement en sécurité ou suffisamment méfiant avec tous ces divins qui rodent ? Les Nouveaux Dieux sont la nouvelle plaie, ayant des yeux et des oreilles partout à travers les réseaux et j’en passe. Les outils géniaux se retournent contre nous. Et merde ! Ils se reproduisent plus vite qu’une colonie de lapins !

J’arrive. Malgré que j’ai un pas léger, mes talons renforcés des bottes usées résonnent. Arrivée à la salle en question, je prends place à une table. Là, j’attends tranquillement en extirpant un vieux livre de mon sac. Une antiquité trouvée quelque part, lors de mes pérégrinations, supposée parler de vieux mythes. Malheureusement, pour ce que j’ai lu pour le moment, rien de nouveau à l’horizon ! Les bibliothèques des cellules déicides sont bien plus fournies. Je devrais profiter de mon passage dans ce QG-ci pour faire quelques lectures instructives.

Finalement, ils arrivent. Je reconnais certains, je ne connais pas d’autres. Là, comme toujours, je me pose la question : que faire ? Est-ce que je me présente ? Est-ce que je me tais ? Si je me présente, est-ce que je tends la main ou je fais la bise ? Si je me tais, est-ce que je fixe un point, lis mon livre ou souris niaisement ? Je ne sais jamais quelle est la bonne réponse. Perturbée et confuse, je lance ma bêtise du jour. Je me lève et parle à voix haute.

- Bonsoir. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Samara, agent nomade. Je suis spécialiste dans la traque, l’interrogation et l’assassinat. Quant à la raison de notre réunion, je suppose que c’est par rapport aux dernières nouvelles de Marseille. Il faut agir. Mais comment ?

Que chacun balance ses idées.

Et non ! Pas de « comment ca va ? » ou « tour de table et présentation » ou « ice breaker meeting ». Nous ne sommes pas à un meetic event, mais à une réunion déicide. Agir est définitivement le mot d’ordre.

Citation :: Ps - quelques idées pour votre participation :
- vous avez été contactés par Samara directement.
- vous avez été contacté par un participant PJ de la réunion.
- autres idées et à vous de voir !

Je tag les déicides :
@Jun Hwang @Torben Badenov @Shiobán Zurer @Donovan Smith @Zoé de Cossé-Brissac

Codage par Magma.

Traquer. Piéger. Tuer.

Agir est le mot d'ordre.

« Ça va faire mal » 13 mars -- feat. les déicides

Cela faisait plusieurs jours qu’elle se trouvait sur Paris afin d’assister à ce congrès médical et il avait suffit de trois jours pour que les récents évènements prennent une ampleur nouvelle et bien plus mortelles pour les humains. Un tsunami frappant la cité phocéenne. Une coupure de tous les modes de communications durant vingt-quatre longues heures. Un couvre-feu et une présence militaire renforcée dans toute la capitale. Une chose était certaine des échanges qu’elle avait pu avoir avec ses contacts à la Défense britannique : cette attaque de dieu païen en France allait définitivement pousser le Royaume-Unis à prendre des mesures concrètes et non plus se contenter d’une déclaration de guerre envers les païens accompagnée d’un ralliement au Dieu unique. Outre ce que le Premier Ministre pouvait ordonner, c’étaient les évènements en France qui obtenaient l’attention de la déicide : des corps exsangues étaient retrouvés un peu partout en France, des humains pour partie. Quelque chose était en train de tuer en toute impunité. Au moins les derniers jours avaient pu permettre à l’Organisation d’ôter trois noms de cette longue liste de dieux à tuer, grâce à la verve et la pugnacité de Donovan.

Ses lunettes de soleil rangée dans son sac, Shiobán parvenait enfin à ce bâtiment qui n’avait rien d’extraordinaire en apparence mais qui cachait en son sein le quartier général de la cellule parisienne de l’Organisation. Y entrant elle présenta sa pièce d’identité à l’agent de sécurité qui la fouilla puis elle glissa son téléphone dans cette pochette qui lui était présentée, bloquant les signaux et autres ondes émises ou reçues par les portables, avant de s’enfoncer dans ce bâtiment dont elle connaissait déjà les nombreux couloirs pour les avoir parcourus en plusieurs occasions. Choisissant de prendre les escaliers elle finit par parvenir à la salle qui lui avait été indiquée pour participer à cette réunion exceptionnelle, poussant la porte pour entrer elle sortir de son sac un sandwich qu’elle commença à déballer tandis que son regard se posait sur Samara, première arrivée, qu’elle salua d’un hochement de tête avant de prendre une bouchée en prenant place non loin de l’agent. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant que la salle ne finisse par se remplir d’hommes et de femmes avides de poursuivre les desseins de l’Organisation. Shiobán était à la moitié de son sandwich lorsque Samara finit par prendre la parole, se présentant avant de demander comment ils pouvaient agir par rapport aux derniers évènements. Les solutions étaient multiples, aucune n’étant foncièrement mauvaise ou parfaite, mais ils devraient en discuter pour le savoir.

- Docteur Zurer, pour ceux qui nous ont récemment rejoints. Elle termina sa bouchée avant de s’éclaircir la gorge et de poursuivre, sans prendre la peine de se lever. J’ai récemment assisté à une réunion anti-dieux et je crois pouvoir dire sans me tromper que les humains touchés de près ou de loin par le tsunami sont prêts à laisser exploser leur colère envers les dieux païens. Il faut se servir de cette haine dirigée vers les dieux celtes sans toutefois oublier à qui cela profite. Elle tourna la tête vers Donovan, lui adressant un grand sourire. Deux nouveaux visages divins viennent de t’être servis sur un plateau d’argent !

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 Agir est le mot d'ordre.

Feat les deicides.

J'étais en France depuis peu de temps. Je ne sais pas si je vais y rester encore longtemps. J'avais des projets, des dieux a traqué pour apaiser cette petite vengeance qui est la mienne, mais surtout pour pouvoir exprimer cette violence qui est toujours présente. J'avais tout laissé en Corée suite aux évènements de Marseille, j'étais presque parti sur un coup de tête, sans trop savoir ce que j'allais bien pouvoir faire. Par chance, le bouche à oreilles va très vite et puis j'ai recontacté certains contacts de Ha-Rin. Je la pensais journaliste, mais elle était bien plus que ça. Et maintenant j'étais là, dans ce bâtiment qui ne paye pas de mine, avec l'un de ses anciens contacts. Tout ça me semble presque surréaliste et pourtant. Toute cette vérité, je me la prends en pleine face et j'ai encore du mal à comprendre qu'elle va être ma place dans tout cela. Je sais qu'il existe plusieurs cellules de déicides, toutes plus décimées les unes que les autres. Après la mort de Zeus, j'avais entendu dire qu'il y avait eu de sacrées purges. Alors, je ne sais pas ce que je dois attendre précisément de ce soir.

Et visiblement, il y avait du monde. Je reconnais certains visages avec qui j'avais échangé à mon arrivée en France et les salue d'un signe de la tête et je prends place, attendant de savoir ce qui allait se passer. Finalement, une femme prend la parole et se présente comme étant Samara et précise que c'est un agent nomade. J'eus un léger froncement de sourcil, ne comprenant pas bien cette dénomination, mais qu'importe. Elle ajoute qu'il faut agir, mais à vouloir aller trop vite, ça peut mal se finir cette histoire. Et même si je n'ai rien à perdre, je n'ai pas envie de mourir bêtement. Une autre femme prit la parole et je l'écoute. Tiens après l'agent nomade, on a le docteur. Comme quoi, c'est amusant. Elle mentionne les évènements qui se sont produits récemment et je dois inspirer légèrement pour contenir cette colère que je sentais monter en moi à cet instant précis. Puis elle mentionne une certaine Donovan et je suis les regards qui se posent sur une blondinette. Eh bah, elle est nettement moins impressionnante vue comme ça, mais comme tout le monde ici, je sais de quoi elle était capable.

" Moi c'est Jun." Je me lève, sans avoir aucune idée de ce que je vais dire, mais j'en avais le besoin. " J'étais policier en Corée jusqu'à recemment, j'ai des compétences en interrogatoire, en armes à feu et tout ce qui touche de près ou de loin à mon métier." J'eus un sourire. " Ma femme est morte à Marseille, elle était l'un des vôtres et je reprends le flambeau. S'il faut taper sur le connard qui a inondé la ville j'en suis." Je réfléchis quelques secondes de plus. " Il faudrait déjà qu'on se rassemble, qu'on agisse en groupe et pas individuellement. Il faut les prendre par surprise, ils vont être sur leur garde pour le moment, attaquons nous à d'autres cibles si il en existe d'autres qui sont connus. Avec le regain de popularité qui est le leurs, j'imagine qu'ils vont être plus forts et plus sûrs d'eux." Je me tourne vers les deux brunettes. " Mais j'viens d'arriver, donc à vous de voir." J'ai déjà trop parler, alors je me rasseois.

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► Paris, 13 mars 2022

Agir est le mot d'ordre

réunion déicide

Donovan observait les participants s'installer autour de la table qui leur était attribuée pour cette réunion déicide. Presque immobile, appuyée contre la vitre qui surplombait la pièce, elle repensait aux derniers événements ayant agité la sphère déicide, et plus spécifiquement, la France. Marseille sous les eaux, des morts, des déplacements de milliers d'être humains encore une fois malmenés par les Dieux... Quel gâchis, tous autant qu'ils étaient. Pas un pour rattraper l'autre dans leurs rêves de grandeur et de démesure. Donovan était fière du chemin parcouru par les déicides, jusque là. Mais il fallait aller encore plus loin, frapper plus fort. C'était entre autres les raisons qui avaient poussé les chefs de l'Organisation à provoquer cette réunion. Isolés, les tueurs de Dieux étaient tout bonnement morts. Ensemble, ils avaient une chance d'y arriver, une chance de pouvoir prendre le dessus. Après tout, ils avaient l'avantage du nombre, non ?

L'œuvre des humains tueurs de dieux n'en était qu'à ses prémices, aux premiers coups de pinceaux. La lutte était là depuis des centaines d'années, des milliers, même. Mais les moyens changeaient, les forces en présence aussi. Il y avait toujours à faire, et surtout à faire mieux qu'avant. Mais aujourd'hui, ils avaient l'avantage non négligeable de pouvoir communiquer facilement même en étant à des kilomètres les uns des autres. Il fallait l'utiliser pour se regrouper, et pour fédérer. Donovan décrocha son regard de la pièce et descendit pour la rejoindre. Fraichement revenue du Canada où elle s'était exilée suite à la fête aux Tuileries, cela faisait quelques jours qu'elle avait remis les pieds dans le QG des déicides, à Paris. Après les assauts qui avaient fait beaucoup de morts dans leurs rangs quelques mois auparavant, il fallait reconstruire et consolider leurs positions. La sécurité avait été renforcée, notamment en privant les participants de leurs outils électroniques à l'entrée. Tout le nécessaire était présent dans les salles, de toute façon.

Arrivée en bras, elle croisa les bras, restant un moment dans la masse de gens n'ayant pas de place assise, appuyée contre le mur. Samara prit la parole en premier, se présentant brièvement. Expliquant la raison de leur regroupement ici, en cette heure tardive. Puis ce fut au tour de Shiobán de compléter, que Donovan connaissait bien, notamment pour avoir partagé avec elle quelques études et expériences canadiennes, quelques semaines plus tôt. Lorsque cette dernière l'interpella directement, elle sourit à ses paroles, et reporta son regard sur Jun, nouveau venu parmi eux. Donovan avait eu l'opportunité de le rencontrer à son arrivée à Paris quelques jours auparavant, suite aux événements de Marseille. Elle savait ce qui l'animait, et le comprenait.

S'avançant finalement, elle vint se placer près de la table sans s'asseoir, observant chacune des personnes assises ici.

« Vous avez tous raison. »

Puis reprit, se redressant.

« Les témoignages affluent, depuis Marseille. Questionnements ou haine brute, j'en ai vu de toutes sortes. Jun, Shiobán, vous pouvez tous les deux en attester. Nous devons profiter de cette impulsion. »

Elle fit quelques pas, reposant son regard sur l'ancien policier.

« Première chose, le recrutement. Aujourd'hui encore, nous sommes des déicides. Or je veux que l'on devienne plus que ça. Nous ne sommes pas des humains tueurs de Dieux, nous ne sommes pas l'Organisation. Nous sommes humains, tout simplement. »

Sous entendu, il n'y avait qu'une façon d'être humain, et c'était d'être contre les Dieux.

« Les temps obscurs sont passés. Nous ne sommes plus à l'aube de l'humanité et nous n'avons pas besoin d'être guidés. Il faut que tout le monde le voie, l'entende. Nous devons redoubler d'efforts, dans les villes, dans les campagnes, partout. Trouver ce qui nous lie, tous ensemble, et ce qui par défaut, les exclut, eux. Il n'y a plus d'autre possibilité que dans le combat, maintenant. Nous allons ouvrir des cellules dans d'autres villes françaises pour que chacun puisse nous rejoindre. Ils se battent sans même nous voir, ils nous tuent sans nous considérer. Ca doit cesser. »

Elle se tut, laissant les paroles imbiber les convives. Puis reprit, faisant quelques pas encore.

« Ensuite, la lutte, justement. Nous leur avons pris trois divinités, au début du mois. Et nous en avions pris avant. Le coup d'éclat aux Tuileries a aussi visibilisé notre action. Il faut continuer les efforts. Il y a des divins qui sont isolés, d'autres détestés. Il faut les attaquer pour affaiblir leurs positions, les forcer à se sentir en danger. Je veux qu'ils soient paralysés par la peur à chaque instant de la journée et qu'ils regrettent leurs décisions, à chaque moment. Ainsi, quand ils feront des erreurs, on sera là pour les cueillir. »

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◍◍◍◍◍

Feat @Les Déicides

J’avais mal au crâne. Des lunettes de soleil sur les yeux, je marmonnais tout en m’avançant sur mon lieu de rendez-vous. Je n’avais pas envie d’y aller mais on m’avait sommé d’y aller. J’étais RAVIE ! J’avais du réarranger mes deux emplois pour une réunion qui, je le savais, ne servirait à rien. Mais bon vu que c’était “Madame Donovan” qui était l’organisatrice, on m’avait demandé de faire un effort. Je trainais des pieds et la cuite prise la veille ne m’aidait pas. J’avais dormi à peine deux heures avant que le baby sitter ne me sorte du lit. Lui aussi, il n'avait pas beaucoup de sommeil dans les pattes, mais il semblait bien plus en forme que moi. J’avais somnolé sur la route, mais restais sur mes gardes. Je n’aimais pas être en voiture surtout quand je ne conduisais pas. Je n’aimais pas non plus prendre le train et pire encore, l’avion. A pied, on était bien mieux. Bref, j’arrivais en retard malgré tous les efforts déployés par Torben. J’avais cru, un court instant, qu’il allait me porter sur son épaule, comme un sac à patate. Ça aurait gâché le superbe tailleur que je portais et tomber les superbes talons aiguilles que j’avais aux pieds. Ils étaient pointus et faisaient des armes assez pratiques si besoin. Quand on entrait dans la salle, la starlette était en plein discours. Je la regardais, ainsi que tous les présents avant de faire la plus belle révérence que j’avais dans mon répertoire, apprise à grand coup de baguette quand mes genoux ne se pliaient pas assez parfaitement ou assez tout court d’ailleurs. Mère serait fière de moi. Ou pas vu le sourire insolent qui ornait mon visage. Je ne m'excusais bien évidemment pas et tirais une chaise en la raclant au sol pour venir m’y avachir. Je regardais mon baby sitter et lui fis signe de s’asseoir à côté de moi. Il était là pour veiller sur mon superbe corps oui, mais surtout en qualité de déicide. Je jetais un coup d’oeil aux personnes présentes, et, cachais toujours derrière mes lunettes de soleil, je leur dis Lui c’est Torben. Moi c’est Zoï. Simple, clair, concis. Pas besoin de faire plus. J’avais fait exprès de dire “tor-beu-ne” et “Zo-i “ plutôt que la bonne prononciation. Sale gosse? Oui et?

◍◍◍◍◍

La vie en rose.

The duchess ☽No, nothing, no, I don't regret anything. Nor the good that was done to me, nor evil, all that I care ! No, nothing... No, I do not regret anything. This is paid, swept away, forgotten... I do not care about the past

Agir est le mot d'ordre

Torben Badenov & Déicides

« Appartement sur les Champs Elysées, Paris, 13 mars 2022 »

J'ai encore dû veiller pour la française, qui comme toujours, fait absolument n'importe quoi. C'est limite si je dois pas la porter et quand elle me menace de plein de choses je me contente de lâcher, laconique « pas d'importance ». Je comprends vite que l'humeur maussade de l'héritière ne fera qu'empirer puisque tout ce qui fait son immaturité ressort sans vergogne.

C'est étrange, comment ça commence. Ses gens qui se défendent d'une forme d'expertise ou d'une autre, qui sont certes sans aucun doute réelles, ça me fait un peu étrange. J'ai l'habitude de plus d'humilité, de discrétion, et pas forcément de présentations de ce genre, sachant que j'ai encore moins l'habitude d'envisager de combattre auprès d'autant de jeunes femmes qui ont l'air sans doute fort sympathiques, et cultivées, et tout ce qu'on veut, mais qui physiquement ne paraissent pas vraiment être des guerrières. Pas besoin d'être hommasses non plus. Mais un agent nomade ? C'est quoi ça ? Un agent qui change de ville ou qui n'a pas de chez lui ? Un agent, quoi. J'imagine que ceux qui ne le sent pas sont chargés d'infiltrer ou de recueillir des informations.

Un docteur, aussi. Tiens donc. Et qui tutoie la cheffe de cellule, celle que toute l'organisation connaît, même les petits nouveaux comme moi. Donovan Smith. Celle qui a tué Zeus en personne. Beaucoup de respect pour cette gamine, qui n'a pas l'air bien épaisse mais qui, comme Zoé, a l'air d'être le genre à botter des culs. Un policier coréen. Je le regarde, avec curiosité. Les coréens sont connus pour se préparer à la guerre depuis longtemps contre les cousins du nord, et voilà que le type explique sans détours ce qu'il fait ici. Je mesure que si Marseille a été pour moi un avatar de plus de l'horreur que produisent les dieux autour d'eux.

La cheftaine du groupe commence par abonder dans le sens de tout le monde et de privilégier ensuite le recrutement. J'imagine que ça fait clairement sens quand on regarde à la situation, au fait que nous sommes des milliers àç payer les prix de ceux qui réclament la domination de ce monde et de tous ceux qui y vivent. Un message universel, une sorte de terreur de la raison qui doit supplanter la foi. J'ai beaucoup de respect pour un plan plus offensif, mais moi, je ne suis jamais que le garde du corps de la Brissac. Alors quand celle-ci nous présente en se moquant au passage de mon accent mon visage se rembrunit d'impatience.

| Elle a appris politesse mais elle a choisi de s'en foutre carrément. |

Accent russe à couper au couteau, mots hachés, « r » roulés, je me rends pas vraiment compte de comment je dis les choses.

| On m'a assigné à sa protection car elle est riche et moi je suis un réfugié. Je viens de l'Est. Là bas, tout brûle de la mer Baltique à la Mer Noire. J'ai au moins autant envie que vous de détruire ces saloperies. Mais il n'y a pas qu'ici qui compte. Ici, c'est rien, désolé pour Marseille et les gens qui sont morts, mais là bas c'est tous les jours. Les Dieux de plusieurs... Groupes. Espèces. Races. Ils se battent pour nos âmes. Ils feront pareil ici, s'ils réussissent à mobiliser les foules des mortels. |

(c) DΛNDELION

Torben Badenov - Coup de Grâce

Soothsayer, can you save them?
Can you see the streets in blood?
The remnants of your name?
Soothsayer, can you save them?
Torben (c)codage - Kanala - texte (c)Soothsayer - Zach Hemsey

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Samara Al Abayid & déicides « France/Paris, QG Déicide, tard le soir, 13 mars 2022»

Je reconnais certains, je ne reconnais pas d’autres. Pour autant, aucun n’a un traitement de faveur de ma part. Nous ne sommes pas là pour nous échanger des yeux doux ou des regards meurtriers. Nous sommes là pour agir, pour travailler ensemble, pour éradiquer le Mal et ses multiples formes. Aussi ironique que la métaphore puisse l’être au vu de nos activités et de nos idéaux, nous sommes les héros de la trempe d’Hercule en ces temps modernes, nous attaquant à douze travaux. Là, nous buttons contre l’Hydre : une tête tombe, deux têtes repoussent.

Nos actions ne sont pas vaines : elles sont inefficaces. Elles ont porté un premier fruit, de petits raisins, elles n’en porteront pas d’autres, comme une mangue ou une orange. Décidément, je suis nulle avec ces réflexions d’ordre aussi spirituelles que sages. Je suis une femme d’action, et en tant que telle, je prends la parole. L’idée n’est pas précise, mais elle se clarifie au fur et à mesure que je parle, que mes souvenirs passés affluent, que les enseignements de ce foutu divin remontent à la surface.

- Je ne sais pas recruter, mais je sais lutter.

Cette précision faite, je poursuis.

- Il y a plus d’une centaine de déités et elles continuent à naître au fil des générations. Les déicides ont tué Odin, Lada et les trois dernières divinités. Cependant, nous avons maintenant un panthéon tout frais et tout puissant entre les bras, les Nouveaux Dieux. Une divinité tuée, deux nouvelles divinités en création, telle est la promo du destin.

Ma voix ne tremble pas, mon regard ne fuit pas. J’assume chaque mot, aussi insensé et fou qu’il puisse paraître.

- Enfin, les pays où les horreurs se perpétuent, où il est le plus facile de rallier enfin le pays à notre cause sont ceux où les divinités se déchainent et se donnent la guerre. Marseilles. Les pays de l’Est. Les Tuileries.

En somme, il est temps de partir à une guerre ouverte. Sans concession. Sans hésitation. Sans scrupule.

Codage par Magma.

Traquer. Piéger. Tuer.

Agir est le mot d'ordre.

« Ça va faire mal » 13 mars -- feat. les déicides

Les évènements de Marseille avaient réveillé une profonde colère dans le cœur des humains et cela n’irait pas en s’arrangeant. Esus était un dieu celte reconnu pour présider au commerce et à la guerre, une sorte de mélange entre Mars et Mercure en moins discipliné, mais avec le contrôle des eaux. Cela devait profiter un groupe ennemi des celtes et coïncidence, deux divinités grecques s’étaient trouvées sur place et avaient porté secours aux habitants -ou restitué les corps- avant de dévoiler leur identité. Poséidon. Et cette Thaïs que Shiobán avait rencontré il y a peu à Rome, qui n’était autre que Héra. Un étrange timing qui pouvait toutefois servir la cause de l’Organisation en tournant de nombreux français contre les divinités celtes.

Reprenant une bouchée de son sandwich, Shiobán écouta le dénommé Jun prendre la parole et qui constituait un parfait exemple des conséquences produites par ce tsunami : il prenait la place de son épouse qui avait été tuée dans l’inondation de la cité phocéenne. Un homme disposant de son expertise policière et qui était prêt à se battre.

- Ce n’est pas parce que vous venez d’arriver que vous ne pouvez pas vous exprimer, vos compétences ne peuvent être ignorées. Mes condoléances pour votre épouse, Jun, dit-elle avant de reprendre une bouchée et de laisser Donovan -qui s’était levée à son tour- prendre la suite.

Elle hocha légèrement la tête : oui il fallait recruter mais il ne fallait pas se concentrer que sur des guerriers, il fallait aussi poursuivre et intensifier les recherches scientifiques. Seule, Shiobán ne pouvait parvenir à trouver le moyen d’abattre les dieux de cette manière. Sans toutefois contredire les paroles de la blondinette, la britannique claqua sa langue contre son palais. Mais alors qu’elle s’apprêtait à terminer ce qu’il lui restait de son sandwich, la porte du bureau s’ouvrit sur… Zoé suivie par une armoire à glace. Etait-il étonnant que la princesse arriver en retard et se permette de leur accorder aussi peu de bienséance. Levant les yeux au ciel, Shiobán croisa les bras sur sa poitrine et écouta d’une oreille ce que le dénommé Torben avait à dire. Lui aussi avait été touché par cette guerre que menaient les dieux entre eux et les avaient rejoints.

- Dans cette pièce nous avons des traqueurs, des exécuteurs et un stock d’armes divines conservé précieusement au Canada. Nous avons Dovonan qui n’est autre que le visage ayant fait exécuté une divinité de trois panthéons différents et dont l’exploit à su haranguer les foules. On ne peut qu'additionner nos compétences pour instiller la peur dans le coeur et l'esprit des dieux...

Elle prit une profonde inspiration avant de reprendre et de poser son regard sur Samara.

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 Agir est le mot d'ordre.

Feat les deicides.

Ce qui s'est passé à Marseille est encore frais dans la mémoire collective et je sais que ça a fait un tollé général. Certains condamnent les celtes, d'autres bénissent les grecs mais au final ils sont tous à mettre dans le même sac. Mais je ne peux pas trop m'avancer sur le sujet, je ne suis pas au fait des panthéons européens. Pas plus que je ne le suis sur les divinités asiatiques, mais j'ai les bases en ce qui concerne les cultes de mon pays. J'ai donc des choses à apprendre et je le sais bien, mais je suis motivé pour le faire, même si je sais que je n'ai pas de patience. Alors je dis ce que j'ai à dire et je ne sais pas ce qui va se passer pour la suite. On est assez nombreux au final. Une femme s'adresse à moi et se dit désolée de la perte de ma femme. J'eus un léger mouvement de la tête sans rien dire. Je ne sais pas ce que je ressens exactement avec cette perte. Je ne suis pas triste, je suis en colère, mais au fond, sa mort n'est qu'un prétexte pour que je puisse déverser toute ma haine et ma violence que je cache du mieux possible.

Et puis Donovan fait son apparition et prend la parole. J'eus un sourire sur le coin des lèvres et l'écoute sans rien dire. Nous avions tous raison sur le principe et lorsqu'elle pose le regard sur moi et qu'elle reprend la parole en parlant de recrutement, je fais un léger signe de la tête. Les récents évènements ont ouvert les yeux a beaucoup de monde et il ne tient qu'à nous de savoir comment s'en servir. Il est temps que les dieux aient peur de nous, les pauvres humains que nous sommes, quantités si négligeables pour eux. Deux autres personnes arrivent et la demoiselle fait une sorte de révérence et prend place en faisant le plus de bruit possible. Puis elle se présente, ainsi que son compagnon, qui ajoute qu'elle sait être polie, mais visiblement, ce n'était pas à l'ordre du jour. Il explique que la situation est critique à l'Est et j'en ai eu des échos aussi. C'est là qu'il faut être actifs pour le moment, être sur les lieux même du conflit est un bon moyen de faire du recrutement après tout.

Il nous faut un plan. Ce qui se passe à l'Est peut nous servir si on agit de manière réfléchie. " Ce qui se passe à L'Est ne peut pas être ignoré. Plus on les laisse prendre du pouvoir, plus on perd de terrain." Sans compter qu'il y a tellement de divinités que nous ne connaissons pas. " Concernant les divinités dans son ensemble, vous avez des chercheurs ou quelque chose du genre ?" Ce n'est pas mon rôle, bien entendu, moi je suis celui qui traque, qui interroge et qui frappe si nécessaire. Les livres, c'est pas mon truc.

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► Paris, 13 mars 2022

Agir est le mot d'ordre

réunion déicide

Les réunions au sommet n'étaient pas si fréquentes. Même si l'ordre était infiniment vieux, il était surtout très désorganisé, en tout cas jusqu'à maintenant. Des petites cellules éparpillées à travers le monde luttaient à leur échelle, mais il était difficile de faire avancer un mouvement plus globalisé : des différences de culture, des moyens de communication jusque là peu développés... Les temps changeaient, et la bonne nouvelle c'était que les déicides aussi. Mais c'était encore balbutiant, lent et hésitant. Il fallait faire mieux, et plus vite. Alors cette réunion tombait à point nommé.

Donovan était au milieu de sa prise de parole lorsqu'elle se tourna vers les deux nouvelles personnes qui venaient d'arriver. Elle reconnut sans peine Zoé de Cossé-Brissac à sa dégaine désinvolte et ses lunettes de soleil sur le nez. Grosse soirée la veille, hein ? Elle était suivie de près par une armoire à glace à l'air aussi aimable que Donovan était croyante. Lui semblait beaucoup moins exubérant qu'elle ce qui renforçait le décalage entre eux deux. Intéressant. Est-ce que c'était lui que la jolie brune avait secouru, en Moldavie ? Il s'exprima dans un français à l'accent approximatif mais tous comprirent pour autant ce qu'il voulait dire. La situation qu'il décrivit ne surprit pas Donovan. Les derniers rapports en provenance de l'Europe de l'Est étaient effectivement de cette trempe. Un regain d'activité de divins, de créatures... Des manigances dans tous les sens sous un rideau opaque.

Loin d'être surprise par l'attitude de Zoé, elle les invita à prendre place d'un simple geste de la main.

« Merci de vous joindre à nous, tous les deux. »

Il y avait des feux partout, et pas assez de pompiers pour tous les éteindre.

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Agir est le mot d'ordre

Torben Badenov & Déicides

« Appartement sur les Champs Elysées, Paris, 13 mars 2022 »

J’écoute tout ce qui se dit. J’alerte sur l’Europe de l’Est et sur sa situation. Rien de facile, évidemment, au regard des circonstances. J’espère… Je ne sais pas quoi. Je ne suis même pas sûr. Mais peut être un geste, un effort, quelque chose ? Quelque chose qui me permette d’espérer encore en retour. Une sorte de boucle vertueuse, qui me donne de l’espoir pour Lyra, pour moi, pour le futur. Je sais que je ne peux pas tout faire ni tout régler, ici. Je ne suis qu’un étranger de plus dans un monde qui se déglingue vitesse grand V et j’ai bien compris que globalement, je suis tout seul. Zoé a ses propres choses à régler et elle n’est personne, pour moi. Juste un contrat, le temps de passer à autre chose, d’avancer suffisamment pour mettre ma sœur à l’abri. Ce n’est pas si mal, somme toute.

L’orientale, celle qui a une dégaine de grecque ou de turque, en tout cas de méditerranée orientale, propose un plan ambitieux, pour le moins. Elle évoque les différents coups d’éclat de l’organisation, ceux dont j’ai connaissance, du moins. Pour le reste je ne suis pas d’accord sur tout.

| Les dieux ne se renouvellent pas si vite ; le monde change lentement. Nous tuons plus vite ils reviennent, pour l’instant. |

Et je dis « nous » mais bon, l’un dans l’autre… Ce n’est pas vraiment moi qui fait ça. Mais sur le reste je suis d’accord. Si on a une carte à jouer, c’est bien maintenant avec les messages de « propagande » que l’on peut s’en sortir, à décider un maximum de gens, à faire en sorte de pouvoir communiquer comme il le faut dans ce genre de circonstances. Les autres idées qui pleuvent sont plutôt horribles et clairement hors de la portée de mes connaissances et de mes compétences ; je ne sais pas mener ce genre de guerre.

Je note, non sans un peu d’espoir et de réconfort, qu’ils semblent assez loin d’ignorer ma situation. Ce que je ressens. D’où je viens et ce que ça signifie. Ca compte forcément beaucoup, pour moi. De me sentir ainsi pris en compte, valorisé quelque part, alors que mon histoire entière ne m’y voue pas vraiment. La cheffe inattendue de ce groupuscule, la célèbre Donovan, donne du crédit à tous, et envoie ses propres idées. Je comprends alors que tout le monde a son rôle à jouer… Mais que je manque clairement des compétences requises.

| Je ferais selon ordres donnés. Mais bon, on va pas mentir. Je suis soldat moi, ou mercenaire, ou homme de main, mais rien d’un espion. Je ne parle que des langues de l’Est. Et je ne sais pas vraiment mentir. Si vous avez besoin, je peux détruire des choses. |

concluais-je innocemment en secouant mes épaules de bœuf.

| Explosifs, mines, dès que ça fait Pang je fais. |

(c) DΛNDELION

Torben Badenov - Coup de Grâce

Soothsayer, can you save them?
Can you see the streets in blood?
The remnants of your name?
Soothsayer, can you save them?
Torben (c)codage - Kanala - texte (c)Soothsayer - Zach Hemsey

◍◍◍◍◍

Feat @Les Déicides

◍◍◍◍◍

La vie en rose.

The duchess ☽No, nothing, no, I don't regret anything. Nor the good that was done to me, nor evil, all that I care ! No, nothing... No, I do not regret anything. This is paid, swept away, forgotten... I do not care about the past

Traquer. Piéger. Tuer.

Agir est le mot d'ordre.

« Ça va faire mal » 13 mars -- feat. les déicides

code & icons by lilie

 Agir est le mot d'ordre.

Feat les deicides.

PrettyGirl

Tueur de dieux

If you choose to run away with me, I will tickle you internally. And I see nothing wrong with that. We were searching for reasons to play by the rules, but we quickly found, it was just for fools.

KoalaVolant

◍◍◍◍◍

Feat @Les Déicides

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La vie en rose.

The duchess ☽No, nothing, no, I don't regret anything. Nor the good that was done to me, nor evil, all that I care ! No, nothing... No, I do not regret anything. This is paid, swept away, forgotten... I do not care about the past

[HJ déso j'ai attendu des plombes avant la cheftaine et après je me suis totalement laissé dépasser par le temps, my bad]

Agir est le mot d'ordre

Torben Badenov & Déicides

« Appartement sur les Champs Elysées, Paris, 13 mars 2022 »

J'aime bien moi, détruire des choses. C'est à la fois pas fin du tout et en même temps c'est un travail de précision, voire d'orfévrerie, qui nous permet en bout de chaîne de réaliser des opérations nettes et sans bavures en terme de charge de preuves ou d'autres éléments. Il n'en reste pas moins que les traces sur le terrain restent évidentes ; même les explosions que l'on masque en accidents soulèvent presque toujours les interrogations des autorités et il est très dur alors de masquer le caractère criminel de la situation. Mais il n'empêche que c'est une méthode qui requiert du doigté, de la mesure aussi. Je note quand même qu'ici tout le monde a plein d'idées mais que ça manque clairement de concrétisation. Il faudra peut être prendre des décisions quand même, sinon ça donne l'impression que personne ne pilote la barque et c'est le premier des dangers pour un groupuscule illégal. C'est la porte ouverte aux prises d'initiative et au sang qui coule.

Zoï explique ses propres atouts. Elle sait qu'elle est discrète et qu'elle veut aller sur le terrain. Elle évoque le meurtre et la torture, qui ressortent comme des gros mots cruels dans sa bouche de mannequin. Quant aux visages des déicides... Je ne sais pas si c'est vraiment utile.

| En vérité on tuera plus de ces choses si on reste sous radars, non ? Sinon ils vont mieux nous trouver, avec présence publique. |

Je ne sais pas en vérité, je suis partagé sur la question et Donovan ne tranche pas.Mais bon je n'ai pas compris tout ce qu'à dit Zoï non plus, elle parle vite. Et elle utilise beaucoup d'argot. Cela dit je partage ses conclusions.

| Punir traîtres et dieux en même temps, ok. |

Les idées s'échangent... Et alors il semble y avoir enfin un consensus qui se dégage.

| Ok pour aller tuer du monstre à l'Est et le faire avec Zoï et les équipes là-bas. On convainc par combat et par engagement. On vous laisse enquêter et frapper traîtres. Si on fairt assez de bruit à l'Est ils seront peut être moins méfiants ici. |

(c) DΛNDELION

Torben Badenov - Coup de Grâce

Soothsayer, can you save them?
Can you see the streets in blood?
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Tueur de dieux

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