Groupe : Divinité ● Gréco-Romaine ● Hestia (divinité du foyer et des flammes sacrées) Métier : Autrefois fleuriste dans le 12e arrondissement, elle s'occupe dans son ancienne boutique de son culte en accueillant ses fidèles. Pouvoirs / atouts : Lecture des âmes (empathie) ● Flammes Sacrées (module les flammes sacrées à sa volonté, +1 au dé de ses alliés quand elle les utilise) ● Visions (peut convoquer la vision dans les flammes de tous ceux qu'elle considère comme des membres de sa famille ou des alliés) ● Pouvoir de la famille (+1 pour tous les olympiens présents quand elle utilise ses flammes à des fins offensives en leur présence) ● Vengeance (Son ennemi est frappé de combustion spontanée. Hestia n'a jamais eu souvenir d'utiliser ce pouvoir, elle se réveille de son usage comme d'un sommeil profond. Ce pouvoir nécessite que la cible soit bien définie. Hestia est inconsciente après l'avoir utilisé. Résultat du dé x2 = dégâts faits ) Warning : Accepte : langage cru, violence physique. Tolère : sexe (si contexte cohérent). Messages : 1623 Age : 33 ans Célébrité : Karen Gillan
Sujet: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Dim 18 Fév - 13:47
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
Bras dessus, bras dessous avec son assistante, Clara, Hestia babillait joyeusement en parlant à cette oreille compréhensive du dernier roman sentimentale qu’elle avait lu – la déesse avait une passion pour cette catégorie de romans malgré sa propre inexpérience amoureuse. Non que Clara aime ce genre de littérature, elle n’écoutait la déesse que pour lui faire plaisir, par affection pour elle. Elle était l’une des rares fidèles d’Hestia à savoir combien, en réalité, elle était très seule. Il faut dire que depuis l’été précédent, elles étaient inséparables, Clara gérant tout le quotidien de la déesse du foyer, du culte en passant par la comptabilité et en allant jusqu’aux détails de la vie quotidienne. Comme plusieurs autres fidèles de la première heure, elle éprouvait un fort instinct de protection envers cette immortelle maladroite mais bien intentionnée.
Alors qu’Hestia était en plein diatribe sur son motif récurrent préféré – ennemies to lovers, si jamais ce genre de détail vous intéresse - elle se stoppa net, reconnaissant une aura divine familière. Elle scruta la foule des passants pour en trouver l’origine et se tourna vers Clara : « Je dois voir quelqu’un, on se retrouve au temple ! » Depuis quelques semaines, elle ne disait plus « boutique », il fallait être réaliste : elle ne vendait plus de fleurs depuis un moment. Certains voulaient qu’ils déménagent le temple pour un lieu plus grand, mais la déesse, casanière et routinière, n’était pas encore prête pour un aussi grand changement.
Quittant la jeune femme, Hestia se dirigea vers l’aura et tapota l’épaule de l’homme à qui elle appartenait pour lui dire à mi-voix : « Bonjour mon oncle, cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu ». Même si elle n’aurait pas su dater depuis quand exactement. Bien qu’elle l’ait suffisamment côtoyé tout au long de sa vie pour le reconnaître, on ne pouvait pas dire qu’elle en ait été proche comme elle l’avait été de Nyx. La nature d’un dieu de l’amour et du désir était bien trop éloignée de la sienne, autrefois déesse vierge et actuellement toujours bien plus prude que la moyenne. Sans parler de son célibat, éternelle constante qu’elle avait brièvement tenté de stopper avant de renoncer face à l’ampleur de la tâche. Autant dire qu’elle ne s’était jamais senti beaucoup d’atomes crochus avec Éros, même si à l’inverse de beaucoup d’olympiens, elle n’avait pas non plus beaucoup de griefs contre lui. Elle aurait pu lui reprocher l’histoire avec Dionysos – ou son absence – mais elle ne pensait pas qu’il fût en cause, la preuve : il ne s’était rien passé.
Constatant que rester plantés comme des piquets au milieu de la rue ne les aiderait en rien, elle jeta un coup d’œil alentour : « Je suis contente de te voir ! Tu as le temps pour un café ? Comme j’ai été mise à l’écart du panthéon, je ne vois pas grand monde de chez nous, quoique j’ai croisé Apollon il y a seulement deux jours » Le hasard mettait les membres de sa famille sur sa route, ceux qui n’étaient pas dans le sud de la France du moins. Quelques personnes ralentirent pour la regarder car elle était la désormais célèbre déesse Hestia qui avait révélé au monde son identité juste après Nyx. Parfois, elle modifiait un peu son apparence pour sortir, mais là ce n’était pas le cas. Elle portait un jean clair et un pull d’un blanc immaculé qui tranchait avec ses cheveux roux et raides, un manteau ouvert par-dessus et des chaussures plates. La vraie mode selon Hestia était celle où elle ne risquait pas de se casser la figure ! Mais elle devait souvent faire des concessions pour ses fidèles qui semblaient s’être découvertes une passion pour l’habiller de manière extravagante : il faut dire que jouer à la poupée avec une déesse n’était pas donné à n’importe qui.
Sans artifice, elle ressemblait à l’image qu’on avait d’elle, chaleureuse et simple. Aussi ajouta-t-elle plus bas : « Quoi qu’il en soit, il vaut mieux que j’évite de rester au milieu de la rue. Certains passants commencent à me reconnaître ». Elle jeta un regard méfiant autour d’elle. Oui, ils seraient vraiment mieux assis quelque part loin de la foule des parisiens… heureusement, ces derniers l’avaient vus, mais la majorité n’y avaient pas prêté attention, trop occupés qu’ils étaient par leurs pensées. L’expérience lui avait apprise que cela durait un temps, jusqu’à ce que le nombre de ceux la reconnaissant dépasse celui des inattentifs.
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Aylaen "Hestia" Summers
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Thomas Wilson
Brûler la Chandelle par les deux bouts
Groupe : Divin - Eros - Panthéon Greco-Romain Métier : Employé chez Tinder France Pouvoirs / atouts : •• ON ME DÉSIRE, ON M'AIME, ON ME VEUT •• L'AMOUR PEUT DÉPLACER LES MONTAGNES •• ESCLAVE DE LA PASSION •• DÉSIR-LESS •• LA VILLA DES COEURS BRISÉS •• Fidèle : Au Panthéon Grec Pardi ! Warning : No TW Messages : 149 Age : 27 en apparence, mais des millénaires en réalité Célébrité : Tom Holland
Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Dim 18 Fév - 21:22
L'anonymat était essentiel depuis la Norvège. à la mort de Zeus, j'avais voulu prendre mes affaires et quitter le pays pour rejoindre la France, mais je m'étais fait surprendre chez moi, et d'une balle dans la tête, quelqu'un à pu me tuer. Je ne sais pas qui, ni comment, mais ils ont réussi à me renvoyer dans l'Ether, parce que je n'ai pas fais attention, et je ne comptais pas refaire la même erreur. Surtout maintenant que des déicides s'amusaient à faire le show à la télévision en montrant des Dieux de tous les Panthéons en train de se faire zigouiller tous les quatre matins, c'était plus qu'inquiétant.
Voilà pourquoi j'avais choisi de ne pas me montrer aux yeux de tous depuis le coup de com de Poséidon à Marseille. Il n'était pas du genre altruiste. Comme Zeus, c'était un gros con, je l'avais à l'oeil et je voulais pas mourir bêtement pour l'éternité, alors c'était caché, finito pipo. Je continuait à jouer au jeu de l'amour, créer des couples, les détruire, et merci bonsoir, fichez moi la paix, je suis bien dans mon coin. Je suis une partie du Chaos, je suis pas dans la lumière moi. Donc forcément, quand je me promène dans la rue tranquillement, les mains dans les poches, en sortant du taff, de chez Tinder, et qu'une main me papote sur l'épaule, avant de me dire coucou Tonton, je me stoppe, freeze même, sans me retourner immédiatement, craignant de savoir qui ça allait être. La majorité des Dieux Olympiens ne pouvaient pas me voir en peinture de toute manière. Mais en me tournant, et en voyant le sourire d'Hestia, je ne pus m'empêcher de rire légèrement, un sourire fendant mon visage à mon tour. "Tiens voilà ma vierge préférée. Comment tu vas ?"
Un café ? Oh bah pourquoi pas, ce n'est pas avec elle que je me serai surpris à discuter, surtout que c'est sans doute, avec Artémis, la plus coincée de tout le Panthéon, mais soyons fou, elle va peut être m'apprendre un truc ou deux que je vais pouvoir resortir. D'ailleurs, la première nouvelle, c'est son écartement du panthéon. je crois que mes yeux parlent pour moi d'ailleurs. "Comment ça t'as été écartée du Panthéon ? Pour quelle raison ?" Puis elle mentionne Apollon, et je ne peux m'empêcher de sourire en coin. "Moi aussi je l'ai revu, il n'était pas très content de me voir, j'ai enflammé son concert. ses fans étaient en folie." Si on peut dire ça comme ça. Je crois qu'il me le fera payer un jour, mais je me suis bien amusé ce jour là.
Quand les passants commencent à nous regarder, les uns après les autres, je ne peux m'empêcher de regarder Hestia, et de ce qu'elle me dit. Putain, elle s'est montrée au monde ? Fuck off. Et moi je reste là, à discuter avec elle au milieu du trottoir comme si de rien n'était. Je ne répond rien, et prend alors son bras avant de l'emmener jusqu'à un café pas trop bondé, dans une rue un peu plus calme, parce que, non, je ne veux pas qu'on me voie avec elle, je veux mon anonymat j'ai dis ! D'ailleurs, ce n'est qu'une fois dans le café que je relâche son bras et que je reprend mon attitude plus mignonne, plus fin d'adolescence. "Bonjour, une table pour deux. Merci, vous êtes un amour." je lui fais un clin d'oeil, et la serveuse se met à rougir, avant de nous préparer la table en deux temps trois mouvements. "Voilà, ici nous pourrons discuter plus tranquillement, et loin des regards des gens." Je finis par aller m'installer à la table montrée par la serveuse que je frôle alors avec un grand sourire et observe ensuite la déesse du foyer. "Alors, les news ? Toujours coincée ?" Quoi ? Moi j'ai pas changé.
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Lun 19 Fév - 9:04
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
Plusieurs réactions possibles traversèrent l’esprit d’Hestia : lever les yeux au ciel, signaler qu’elle n’était plus vierge, rire nerveusement… elle ne choisit aucune d’entre elles et se contenta de sourire poliment pour répondre sur un ton à mi chemin du sarcasme qui tranchait avec ses airs modestes : « Même si nous n’étions que trois dans cette catégorie, tu me vois ravie d’être ta préférée ». Il devait bien y avoir des tas d’autres vierges de par le monde mais elle s’était arrêté à celles de leur panthéon à dessein. En effet, elle cherchait juste à pointer le ridicule de la remarque d’Éros : être vierge n’avait jamais été un trait de caractère, pas plus qu’un lien. « Mais je vais bien, merci » réponse ni tout à fait fausse, ni tout à fait vraie. Disons qu’elle ne s’appesantissait pas sur ce qui la perturbait, cette méthode lui permettant de rester fonctionnelle. Elle avait un culte à faire tourner et des déicides à trouver, elle n’avait pas le temps pour la déprime !
Visiblement, son oncle apprenait sa mise à l’écart. Elle comprenait que cela puisse choquer dans la mesure où leur famille avait souvent tenu bon grâce à ses talents pour arrondir les angles… « Divergence d’opinion » répondit-elle simplement, peu désireuse de s’aventurer sur ce terrain avec une divinité du désir. Si elle se mettait à parler de la raison qui l’avait poussé à refuser l’alliance avec les nordiques, il en ferait des caisses, comme d’habitude !
Heureusement, la conversation tomba assez naturellement sur le dernier olympien à qui ils aient tous deux parlé : Apollon. La déesse du feu sacré haussa un sourcil et fixa son oncle d’un air sévère « Tu ne devrais pas taquiner Apollon, il est beaucoup plus sensible qu’il ne le montre, et plus doué que toi dans l’art des armes aussi ». Elle-même se permettait de dire ses quatre vérités à tout un chacun mais c’était parce qu’elle était la mère allégorique de tout ce petit monde. Même si certains pourraient avoir dans l’idée de s'en prendre à elle maintenant qu’elle avait soit disant trahi, elle ne craignait pas les membres de sa famille : elle avait passé trop de siècles à les discipliner pour ça.
Éros était à part car il était son oncle, mais il y avait eu bien des fois où elle avait retenu les autres olympiens de s’en prendre à lui. Maintenant, s’il les fâchait, il devrait leur échapper tout seul : il était prévenu !
Visiblement gêné qu’on le voit parler avec une déesse, il l’entraîna dans un café. Elle se laissa faire parce qu’elle l’avait proposé en premier. Elle le regarda séduire la serveuse qui les installa dans un coin discret. Hestia s’assit en remettant ses cheveux en place derrière ses oreilles. « Tu es bien nerveux… tu comptes rester caché ? » La serveuse revint avec des verres d’eau et prit leur commande, un café pour Hestia : elle évitait de boire de l’alcool en dehors de chez elle depuis la soirée avec Teutatès. Depuis cet événement, elle avait redressé toutes les barrières mentales qui lui permettaient de se protéger, or l’alcool avait visiblement tendance à les faire tomber (ou était-ce le fait du celte ? Allez savoir!)
Elle avait commencé à boire lorsqu’il lui demanda si elle était toujours coincée. Quelques images lui vinrent à l’esprit me demandez pas lesquelles, je sais pas et elle s’étouffa, toussant dans son verre. Toujours polie, elle mit la main devant sa bouche et termina sa quinte de toux. Elle ne savait même pas pourquoi elle était surprise, ce genre de sortie c’était tout à fait le style de son oncle ! Comment pouvait-il être le frère de Nyx resterait toujours un mystère à ses yeux ! (Mais elle était bien la soeur de Zeus alors…) « Pardon… plus l’habitude... » articula-t-elle en reprenant son souffle. Suite à quoi elle inspira profondément et reposa ses yeux noisette sur le dieu de l’amour, sa toux passée pour de bon. « Contrairement à ce que cette scène pourrait laisser croire, je le suis beaucoup moins qu’à une époque » poursuivit-elle de l’air le plus détendu qu’elle puisse feindre. « Je ne suis plus vierge pour commencer, ce qui me fait perdre la position de préférée je suppose » elle haussa les épaules et décida de changer de sujet : « Et toi alors ? Où étais tu tout ce temps ? »
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Mar 20 Fév - 21:35
"Ouais enfin, entre une qui court dans les bois, qui émascule les hommes qu'elle croise et qui voue une sorte d'amour fraternel malsain à son jumeau et l'autre qui sort du front de son père, qui se passionne un peu trop pour la Guerre et qui pense tout savoir sur tout, et possède un melon plus gros que tout le reste des Olympiens réunis, le choix n'a pas été difficile à faire hein." Quoi ? Faut être honnête aussi. Je les aime bien dans ma famille, mais vous avez regardé Artémis et Athéna ? Plus pestes et casse burnes qu'elles y a pas. Peut être Aphro sur le côté bitchage, et encore, je sais qu'Apollon dans le style il est pas mal. Enfin, je lui souris quand même, avant de le perdre rapidement, quand j'apprend son écartement, pour ne pas dire exclusion du Panthéon. Qu'est ce qui a bien pu se passer pour foutre Hestia à la porte ? Franchement, Hestia ? Hes-tia. H E S T I A. C'est bon, je m'absente quelques siècles, je vais en Norvège vendre des fleurs et essayer de faire mon petit bonhomme de chemin là bas, et quand je reviens c'est le bordel ? Mais rien ne va plus ! "Non, ça c'est un argument invalide. Des divergences d'opinion c'est constant chez nous. Il s'est passé quoi, exactement ?"
Bon pas trop le temps de s'attarder sur ça, vu qu'on aborde le sujet d'Apollon et mon sourire mutin revient sur le visage. Je ne peux m'empêcher de sentir ce dernier grandir, encore et encore alors que je vois le regard sévère de ma nièce sur moi. "Oh je t'en prie, qu'est ce qu'il va faire ? Sortir de son personnage de petite starlette adulé par les adolescentes qui mouillent leur culotte dès qu'il à trois boucles supplémentaires ? Je crois même que son concert à Paris est devenu viral grâce à moi, il pourra me remercier quand il le voudra, il n'aura qu'à m'envoyer un chèque." Un petit sourire en coin, avant de me rendre compte que de plus en plus de gens commençaient à nous regarder, et se rendre compte de qui Hestia était. Oh bon sang, c'était bien ma vaine ça. Je la prend donc par le bras, avant de filer dans le premier café le moins bondé que je trouve. Je ne veux pas qu'on me voie avec elle, ou même qu'on la reconnaisse, on pourrait m'associer à une Déesse, et ça c'est nope, non, no, nada, niet, nein.
Et v'là qu'on arrive dans un petit café tranquille, je drague la serveuse, qui nous place immédiatement, un sourire charmeur plus tard, on s'installe et je lui commande un verre de blanc, un moelleux, accompagné d'un clin d'oeil, ce qui la fait rougir de plus belle, avant de partir. Je me retourne sur elle, une seconde, pas plus, le temps de mater ses courbes, pour savoir si ça valait le coup, pas mal, mais sans plus, et de reprendre mon attention sur la Déesse du foyer. "Hum.. eh bien, je reviens de l'Ether, alors qu'il y a trois mois j'étais en Norvège. Je ne sais pas qui m'a mis une balle dans la tête, et je ne tiens pas à le savoir, donc je me fais tout petit." Grand sourire à cette déclaration. Si l'évènement en lui même pouvait être choquant, je savais que des gens cherchaient à tuer des Dieux. Je ne pensais pas être visé par l'un d'entre eux, à moins d'avoir été vraiment imprudent, c'est pour ça que cette fois ci, cette enveloppe allait être parfaite pour moi. Et tant pis pour le gosse qui était à l'intérieur, parfois on sert un dessein plus grand que soi, que voulez vous, la vie est injuste.
Quand je lui demande d'un coup si elle est toujours coincée, voilà qu'elle s'étouffe dans son verre. Je ne peux m'empêcher de la regarder avec un sourire, ayant déjà une partie de ma réponse. Je la laisse cependant tenter de me répondre, mon haussement de sourcil en disant certainement bien plus que ce que ma bouche fermée pouvait dire. Par contre, mes lèvres ont fini par s'ouvrir d'un coup quand elle m'annonce une bombe nucléaire sans prévenir. "Par-don ?" La serveuse revient justement à ce moment là et je l'arrête d'un mouvement. "Mademoiselle, vous qui êtes si charmante, pouvez vous s'il vous plaît nous ramener la bouteille complète ainsi qu'un second verre, je pense qu'on va en avoir besoin, surtout moi." Ouais, dit comme ça, ça sonnait vachement gay qui voulait les potins de sa meilleure amie gay, mais je suis son oncle.. bon la situation est assez semblable je le concède, mais on s'en fout. "On s'en fout de moi. Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Pourquoi ? " je laisse un instant de silence "Me dit pas que tu t'es tapé tête de Poulpe s'il te plaît."
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Dim 25 Fév - 17:54
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
« ça ne veut rien dire, je ne suis pas la préférée de tout le monde simplement parce que je suis la plus gentille des trois. Athéna et Artémis ont aussi plein de qualités que je n’ai pas » Ni l’une ni l’autre n’était particulièrement souple d’esprit, c’est vrai, mais elles étaient fortes, adroites et pleines d’esprit, ce qu’Hestia savait ne pas être. Mais bon, ils n’étaient pas là pour discuter des qualités de ses nièces. En le croisant, la déesse du foyer avait surtout voulu informer elle-même Éros de sa mise à l’écart du panthéon ou, s’il le savait déjà, s’en expliquer succinctement. Dont acte. « En réalité, d’ordinaire, vous avez des divergences d’opinion entre vous et moi je n’ai pas d’opinion tout court. Le cas où je ne serais pas d’accord pour faire ce qu’on me demande ne s’était simplement jamais présenté » Et n’aurait jamais eu lieu si Zeus n’était pas mort, car de son vivant elle calait toute sa vie sur son frère. Elle était forcée d’admettre qu’elle se serait dressée contre Teutatès, peu importe combien elle affectionne le celte, si le roi de l’Olympe était toujours là. Son ami n’était devenu sa personne préférée que parce que celui qu’elle idolâtrait depuis des millénaires avait disparu, laissant d’un seul coup trop de place à d’autres sentiments qu’elle avait veillé à ignorer auparavant.
« Mon oncle ! » dit-elle, un peu fâchée pour ce pauvre Apollon qui avait fait amende honorable auprès d’elle deux jours plus tôt. « Tu ne devrais pas parler ainsi de lui, je crois qu’il souffre un peu de son image superficielle. On ne peut pas avoir un dieu du soleil complexé ! » Qui eût cru qu’elle prendrait la défense du neveu dont elle était la moins proche ? Mais Hestia n’était pas du genre rancunier, les excuses sincères d’Apollon avaient suffi à la mettre dans de biens meilleurs sentiments à son égard. De plus, elle trouvait très honorable qu’il cherche à aider sa sœur jumelle : la famille, c’est important – dit la déesse du foyer qui a claqué la porte.
Une fois installés dans le café, Hestia ne put s’empêcher de trouver les paroles de son oncle étranges : « Tu veux te faire tout petit mais tu fous en l’air le concert d’Apollon ? C’est… bizarre. Non ? » Elle fit un geste vague de la main pour signifier que ce n’était, au fond, pas le plus important. « Bref. Tu me vois désolée de ton récent décès. J’espère que tu n’étais pas trop attaché à ton précédent véhicule. Tu penses que c’était un coup des déicides ? » Hestia trouverait ça étrange car une mort physique n’entraînait pas la disparition définitive d’un dieu, encore moins aussi fondamental que celui de l’Amour. Elle-même s’était incarnée très souvent, restant peu dans l’éther, parce qu’elle était une sorte de symbole des olympiens en général. Par ailleurs, elle n’avait jamais trop su quoi en penser : n’était-ce pas un peu vexant d’être vue comme une sorte de mascotte ? Elle passa sur cette question qui lui traversa l’esprit et revint à la mort d’Eros… peut-être était-ce quand même les déicides ? Même dans leurs rangs, il devait y avoir des amateurs.
Quelques quintes de toux plus tard, Éros commande du vin et semble bien décidé à la faire boire. « Hum… j’essaie de diminuer. L’alcool je veux dire » Mais elle sentait qu’elle n’aurait pas réellement voix au chapitre. Quand est-ce que les hommes de son entourage accepteraient l’idée qu’elle ne faisait que des conneries lorsqu’elle avait bu ? Toutefois, elle ne pouvait pas vraiment lui expliquer le carnage émotionnel qui avait induit cette bonne résolution donc… elle n’insista pas plus et avala à la place une première gorgée du café que la serveuse lui avait apporté.
Elle grimaça à la mention de son frère. « Par tous les dieux… non ! Bien sûr que non ! Il ne manquerait plus que ça tiens… et ce n’est pas Apollon non plus. Je précise, juste au cas où » Ce dernier ayant été, au même titre que Poséidon, la raison initiale de son vœu de chasteté. « En fait, je n’ai jamais couché avec un dieu » En certaines occasions, ça aurait pu arriver mais par chance – ou malchance – ses relations avec les dieux qui auraient pu l’intéresser étaient toujours restées platoniques. L’acte le plus intime qu’il y ait eu était un baiser, et même une prude comme elle se rendait compte que c’était un geste trop anodin pour avoir une quelconque valeur. « Lors de la révolution sexuelle, j’étais curieuse depuis longtemps et je me suis dit que c’était le bon moment pour essayer. J’ai trouvé ça nul la première fois, et les suivantes étaient à peine correctes. Un de mes amis pense que c’est parce que je suis trop sentimentale pour les coups d’un soir, mais c’est une théorie difficilement vérifiable » Et on ne pourrait pas dire qu’elle n’avait pas voulu mettre à l’épreuve la dite théorie : elle avait été tout à fait prête à coucher avec Teutatès - alors qu’elle savait parfaitement que cela ne mènerait nul part - seulement ça ne s’était pas fait. Elle restait donc sur son constat initial du c’est pas fait pour moi, qu’elle oubliait parfois quand elle était très soûle mais qui finissait toujours par lui revenir en mémoire après coup.
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Dim 3 Mar - 11:30
"Si elles ont des qualités, je n'ai pas eu le temps de les voir, déso pas déso."Je parle comme les jeunes de ce temps, vous avez vu, j'arrive à m'intégrer ! En même temps ce véhicule à peine la vingtaine, et qui bosse chez Tinder, fallait bien faire illusion un minimum. Mais ce qui m'intéresse réellement ici, c'est le fait qu'hestia ait été écartée du panthéon par Héra, ce n'était pas vraiment le genre de la déesse du foyer, alors oui, je cherche à en savoir plus, et sa réponse me fait froncer les sourcils, toujours pas vraiment convaincu, mais j'ai bien compris que j'en aurai pas plus pour le moment. "Tu n'as jamais eu d'opinion sur quoi que ce soit parce que tu ne te laissais jamais aller à tes pulsions, tout simplement. Il faut se laisser aller parfois, c'est dans la nature de n'importe qui. On a tous des désirs, des envies, et il faut s'y soustraire, sinon c'est comme une bombe à retardement, et on finit par exploser."Et malgré moi, je pense que je ne fais pas si bien dire. Enfin, ce n'est pas grave, changeons de sujet et parlons d'Apollon. Oh oui, Apollon et son concert endiablé à Paris, je lui ai même provoqué une trique sur scène, si c'est pas amusant ça ! Heureusement qu'il avait un pantalon ample notre Dieu de la médecine, sinon ça aurait fini en une de tous les journaux.
Mais ça ne semble pas plaire à Miss rouquine une fois de plus, qui m'engueule sous prétexte qu'Apollon souffrirait de son image et de ce qu'il renvoie ? Non mais je rêve. Dans quel monde j'ai atterri ? Je lève les yeux au ciel en l'entendant me parler ainsi et alors que deux personnes semblant s'intéresser vraiment un peu plus à nous, je mime un pistolet avec mon index et mon pouce avant de tirer sur eux un filet rose, ce qui déclencha une envie irrésistible entre eux de s'embrasser et de ne plus prêter attention à nous. Allez, soyez occupés. "Tu vas vraiment essayer de me faire croire qu'Apollon souffre de ce que les gens disent de lui et pensent de lui? VRAIMENT ?"Oui, c'est même plus être dubitatif à ce niveau, c'est incrédule. Mais bon, passons, je verrai bien par moi même quand je le reverrai, car je n'ai aucun doute sur le fait que je le reverrai, comme je le disais, ce Dieu là était le genre à céder à ses pulsions à une vitesse alarmante, donc je serai forcément dans les parages.
M'installant alors dans un café avec Hestia, je ne manquais pas de sourire comme un gamin pris la main dans le sac sur la bêtise qu'il faisait. "J'ai pas fichu son concert en l'air! Je l'ai rendu interactif ! Je suis certain que ça a rendu sa popularité encore meilleure grâce à moi, surtout que j'ai calmé le jeu. Je ne suis pas méchant, du moins pas complètement, je suis le digne fils de mon père."Un large sourire sur les lèvres, alors que je haussais sur les épaules concernant mon précédent véhicule. "Bof, c'était un vieux, il a fait son temps de toute manière. Non ce qui m'emmerde, c'est que je n'avais pas vu arriver une personne avec un flingue, et surtout une balle dans mon crâne, et chez moi. Je pensais que j'avais la paix, au fin fond de la Norvège, mais non. Visiblement il n'y a que dans les grandes villes qu'on est tranquille, là où il y a trop de monde."Et cela semblait être de plus en plus vrai. Là où on était isolé, on devenait une cible facile pour des déicides déterminés à tuer des Dieux. mais au beau milieu des foules, plein d'adorateurs, on devenait bien plus puissants et moins tuables.
Mais le changement de sujet fut rapide, parce que Hestia qui n'était plus vierge était clairement quelque chose de neuf et de biiiien plus intéressant que ma mort. "Oh oui bien sur, ralentir, pas avec moi ! Tu vas tout m'expliquer, et tant qu'on a pas fini cette bouteille, on ne quitte pas cette Table Miss H."Je prend alors la bouteille et sers deux verres sans même attendre son aval, de toute manière je suis son oncle, je peux la défendre, ou pas, si jamais quelqu'un s'en prend à nous, et remplis deux verres alors qu'elle me précise que ce n'est ni Apollon, ni Poséidon. "Oh tu sais, tu m'aurais dis Apollon, clairement, je t'aurais dit bon choix, surtout avec son enveloppe actuelle, t'as vu l'morceau ?"Je sifflote légèrement avant de lui faire un clin d'oeil et de continuer à l'écouter, lui tendant son verre de vin, en récupérant le mien à mon tour alors que ça devenait encore plus intéressant de savoir qu'elle n'avait jamais couché avec un Dieu. "Un humain ?! Tu fais comme ton frère, c'est bien, la différence c'est que t'es pas mariée, au moins tu n'auras pas une mégère qui va tenter de buter tous ceux que tu vas approcher."Que je fais en levant un pouce en l'air -Eros Approved- tandis que la déesse du foyer m'explique un peu la manière dont elle s'y est prise. J'incline alors la tête sur le côté, Hochant doucement la tête. "Hmm.. donc les plan cul, c'est pas trop ton truc. En même temps, te connaissant depuis des millénaires, ça n'est pas vraiment étonnant."
Sortant alors mon téléphone de ma poche intérieure, j'ouvre immédiatement l'application Tinder avec un grand sourire sur les lèvres et regarde alors la Rouquine. "Tu sais quoi ? On va vérifier immédiatement la théorie ! On va te faire un compte Tinder ! On va te faire trouver l'amour !"
Groupe : Divinité ● Gréco-Romaine ● Hestia (divinité du foyer et des flammes sacrées) Métier : Autrefois fleuriste dans le 12e arrondissement, elle s'occupe dans son ancienne boutique de son culte en accueillant ses fidèles. Pouvoirs / atouts : Lecture des âmes (empathie) ● Flammes Sacrées (module les flammes sacrées à sa volonté, +1 au dé de ses alliés quand elle les utilise) ● Visions (peut convoquer la vision dans les flammes de tous ceux qu'elle considère comme des membres de sa famille ou des alliés) ● Pouvoir de la famille (+1 pour tous les olympiens présents quand elle utilise ses flammes à des fins offensives en leur présence) ● Vengeance (Son ennemi est frappé de combustion spontanée. Hestia n'a jamais eu souvenir d'utiliser ce pouvoir, elle se réveille de son usage comme d'un sommeil profond. Ce pouvoir nécessite que la cible soit bien définie. Hestia est inconsciente après l'avoir utilisé. Résultat du dé x2 = dégâts faits ) Warning : Accepte : langage cru, violence physique. Tolère : sexe (si contexte cohérent). Messages : 1623 Age : 33 ans Célébrité : Karen Gillan
Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Dim 3 Mar - 19:09
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
Hestia présenta mentalement ses excuses à Artémis et Athéna pour les paroles de leur oncle : elle le connaissait assez pour savoir qu’il serait inutile d’en débattre. « Je n’ai pas explosé si c’est ce que tu imagines, j’ai quitté notre panthéon sans drame, après une conversation constructive avec Héra. Ma soeur comprend ce que je ressens. Elle n’approuve pas, mais elle comprend » Car Hestia n’était pas partie qu’à cause de ses relations avec les celtes. Elle aurait peut-être agi autrement si il n’y avait pas eu ces liens, mais elle ne serait pas restée la sage et docile déesse du foyer qu’elle avait été avec Zeus, et cela aurait fatalement entraîné une distance entre sa famille et elle. La situation avait juste forcé une séparation plus drastique qui arrangeait bien la déesse du foyer : ainsi, même si elle en venait à se battre contre les assassins de son frère, les siens ne seraient pas impactés.
Elle leva les yeux au ciel en voyant le manège de l'Amour mais s'abstint de faire un commentaire. « Exactement. Apollon est comme tout le monde, ce qu’on pense de lui compte » Pas étonnant que le dieu du soleil souffre de son image si tout le monde le voyait comme Éros. La déesse en était un peu désolée pour son neveu, mais pour lui comme pour Artémis et Athéna, elle doutait pouvoir infléchir leur aïeul.
« Nous ne sommes pas obligés d’être comme nos parents » répliqua la rouquine avec un froncement de sourcils car les siens n’étaient pas exactement des modèles. Chronos l’avait avalée dès sa naissance avec la muette approbation de sa mère. Pas étonnant que sa fratrie soit complètement névrosée avec des parents pareils… « Tu as peut-être raison pour les grandes villes, à part au Nouvel An, j’ai eu beau m’afficher publiquement dès le début, on m’a toujours laissé tranquille » probablement, aussi, parce qu’elle n’était pas assez importante pour qu’on veuille faire d’elle un message. Elle était la moins puissante des chronides et était même passé déesse mineure volontairement. L’autre possibilité était que sa garde rapprochée, que son assistante avait mise en place ces derniers mois, avait bel et bien un effet dissuasif… Allez savoir. Hestia n’était pas dans la tête des déicides.
« Si tu veux me faire boire pour que je parle, je te préviens qu’il n’y a rien à raconter » De son point de vue tout au moins. Ses quelques expériences côté sexe s’étaient soldées par des échecs, côté sentimental elle semblait destinée à la solitude. Rien de si nouveau que ça comparé à la dernière fois où elle avait vu son oncle somme toute. Elle avait juste changé de dieu volage et indifférent pour son amour à sens unique – et s’il fallait y trouver du positif, ne plus avoir de sentiments oppressants envers son neveu/meilleur ami était un soulagement. Bien entendu, là encore, elle se montrait simpliste dans sa manière de voir les événements, mais ce n’était pas comme si les faits lui prouvaient le contraire. Que son histoire avec Dyo’ ait été abîmée par son déni et que son absence dans sa vie ait laissé des choses en suspens entre eux ne lui avait jamais traversé l’esprit… et après le cirque du nouvel an, elle ne savait plus si elle avait si envie que ça de voir son meilleur ami débarquer dans sa nouvelle vie. S’il avait vraiment été jaloux ce soir là, comme son pouvoir le lui avait laissé percevoir, il avait quelques millénaires de retard.
Réalisant qu’elle avait laissé son esprit vagabonder un peu trop loin, elle se concentra à nouveau sur les paroles de son oncle et sourit d’un air vaguement amusé par ce qu’il dit d’Apollon. « Il fait un peu trop minet à mon goût, j’ai plus envie de lui ébouriffer ses boucles et de lui préparer un chocolat chaud que de le mettre dans mon lit » Ce qui était, en gros, le sentiment que lui avait toujours laissé son neveu. À ses yeux, quelque soit son véhicule, Apollon resterait toujours un petit garçon. Qu’en plus il ne corresponde à aucun de ses goûts en matière d’hommes (sachez à cet égard qu’elle est toute prête à admettre avoir des préférences très peu en adéquation avec son caractère) n’était qu’un obstacle mineur en comparaison à cette image enfantine qu’elle collait au dieu du soleil – ainsi qu’à la plupart des membres de son panthéon plus jeunes qu’elle. Dyo’ avait été une exception car elle l’avait rencontré une fois qu’il était déjà pleinement adulte.
Elle attrape le verre de vin sans y tremper les lèvres. L’expérience lui avait appris que quand les conversations tournaient sur ses sentiments, il valait mieux pour tout le monde qu’elle fusse sobre. « Héra n’est pas une mégère... » soupira-t-elle en sachant qu’elle protestait en pure perte. De toute façon, Éros était déjà passé à la suite. Si elle ne put qu’approuver silencieusement au sujet des plans cul – aucun ne l’avait traumatisé mais il fallait admettre qu’elle n’y avait pas vu l’intérêt – la mention d’une application de rencontre la fit réagir : « Eh ! Non ! » Elle tendit la main pour tenter d’attraper le téléphone de son oncle avant qu’il ne fasse n’importe quoi « Je suis une déesse respectable ! Que vont penser mes fidèles si je suis sur ce genre de truc ! » râla-t-elle car c’était le premier argument qui lui passa par l’esprit avant d’ajouter d’un ton grognon : « Et puis j’ai pas besoin de trouver l’amour ! ». Elle avait promis à Héra qu’elle essaierait de trouver un amour sain et heureux – donc pas avec quelqu’un qui voulait tuer sa famille, nuance compréhensible de la part de sa sœur – mais 1) c’était plus facile à dire qu’à faire, 2) la seule chose qui permettait à ses sentiments d’être étouffés était que Teutatès était toujours par monts et par vaux. L’absence, un pansement fabuleux contre les fêlures du cœur ! Ainsi, malgré un contrôle d’elle-même plutôt rôdé, se mettre en couple avec un mortel lui semblait voué à l’échec si elle retombait – bêtement – sous le charme de son ami celte à chaque fois qu’elle le voyait. Elle avait cru pouvoir le faire, mais c’était avant la mort de Zeus, quand les contraintes extérieures s’ajoutaient à celles qu’elle s’imposait. Tout était parti en vrille depuis que son frère n’était plus là. Mais pas au point qu’elle se mette aux applis de rencontre !
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Aylaen "Hestia" Summers
Mais qu'elles sont belles Ces femmes qui sont libres D'aimer tel ou telle En laissant l'autre libre De voler quelques heures Les jolis papillons Ne vont pas voir ailleurs Quand on ne les met pas en prison
Thomas Wilson
Brûler la Chandelle par les deux bouts
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Dim 10 Mar - 14:56
"Constructive ? Avec Héra ? Oula, il s'en est passé des choses depuis que j'ai pris du recul sur vous. ça y est, elle est ménopausée ? Elle s'énerve plus pour rien ?" Je laisse un instant de silence planer, avec un haussement de sourcils en prime, montrant bien que j'allais de surprises en surprises avant d'enchaîner. "Mais bon, tu es quand même mise à l'écart du Panthéon, et en ce qui concerne les sentiments, je pense être assez bien placé dans la liste des gens qui peuvent les comprendre, non ?" Fis-je, avec un beau sourire d'ange, emprunté aux Monothéistes pour l'occasion, couplé avec ma tête de minet dans cette enveloppe humaine, tout pour faire craquer. Mais on change de sujet et on finit par parler d'Apollon, ce qui me fait lever les yeux au ciel sur son cas. "Tu as passé 5000 ans à l'esquiver, j'en ai passé autant à gérer ses amours et son petit coeur brisé et son ego, je le connais bien mieux que tu ne le penses Hestia. Je ne sais pas quelles conneries il t'a raconté, mais il t'a bien eu." Loin d'Hadès en ce qui concerne le mensonge, mais Apollon est loin d'être le type qui s'inquiète réellement de ce qu'on pense de lui, surtout pas avec un égo pareil. ils sont deux dans son corps, y a le Dieu, et l'ego qui cohabitent, ils prennent le café tous les matin et discutent de ce qu'ils vont faire de leur journée.
"Mon Père est Chaos ma chère petite nièce, il est à la fois tout et rien. Je ne pense même pas l'avoir vu un jour sous une forme matérielle et tangible. Nous sommes comme lui, nous représentons une certaine forme d'équilibre via notre fonction. Je ne sais pas comment Nyx, Ether ou Gaïa vivent et oeuvrent, mais en ce qui me concerne, j'apporte autant d'Amour que de Tristesse, l'équilibre ne doit pas être rompu." Et c'est bien quelque chose sur lequel je serai extrêmement sérieux, même si je passe mon temps à sembler en avoir rien à foutre de tout, je déchaîne les passions, les désirs, les Amours. Parfois pour le meilleur, et parfois pour le pire. Mais je suis toujours dans le juste équilibre, juste jamais avec les mêmes personne. Si quelqu'un se suicide par amour, une autre va découvrir son âme soeur et sera heureuse toute sa vie. C'est injuste, peut être, mais c'est comme ça. "C'est pour ça que je vais rester dans les Grandes villes, je serai plus invisible comme ça. Je ne tiens pas à refaire une expérience désagréable, surtout avec tout ce qu'on entend sur ces groupes qui tuent des Dieux.." Un frisson me parcourt l'échine. Fut-ce de la peur ? Peut être un peu. J'étais rarement effrayé, mais j'avais vu en direct la mort de plusieurs divinités, et je savais que Zeus avait fini comme eux. Si le Roi de l'Olympe avait pu succomber, alors n'importe lequel d'entre nous pouvait tomber aussi, et c'était plus qu'effrayant.
"Il y a toujours quelque chose à raconter, même le plus petit détail que tu vas trouver insignifiant sera le plus croustillant !" Et c'est vrai, parfois on ne voit pas soi même les détails dans nos relations, et c'est le Dieu de la Passion qui vous le dit ! Bon moi, des relations j'en ai pas, je fais ressentir, mais la seule fois où j'ai malheureusement touché une de mes flèches, c'était pour Psyché. C'était vraiment sympa, et heureusement pour moi, j'ai coupé court à tout ça quand elle est morte. Maintenant je fais extrêmement attention avec cet arc de con, c'est encore un coup à tomber amoureux d'une chèvre. "Oh moi je le mettrais bien dans mon lit, se faire l'incarnation de la beauté masculine, c'est à faire au moins une fois, non ?" Je lui fais un petit clin d'oeil en buvant mon verre de vin tranquillement, m'étouffant alors presque à moitié quand elle ose me sortir qu'Héra n'est pas une mégère. Je me tape alors doucement le torse, reposant le verre sur la table, cherchant de l'air. "Non c'est vrai pardon.. attend, je reprend de l'air.. Hum.. C'est une hystérique jalouse, se laissant aller à des pulsions dangereuses, vengeresses et qui a réussi l'exploit de se faire haïr par l'entièreté de son panthéon juste par jalousie. Cette définition te convient mieux ? Mais au final je l'aime bien, elle représente parfaitement une version chaotique de la passion, je l'utilise souvent en exemple." Que je fais avec un petit rire, en reprenant mon verre, tandis qu'elle me parle de ses amours et de la vision qu'elle à de ça.
C'est donc à ce moment là qu'une idée géniale sors de mon esprit, et je sors le téléphone portable pour ouvrir l'application Tinder alors que je vois la main de la déesse s'approcher de moi. Avec un sourire, j'écarte le téléphone d'elle, l'observant avec un air amusé. "Ils vont penser que tu es dans l'air du temps, que tu t'adaptes et donc pas restée cinq millénaires en arrière. Décoinces toi un peu là" Me tournant légèrement pour commencer à pianoter sur le téléphone, je la regarde finalement. "Du coup, tu es une femme, on va dire que tu as.. à vu d'oeil.. 35 ans, une belle rousse. Tu aimes faire quoi de tes soirées ? Vacances type ? Tu préfères quel genre de films ? Livre ? Qualité principale chez un homme ?" Et puis je finis par m'arrêter net alors qu'elle me dit qu'elle n'a pas besoin de trouver l'amour, alors que je pose le téléphone presque immédiatement sur la table à côté du verre de vin et la regarde très sérieusement. "Pourquoi ça ? Est ce parce que tu l'as déjà trouvé ? Ou bien parce que tu as définitivement fermé ton coeur au sentiment le plus pur que ton corps possède ? Dans le premier cas, je vais exiger une réponse, dans le second, une thérapie et un profil Tinder." je laisse planer le silence quelques secondes, avant de poursuivre. "Alors ?"
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Lun 11 Mar - 11:30
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
« Tu es obligé de dire du mal de tout le monde tout le temps ? » souffla Hestia qui trouvait que tout leur panthéon en prenait injustement pour son grade. Certes, ils avaient tous des défauts, mais elle aussi, Éros aussi, c’était le lot de tout un chacun ! Et ils étaient plus que la somme de leurs erreurs. Elle était bien placée pour le savoir puisqu’elle avait géré les conséquences émotionnelles de la plupart d’entre elles. « Probablement pas ces sentiments-là » esquiva-t-elle ensuite car elle doutait beaucoup que son oncle comprenne qu’elle ait tout plaqué sans attendre aucune contrepartie. Lui, ce qu’il désirait, il s’arrangeait pour l’obtenir. Pas Hestia qui vivait la plupart du temps dans l’illusion qu’elle n’attendait rien de la vie simplement pour se préserver de la déception.
« Tout n’est pas toujours une question d’amour, que ce soit pour Apollon ou pour les autres. Tu les vois sous ce prisme, moi je les vois sous un autre. Aucun des deux n’est faux et ils ne se contredisent pas » Oui, Apollon avait vécu des tas d’histoires dans lesquels sa superficialité était parfois le centre de tout. Il avait eu le cœur brisé, en avait brisé d’autres. Mais ce n’était pas de cet Apollon là qu’elle parlait et, pour tout dire, si elle avait effectivement évité son neveu pendant des millénaires, c’était parce qu’il donnait trop à voir cet aspect au détriment de ceux qu’elle appréciait. Ils existaient néanmoins, quoi qu’en pense Éros qui semblait voir le monde – et sa famille – par le petit bout de la lorgnette.
Une fois dans le café, elle reste sur son idée première : Éros devrait arrêter de taquiner les olympiens. Par les temps qui courent, il allait finir par lui arriver des bricoles ! « Je ne vois vraiment pas le rapport entre le concert d’Apollon et mon grand-père. Ça n’a rien à voir avec ta fonction ou avec ce que tu représentes, moi ce que je te dis c’est que le monde est assez vaste pour que tu n’ailles pas embêter ton petit neveu » Et qu’il n’aille pas lui faire croire que c’était pour l’équilibre : il avait juste voulu s’amuser, elle en était certaine.
« Les déicides sont un réel danger, nous sommes bien d’accord. Si nos semblables avaient un tant soit peu le sens des priorités, ils s’occuperaient d’eux avant de se faire une guerre de territoire » Et cette considération valait autant pour les grecques que pour les celtes. À la limite, elle aurait compris qu’ils essaient tous de mettre au pas les Monothéistes, car ils étaient puissants et représentaient un danger aussi bien maintenant qu’à l’époque de la chute du panthéon gréco-romain. Mais ça non plus n’était pas à l’ordre du jour. « Héra a l’air de croire qu’ils pourront tout mener de front, à mon sens c’est une erreur » Qui n’expliquait pas son départ mais qui faisait parti de ces fameuses divergences d’opinion à laquelle elle avait fait référence un peu plus tôt. Se battre contre les celtes lui paraissait une bêtise qui allait au-delà de l’affection qu’elle portait, elle, à certains d’entre eux. Ils n’étaient pas les véritables ennemis… Ceci étant dit, tous les vieux panthéons paraissaient décidés à s’empêtrer dans ces vaines luttes. Aucun n’avait l’air de vouloir être plus intelligent ou plus mature que les autres, alors elle avait abandonné l’espoir qu’ils se raisonnent.
« Je t’assure que non » qu’y avait-il de plus banal et de plus inintéressant que les histoires d’amour à sens unique auxquelles elle était abonnée depuis des millénaires ? S’il lui avait été aussi facile de vivre dans le déni tout ce temps, c’était bien parce qu’il ne se passait rien de très croustillant dans son quotidien. Il était aisé de ne pas être troublée lorsqu’il n’y avait rien de troublant. Bien entendu, une partie d’elle aurait voulu que sa vie soit un peu plus excitante, toutefois ça n’arrivait jamais, lui laissant croire que c’était peut-être ce calme plat le court naturel des choses.
« Il n’est pas du tout mon idée de la beauté masculine… j’aime les hommes un peu plus… virils. Mais si c’est ton style, tente ta chance écoute. » Elle haussa les épaules : Éros pouvait essayer de se faire qui il voulait, ils étaient dans un panthéon très libre à ce niveau. Cela n’enlèverait pas que le véhicule de son neveu n’était vraiment pas sa tasse de thé, même de façon objective et en occultant le fait qu’il serait toujours à ses yeux un gamin. Hestia n’était peut-être pas très douée en amour mais elle avait suffisamment réfléchi à la question pour savoir ce qui lui plaisait chez un homme, et le physique était un critère facile, celui qu’elle avait utilisé pour ses tentatives échouées. Elle n’avait pas gardé un souvenir marquant de ses expériences, néanmoins elle avait désiré ses amants… jusqu’à ce que la trivialité du moment ne la fasse brutalement redescendre de sa montée d’hormones.
« Elle n’est plus comme ça, et même si elle l’était, Zeus est mort. De qui veux-tu qu’elle soit jalouse maintenant ? » Bien que mise à l’écart, Hestia défendait sa sœur mordicus. Héra était trop souvent moquée pour des histoires où le réel coupable était Zeus : il savait qu’il était marié à la déesse de la fidélité conjugal et pourtant il séduisait (et souvent forçait) toutes les belles femmes qu’il croisait. La violence de sa cadette était condamnable mais rien ne serait jamais arrivé si Zeus avait su se tenir tranquille ! Malgré tout l’amour qu’Hestia avait eu pour son petit frère, il était loin d’être parfait, et il était injuste que ce soit toujours Héra qui passe pour une mégère.
Toujours sans toucher à son verre mais ayant terminé son café, Hestia panique lorsqu’elle voit son oncle lui créer un profil Tinder. Elle tente de lui prendre le téléphone, en vain. Brûler les mains d’Eros pour détruire l’objet du délit était peut-être un peu exagéré non ? Dommage. Elle écoute anxieusement ses questions et, malgré elle, réfléchit à la dernière. Quelle qualité recherche-t-elle chez un homme ? Spontanément, elle aurait dit la fidélité, sauf qu’elle était en réalité plutôt attirée par des Don Juan. Bref. De toute façon, ce n’était pas le moment de s’attarder là-dessus. Il avait stoppé son geste mais attendait une réponse… elle geignit et mit la tête dans ses mains un instant avant de repousser ses cheveux roux en arrière dans un profond soupir. Elle n’avait aucune envie de discuter de sa vie sentimentale avec Éros. Si elle lui avait dit qu’elle n’était plus vierge, c’était juste pour prévenir les blagues de mauvais goût… Peut-être aurait-elle mieux fait de les endurer au final.
Ce n’était même pas que ses sentiments fussent un secret. Entre ceux qui le soupçonnaient et ceux qui le savaient – y compris le premier concerné – elle était loin d’être aussi discrète qu’à l’époque où c’était Dionysos qu’elle aimait follement. Il faut dire que claquer la porte de son panthéon alors qu’elle en était la gardienne avait forcément suscité quelques interrogations… et elle était plus douée pour le déni que pour le mensonge. Elle n’avait pas envie de discuter de ses problèmes sentimentaux (qui n’étaient même pas un « vrai » problème puisqu’elle veillait à y penser aussi peu que possible) avec le dieu de l’amour et de la passion. Mais avoir un profil Tinder la mettait extrêmement mal à l’aise aussi.
Finalement, elle avala son verre d’une traite avant de le reposer brusquement sur la table. « Je suis déjà amoureuse, d’un celte, c’est en parti pour ça que j’ai été mise à l’écart. C’est complètement à sens unique et je n’ai absolument pas envie d’en parler. Maintenant range ce téléphone s’il te plaît mon oncle » Elle avait parlé très vite, se débarrassant de son aveu comme de sa demande. Les dieux ne priaient pas, et elle le regrettait en cet instant, car elle aurait aimé pouvoir formuler une faveur à une instance supérieure qui seule pourrait convaincre Éros de ficher la paix à sa pauvre nièce.
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Jeu 21 Mar - 7:41
"Les piques verbales que je lance sont toutes les peines de coeurs et les passions déchaînées que vous évitez parce que je me suis contenu. Que préfères tu ? Brûler tout un foyer parce que j'aurai joué avec ton petit coeur, ou alors que je sois moqueur pendant vingt minutes ?" Fis-je à l'intention de ma nièce en haussant un sourcil. Il est vrai que le meilleur moyen que j'avais trouvé ces derniers siècles pour ne pas me laisser aller à user de mes pouvoirs encore et toujours sur les humains injustement avait été de taper sur eux par la parole. Et si les mots pouvaient être douloureux, je le sais, mes pouvoirs l'étaient bien plus. Alors de deux maux, j'ai choisi le moindre, ne me remerciez pas. "Voyez vous ça." Répondis-je simplement à Hestia avant de partir avec elle dans un café. Si je concède sur le moment, c'est pour mieux revenir à l'attaque plus tard. Je n'oublie rien.
"Je ne parle pas que d'Amour, Hestia." Je laisse passer un moment de silence. "Ne vois tu pas que tout est relié ? Les passions, les désirs.. tout ça mène à des choses aussi belles que désastreuses. L'homme à voulu aller sur la Lune parce qu'il a eu un rêve, un désir, mais dans une autre version, un homme à eu le désir de faire d'un pan de l'humanité la race supérieure. Regarde ce que l'Humanité à fait dans chacun des cas." Je lui laisse quelques instants pour assimiler ce que j'ai pu lui dire, parce que j'étais présent pour ces récents évènements, malgré moi d'ailleurs, même si la seconde guerre mondiale, je m'en serai bien passé avouons le. "Même si je suis d'accord avec toi, tout se décline ensuite, dans des sous catégories, des nuances, des variations d'autres choses.. Au Départ, tout provient d'un Désir. Pour tout le monde." Moi y compris. Mais ça, c'est un sujet que j'évite le plus possible, parce que la dernière fois que j'y ai succombé, ça s'est extrêmement mal terminé.
Quand elle repart sur Apollon, je finis par faire un geste de la main comme pour me débarasser de la conversation, du sujet en lui même. "Mettons, j'y suis allé juste pour m'amuser à ses dépends. Adjugé coupable ! En attendant, j'ai bien ri, ça m'a rappelé le bon temps." Une étincelle d'amusement dans le regard, alors qu'on passait maintenant à Héra et de sa volonté à vouloir mener toutes les guerres en même temps. Sur ce coup, je n'étais pas un stratège, ce n'était pas ma fonction. Je haussais donc les épaules à ce que la rousse me répondit, je n'étais pas le mieux placé pour juger la situation. "Je n'ai jamais été dans une position à diriger quoique ce soit, je suppose que maintenant que le Z est mort, c'est sans doute plus difficile pour elle. Elle a toujours essayé de faire au mieux, et je la connais depuis sa naissance, ça remonte." Maintenant, reste à savoir si ce qu'elle fait est le mieux pour tout le Panthéon, c'est un autre débat, mais ça, nous l'aurons en temps voulu, pour le moment, personne ne connaît le fin mot de l'histoire et ce n'est pas dans ce café que nous aurons une vision du futur. "En ce qui concerne ces humains.. Je veux juste un nom et un visage, ils n'auront plus le temps de s'occuper de grand chose que de leur propres peines de coeur, à tel point qu'ils n'auront qu'une envie, c'est de se suicider." Cette fois, j'étais bien plus sombre, alors que je portais mon verre de vin à mes lèvres. Si des humains pensaient réellement que nous autres, Divins, allaient rester sagement à les attendre pour nous tuer, ils se mettaient le doigt dans l'oeil, jusqu'au coude, pour aller commencer à chercher les intestins.
"Oh t'en fais pas, je suis sur le sujet, depuis que je l'ai vu à son concert, j'ai deux trois idées qui me tournent en tête là, il va pas s'en tirer comme ça, l'idéal de la beauté masculine" Petit sourire en coin qui confirme le reste de mes pensées, alors qu'on passe à la vie sentimentale de ma nièce. C'est pour ça que je sors mon téléphone et que je commence à lui créer un profil Tinder. Sa réclamation immédiate me fait comprendre que je suis dans le vrai et le fait qu'elle essaie de me retirer mon téléphone aussi. J'ai touché un point sensible. Je veux donc la vérité et je l'exige, sinon... sinon je fais du chantage, comme toujours pour obtenir ce que je veux, et je ne tarde pas à l'obtenir.
Et finalement, j'aurai préféré ne pas l'obtenir cette vérité, parce qu'elle est douloureuse.
Pas pour moi, c'est un fait certain, mais pour Hestia. Tomber amoureuse à sens unique, de plus d'un Divin dans un panthéon différent, ce qui explique très certainement le fait qu'elle ait été mise à l'écart du notre. Je la regarde alors en silence pendant de très longues seconde, le visage bien plus interdit, quittant alors l'application Tinder et rangeant mon téléphone dans la poche intérieure de ma veste. "Tu ne veux pas en parler c'est ton choix, Hestia." Je ne lui laisse pas le temps de répondre. "Cependant, je veux que tu m'écoutes." Mon visage était extrêmement sérieux. "La situation dans laquelle tu te trouves actuellement, peu importe comment tu la vis, ne va pas cesser de se dégrader, jusqu'à exploser et te laisser dans un état émotionnel complètement détruit. Parce que personne ne peut vivre un amour à sens unique. L'amour peut faire mal, mais celui qui n'est jamais rendu est le pire, crois moi. Et je refuse de te voir un jour dans cet état."
Groupe : Divinité ● Gréco-Romaine ● Hestia (divinité du foyer et des flammes sacrées) Métier : Autrefois fleuriste dans le 12e arrondissement, elle s'occupe dans son ancienne boutique de son culte en accueillant ses fidèles. Pouvoirs / atouts : Lecture des âmes (empathie) ● Flammes Sacrées (module les flammes sacrées à sa volonté, +1 au dé de ses alliés quand elle les utilise) ● Visions (peut convoquer la vision dans les flammes de tous ceux qu'elle considère comme des membres de sa famille ou des alliés) ● Pouvoir de la famille (+1 pour tous les olympiens présents quand elle utilise ses flammes à des fins offensives en leur présence) ● Vengeance (Son ennemi est frappé de combustion spontanée. Hestia n'a jamais eu souvenir d'utiliser ce pouvoir, elle se réveille de son usage comme d'un sommeil profond. Ce pouvoir nécessite que la cible soit bien définie. Hestia est inconsciente après l'avoir utilisé. Résultat du dé x2 = dégâts faits ) Warning : Accepte : langage cru, violence physique. Tolère : sexe (si contexte cohérent). Messages : 1623 Age : 33 ans Célébrité : Karen Gillan
Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Sam 23 Mar - 12:01
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
Hestia répondit à la remarque de son oncle avec un petit sourire ambiguë : « Quelque soit la puissance de tes flèches mon cher tonton, le contrôle de mes émotions est quasi-parfait. J’en veux pour preuve que j’ai déjà eu le cœur brisé et que je n’ai jamais rien brûlé, ni personne ». Souffrir de ses sentiments lui était si habituel qu’elle ignorait même qu’il fusse possible qu’il en soit autrement. Elle n’y croyait pas du tout, comme Éros ne tarderait pas à le découvrir. Mais quoi qu’il en soit, Hestia se savait aussi totalement imperméable à cette espèce de rage aveugle qu’elle avait pu voir chez le reste de sa fratrie en diverses occasions. Elle, elle s’était plutôt fait une spécialité d’étouffer ce qu’elle ressentait… même si elle se complaisait moins dans le déni depuis qu’elle avait quitté son panthéon. Sa liberté d’action et de pensée lui avait permis de libérer aussi un peu tout ce qu’elle avait tenu enfermé ces derniers millénaires… mais le progrès restait minime. Pour beaucoup de choses, elle restait encore dans l’aveuglement complet.
Ce qu’elle ne tarda pas à prouver dans la suite de la conversation, car si elle écoutait attentivement Éros, elle voyait surtout l’ampleur des aspects négatifs, et pas du tout les positifs – aller sur la Lune, la belle affaire ! « Et bien, peut-être que c’est moi qui suis dans le vrai alors, et qu’il vaut mieux étouffer ses désirs » Personne n’était d’accord avec ça, elle l’avait bien compris, d’autant que Teutatès comme Taranis s’étaient montré récemment très insistants sur le fait qu’elle devait s’exprimer. N’empêche que grâce à son auto-discipline, elle était l’une des rares déesses à n’avoir jamais causé de mal à quiconque et dont la légende était uniquement positive. Un peu pitoyable par endroit, mais aux yeux des mortels, elle était la mère virginale et parfaite par excellence.
Après avoir avoué qu’il s’était amusé avec Apollon – Hestia éprouvait une compassion sincère envers son neveu à ce sujet – ils glissèrent sur la question d’Héra. Tandis qu’il disait qu’il les connaissait depuis leur naissance, la déesse du feu sacré songea qu’en réalité il les avait connu bien plus tard, lorsque Zeus les avait libérés. Car à leur naissance, ils avaient été gobés par Chronos et avaient attendus dans une espèce de néant que leur père soit vaincu comme l’annonçait les prédictions. Passant sur cette question – l’épisode ayant marqué ses débuts divins ayant tendance à lui laisser un arrière goût amer dans la bouche – elle en resta à sa sœur : « C’est difficile oui. Pour commencer, je ne suis plus là, ce qui veut dire que dans notre fratrie, elle côtoie surtout Poséidon. Et connaissant notre frère, il devait espérer prendre la suite de Zeus. Ceci dit, je suis agréablement surprise à ce niveau : je pensais qu’il tenterait un putsch et il n’en montre pas encore les signes ». Même si elle avait peu de contact avec les grecs, elle supposait que si sa sœur menaçait de se faire détrôner par leur cadet, elle serait au courant. C’était le genre d’info’ impossible à louper.
« Hum… Moi, les humains qui nous pourchassent, j’ai plutôt l’intention d’en faire un joli feu de joie » Ce qui était assez inédit au vu de sa non-violence passée, mais le désir de tuer était un fait nouveau, né d’un chagrin abyssal, celui de la perte de Zeus. Peut-être s’était-elle trompé au début de leur conversation, peut-être pouvait-elle vraiment détruire par les flammes pour son cœur brisé, seulement ce n’était pas l’amour romantique son combustible mais bel et bien l’amour filial. La mort de son frère avait été bien plus douloureuse que de devoir bénir l’union de l’homme qu’elle aimait – Dionysos – avec une autre femme. Cette cassure-là, Hestia était certaine de ne jamais s’en remettre, pas après tous ces millénaires entièrement dévolus à cette affection fraternelle.
« Pauvre Apollon... » soupira Hestia alors qu’il parut évident qu’il était en pleine ligne de mire de son grand-oncle. « Essaie quand même de ne pas le mettre en difficulté, il a pas de choses à gérer, des choses sérieuses » Le sauvetage d’Artémis en premier lieu, sa possible discussion avec Héra… bref, des intérêts autrement plus importants que celui concupiscent d’Éros. Bien sûr, ses paroles étaient vaines, le dieu de la passion n’en faisait qu’à sa tête : vu le nombre de drama qu’elle avait dû gérer autrefois, elle ne pouvait l’oublier.
Toutefois, la distance sérieuse et raisonnable qu’elle prenait dans sa conversation avec son oncle fut mise à mal par sa menace de l’inscrire sur Tinder – oui, oui, une menace, elle n’en démordrait pas. Ainsi, elle finit par admettre ce que beaucoup d’autres savaient déjà mais dont elle n’avait pas vraiment envie de parler. Il était beaucoup plus simple d’oublier ses sentiments quand elle agissait comme s’ils n’existaient pas ! Enfin… quand c’était y penser ou se retrouver sur Tinder…
Elle s’était attendu à une réaction moins sérieuse de la part d’Éros. Passé le soulagement de le voir ranger son téléphone, elle sentit monter une pointe d’inquiétude alors qu’il la regardait. Puisqu’il lui demandait de l’écouter, elle le fit. Un familier sentiment d’agacement monta en elle : elle n’était pas si fragile qu’une simple émotion – totalement déplacée à son sens – puisse la détruire ! « Tu m’as déjà vu dans cet état, à l’époque, sur l’Olympe, et j’y ai survécu... Je ne vois pas pourquoi cette fois serait différente… d’autant que j’ai toujours su dans quoi je mettais les pieds, même si c’était contre mon gré. Je tombe toujours amoureuse d’hommes qui ne sont pas faits pour moi, c’est malheureux mais ce n’est pas à toi que je vais apprendre que ça ne se contrôle pas » Elle haussa les épaules avec une pointe de défaitisme sur le visage. « Si tu voyais le nombre de femmes avec qui il se passe un truc avec lui... tu comprendrais pourquoi je ne me suis bercée d’aucune illusion depuis le début » Il y avait bien eu cette soirée où elle avait moins espéré brièvement une parenthèse mais même à ce moment là, elle ne visait rien de sentimental. Et comme ce bref espoir s’était lui aussi crashé, elle en était revenu à son stade initial, à savoir essayer autant que possible de faire l’indifférente. Un rôle d’autant plus aisé qu’elle le jouait depuis des millénaires. « Mon unique objectif, c’est d’éviter qu’il meurt directement ou indirectement à cause d’un membre de notre famille. Et crois-moi, c’est déjà une mission à plein temps » Dire que c’était son unique objectif était faux dans l’absolu, disons plutôt que c’était l’unique concernant Teutatès. Mais il s’agissait vraisemblablement du plus difficile à remplir puisqu’il était une sorte d’ennemi juré pour sa famille… à défaut de souffrir de son chagrin d’amour, elle se rongeait les sangs à l’idée que le celte meurt. Et elle ne voyait aucun mal là-dedans : se soucier des gens qu’on aime, c’est un peu la base d’après notre déesse du foyer.
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Aylaen "Hestia" Summers
Mais qu'elles sont belles Ces femmes qui sont libres D'aimer tel ou telle En laissant l'autre libre De voler quelques heures Les jolis papillons Ne vont pas voir ailleurs Quand on ne les met pas en prison
Thomas Wilson
Brûler la Chandelle par les deux bouts
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Dim 7 Avr - 13:11
"Quasi parfait, comme tu le mentionnes si bien. Tout le monde à sa part de faiblesse. Et le jour où elle pointe le bout de son nez, crois bien qu'il y aura toujours quelqu'un pour l'exploiter. Assures toi d'être bien prête ce jour là." Que je lui répondis alors en lui faisant un petit clin d'oeil. Le nombre d'humains qui se pensaient intouchables, le nombre de Créatures qui ne croyaient pas dans le pouvoir de l'amour ou même les Dieux qui n'y croyaient pas et pourtant qui ont vu tous autant qu'ils étaient leur petit coeur détruit, à une vitesse aussi alarmante que l'explosion d'Hiroshima rayait les bâtiments et les vies Japonaises en 1945. Tout part toujours d'un désir, d'une volonté, et la suite des choses qu'elles soient belles ou horribles, on les connaît, l'Homme nous prouve jour après jour.
"Les étouffer ne fait que les faire grandir à l'intérieur de toi, encore et encore. Même si tu les fait taire comme tu peux, ils sont là, tu n'en parles à personne et ça crée un sentiment d'envie encore plus grand. Et quand tu ne peux plus le contenir, il arrive, il déferle sur le monde de manière incontrôlée. Pour les Hommes, c'est presque destructeur, mais pour un Dieu ? C'est le Chaos." Je prononce ces mots avec un petit sourire, parce que oui, le Chaos c'est ce dont je suis issu et je prône une part de chaos dans le monde, tout en veillant à un certain équilibre. Mais nous changeons bien vite de sujet quand j'admets m'être amusé avec Apollon, j'évite bien entendu de lui parler de ce qui s'est réellement passé entre nous deux, car j'ai eu bien chaud lors de cette rencontre. Le Dieu du Soleil n'avait pas du tout perdu de sa superbe, et mon enveloppe n'est pas passé loin d'aller à l'hôpital. Enfin, j'aurai bien l'occasion de le revoir dans le futur. Concernant cependant Héra, je prenais des nouvelles, ne l'ayant pas encore croisé et ce, depuis plusieurs siècles. Elle ne me manquait pas spécialement, comme tous les Olympiens, mais avec la mort de Zeus, il faut dire que les lignes bougeaient pas mal dans le Panthéon, il était donc l'heure de se tenir informé, pour savoir aussi ce qui allait me tomber dessus tôt ou tard. "Tête de poulpe est très bon pour gouverner les Océans, mais c'est tout. Le seul qui pourrait à la limite tenir le bateau, c'est Hadès, et encore. Donc laissons Hera faire pour le moment et nous verrons." Surtout que je viens à peine d'arriver à Paris, je ne suis pas encore au fait de tout ce qui se passe, je vais pas mal être surpris dans les semaines à venir.
D'ailleurs quand ma nièce se laisse aller à un peu plus de violence qu'à son habitude, je hausse un sourcil, un sourire sur les lèvres, bien plus amusé. "Tiens donc, où est passé la douce Hestia qui ne veut pas faire de mal à une mouche ?" Et je ne la blâmerai pas, mais je notais dans un coin de ma tête qu'elle se laissais aller de plus en plus à ses désirs. Et ça, c'était une bonne chose.
"Pauvre Apollon, tout de suite. C'est bon, c'est pas une petite créature fragile, c'est un Dieu, comme nous tous. C'est un grand garçon, il sait très bien se débrouiller Hestia, faut arrêter d'essayer de le couver comme un gosse." Je levais les yeux au ciel une fois de plus, parce que non Apollon n'était plus un jeune Dieu et même s'il avait des choses "importantes et sérieuses" à gérer, il pouvait très bien faire plusieurs choses en même temps.
Mais ce n'était pas le plus important ici. Ce qui était le plus important et la raison pour laquelle j'avais fait apporter deux verres de vin avec la bouteille pleine, ainsi que mon téléphone sorti sur la création d'un nouveau profil Tinder, c'était parce que Hestia était potentiellement dans une situation délicate ou même amoureuse de quelqu'un et je voulais absolument savoir. Oui j'étais quelqu'un de curieux, et oui j'étais intrusif. Je l'avais toujours été. Si les trois vierges de mon Panthéons ont plutôt été tranquilles ces derniers millénaires, le fait que la déesse du foyer décide de commencer à avoir des amourettes a commencé à l'emmener dans mon giron et ce n'était pas bon pour elle. Et bien sur, ce que j'apprend me laisse silencieux, me faisant ranger mon téléphone, parce que.. parce que ça ne me plaît pas. L'amour à sens unique, ce n'était jamais une bonne nouvelle. Déjà que quand c'était des gens qui ne me concernaient pas, ça me faisait juste soupirer rapidement et puis je passais à autre chose en disant bof, mais là, c'était un membre de ma famille, et Hestia, avec un déni interplanétaire.. comment lui faire entendre raison ? "Chaque situation est différente parce qu'entre temps tu évolues, tu fais avec les situations précédentes, les souvenirs que tu as d'avant, ce que tu n'acceptes plus, la patience étiolée.. L'amour est magnifique mais est aussi le pire poison quand il n'est pas rendu Hestia. Surtout maintenant que tu es seule." Et par seule, j'entend loin des siens. "Et en plus tu t'es entichée d'un Don Juan.. super.." Je lève les yeux au ciel en soupirant, me passant une main sur le visage, complètement dépassé pour le coup. "Tu pouvais pas juste choisir un mec qui aime les chats, les balades au bord de la plage et lire des livres romantiques ?" Je souffle une fois de plus, avant de me servir un second verre de vin, réfléchissant en même temps, alors qu'elle m'expose son but réel, et j'hausse un sourcil. "Attend, tu es en train de me dire qu'en plus d'être un Don Juan, c'est un ennemi à nous ? T'as voulu nous faire un remake de Roméo et Juliette ou ça se passe comment là ? Non mais Hestia, t'abuses.." Je chouine presque comme un gosse là, alors que je prend de nouveau mon verre entre mes mains.
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Mar 9 Avr - 15:14
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
« Tout le monde a sa part de faiblesse, j’en conviens, mais la mienne n’est pas sentimentale » Pas au sens où ils l’entendaient dans cette partie de la conversation du moins. Jamais Hestia ne se laissait dominer par ses émotions – et elle irait donc encore moins brûler qui que ce soit par amour – et c’était un reproche qu’on lui avait beaucoup fait ces derniers mois. Tout le monde avait l’air de croire qu’elle allait incessamment sous peu se transformer en cocotte minute prête à exploser… alors qu’elle avait plutôt l’impression que c’était l’inverse qui se produisait : elle s’éteignait. Par moment, elle avait la sensation fugace de retrouver sa flamme, elle était à cet égard bien plus hargneuse qu’autrefois, mais côté émotion… c’était plutôt le néant. Et, en même temps, l’absence d’espoir n’avait jamais rien eu de très brûlant. Même l’idée de survivre lui paraissait plutôt vaine en ces temps troublés, alors…
Éros insista. Il insistait toujours. Elle décida d’en plaisanter en grande partie parce qu’elle ne voyait pas quoi dire sans s’épancher… « Si jamais ce que j’étouffe venait à engendrer le chaos, je te promets de glisser une dédicace à mon grand-père pour l’occasion » Mais jamais elle ne deviendrait cette version d’elle-même. Déjà dans la prison de Chronos, elle s’était juré d’être un exemple pour ses frères et sœurs, d’être responsable et mature. Elle ne dévierait pas pour quelques désirs contenus. Elle avait tenu bon quand il s’agissait de Dyo’ – qu’elle voyait constamment – elle tiendrait encore maintenant : ces dernières semaines avaient prouvé combien l’absence rendait la tâche plus facile. L’occupation aussi. L’important étant de ne jamais laisser son esprit vagabonder.
« Elle est morte en même temps que son petit frère » rétorqua ensuite Hestia, cassante. Effectivement, un an auparavant, elle n’aurait jamais eu ce type de pulsion meurtrière… alors que maintenant tuer l’assassin de Zeus était une idée fixe qui ne la quittait jamais. Si parfois elle hésitait encore sur l’ordre de priorité de ses différents objectifs, en revanche ils ne déviaient pas. Elle avait changé mais n’en voulait pas à Éros d’être égal à lui-même. Qu’il se le tienne toutefois pour dit : le sujet des déicides était très sérieux à ses yeux.
Elle se radoucit pourtant lorsqu’il fut question d’Apollon : « Je ne le couve pas, ni lui, ni personne. Je suis partie je te rappelle. Ça ne m’empêche pas de me faire du souci. Je vous connais hein, je sais que pour vous mettre dans la panade, vous êtes les champions toute catégorie des divins » Ce « vous » englobant les olympiens dans leur quasi entièreté même s’il fallait reconnaître que les 12 étaient bien pires que les autres, comme si avoir plus de pouvoir donnait aussi le droit à avoir plus d’ennuis. Ou alors ils étaient juste inconséquents. Allez savoir. Ce n’était plus son problème de toute manière.
« Parce que tu crois que je me sentais soutenue lorsque je n’étais pas seule ? Il n’y a pas eu foule devant mon feu à l’époque de mon premier chagrin d’amour... Nous sommes ainsi faits : je suis celle qui console, écoute et réconforte, pas les autres… et pour parler franchement, j’ai fini par en avoir marre » Pas tant d’être un soutien que de n’être jamais soutenue en retour d’ailleurs. Elle voyait bien qu’Eros faisait preuve d’une attention rare et sincère à son égard, tout comme l’avait fait Héra lorsqu’elle lui avait avoué toute son amertume accumulée, mais cela n’effacerait jamais ces millénaires de solitude. Du moins était-ce l’impression qu’elle en avait depuis quelques mois. « Je m’entiche toujours de Don Juan, mettons que c’est mon type d’hommes » Elle haussa les épaules avec une désinvolture en partie feinte : elle était assez critique avec elle-même sur ce point mais ne voyait pas l’intérêt d’épiloguer sur la question. Comme Éros faisait presque une description d’elle, elle se permit toutefois un léger soupir : « Bof... tomber amoureuse d’une version masculine de moi-même, ce serait juste du narcissisme… je suppose que je cherche inconsciemment quelque chose d’un peu plus… excitant ? » Et puisqu’elle se sentait de plus en plus mal à l’aise, elle attrapa son verre et se resservit du vin.
Au moins, sur la dernière remarque, elle se sentit en terrain familier. Elle avait déjà justifié sa position à maintes reprises, c’était comme réciter une nouvelle fois sa leçon : « Je t’ai dit qu’il était celte, et les grecs et les celtes sont en guerre. Mais je le connais depuis mille ans et même si à l’époque déjà ce n’était pas le genre de relation qui s’affichait au grand jour, ça paraissait plus… je sais pas... innocent peut-être. D’autant que je n’ai pas eu de sentiments pour lui tout de suite parce que j’avais enterré ce genre de chose depuis longtemps. Seulement, maintenant que je suis… et bien… libre, en quelque sorte, j’ai aussi dû m’enlever pas mal d’œillères » Elle soupira. Que n’aurait-elle donné pour rester dans l’insouciance… mais après la mort de Zeus, tous ses repères étaient tombés et une partie de son aveuglement aussi. Si tout le monde n’avait pas trouvé son obstination louche, aussi, elle n’aurait pas eu à se confronter à elle-même. D’autant que… « Ceci étant dit, mon problème de fond c’est que j’ai peu d’amis et que je n’ai pas envie que l’un d’entre eux meurt. Le côté amoureux est secondaire, puisque ce n’est pas comme si j’avais de l’espoir ou un truc du genre » Elle n’en démordrait pas. C’était sa version depuis le début, elle n’en changerait pas. Elle voulait protéger Teutatès parce qu’il était son ami et pour aucune autre raison. Qu’elle se soit découvert une attirance pour lui était secondaire – et elle espérait vraiment qu’à force de le dire, quelqu’un la croit sur parole.
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Dim 12 Mai - 7:34
"Je l'espère sincèrement. Pour toi." Que je lui répondis simplement. Tout le monde finit par se faire prendre au jeu des émotions. Je suis le premier à le savoir, en même temps je suis le Dieu des désirs, donc je sais parfaitement à quoi mène tout ça. Et puis, finir par s'enticher de quelqu'un, ce n'est qu'un premier pas, peut être sera-t-elle capable de se maintenir à flots sur une route tout à fait acceptable, ou peut être qu'elle fera une succession de choix plus douteux les uns que les autres qui ne la mèneront qu'à une perte plus douloureuse encore, ce que je lui souhaite encore moins.
D'ailleurs quand elle me répond avec une ironie non feinte sur le chaos qu'elle pourrait provoquer je lève les yeux au ciel. On pourrait croire que je ne prend rien au sérieux, et c'est plus ou moins le cas, mais c'est parce que la majorité du temps, je suis la personne la plus frivole de la pièce, ou celle qui fait des choix plus décalés que les autres. Quand ce n'est pas moi, je me dois quand même de reprendre un minima mon rôle de vieux de la vieille dans ce panthéon de détraqués sexuels, d'incestueux et de colériques en tout genre pour essayer d'arrondir quelques angles. Mais quand je comprend bien vite qu'Hestia ne reviendra pas, du moins pas tout de suite, eh bien.. il faut juste que je m'assure moi qu'elle ne risque rien dans un premier temps. Pas que je n'ai aucune confiance en elle ou sur ses moyens de défense, mais je sais parfaitement dans quel type de monde nous sommes, dans quelle guerre le monde s'est lancé, et n'importe quel panthéon pourrait lui tomber dessus, sans compter ceux qui lui feraient miroiter des monts et merveilles pour un rien. "Il sera certainement content de là où il est. ça fait un moment qu'on l'a pas vu d'ailleurs. J'espère qu'il va bien."
Puis on aborde la question des déicides et sa position sur eux m'interpelle. M'amuse aussi dans un sens, parce que je n'avais jamais connu Hestia avec une telle soif de meurtre, et forcément, la mort de tête d'ampoule était liée à tout ça. Ainsi, après l'avoir entendue, je ne peux qu'acquiescer du chef, le verre à la main. "Il est vrai qu'ils se sont mis une cible dans le dos en faisant ça." Pas que je le porte spécialement dans mon coeur, mais toucher à la famille, c'est compliqué. Et beaucoup d'Olympiens sont prêts à tout pour venger Zeus, c'est une certitude. Enfin, ce n'est pas ça qui va le ramener pour autant, ils ont trouvé le moyen de le tuer une bonne fois pour toute, ce qui me file des frissons rien que d'y penser. La fin, rien que la fin. Chaos m'en avait déjà parlé, mais même lui ne savait qu'en penser. Mais revenons à Hestia.
"Je te comprends Hestia." Et bien plus qu'elle ne pourrait jamais le croire. J'ai le coeur meurtri depuis plus de 5000 ans, mais ça, je me garde bien de le montrer à qui que ce soit, c'est une plaie que je ne veux pas montrer à qui que ce soit, et son argument est suffisant à mes yeux, pour le coup. "On dit toujours que les contraires s'attirent de toute manière.. qui sait, ça va peut être créer des étincelles ?" Je souriais en coin une fois de plus, me servant la fin de la bouteille de rosé dans mon verre. Pfoua, on l'avait vidé à une vitesse cette bouteille, impressionnant.
"De toute manière, tu le sais, tu es assez vieille et mâture sur ce genre de choses pour prendre tes décisions. Mais au final, ce n'est même pas toi, c'est toute la situation autour de toi qui pourrait prendre feu. Des gens vont tenter de s'en servir pour cristalliser les nôtres, c'est fort probable, ou essayer de se servir de toi contre nous." Je hausse les épaules. "Mon flegme habituel fera qu'on s'approchera certainement pas de moi pour ça, ou alors ils auront clairement pas ciblé la bonne personne, ils risqueraient d'êtres surpris" Je lui fais alors un petit clin d'oeil. "Mais tu le sais comme moi, dans la famille, certains sont plus brutes de décoffrage que d'autres et ça part très vite en guerre pour pas grand chose."
Groupe : Divinité ● Gréco-Romaine ● Hestia (divinité du foyer et des flammes sacrées) Métier : Autrefois fleuriste dans le 12e arrondissement, elle s'occupe dans son ancienne boutique de son culte en accueillant ses fidèles. Pouvoirs / atouts : Lecture des âmes (empathie) ● Flammes Sacrées (module les flammes sacrées à sa volonté, +1 au dé de ses alliés quand elle les utilise) ● Visions (peut convoquer la vision dans les flammes de tous ceux qu'elle considère comme des membres de sa famille ou des alliés) ● Pouvoir de la famille (+1 pour tous les olympiens présents quand elle utilise ses flammes à des fins offensives en leur présence) ● Vengeance (Son ennemi est frappé de combustion spontanée. Hestia n'a jamais eu souvenir d'utiliser ce pouvoir, elle se réveille de son usage comme d'un sommeil profond. Ce pouvoir nécessite que la cible soit bien définie. Hestia est inconsciente après l'avoir utilisé. Résultat du dé x2 = dégâts faits ) Warning : Accepte : langage cru, violence physique. Tolère : sexe (si contexte cohérent). Messages : 1623 Age : 33 ans Célébrité : Karen Gillan
Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Lun 27 Mai - 12:47
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
Hestia ne remettait pas en cause les sentiments des siens à son égard. Si certains d’entre eux – Poséidon on pense fort à toi – voyait sûrement dans ses décisions récentes de la traîtrise, tous ceux à qui elle avait parlé jusqu’ici paraissaient surtout inquiets pour elle. Elle était plus facile à attaquer en restant isolée et ce départ était le signe évident d’un mal être. L’aînée des chronides savaient gré à sa famille de se soucier d’elle, même si elle considérait que c’était un peu facile de lui exprimer autant de sollicitude une fois qu’elle n’était plus là. Ce dernier point était sujet à critique dans son esprit, pour le reste ils étaient à n’en pas douter sincères. Une petite part d’elle y trouvait de la consolation car, assez égoïstement, cela voulait dire que sa famille pensait enfin à elle. Elle n’avait pas agi initialement pour ce résultat mais y trouvait un contentement coupable, une petite vengeance mesquine pour tous ces millénaires passés, elle, à se ronger les sangs pour chacun des olympiens.
« Déjà au plus haut de la gloire de mon frère, Chaos et les siens étaient d’une autre époque » Pas étonnant qu’ils n’en aient aucune nouvelle, pour autant qu’Hestia puisse en juger son grand-père pouvait tout aussi bien être encore dans l’éther. Un lieu auquel Zeus n’avait plus le droit, étant définitivement parti. Cette pensée serra la gorge de la déesse du foyer. « Ils ont tué le mauvais dieu. Nous sommes une famille, personne – et surtout pas une petite peste bâtarde – n’a le droit de s’en prendre à l’un d’entre nous. Ils paieront le prix du sang pour leur crime » réaffirma-t-elle, une lueur sauvage dans le regard. Hestia voulait les voir brûler, mais elle ne donnait pas cher de la peau de Donovan si elle tombait en premier entre les griffes d’Héra. Les olympiens avaient souvent du mal à tomber d’accord, mais aucun parmi eux n’irait défendre ces abominations de déicides qui avaient tué leur roi. Aucun.
« Vraiment ? Tu serais bien le seul » soupira-t-elle ensuite avec lassitude « Même Dyo’ ne comprend pas » Ce qui lui faisait beaucoup de peine car il était son meilleur ami avant d’être son premier amour, elle aurait voulu qu’il la soutienne… mais elle ne l’avait pas revu depuis le Nouvel An, silence radio. Les humains diraient qu’il la ghostait, car il savait exactement où elle était. Parmi ce qui ne changeait pas, il y avait son côté casanier : son temple, elle l’avait fait à l’emplacement de sa boutique de fleurs. « Je suis attirée par mon contraire, l’inverse en revanche… » Elle était sûrement trop fade pour rivaliser avec une ribambelle de femmes plus sûres d’elles. Même si elle essayait de changer, elle restait lucide : Rome ne s’était pas construite en un jour, on ne modifiait pas si vite des attitudes forgées sur des millénaires d’existence.
« C’est pour ça qu’Héra m’a mise à l’écart, pour que je puisse pas espionner à mon insu. Et à part ça, je ne vois pas comment on pourrait se servir de moi. Mon utilité au sein de notre panthéon était essentiellement décorative, au mieux j’évitais que les forts caractères s’entrechoquent. La seule conséquence de mon départ, c’est que si ma fratrie s’écharpe, il n’y aura personne pour leur faire entendre raison » Nouveau haussement d’épaules. « Peut-être que si je ne suis plus là pour réparer les pots cassés, ils feront naturellement un effort pour ne pas se tirer dans les pattes, qui sait ? » Dans tous les cas, elle ne voyait pas ce que son absence pourrait créer comme incendie, encore moins provoquer par l’ennemi. Elle avait convaincu Apollon de laisser sa chance à Héra, elle tiendrait ce discours à tous si besoin, pour le reste on n’avait pas besoin d’elle avant, elle ne voyait pas pourquoi elle deviendrait subitement essentiel. Pour tout dire, elle n’avait même jamais participé à une guerre de sa vie, elle détestait les conflits. Si leurs ennemis voulaient se servir d’elle, bon courage pour lui trouver une utilité. Elle n’était même pas un bon moyen de pression, Poséidon la sacrifierait sans hésiter s’il le fallait.
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Aylaen "Hestia" Summers
Mais qu'elles sont belles Ces femmes qui sont libres D'aimer tel ou telle En laissant l'autre libre De voler quelques heures Les jolis papillons Ne vont pas voir ailleurs Quand on ne les met pas en prison
Thomas Wilson
Brûler la Chandelle par les deux bouts
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Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Jeu 30 Mai - 10:14
"Nous sommes d'une autre époque pour vous tous. Que ça soit Nyx, moi, ou même Erèbe, nous sommes trop vieux, nous n'avons pas eu le même impact sur les hommes que vous. Et nous n'avons pas cherché à l'avoir par ailleurs." Du moins, en ce qui me concernait. Aphrodite avait pris le rôle de l'amour à la perfection. Elle ne représentait pas le même amour que moi, et je le savais parfaitement, mais elle ne gérait pas le désir ni la passion, j'avais quelques croyants, quelques grecs qui priaient pour moi de temps à autres, et mon pouvoir était grand, c'était une certitude. "Les déicides s'attaquent à un projet peut être un peu trop ambitieux pour eux. Mais ils sont organisés. Si ce sont eux qui ont réussi à me renvoyer dans l'Ether en Norvège, alors ils sont bien renseignés, et c'est peut être le plus dangereux." Et je ne prends plus personne à la légère, surtout depuis que j'ai compris que je pouvais mourir à n'importe quel moment et c'était sans doute le plus terrifiant.
Alors quand on attaque le sujet des sentiments et que je confie à demi mots que je comprend ce qu'elle ressent, sa réponse me laisse silencieux quelques longues minutes. Pour une fois, je ne suis plus jovial, ni même souriant, la plaie que j'ai dans le coeur s'ouvre à nouveau, et même si je veux la taire, je n'y arrive pas. Je regarde alors ma nièce, avec un petit sourire, gardons les apparences telles qu'elles doivent être encore un peu. "Même le Dieu de l'Amour à son lot d'histoire tristes et de coeur brisé." Je laisse un instant de silence. "Moins que les autres, c'est un fait, mais j'en ai aussi." Elles sont juste bien moins connues, parce que je ne les étale pas, et je n'en fais pas grand cas. Sauf si on part du principe que depuis que mon petit coeur est brisé, j'ai décidé que tout le monde allait connaître la souffrance au même titre que moi. Histoire que la Terre entière soit à égalité. "Parfois on peut forcer le destin.. ou tuer l'amour de sa vie.. et retourner vers les siens. ça marche aussi." Venais-je de lui proposer de tuer son Celte pour revenir chez les Grecs ? Oui. C'est une solution comme une autre concrètement, comme ça, plus de soucis à se dire qu'il peut être blessé par quelqu'un d'autre, c'est elle qui le tue, et on en parle plus.
"Il va falloir qu'on arrive à cohabiter tous ensemble.. c'est loin d'être gagné c'est moi qui te le dit." Que je fais en faisant une grimace et en terminant le fond de rosé à même la bouteille, avant de jeter un oeil à mon portable. Pas de message sur Tinder. Oui, je suis sur Tinder moi aussi. J'aime bien tester les différentes personnes qui sont sur cette appli. Je suis sur Grindr aussi, histoire de m'amuser quand j'ai le temps. "Bon, ça m'a fait plaisir de te voir, mais j'ai des gens à aller voir, et de la passion à procurer. Donc à moins que tu veuilles tenir la caméra.." Que je fais avec un sourire sur les lèvres.
Groupe : Divinité ● Gréco-Romaine ● Hestia (divinité du foyer et des flammes sacrées) Métier : Autrefois fleuriste dans le 12e arrondissement, elle s'occupe dans son ancienne boutique de son culte en accueillant ses fidèles. Pouvoirs / atouts : Lecture des âmes (empathie) ● Flammes Sacrées (module les flammes sacrées à sa volonté, +1 au dé de ses alliés quand elle les utilise) ● Visions (peut convoquer la vision dans les flammes de tous ceux qu'elle considère comme des membres de sa famille ou des alliés) ● Pouvoir de la famille (+1 pour tous les olympiens présents quand elle utilise ses flammes à des fins offensives en leur présence) ● Vengeance (Son ennemi est frappé de combustion spontanée. Hestia n'a jamais eu souvenir d'utiliser ce pouvoir, elle se réveille de son usage comme d'un sommeil profond. Ce pouvoir nécessite que la cible soit bien définie. Hestia est inconsciente après l'avoir utilisé. Résultat du dé x2 = dégâts faits ) Warning : Accepte : langage cru, violence physique. Tolère : sexe (si contexte cohérent). Messages : 1623 Age : 33 ans Célébrité : Karen Gillan
Sujet: Re: Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV] Lun 22 Juil - 14:24
Tu sais très bien que j'ai peur du vide
Moi, j'sais pas comment faire en étant timide J'me prends trop la tête Et quand je les regarde, ça semble facile J'te jure, je comprends pas que tout m'intimide J'ai besoin qu'on m'apaise On m'a dit: "c'que tu récoltes, tu le mérites" Et moi, tu sais très bien que j'ai peur du vide Faut que j'déploie mes ailes (faut que j'déploie mes ailes) Je cherche comment sourire, comment guérir Ma chance, je veux la saisir, pas la subir Mais comment on fait?
« Vous êtes des dieux primordiaux, les humains ne vous ont jamais prié pour leurs petits tracas car vous vous occupiez de domaines plus vastes que les nôtres. Nonobstant, nous n’existerions pas sans que vous ayez déblayé le terrain avant nous. Il fallait de la terre avant de créer des maisons, il fallait du désir avant les familles » Peut-être était-ce parce qu’elle pensait ainsi qu’elle avait toujours été proche de Nyx – encore que certains diraient que c’était dû à leurs ressemblances jusque dans leurs toquades. Toujours est-il qu’Hestia ne se sentait pas en compétition avec les autres dieux et qu’elle respectait la sagesse de ses aînés, même quand l’un d’eux était son oncle à l’attitude apparemment frivole. Pour cette raison, parmi d’autres, elle écouta d’une oreille attentive son opinion sur les déicides : « Ils doivent être nombreux et infiltrés dans pas mal de domaines… ils ont l’avantage de pouvoir passer inaperçus, ce sont des humains parmi les humains » Cela signifiait aussi qu’ils étaient fragiles, mortels. Leur seul avantage actuellement était que les dieux étaient assez bêtes pour se faire la guerre entre eux plutôt que de venger leurs morts. Le jour où ils décideraient d’avoir un peu plus le sens des priorités et de s’allier contre cette engeance, les déicides apprendraient qu’on ne détruisait pas des divinités impunément. Le souci dans ce beau projet c’est que l’éternité ne leur avait pas appris à être efficaces, aussi tous les dieux voyaient-ils le monde sous le prisme vieillot et dépassé de leurs rivalités…
La souffrance d’Eros lorsqu’il évoque ses amours sort sa nièce de ses propres pensées moroses. Hestia laissa son regard errer sur lui quelques instants en silence, jusqu’à ce qu’une ombre sourire face écho à celui que son oncle affichait. « Les histoires d’amour finissent mal en général, c’est du moins ce que prétend la chanson » Et puisque Eros en avait eu – lui - il obéissait à cette règle éminemment triste.
Quant à sa suggestion, sans surprise, Hestia la balaya d’un geste de la main. « Jamais je ne ferai un truc pareil, parce que ce serait complètement immoral pour commencer, ensuite parce que rien ne m’attends de bon parmi notre famille qui pourrait me donner envie de revenir, et enfin parce que j’ai passé un marché avec Esus qui lie ma survie à la sienne. Il meurt, je meurs. Simple, basique, efficace. Vous allez devoir faire avec » Ceci étant dit, cela ne tuerait sûrement que son véhicule, elle avait pris moins de risque avec ce marché qu’en se révélant lors de la Grande Révélation… même si que sa sœur se sacrifie pour un celte avait horrifié Héra lorsqu’elle l’avait appris. Ce contrat avait par ailleurs une close conditionnelle : Teutatès ne devait pas mourir par sa faute, directe ou indirecte. S’il disparaissait dans l’une des entreprises suicidaires dont il avait le secret, elle ne serait pas impactée.
Au moins maintenant, cela faisait deux personnes dans leur panthéon à connaître ce détail, même si la nouvelle ne se répandrait probablement pas puisque la communication n’était pas le fort des gréco-romains. « Vous serez bien obligés d’y parvenir. Ce n’est pas si compliqué, il suffit de faire ce que je fais depuis si longtemps : trouver des compromis » Oui, bon… d’accord. C’était peut-être pas gagné.
« Non merci, ça ira. J’étais très heureuse de te voir mon oncle, mais j’ai un temple à faire tourner et des tas de gens à écouter » Sans précipitation, elle se leva et récupéra ses affaires. « Amuse-toi bien » lui lança-t-elle enfin en guise d’au revoir, plutôt satisfaite d’avoir tenu une conversation sans débordement – malgré quelques écueils – avec Éros. Il ne l’avait pas inscrite sur Tinder, c’était une victoire en soi !
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Terminé pour Hestia
Aylaen "Hestia" Summers
Mais qu'elles sont belles Ces femmes qui sont libres D'aimer tel ou telle En laissant l'autre libre De voler quelques heures Les jolis papillons Ne vont pas voir ailleurs Quand on ne les met pas en prison
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Tu sais très bien que j'ai peur du vide [PV]
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