This is war

◍◍◍◍◍

Feat @Lorelei Grimstad @Oliver Wuts

Un orage grondait et la pluie tombait ce soir. Il était tard. Ou tôt selon le point de vue. Assis sur une chaise, je laissais mes doigts pianoter tout en relisant les dossiers ouverts devant moi. Il était rare que je fronce les sourcils et pourtant, ce soir, je n’arrêtais pas. Je balançais les documents à terre dans me pincer l’arrête du nez. Avisant mon téléphone non loin, j’ordonnais à Google d’envoyer un sms à mon fils et lui donner rendez-vous dans la banlieue parisienne avec un renfort autre que sa fratrie. Je lui avais indiqué, pas de téléphone traçable donc j’abandonnais le mien à mon bureau, ouvrais la fenêtre et m’envolais - littéralement - jusqu’à l’endroit désiré. Il me fallut une bonne demi-heure, donnant ainsi le temps à mon Louploup et à Lolo d’arriver. Je me posais juste devant eux - à défaut de me sentir avec son odorat, fifils avait senti mon énergie divine - avant de reprendre forme humaine. J’étais nu mais je m’en foutais totalement. Mon visage était celui d’Edouard. Pas besoin de cacher ma véritable identité à Lorelei. Elle aurait finit par l’apprendre de toute façon et dans son chaos, je le savais assez fiable. Au pire, Fenrir la boufferait si elle montrait le moindre signe de trahison. Je chassais l’eau de mes cheveux d’un revers de main et entrait dans l’endroit abandonné. Aucun doute sur le fait que le second dieu avait reniflé la maison avant mon arrivée pour être sur qu’il n’y avait personne. Je récupérais dans l’un des placards une serviette pour continuer à m’essuyer. Putain. Et je parles pas d’elle. finis-je par leur dire tout en continuant à passer le linge sur mon corps. Un “paquet” en direction de l’aéroport passera d’ici dix minutes par cette route. On doit l’intercepter. Il y aura trois humains en face de nous, sans aucun doute armés. Je regarde l’humaine Tu vas jouer l'appât. Tu vas planter votre voiture dans un arbre à 10hm/h. Tu vas être sonnée, tu vas saigner, mais tu t’en remettras. Je veux que tu sorte de la bagnole et que tu te plante au milieu de la route. Ils te verront et s’arrêteront. puis vers mon fils Je vais me transformer en chien et je me glisserai dans la bagnole pour récupérer ce qui m’appartient. Tu vas détester ça mais tu vas rester en retrait. Tu seras notre joker. Si ça tourne mal, tu la récupère sur ton dos et vous vous cassez. Je me débrouillerai.

◍◍◍◍◍

Seeeaaaa, Chaos & Troollll.

Loki chante la météo ☽Au soleil, s'exposer un peu plus au soleil. Quand le coeur n'y est plus, brule ce que l'on adore… Sous la pluie, s'exposer un peu plus sous la pluie, et se mouiller parce qu'on a pas de parapluie ! Sous la grêle s'exposer un peu plus sous la grêle, se prendre des morceaux de glace en plein dans la face !

Merci @"Anastasia Rízos" :

This Is War
ft @Edouard De Villiers @Lorelei Grimstad

"Je crois que tu n'as pas compris le système ici." Mes babines se retroussent, alors que mon poing se resserre et finit dans la mâchoire du type que j'avais attaché à un radiateur. J'entend un craquement sourd, signe que j'ai du lui briser quelque chose. Tant pis, il fera avec. Mon regard est froid, concentré, je ne suis pas là pour m'amuser. J'ai une mission, et je dois la mener à bien. Je cherche des Dieux Celtes, et c'est avec ce croyant là que je vais en dénicher un. "Dis moi où se cache Méduna. Prie là, elle viendra à toi." Mais visiblement, elle ne semblait pas d'humeur à se montrer, ni même à répondre aux prières, parce que j'avais beau cogner, de plus en plus fort, sentir les os craquer, se briser sous mes coups, entendre cet homme couiner, pleurer, appeler à l'aide et finir par s'évanouir dans son propre sang, aucune apparition ne fut Celte. Reniflant alors dédaigneusement c'est mon téléphone portable vibrant dans la poche de ma veste en cuir qui interrompit ma tâche. Un message de mon père m'indiquant de le rejoindre à un endroit précis en ramenant quelqu'un, mais pas de la meute.

Levant les yeux au ciel, je savais très bien à qui il faisait allusion, et même si je n'étais pas vraiment certain que mettre deux fous ensemble sur le même tableau était la meilleure idée au monde, je n'allais pas aller contre ses ordres. De ce fait, je ne répondis rien, me contentant de ranger le téléphone, avant de quitter les lieux, laissant le corps sans vie de ce type. La Police croira à un cambriolage qui a mal tourné, comme d'habitude. Puis, ni une, ni deux, je pose la veste en cuir dans ma voiture, avec mon propre téléphone, pour ne pas le détruire inutilement, avant de me transformer en loup et de filer à toute vitesse en direction de Lorelei.

La retrouver ne fut pas difficile, j'avais son odeur dans les narines tout comme celle de chaque personne que j'avais rencontré jusqu'à présent. En une dizaine de minutes, j'étais devant elle, alors qu'elle semblait seule, au milieu d'une rue, en pleine nuit. En général, un loup géant qui se pointe de nulle part, ça peut foutre les jetons, mais elle, elle me connaissait, du moins sous forme humaine, donc elle n'avait plus qu'à monter, ce que je l'incitais à faire d'un signe de tête, en me baissant suffisamment pour qu'elle puisse grimper sur moi, avant de partir de nouveau à toute bringue, direction la maison en question.

Sept minutes plus tard nous sommes arrivés, je la laisse descendre et je me transforme en humain à nouveau, nu. Pas que cela me dérange, et d'ailleurs, je ne m'en préoccupe pas, je commence à renifler partout, cherchant le moindre piège, la moindre présence humaine. Je n'ai pas encore adressé la parole à la prêtresse, en même temps, je suis pas là pour parler, je suis là pour faire mon devoir. Je rentre dans la maison, inspecte les lieux, trouve au passage un tee shirt noir, un jean, et une paire de pompes, suffisant pour le moment. Je les enfile en vitesse, alors que Père arrive et que je sens son énergie, ainsi que son odeur venir jusqu'à nous. Trempé il était, comme moi sous forme de Loup, mais la transformation a eu l'avantage de me sécher un peu.

Il vient à exposer le plan, et quand je comprends que je dois rester en retrait, pire encore, juste récupérer la prêtresse et pas mon père si ça tourne mal, je ne dis rien, mais mon regard à l'intention de Loki en dit suffisamment, le grognement aussi. Je pars donc de la pièce, allant jusqu'à la fenêtre pour observer les alentours. J'étais à deux doigts de ne pas écouter les ordres et juste de sortir pour les aider aussi. Mais bon, c'était Père, il avait toujours une idée derrière la tête. Pour le moment, on allait faire selon son plan.

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This is war;LORELEI&LOKI&FENRIR;

A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.

❆

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« Tiens, voilà du boudin, du boudin, des rillettes, du boudin, des rillettes... » chantonnais-je à l’apparition de Fenrir – les vieilles pubs françaises me fascinaient - alors que je me baladais sans but, cherchant vraisemblablement une personne quelconque à embêter pour passer le temps. Rien ne valait de provoquer un soupçon de bazar pour se désennuyer : à cet égard, je concédais que l’apparition d’un loup géant était aussi une parfaite distraction. « Es-tu venu chercher le Petit Chaperon Rouge ? Si c’est les Trois Petits Cochons, je crois que je les ai mangés dans mon dernier sandwich » dis-je à l’intention du dieu avec un air innocent qui ne le tromperait pas. Parce qu’il était celui qui m’avait conduite à Loki, il savait parfaitement que si j’étais véritablement excentrique, je n’avais aucun problème d’aucune sorte et que je débitais des âneries pour mon seul plaisir. Avec les dieux, j’étais globalement respectueuse, je faisais même l’effort de leur adresser directement la parole, mais rien ne pouvait gommer l’aspect de ma personnalité qui cherchait à mettre du chaos dans mon quotidien… à force, je considérais que c’était même un atout. Seulement, Fenrir n’était pas Loki et je le savais moins friand de mes lubies, aussi j’obtempérais quand il me fit signe de grimper sur son dos.

Nous retrouvâmes Loki. Pendant qu’il s’essuyait, je restais imperturbable – si des dieux nus étaient plus rares, des hommes nus j’en voyais à la pelle – et sortis une sucette au citron de mon sac à main que je déballais pour commencer ensuite à la manger avec un petit sourire satisfait. La laissant dans ma bouche, j’entrepris d’enlever ma veste imperméable qui était trempée et ne m’était pour le moment d’aucune utilité. Bien que je donne pas l’impression d’écouter ou de percevoir la présence de mon dieu, j’étais en réalité tout ce qu’il y a de plus attentive et attendit qu’il ait fini pour commenter : « Oh chouette, je commençais justement à m’ennuyer » Rien de tel que de se provoquer un accident de voiture pour se sentir occupée. « Les trois humains, ce sont des hommes ? » considérant en baissant les yeux ma tenue, je déboutonnais le haut de mon chemiser jusqu’au milieu de mon soutien-gorge sans plus d’explication orale particulière à mon geste, par ailleurs exécuté avec une forme d’efficacité dénuée de toute sensualité. Je mettrai éventuellement à profit ce dernier point face à nos cibles si je jugeais que ça pouvait aider, d’ici là, j’effectuais juste quelques préparatifs au cas où. Avec la pluie, ce serait du plus bel effet dans le genre damoiselle en détresse. Un vrai rôle de composition car j’étais très loin de cet archétype – ou juste physiquement, de loin, tant que je n’ouvre pas le bouche.

Fenrir sortant, j’allais droit vers un tableau dans la pièce sur lesquelles pendaient des clefs, ayant récupéré ma veste ainsi que des gants pour le temps frisquet qui me serviraient à ne pas laisser d’empreintes. Maison, boîte aux lettres, garage… et voiture. Deux types de clefs. Je les pris toutes les deux : « Je vais chercher mon carrosse à casser Seigneur » dis-je avec un profond salut – trop profond pour être vraiment sérieux. En même temps, une mignonne et timide jeune femme en robe blanche aurait peut-être l’air plus crédible que moi comme prêtresse mais aurait sûrement aussi plus de scrupule à aller s’élancer dans un arbre. J’avais les défauts de mes qualités si l’on peut dire.

Toujours sucette à la bouche, je découvris qu’une des voitures correspondant aux clefs n’était pas là mais l’autre si. Je laissais le jeu inutile sur un établi attenant puis ouvris le garage, entrai dans la voiture et mis le contact après m’être débarrassée de ma sucrerie – trop dangereuse pour un accident de la route. Après avoir commencé à rouler, je fis quelques mètres, puis un demi-tour, et à la vitesse indiquée par Loki – vous voyez comme je suis obéissante – je fonçais dans un arbre. Après le choc, j’estimais les dommages et frottais mon front qui écoperait sûrement d’une bosse ou d’un bleu. C’était l’effet voulu remarquez. Maintenant, je devais me mettre au milieu de la route. La portière fut difficile à ouvrir car si elle n’était pas trop endommagée, ma ceinture en revanche avait donné tout ce qu’elle avait. Une fois dépêtrée et à l’extérieur, je me posais au milieu de la route, laissant la pluie me donner l’air encore plus échevelée que je ne l’étais. Comme prévu, une voiture arriva et s’arrêta… le show pouvait commencer.

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Lorelei - Psychédélices

"D'où vient l'homme ?" C'est la question qui nous taraude. "D'où est l'âme ?" Qui donc a inventé le code ? Avant toi tant d'autres ont cherché à le toucher le ciel, même artificiel. Doué pour voler, l'oiseau excite ta jalousie. Ferme les volets : tu pourrais te prendre pour lui ! Acide est la vie qui t'entoure... autour de toi l'amour a si peur du vide... Psychédélices, l'hélice s'éclipse : tu bois le calice jusqu'à l'hallali.

◍◍◍◍◍

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Fenrir n'est pas content. Je savais que j'aurai son humeur à gérer en l'embarquant dans cette "mission" coup de tête. Ou plutôt, je préférais la voir comme une opportunité qui ne se présenterait surement pas deux fois. Les infos étaient arrivées tardivement, m'obligeant à trouver rapidement un plan qui puisse tenir la route. Je savais qu'il y avait des chances que tout ne se passe pas comme prévu mais j'avais plus d'un tour dans mon sac. Et je savais très bien, alors même que je lui avais dis de protéger la petite que Fenrir ne m'écouterait pas… Ou du moins pas totalement. Son instinct, sa nature profonde l'empêchera de laisser quelqu'un qu'il considère comme faisant partie de sa meute derrière lui, en l'occurrence moi. Il pourrait abandonner l'humaine par contre sans un regard derrière lui… Sauf si j'en fais une priorité et là, la donne changeait. Mais ça, je ne lui disais pas. Appelez cela de la manipulation, j'appelle ça sauvegarder les fesses de celle qui fait immédiatement ce que je lui demande. Pas besoin de la convaincre ou lui répéter. Elle est efficace, tant dans son chaos que dans son exécution. Et, la connaissant, elle devait en prendre un sacré plaisir. Rien n'était pire pour elle que l'ennui. Je le savais, puisqu'après tout, j'étais comme elle. J'arrivais simplement plus à le canaliser, les siècles ayant aidés à cela. Elle fouille, trouve les clefs après avoir déboutonnée un peu plus son haut et s'en va gaiement vers le garage. Je ne m'en fais pas plus que ça pour elle. Elle allait être blessée oui, mais il lui en faudrait plus pour l'abattre. Fenrir m'avait ramené un sacré numéro après tout. Je faisais disjoncter la maison dès qu'elle lança la voiture contre l'arbre. Si nous devions nous replier, je ne voulais pas que les humains puissent nous voir. Mon fils n'avait pas besoin de lumière pour pouvoir nous observer et rester en retrait, à bougonner ou me maudire… Ou les deux le connaissant. Je sortais par la porte de derrière et me transformais en chien un berge allemand au pelage noir. Je m'ébouriffais avant de rejoindre le bas côté de la route et de me coucher sur le sol humide. La pluie continuait de tomber et Lolo Ferrari paraissait réellement en détresse avec son allure, le filet de sang qui coulait sur sa joue et ses vêtements trempés. Moins d'une minute après, une voiture s'arrête, phares et contact allumés. Bon. Ils sont pas totalement tomber dans le piège. Les portes arrières s'ouvrir sur deux hommes, dont un portant à sa ceinture, dans le dos, un énorme couteau de boucher. La porte est laissée ouverte et me permet de voir qu'il y a deux autres hommes. Ils n'ont pas l'air de se laisser berner et semblent sur la défensive. Bon. Okkkk. Ils sont 4 et non pas 3. Bon tant pix, nous devrons faire avec du coup. Je m'approche à pas de [strike]loup[/stike] Fenrir tout en gardant un œil sur ce qui se passe un peu plus loin. Allez Lolo, c'est le moment de nous montrer ce que tu as dans le ventre ma grande. Sème donc le chaos choupinette et montre toi digne de me servir !

Nombre de points de vie possédé / total de départ 12 / 12

En face
> Emmanuel a 8/8 pv et une arme à feu. Il est dans la voiture, coté avant passager.
> Pierre a 8/8 pv. Il a un couteau de boucher et il est derrière le voiture.
> Alfonse a 8/8 Pv. Il a laissé son couteau dans la voiture et va à la rencontre de Lolo.
> Marc a 8/8 pv. Il a son couteau de boucher avec lui mais est parti à la rencontre de Lolo.

Bonus et relances possédé.e.s

Coup de main : Rapprochez vous d'un allié. Pendant 2 tours, si vous restez à côté de lui, rajoutez +1 à chacun de vos lancés de dés.

Coup de poker : un ennemi prend un coup à votre place.

Coup de Théâtre : Ce n'est pas vous qui prenez le coup qui vous est destiné mais votre second plus proche ennemi. Votre adversaire s'est emmêlé les pinceaux et vous a loupé.

Roi soleil : vous éclairez votre propre vie. Rajoutez +1 à chaque lancé de dés en dessous de 3 (valable sur 2 lancés consécutifs). (A jouer à l'avance)

6 Relances
Bonus et relances utilisé.e.s pour ce tour //
Pouvoirs
POLYMORPHE - UTILISE:
SEMEUR DE DISCORDE ET D'UNITÉ:
ROI DES ILLUSIONS :
ÉCHAPPÉE NORDIQUE:
MAGIE ANCESTRALE (utilisé ce tour):

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Loki chante la météo ☽Au soleil, s'exposer un peu plus au soleil. Quand le coeur n'y est plus, brule ce que l'on adore… Sous la pluie, s'exposer un peu plus sous la pluie, et se mouiller parce qu'on a pas de parapluie ! Sous la grêle s'exposer un peu plus sous la grêle, se prendre des morceaux de glace en plein dans la face !

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Je ne prononce pas le moindre mot durant tout l'échange. De toute manière ça ne sert à rien. Mon père sait parfaitement à quoi s'en tenir. Je lui voue ma loyauté la plus totale, je pourrais mourir pour lui, tout comme pour n'importe quel membre de ma meute. Jamais, ô grand jamais je ne pourrai le trahir. Il est celui qui m'a mis au monde, qui a toujours fait en sorte de me tenir en sécurité et de me mettre en avant au profit des autres. Jamais je n'ai été en danger impunément et si je le fus, c'était par mon choix, par mes actes, je l'ai toujours su. Bien qu'il soit un agent du chaos pur et simple, le Dieu de la malice, de la ruse, et actuellement chef du Panthéon Nordique, il restait la personne en qui j'avais le plus confiance, aussi paradoxal cela puisse paraître pour les gens. Ainsi quand il me dit de me tenir en retrait pour observer, il sait que ça ne va pas me plaire, et mon regard est équivoque. Je m'en vais sans un mot, un simple grognement pour exprimer mon mécontentement quant à la situation et grimpe à l'étage.

Que la prêtresse et Loki fassent leur cinéma, je ne suis pas là pour les laisser mourir inutilement ou se prendre des attaques par des humains. Je ne sais pas ce que Père cherche ici, mais il a sûrement une bonne raison de s'en prendre à ce chargement. Alors c'est ce que j'allais faire. Commençant à fouiller rapidement dans les différentes pièces, j'entends au loin le bruit de la voiture de la jeune femme s'éclater dans un arbre et la première partie du plan qui se met en marche. Je passe un oeil par la fenêtre pour voir la seconde voiture. Ils ne sont pas trois mais quatre, et bien armés. Je me retiens de soupirer. Parce que je savais parfaitement que ça allait se passer comme ça. ça se passe toujours comme ça. "Mets toi en joker qu'il dit.." Je grogne tout seul, alors que je rentre dans ce qu'il semble être la chambre principale, et sous le lit, après moultes recherches, je finis par tomber sur une valise plutôt lourde, contenant une arme assez intéressante. Un sniper. Chargeur complet. Et surtout, un silencieux. Parfait. Je ne perds pas de temps et monte tout ça, avant de me placer à une fenêtre, que j'ouvre suffisamment pour placer le bout du sniper, prostré en avant, l'oeil fermé, ralentissant mon souffle, attendant la moindre occasion ou le moindre mouvement trop brusque d'un de ces hommes pour tirer une balle. Je suis toujours en attente. Père à dit, Joker. La situation semble toujours sous contrôle pour le moment. Je suis un bon fils, je sais écouter les ordres. Je suis pas comme l'autre Serpent.

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Ils étaient donc quatre. Un de plus ou un de moins, après tout, peu importe. Mais deux étaient toujours dans la voiture et mon opération de charme – ainsi que l’intrusion de Loki – allait se révéler complexifiée par cette configuration. Je devais trouver un moyen de les attirer dehors… Comment pouvait-on être sur la défensive face à une fragile et mignonne humaine dans mon genre ? Et puis, je n’étais pas vilaine en plus de ça, ce qui ne gâchait rien ! Mais le meilleur moyen de les endormir et d’éventuellement les faire sortir de l’habitacle était encore de tenir mon rôle de demoiselle en détresse. Je laissais les deux qui étaient sortis s’approcher, agissant comme si j’étais trop sonnée pour les avoir remarqué. Quand ils furent assez près de moi, je les regardais enfin. Cependant j’attendis que le premier, le plus empathique des deux de toute évidence, prisse la parole : « Vous allez bien Mademoiselle ? ». Il avait les sourcils froncés, un pli d’inquiétude barrant son front. Bien. Ils étaient quatre, mais j’en avais déjà un dans ma poche. Nickel ! Loin de montrer une once de satisfaction, mon regard restait hagard. Je portai la main à mon front, là où une petite me faisait saigner et où, juste au-dessus, j’avais une belle bosse. « C’est ma voiture... » balbutiais-je, m’approchant lentement des deux hommes. Non seulement j’étais blessée, mais en plus je ne voulais pas susciter leur méfiance par des gestes trop vifs. On ne pouvait pas dire que j’ai un instinct de survie très développé, toutefois je n’étais pas suicidaire non plus : aucune envie de les voir sortir une arme simplement parce que j’aurais mal tenu mon rôle.

« Je sais pas… ce qui s’est passé... » je fis mine de désigner le véhicule encastré dans l’arbre et là, comme j’étais assez près, je feignis un malaise, trébuchai et me retrouvai très commodément dans les bras de celui qui s’était montré moins prévenant. Par réflexe, il me rattrapa et je levai alors vers lui un regard plein de gratitude.

Ayant l’habitude de prendre la meilleure pose pour les photographies de mode, je savais parfaitement quelle vue il avait sur ma chemise à moitié ouverte et complètement trempée dont la transparence due à cette humidité rendait l’utilité caduc pour la pudeur. Pourtant, rien dans mon visage ne laissait penser que j’en avais conscience, j’avais seulement l’air éperdue de reconnaissance et perdue tout court. J’ignorais si cette scène avait un effet sur les deux hommes dans la voiture, mais au moins celui-ci avait-il l’air bien plus détendu que lorsqu’il en était sorti. Il me pressait comme pour me protéger de la pluie battante et examinait – avec l’autre homme – mes blessures. Bien que guérissables, elles étaient réelles. Si je parvenais à garder l’esprit clair malgré leurs existences, c’est uniquement parce que je m’étais préparée mentalement au choc et à la douleur. De plus, j’éprouvais un certain plaisir à manipuler ces hommes… je n’osais cependant pas tenter de les monter l’un contre l’autre. Il ne fallait pas perdre de vue que le but était de faire sortir les deux restants de la voiture pour que Loki puisse y pénétrer. Je repartis donc dans un accès de faiblesse simulé pour voir si cela les pousserait à nous rejoindre – au moins pour presser leur camarade de se dépêcher.

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Choupinette est arrivée à attirer l'attention mais pas de tous. Bon bon bon. J'allais devoir la jouer plus finement que ce qui était prévu. En soi, ce n'était pas un problème. Après tout, j'avais toujours plusieurs tours dans mon sac. Déjà, je ne pouvais plus y aller en mode gros toutou parce qu'il restait encore deux hommes dans la bagnole. Il me fallait une diversion, une autre que celle de Lolo qui se la jouait donzelle en détresse. Je passais en revue ce que j'avais en tête jusqu'à me décider... Bon ok, je l'avais jouer à plouf plouf mais est-ce vraiment important de connaitre le pourquoi du comment? J'optais donc pour le côté fantomatique de mes options. Je voulais leur foutre les jetons histoire qu'ils sortent de la bagnole et me laisse la voie libre. Je me concentrais et rassemblais mes pouvoirs. D'abord, je pris l'apparence d'une petit souris qui n'eut aucun mal à se faufiller sour le siège du conducteur. Je me glissais juste à côté de sa cheville et fis, une nouvelle fois, appel à mes pouvoirs mais cette fois ci non pas pour me la jouer à la Mickey mais réalisateur de films d'horreur. J'en avais vu assez pour savoir quoi faire pour les faire flipper. D'abord leur faire croire que de la buée se forme sur le pare-brise. le chauffeur grogna, tourna un bouton de désenbuage, en vain. Il n'y en avais pas, c'était uniquement pour leurs beaux yeux et ceux qui tourneraient la tête vers le dit pare-brise. Je fis apparaitre alors des lettres, comme si elles étaient dessinées les unes après les autres par une main invisible. Je m'appliquais à ce qu'elles soient jolies et lisibles Batard. puis elles laissèrent ensuite place à d'autres tout aussi jolies lettres afin de former une phrase très poétique FDP je vais te couper les couilles. VENGEANCE !. J'attends quelques secondes alors que les deux hommes jurent dans la voiture et de se demandent ce qu'est, je cite "ce bordel" avant de faire apparaitre une dernière illusion : le visage d'une femme qui hurle. une seconde à peine. Ils bondissent dans leur siège et j'en profite pour passer sur leur cheville histoire d'augmenter d'un cran leur peur.

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En face
> Emmanuel a 8/8 pv et une arme à feu. Il est dans la voiture, coté avant passager.
> Pierre a 8/8 pv. Il a un couteau de boucher et il est derrière le voiture.
> Alfonse a 8/8 Pv. Il a laissé son couteau dans la voiture et va à la rencontre de Lolo.
> Marc a 8/8 pv. Il a son couteau de boucher avec lui mais est parti à la rencontre de Lolo.

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Loki chante la météo ☽Au soleil, s'exposer un peu plus au soleil. Quand le coeur n'y est plus, brule ce que l'on adore… Sous la pluie, s'exposer un peu plus sous la pluie, et se mouiller parce qu'on a pas de parapluie ! Sous la grêle s'exposer un peu plus sous la grêle, se prendre des morceaux de glace en plein dans la face !

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La situation ne dégénère pas pour le moment, c'est un fait, j'ai toujours mon arme en main, prostré à la fenêtre de l'étage, dans le noir, silencieux, attendant que tout puisse se passer calmement. Mais je savais que les choses n'allaient pas se passer comme prévu. Forcément, du coin de l'oeil je voyais de la buée se mettre sur le pare brise des deux mecs qui étaient encore dans la voiture, et je savais que Loki étaient en train de jouer avec eux. Ce n'était pas, mais alors pas une bonne idée. Cependant, laisser la prêtresse aux mains des deux autres, encore moins. Il fallait donc agir, et vite.

Une fois que la buée fut bien installée, je savais que je n'avais pas beaucoup de temps devant moi. Il n'avait fallu que quelques secondes à mon père pour effrayer les deux dans la voiture et faire suffisamment de bruit pour que celui qui avait encore le couteau dans la main ne se retourne vers la voiture pour essayer de comprendre ce qu'il se passait. Alors, c'était ma fenêtre de tir. Tant pis pour le Joker. Je tirai une balle en direction de son coude, qui fit mouche immédiatement et son cri de douleur arracha au silence de la nuit tout doute sur ce qu'il se passait. Le bon côté des choses, c'est qu'il lâcha son couteau, et que les deux hommes à l'extérieur n'avaient plus d'arme en main pour essayer de poignarder la prêtresse.

"Joker.. je suis un Joker.." Que je grogne alors de nouveau, avant de reposer l'arme à feu sur le lit, et de descendre par la fenêtre en sautant dans le vide, me changeant en loup dans le processus, dans le noir le plus complet, alors que j'atterrissais, avec un lourd impact. Un grognement supplémentaire tandis que je restais dans le pénombre, me faisant simplement sentir par mon grognement. Vous allez voir quel type de Joker je suis tiens. Les humains, on les tue, surtout s'ils ne nous prient pas. Et je ne me suis pas fait chier à lui trouver une prêtresse pour qu'il se la fasse tuer au bout de trois ans, faut arrêter les bêtises deux minutes.

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En face
> Emmanuel a 8/8 pv et une arme à feu. Il est dans la voiture, coté avant passager.
> Pierre a 8/8 pv. Il a un couteau de boucher et il est derrière le voiture.
> Alfonse a 8/8 Pv. Il a laissé son couteau dans la voiture et va à la rencontre de Lolo.
> Marc a 4/8 pv. Il a perdu son couteau de boucher au sol et s'est pris une balle dans le coude.

Fenrir : 12/12

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I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.

Je dus me mordre l’intérieur de la joue pour ne pas ricaner en voyant des mots s’inscrire sur la voiture. Que voulez-vous, j’ai à peu près le même humour que Loki, et je dois admettre que j’ai aussi tendance à trouver très amusante n’importe quelle situation qui sorte de l’ordinaire. Y compris celles où je devais foncer en voiture dans un arbre… c’est dire ! J’avais fait le malheur de mes thérapeutes plus jeune et j’étais encore le cauchemar de mes pauvres parents – que j’aime beaucoup pourtant. Néanmoins, j’avais la quasi-certitude que les raisons qui perturbaient le sommeil de ma famille étaient celles de mon recrutement comme prêtresse. Pas uniquement, mais ça avait dû aider. Une prêtresse bien mignonne et proprette qui ne se salit jamais les mains aurait été chiante à mourir, non ?

Bref. Mon hilarité contenue, je fais mine de n’avoir jamais été aussi effrayée de ma vie. Née avec la capacité émotionnelle d’une huître, j’avais appris dès le plus jeune âge à feindre les réactions qui ne m’étaient pas spontanées. Si je n’avais pas percé dans le mannequinat – enfin, si on considère comme une percée de poser en sous-vêtements évidemment – j’aurais pu me tourner vers l’acting. Personne, en dehors de Fenrir et Loki, n’auraient pu douter de ma sincérité tant ma frayeur paraissait réelle. Je m’accrochais toujours à mon bon samaritain (Alfonse) qui, instinctivement me serra contre lui lorsque le coup de feu retentit. « Mon dieu… mais qu’est-ce qui se passe ici ? » dis-je d’une voix hystérique en fixant avec horreur le deuxième bonhomme. Je compris que Fenrir avait veillé à ce qu’il soit désarmé pour me protéger. Feignant de regarder autour de moi pour comprendre, toujours prisonnière des bras du bon gars qui pensait m’aider, je cherchais justement mon dieu que je venais de mentionner sans le nommer. J’aurais aimé pouvoir savoir où nous en étions de l’avancer de la mission, mais de là où j’étais, c’était totalement impossible.

« Est-ce que cette route serait… hantée ? » murmurais-je pour le bénéfice de l’homme à mes côtés, l’autre ayant trop mal pour m’écouter. « Il faut que vos amis sortent de là ! Ils sont en danger ! » ajoutais-je comme prise de panique. Le grognement de Fenrir résonnait, menaçant. Franchement, ils feraient mieux d’obtempérer ces bouffons, sinon je ne pourrai bientôt qu’adresser une petite prière pour leur âme défunte. Je m’agitais un peu plus dans les bras du bonhomme qui me ceintura pour m’empêcher de bouger. « Sortez, sortez ! » criai-je à bout de souffle avant de verser une larme et d’étouffer un (faux) sanglot. Sans dec’, qu’est-ce qu’il faut pas faire…

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Lorelei - Psychédélices

"D'où vient l'homme ?" C'est la question qui nous taraude. "D'où est l'âme ?" Qui donc a inventé le code ? Avant toi tant d'autres ont cherché à le toucher le ciel, même artificiel. Doué pour voler, l'oiseau excite ta jalousie. Ferme les volets : tu pourrais te prendre pour lui ! Acide est la vie qui t'entoure... autour de toi l'amour a si peur du vide... Psychédélices, l'hélice s'éclipse : tu bois le calice jusqu'à l'hallali.