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 Une nuit mortelle

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MessageSujet: Une nuit mortelle   Une nuit mortelle EmptyMar 27 Fév - 12:04




Une nuit mortelle

Samara Al Abayid & Jana Dracea de Mănești  « Une usine désaffectée, 22 mars 2022»



Il est dangereux de traquer des vampires, Samara. Ils ne sont pas isolés, sauf quelques cas marginaux. Ils appartiennent à une organisation et ils sont entrainés.

Pendant de nombreuses années, en raison des avertissements répétitifs de mon bourreau divin, je m’étais tenue loin de ces créatures. Je m’étais attirée les foudres de mes pairs et de ma hiérarchie au sein des cellules déicides à chaque refus de participation à une traque des canines longues. La bonne résolution s’est émoussée avec le temps, l’insistance croissante des déicides, l’importance de ce groupuscule au sein du panthéon slave – le bras armé de ces divinités violentes de l’Est – et, surtout, ce désir toujours plus grand d’aller vers l’interdit – ou plutôt de me libérer tant de l’influence que des barrières de mon bourreau.

Les vampires ne sont pas isolés, sauf quelques cas marginaux. Ils appartiennent à une organisation et ils sont entrainés.

Ce connard a raison. Il est difficile de mettre la main sur une créature de la nuit sans ses copains. S’ils semblent assez égoïstes ou indépendants, ils n’en restent pas moins assemblés autour d’un même cocon et à suivre une forme de hiérarchie et ordre. Il m’a fallu une bonne année pour traquer mon premier vampire. Je ne l’ai pas tué immédiatement. Je l’ai fait parler jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien à donner. J’ai obtenu des informations précieuses, m’ayant permise de mettre plus facilement la main sur de nouvelles canines. Est-ce que l’effort paie ? Je ne saurais pas dire. J’envoie les échantillons aux scientifiques du groupe, notamment à Zurer.

Les vampires sont des animaux au sens affuté, pourvus d’une intelligence humaine. A moins de leur tendre un bon piège ou de gagner du temps jusqu’au levée du soleil, aucune chance qu’un humain survive.

J’ai suivi cette recommandation à la lettre. Chaque piège a été minutieusement préparé, incluant un plan B fuite au cas ou l’affaire tourne au sordide. Ainsi, telle une horloge bien réglée, je répète l’opération pour chaque bête. Je les attire vers un lieu isolé, quoique bourré de petites cachettes – entrepôts abandonnés, usines désaffectées etc – et saturé d’odeurs fortes par mes soins au préalable. Le but est de gêner considérablement leur nez délicat et m’octroyer une chance de gagner du temps si jamais les affaires tournent mal. Quant à l’heure, j’ai à choisir une heure assez diurne pour que, littéralement, le temps me sauve les miches, mais tout autant convenable à mes proies – qu’elles ne prennent pas peur d’un coup de soleil. Aujourd’hui est une nouvelle nuit fructueuse.

J’ai attiré ce jeune vampire entre mes filets, coincé dans un de leur lupanar des temps modernes favoris. Il est jeune, il est insouciant. Je le convainc, soi-disant à moitié éméchée, à le trainer à une exploration Urbex. Il est confiant, il est persuadé qu’il va avoir beaucoup à boire. C’est facile, trop facile, mais je ne me méfie pas. L’impétuosité a pris le pas sur la prudence. Et nous sommes dans une usine isolée, en périphérie d’Ile de France. Il s’étonne qu’il n’y a que nous, mais il ne résiste pas longtemps à l’envie d’explorer. Ses narines sont titillées par de délicieuses odeurs. J’ajoute mon grain de sel en feignant d’une égratignure de la veille rouverte.

Et dès que nous entrons dans ma souricière, je joue de mes pièges.
Et je l’embroche à bien des reprises.

Enfin et, plus important, ne tue pas un infant sans t’assurer de tuer la mère ou le père. Ils sont revanchards. Ils sont rancuniers. Ils sont puissants.

L’erreur est commise. Je le devine à l’instant où le vampire beugle « Mère » et que j’entends une ouverture forcée. La surprise lui permet d’échapper entre mes mains et filer tout droit vers un lieu inconnu. Il est boiteux, mortellement blessé. Il ne pourra pas aider sa petite maman à me chasser. Une porte claque, quelque part. Je n’attends pas que l’inconnue vienne à moi. Je me faufile déjà dans les couloirs d’un pas très silencieux – tout bruit étouffé par les semelles antichoc de mes chaussures. Je vérifie mes munitions, mes armes blanches, je me remémore les pièges encore actifs et non utilisés et, surtout, j’envoie rapidement un message d’alerte à ma cellule.

Il est minuit.
Le soleil se lève vers huit heures du matin.
La nuit va être très longue.
Et mortelle.



Codage par Magma.


Citation :
Nos règles :
- 1 tour = 2 hours in game
- A chaque début de tour, nous lancons nos dés. Si Samara fait un meilleur jet, elle a réussi à se cacher de Jana. Si Jana fait un meilleur jet, un combat puis Samara va se cacher !
- Ne pas retenir ses coups ! Je prends tous les risques avec petite Samara ! Si restriction, nous en discutons par discord MP !

Citation :
Tour introduction : RAS, on met le jeu en place !  


Traquer. Piéger. Tuer.


Samara Al Abayid
Samara Al Abayid
Un bon divin est un divin mort.
Groupe : Déicide
Métier : Détective du paranormal
Une nuit mortelle F11093ec80762f2ae5f917c269963a6c4a07f646
Pouvoirs / atouts : Connaissances mythologiques/ Experte MMA, armes, torture/ Enfant de guerre
Warning : langage cru/Violence physique/Sexe/violences sexuelles
Messages : 129
Célébrité : Gal Gadot

Un bon divin est un divin mort.

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MessageSujet: Re: Une nuit mortelle   Une nuit mortelle EmptyVen 1 Mar - 20:47

 
Une nuit mortelle
Samara Al Abayid & Jana Dracea de Manesti

Jana avait senti. Pulsion primaire, instinct maternel ? Peu importait. Ce soir-là, à Paris, elle avait réuni quelques-uns de ses rejetons dans une boite parisienne. De par ses liens avec de nombreuses personnes importantes - que ce soit dans le paysage politique ou dans le paysage entrepreneurial français - elle avait réussi à dégoter une place de premier choix dans le carré VIP à l'Arc, juste à côté de l'Arc de Triomphe, comme son nom l'indiquait sans peine. Dans une petite salle à l'abri du bruit et des regards, elle avait écouté les rapports et distribué des ordres avant de leur permettre d'aller d'amuser en bas. Discrétion mais audace étaient les maîtres mots, pour ce soir comme pour les autres soirs. Paris était le théâtre de nombreuses opérations donc certaines lui étaient étrangères, mais peut être plus longtemps, si ses enfants exerçaient leur vocation correctement.

Après l'effort, le réconfort de la boisson, la moiteur du dancefloor et l'émulation de la musique électronique les attendait. Jana n'alla pas danser, pensive quant aux prochains agissements que l'Ordre pourrait mettre en place pour réussir à gagner du terrain. Car c'était bien là le but, encore et toujours. Même si parfois les rencontres fortuites pouvaient avoir leur lot de surprises et d'excitation... Buvant un cocktail signature de l'endroit luxueux, elle se remémora avec une certaine tendresse le moment partagé un mois auparavant avec le dieu celte Teutatès. Un bel exemple d'une soirée qu'elle n'avait pas vraiment anticipé et qui avait su la surprendre.

Il lui manquait, en fait. Le doux cheminement de son sang de ses lèvres à ses veines l'avait fait planer, longtemps, et elle en voulait encore. Comme une drogue dont elle ne voulait pas se passer. Le sevrage était difficile, alors elle s'occupait comme elle le pouvait, veillant sur sa famille. Attrapant son manteau après quelques heures à regarder les corps s'échauffer sur la piste de danse, elle s'apprêtait à quitter le bar quand soudain elle sentit un curieux sentiment. Une sorte de mise en garde silencieuse, un instinct de préservation. Elle observa autour d'elle. Non, elle ne semblait pas en danger. Qui l'était, alors ?

Jana suivit le petit couple jusqu'à une usine désaffectée au sud-ouest de l'Arc. Ils avaient quitté Paris et la localisation de l'endroit ne l'inspirait pas. L'objectif était double : vérifier si l'entraînement de son bout de chou avait porté ses fruits, et découvrir qui était la jeune femme à ses côtés, dont elle n'avait pour l'instant vu que les cheveux noirs nattés et senti l'assurance qui lui rappelait la sienne. Elle les vit entrer et ne les suivit pas, préférant faire un tour de repérage du bâtiment. L'heure était venue pour Arnaud de faire ses preuves.

C'était à n'en point douter un piège, à moins que la demoiselle n'ait un penchant morbide pour les lieux désertiques et glauques. La nuit était épaisse, il était tout juste avant minuit. Et Jana sentait déjà de l'extérieur de curieuses odeurs qui déclenchaient avec habileté ses instincts vampiriques. D'un coup, elle sentit que quelque chose n'allait plus, et ce fut à ce moment que le cri déchirant parvint à ses oreilles. Il l'appelait.

Sans plus hésiter, elle bondit jusqu'à la porte qu'elle avait en visibilité et brisa le cadenas qui la fermait. La chaîne rouillée tomba au sol et elle enfonça la porte pour entrer. A l'intérieur, tout était sombre. Jana sourit. La nuit, c'était sa maison, alors cela ne pouvait pas mieux tomber. Une odeur familière vint chatouiller ses narines et elle sortit les crocs, appelés par le lien familial entre elle et le rejeton qui arrivait, blessé. Elle l'accueillit dans ses bras tandis qu'il grognait de douleur, tentant de l'apaiser dans un premier temps, puis de lui soutirer quelques informations et de jeter un œil à ses blessures. Des trous à droite et à gauche, un peu partout, certains probablement faits à l'argent, d'autres non. De la torture.

Jana frémit sous l'impulsion mortifère qui la fit se raidir d'anticipation. Qui était cette personne qui s'en prenait à sa famille ? Qui était celle qui se mettait en travers de son chemin pour jouer avec son propre sang ? Dans un geste maternel, elle invita Arnaud à sortir d'ici et à trouver refuge pour guérir, ce qu'il fit sans demander son reste.

Les sens en alerte, Jana commença à avancer à pas de loup. Le lieu semblait être un enchaînement de couloirs, un dédale de pièces et de placards dans lesquels il serait facile de se perdre... ou de tendre un piège. Mais elle sentait. Des centaines d'années d'entraînement vampirique avaient permis d'affuter ses sens. Elle n'était pas comme Arnaud, jeune et inconsciente, mais calme et posée. Parmi toutes les odeurs, tous les bruits causés par le vent, les rongeurs, ou des grincements quelconques, elle distinguait un son. Un flux et un reflux d'un palpitant secoué par un effort, mais nullement impressionné par ce qui se déroulait ce soir.

Arrivée dans une énorme pièce, Jana s'arrêta, tournant sur elle-même pour tenter de distinguer quelque chose, faisant quelques pas. Elle se mit à chantonner le comptine, laissant ses pupilles caresser le mobilier abandonné :

« Cache cache va t'cacher... »

Silence.

« Faut rien laisser dépasser si tu veux gagner...  »

Silence. Lèvres léchées.

« Si je te vois gigoter, c'est moi qui t'aurai !  »


We enjoy the night, the darkness, where we can do things that aren't acceptable in the light. Night is when we slake our thirst.
Codage par Libella sur Graphiorum

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MessageSujet: Re: Une nuit mortelle   Une nuit mortelle EmptyVen 15 Mar - 12:12




Une nuit mortelle

Samara Al Abayid & Jana Dracea de Mănești  « Une usine désaffectée, 22 mars 2022»



La mère de l’infant est puissante. Sa voix grave et menaçante m’arrache des frissons. Sa simple présence alourdit l’atmosphère et m’écrase impitoyablement. Les nerfs à cran, les sens en alerte, les muscles bandés, je suis au garde à vous, prête à réagir au quart de seconde. La peste a bien raison : un mouvement peut m’être fatal.

Les vampires ont des sens très aiguisés. Ils peuvent entendre un infime son, percevoir les odeurs séparément et, tout bonnement, être attirés par un cœur battant à tout rompre. Autant dire, ma première précaution est de garder mon sang froid et, surtout, mon immobilité. Mon rythme cardiaque ne doit pas jurer avec les rongeurs des environnements et, surtout, sonner comme un tintamarre dans une usine vide.

En revanche, la question du mouvement est plus critique. Si je ne bouge pas, elle va finir par trouver ma cachette de fortune. Si je bouge, elle va tout bonnement me sauter à la gorge. Que choisir lorsque bouger et ne pas bouger sont tous deux une garantie d’une mort certaine, violente et potentiellement douloureuse ?

Mes pupilles parcourent furieusement les environs, mes méninges tournent frénétiquement à la recherche d’une petite idée. Lorsque je considère sincèrement un face-à-face avec la bête, la chance me sourit. Au loin, j’entends une sonnerie inconnue – celle d’un téléphone portable. Je sais que ce n’est pas le mien. Il est en silencieux et non vibreur. Je me rappelle aussitôt un événement fortuit. Lorsque j’avais attiré ce sale gosse vampirique dans ce lieu, j’avais assez rusé pour qu’il lâche ou oublie son téléphone quelque part.

J’entends un mouvement, je sens une petite brise fraiche. Aussitôt, l’air est moins pesant, le silence est bienvenu. Je prends mon courage à deux mains et ose un petit regard dans cette pièce ou j’ai été coincée. Il n’y a plus de saloperie à dents longues. Je m’active presqu’aussitôt. Je connais assez bien l’endroit, je sais exactement où me rendre.

Pas léger, gestes maitrisés, plan de la structure clair dans mon esprit, je renvoie un dernier message à ma cellule. Qu’elle se bouge ! J’efface ce rare numéro dans ce téléphone jetable, je mets en place une alarme à une heure précise et le dépose dans un lieu précis. Est-ce que la créature pourvue d’une cervelle va retomber sur le même piège ? Je ne sais pas, mais je dois tenter malgré tout !

Je profite de cette accalmie et je jette un coup d’œil à l’extérieur, par une fenêtre aux vitres brisées. Ai-je la possibilité de fuir ? Ma raison souffle que non. Le terrain est dégagé, nulle cachette. Au vu des caractéristiques d’une vampire, elle va gagner haut la main toute course de sprint ! Eh merde ! Je vais donc vraiment tenir jusqu’au petit matin dans cette souricière géante !

Je dois m’équiper plus sérieusement. Je me dirige vers l’une de mes caches et récupérer des provisions comme des bombes fumigènes, des grenades flash et bien d’autres attirails. Le souci des créatures n’est pas juste leurs forces ou résistances mais leurs pouvoirs. Ils ont, de facto, un avantage non négligeable sur l’humain mortel et qui n’a qu’une chair, un sang, du métal et des explosifs !

Shopping terminé, j’inspire profondément, prends mon courage à deux mains, et me prépare à affronter cette longue nuit. Je me décide à me cacher dans l’atelier de fabrication, là où les vieilles machines sont nombreuses. Il y a autant de cachettes que d’armes de fortunes si jamais j’ai besoin. Le trajet est court et assez facile … sans une dent longue dans les parages. Je ne me contente pas d’entrer, de me cacher et d’attendre. Non, j’organise les premiers pièges.

Des fils attachés entre un fumigène et une poignée de porte, ou des fils entre grenades flash et des machines. Bref, j’essaie, au mieux, de deviner la trajectoire future de cette maman et ainsi la piéger au mieux – ou la surprendre. Si leurs sens sont très développés, cette caractéristique peut autant être en notre défaveur – être facilement détectable – ou en leur défaveur – saturer leurs sens. Satisfaite, je me dissimule dans une petite planque, avec un bon poste de tir et j’attends patiemment qu’elle entre par l’une des portes de l’atelier.

Est-ce des minutes ou des heures avant que j’entende les grincements de la porte rouillée ?

Qu’importe, je suis prête à dézinguer la femme.
Ou à me faire dézinguer.
Ce dernier cas de figure serait bien dommage.

Après tout, nous avons tant à faire au sein des déicides … Si j’avais le luxe, je me serais plu à repenser à la dernière réunion et à mon coup de génie – ou de folie. Mais je ne l’ai pas. L’instinct de survie racle le podium, écrase tout autre émotion, sentiment ou futilité du cœur comme de l’esprit.



Codage par Magma.


Citation :
Nos règles :
- 1 tour = 2 hours in game
- A chaque début de tour, nous lancons nos dés. Si Samara fait un meilleur jet, elle a réussi à se cacher de Jana. Si Jana fait un meilleur jet, un combat puis Samara va se cacher !
- Ne pas retenir ses coups ! Je prends tous les risques avec petite Samara ! Si restriction, nous en discutons par discord MP !

Citation :
Tour introduction : RAS, on met le jeu en place ! PV 8/8
Tour 1 : les dés sont en faveur de Samara, elle peut se cacher ! PV 8/8


Traquer. Piéger. Tuer.


Samara Al Abayid
Samara Al Abayid
Un bon divin est un divin mort.
Groupe : Déicide
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