People just want more and more [PV]

People just want more and more

Want more and more, people just want more and more Freedom and love, what he's looking for Freed from desire, mind and senses purified

Il faut que tu enquêtes sur les celtes Romilly alala, ils en avaient de bonnes ! Vraiment, si ça n’avait pas été une demande de ma mère adorée, j’aurais refusé tout de bon ! Non mais c’est vrai, vous m’avez bien regardé ? Je suis petite, mignonne, fragile… les celtes sont réputés pour être tous des brutes ! Au lit, ça ne me dérange pas, en temps de guerre, c’est beaucoup moins ma tasse de thé. Heureusement, d’après mes recherches, tous les celtes n’étaient pas à mettre dans le même panier. Il y avait une jolie déesse, Sequana, qui avait la réputation d’être beaucoup plus douce que ses congénères. Peu friande de la guerre, pas de contentieux personnel avec moi ou l’un de mes proches…

C’est toi que je choisis Sequana ! On pourrait croire que je me prends pour un dresseur pokemon, et il fallait admettre qu’il y avait en commun une certaine détermination : si j’étais du genre à porter une casquette, je l’aurais retournée ! Blague mise à part, j’avais pris grand soin d’être la plus appétissante possible : sous ma veste en cuir, une sorte de brassière travaillée qui montrait beaucoup plus qu’elle n’en cachait, un jean taille basse près du corps et des bottines à talons haut complétaient ma tenue. Mes longs cheveux blonds étaient laissés libres sur mes épaules, ils sentaient le parfum que j’avais choisi tout spécialement pour cette rencontre, un mélange floral à base de violettes (car elles poussent près des fleuves), d’iris et de jasmin avec une note de framboise.

Il était loin d’être certain que la déesse serait sensible à mes charmes - même parmi les divins il existait des hétéros convaincus ! - mais si j’échouais dans mon entreprise, je n’aurais pas de regret car j’aurais fait mon maximum. Pour me donner du courage, j’inspirais profondément et entrais dans le bar parisien où Sequana avait, d’après mes informations, ses habitudes. Elle n’avait pas été facile à trouver, mais quand on a mon talent pour faire parler les autres, surtout les hommes, rien n’était impossible. D’autant que j’avais pu aisément réduire le champ de mes recherches puisque, si elle était revenue de l’éther, elle se trouverait forcément à Paris.

Un doute en moi avait pourtant persisté jusqu’à ce que j’aperçoive cette femme jusqu’ici vue uniquement en photo. Je soupirais de soulagement, me repris et m’avançais avec un sourire. Le Big Boss m’avait doté d’une beauté parfaite qui m’avait souvent aidé à me faire une place dans le monde. On avait plus de mal à résister aux jolies choses, même si cela ne signifiait pas qu’on se laissât séduire par mes charmes. Certains me trouvaient belle, ni plus, ni moins, alors que j’éveillais chez d’autres des appétits qui étaient mon fond de commerce. Qu’en serait-il avec Sequana ? « Bonjour, cette chaise est libre ? » demandais-je l’air innocent en enlevant ma veste pour montrer tout ce que j’avais prévu de dévoiler. Aussitôt, plusieurs regards, essentiellement masculins, se tournèrent vers moi. J’adressais un nouveau sourire, cette fois à l’assemblée, celui qui voulait dire vous êtes gentils mais je suis occupée. S’ils voulaient me servir de quatre heures, ils devraient attendre leur tour ! De toute façon, j’avais déjà mangé, ayant pour règle d’or de ne jamais me nourrir des dieux pour ne pas me faire plus d’ennemis que n’en avaient mon panthéon. Veste sur le bras, j’attendis se réponse, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille dans l’espoir que le parfum choisi pour la déesse parvienne à ses narines délicates. Allez ma belle, sois mignonne, j’ai une mission à remplir et promis ce ne sera pas désagréable !

CODAGE PAR AMATIS

Romilly - Sexy Naughty Bitchy

I'm the kind of girl that girls don't like I'm the kind that boys fantasize I'm the kind that your momma and your daddy were afraid you'd turn out to be like Were afraid you'd turn out to be like I may seem unapproachable But that's only to the boys who don't have the right approach or ride That makes a girl like me wanna hop in and roll

People just want more and more

Le Hidden avait vraiment tout pour lui. Paillettes, perles et plumes. Folie, élégance, et sensualité. Shows passionnants et artistes saugrenus. Des danseuses sulfureuses, aux ensorcelantes chanteuses. N’importe qui était le bienvenu tant qu’il respectait mes règles, pas de conflit où il finissait blacklisté pour une éternité. Taranis en avait fait les frais, mais ce n’était point étonnant de sa part. Le pep’s et le divertissement inondaient autrefois le fruit de mon dur labeur, avant que mes eaux ne le fassent indépendamment de ma volonté. Les cabarets ont toujours eu une certaine saveur jouissive à mon sens, théâtrale et loufoque, j’admirais complètement le genre, dont je me suis inspirée pour mon propre lieu secret il y a plus d’un siècle.

Cela me manque, terriblement. Je pourrais très bien tenter de rénover les catacombes, seulement je ne pense pas en avoir la force un jour. La trahison et la mort habitaient les lieux aujourd’hui, ma propre mort même. Il ne serait pas convenable d’y retourner, ce ne serait pas une bonne idée. Pourtant, ce besoin de faire la fête, de vider ma tête de mes amples pensées ne me quitte pas. Tant que j’ai cherché longuement une bonne adresse où passer mes fins de semaine. Jusqu’à trouver ce bar de jazz il y a trois mois, où de multiples artistes s’y produisent, dont quelques-uns sont devenus mes chouchous.

L’une d’entre eux est la vedette de ce soir, accompagnée de musiciens, elle éblouit les spectateurs de sa voix, autant qu’elle fait vibrer mon âme sensible. A la fois sensuelle et chaude, elle arrive à me transporter dans son monde illusoire. Après cette chanson, elle fait une pause et s’éclipse dans les coulisses, laissant mon cœur s’apaiser de sa frénésie. Je m’apprête à boire une gorgée de ma sangria mais je remarque qu’il est déjà vidé. Si ensorcelante que je n’ai pas eu la notion du temps et de la boisson. Je souris, amusée par moi-même.

C’est alors qu’une voix féminine attire mon attention. Mon regard d’azur scrute un instant le petit bout de femme sublime face à moi. Je remarque également qu’il n’y a pas que mon attention qui a été capturée. Je suis alors intriguée par le charme évident qu’elle dégage, d’autant que je sens autre chose, seulement je n’arrive pas à le distinguer clairement. Un nouveau sourire éclot sur mes lèvres, aussi chaleureux que captivé. N’ais-je pas dit que je devais me vider la tête ? Quelle autre meilleure moyen qu’une rencontre délicieuse ?

- Je t’en prie, installe-toi !

Lui concédait-je, en adressant un mouvement de tête vers la chaise face à moi. Puis avant même qu’elle ne s’installe, je suis grisée par un certain détail qui vient à moi. Cette douce odeur florale émanant d’elle me fait doucement déglutir, me voilant légèrement l’esprit. Comme si j’étais transportée vers de lointains souvenirs. Source-Seine en était particulièrement remplie lorsque je suis venue au monde. Son odeur embaumait les bois et les bords de mes eaux. J’aimais tant ce parfum que le sanctuaire fut décoré en abondance par cette fleur. C’est drôle, c’est comme se rappeler d’un souvenir d’enfance. Cela me rend aussi nostalgique que rêveuse. Je reviens finalement à moi et hèle un serveur pour prendre notre commande.

- Un autre pour moi, et toi charmante inconnue que désires-tu ? Je te l’offre.

Lui demandais-je, non sans un air légèrement coquin. Que désirait-elle hormis moi ? Après tout, si elle est venue à moi c’est que je dois l’intéresser dans une certaine mesure. D’autant qu’elle se montre bien avenante envers moi, et distante envers les autres hommes semblant s’intéresser à elle. Le serveur repart et je pose mon regard sur la beauté sortie de nul part. Je reprends, d'une voix plus chatoyante, exprimant pleinement mon intérêt :

- Puis-je savoir ce qui t’as fait venir à moi ? Comment te nommes-tu ?

Mystérieuse femme, à la beauté ensorcelante, que me réserves-tu ?

@Romilly Arriline

Sequana

Source de vie, aux sensuelles ondulations, irrésistibles aux yeux des celtes, persévérantes face aux obstacles. Voilà ce que je suis. La source miraculeuse.

KoalaVolant

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Elle accepte que je la rejoigne : parfait ! Première étape, accomplie. Ma mère sera fière de moi – même si je n’étais pas du genre à douter de mon capitale séduction, en m’approchant d’une femme, j’avais pris un risque. Même un ego aussi surdimensionné que le mien avait une certaine conscience de ses limites. On ne peut pas plaire à tout le monde, c’est juste un fait. J’avais toutefois mis toutes les chances de mon côté, soignant mon apparence autant que mon parfum. À la voir quelques secondes un peu rêveuse, je sens que cette dernière attention a fait mouche.

Je m’assieds, non sans un sourire toujours plus enjôleur. « Merci » Autant rester dans la simplicité. Je me tourne légèrement pour poser ma veste sur le dossier de la chaise, puis reviens face à la déesse tout en sachant quel effet je fais avec ma jolie brassière ajourée qui ne cache pour ainsi dire rien de mes formes ni de ma peau pâle. « Un whisky, sec, ce sera parfait » dis-je en répondant à son expression charmeuse, un brin coquine, par une du même acabit. Mais je suis une succube, alors j’y ajoute une œillade de mon cru, battant de mes longs cils pour pousser les regards, que j’avais jusque là attirés sur mon décolleté, vers mes yeux.

Le serveur vient et repart, je ne tourne pas une seule fois mon attention vers lui. Je sais qu’il risque d’être étourdi par ma beauté, et si en d’autres occasions je m’en serais amusée – et aurait peut-être essayé de faire en sorte d’avoir mon verre sans que personne ne le paie – là je devais rester concentrée sur la jolie Sequana. Bien sûr, le badinage avec les hommes a parfois son charme, même lorsqu’on essaie de séduire une femme, surtout si on le fait au second degré, mais je craignais de laisser croire à une hétérosexualité inexistante de ma part pour prendre ce risque. « Je cherchais une compagnie féminine, et tu es la plus jolie de l’assemblée » Hormis mon propre narcissisme – j’étais forcément la plus belle puisque j’étais née pour ça – j’étais tout à fait sincère : la déesse était très belle. Je n’aurais pas besoin de feindre un quelconque désir car elle était en tout point très appétissante.

« Je m’appelle Charlotte » J’avais choisi de ne pas révéler mon vrai prénom au cas où Taranis aurait un jour parlé de moi. Même si c’était peu probable puisqu’il ne me voyait probablement que comme une conquête parmi beaucoup d’autres et qu’il ignorait que je fusse une succube, mon prénom était très rare. Je ne voulais prendre aucune risque. Cette précaution m’avait donc poussé à emprunter le nom de ma fille décédée. J’étais sûre que si Charlotte était encore des nôtres, elle me pardonnerait de l’utiliser et y verrait un hommage : je l’avais bien élevée ! « Et toi ? » Je le savais, bien sûr, puisque j’avais fait des recherches, mais cela non plus Sequana ne devait pas le savoir.

Nos verres arrivèrent : « On trinque ? » proposais-je en me penchant un peu vers l’avant dans une tentative tout sauf subtil pour montrer mon décolleté. Je ne voyais pas pourquoi j’aurais eu besoin de faire preuve de délicatesse : j’avais annoncé la couleur, je cherchais de la compagnie. Il n’y avait pas à être sorti de Saint Cyr pour comprendre le sous texte !

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Romilly - Sexy Naughty Bitchy

I'm the kind of girl that girls don't like I'm the kind that boys fantasize I'm the kind that your momma and your daddy were afraid you'd turn out to be like Were afraid you'd turn out to be like I may seem unapproachable But that's only to the boys who don't have the right approach or ride That makes a girl like me wanna hop in and roll

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