Groupe : Divin - Eros - Panthéon Greco-Romain Métier : Employé chez Tinder France Pouvoirs / atouts : •• ON ME DÉSIRE, ON M'AIME, ON ME VEUT •• L'AMOUR PEUT DÉPLACER LES MONTAGNES •• ESCLAVE DE LA PASSION •• DÉSIR-LESS •• LA VILLA DES COEURS BRISÉS •• Fidèle : Au Panthéon Grec Pardi ! Warning : No TW Messages : 149 Age : 27 en apparence, mais des millénaires en réalité Célébrité : Tom Holland
Sujet: Un concert de passionnés || popol Mer 14 Fév - 17:46
Aurélie n’a que 16 ans et elle attend un enfant, ses amis et ses parents lui conseillent l’avortement.. Oui bon, maintenant que je vous ai mis la chanson en tête, vous m’imaginez avec mes air pods en train de danser tranquillement dans la file d’attente qui mène au concert de Romain Papadopoulos. Vous vous rendez compte ? je vais aller voir le grand, le magnifique, le fabuleux, le sublime chanteur, influenceur, acteur, mannequin ! j’en trépigne d’impatience ! je sautille même sur place ! j’ai pu économiser un peu d’argent avec la prime que je me suis faite en bossant chez Tinder, ils m’ont filé un bureau rien que pour moi, parce que, petit nouveau que je suis, j’ai créé plus de rencontre à moi tout seul, que tout un étage, créé cinq ans plus tôt. En même temps les gars, j’suis Eros, vous vous attendiez à quoi ? Que je me tourne les pouces ? Plus je crée de l’amour, des rencontres, de la passion, de la baise, plus je reprend du poil de la bête, alors ouais, j’ai pas arrêté, et j’ai eu des primes.
Alors vous me direz, pourquoi aller voir un gosse qui fait de la chanson ? Parce que visiblement il s’agirait d’Apollon, et de vous à moi, j’aime bien emmerder le monde, surtout les Grecs. Du coup, si c’est vraiment Popol qui est dans le corps du chanteur, je suis obligé d’aller le voir en concert, déjà de l’époque où il était à l’Olympe, les soirées où il poussait la chansonnette, c’était un truc de dingo, alors là avec une foule en délire, ça doit envoyer un truc de ouf, il faut au moins voir ça une fois dans sa vie !
Je regarde mon Apple Watch, parce ouais, j’suis assez matérialiste dans cette vie, et je vois qu’il est 18h. Pile l’heure pour l’ouverture des portes, et vu la foule, ça va être un délire ! Heureusement, j’ai mes places dans le carré Or VIP. C’est encore au dessus du Carré VIP, c’est tout devant. Je passe donc dans les premiers, avec des gamines toutes excitées. “On va le voir ! J’arrive pas à y croire !”“Ouais t’imagines en plus après le concert on pourra prendre une photo avec lui et lui parler, je suis trop excitée olala ! Je veux trop lui faire un câlin !!” J’hausse un sourcil, me mordant la lèvre pour ne pas éclater de rire. J’avais presque oublié l’effet qu’Apollon, ou le soi-disant Apollon pouvait faire aux humains. Enfin, l’heure du concert arrive, les lumières s’éteignent et Romain arrive sur scène et.. Oh le con. C’est Apollon. Je reconnais son essence entre mille. Et sa voix, sa divine voix. Aucun doute. Je ferme d’ailleurs les yeux quelques instants pour me remémorer, avec nostalgie des moments incroyables sur l’Olympe, où il venait chanter à des repas, et où nous passions des moments agréables.. un temps révolu désormais.
Enfin, fini le temps de la nostalgie. Il est temps de s’amuser maintenant ! Grâce à ma magie que j’active doucement l’air autour de moi, le carré Or VIP devient, au fil du concert totalement fou de “Romain”, au point de commencer à hurler son prénom, certaines filles enlèvent même leurs hauts, les garçons aussi, et essaient de passer la sécurité pour monter sur scène et rejoindre le chanteur. Ouh.. quel chaos. Et quand, finalement, le regard de Romain finit par croiser le mien, je me contente de faire un petit sourire mignon, associé à un petit coucou de la main, avant de lui envoyer un baiser de loin.
Sois pas vénère Popol, je contribue à ta ferveur. Bon, peut être pas de la manière que tu voudrais..
Groupe : Divin - Apollon, Dieu de la Lumière et du Soleil, de la Médecine, de l'Archerie et des Arts - Panthéon Gréco-romain Métier : Chanteur, modèle, acteur. Pouvoirs / atouts : Il est sympa ce gars là - J'en ai des frissons - Tout ce qui brille - Toi tu vis, toi tu meurs - Je pète le feu Fidèle : Warning : J'accepte sans problème : langage cru & violences physiques. À discuter avant : sexualité & violences sexuelles. Messages : 251 Age : 25 ans en apparence, plusieurs millénaires en réalité. Célébrité : Timothée Chalamet
Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Jeu 15 Fév - 18:50
La vidéo et la bande son se lance. Noir sur scène. Je rentre et m'installe sur ma marque. Allume mon micro. La vidéo se termine. La première note résonne. Lumière. Et j'entame ma première chanson sous les hurlements extatiques des 10 000 personnes présentent ce soir.
BONSOIR PARIS ! Je cri au micro. La lumière éclaire la salle, la foule est en délire, et moi je suis aux anges. J'existe littéralement pour ce genre de moment. Je me lance sur la seconde chanson, puis la troisième, tout se passe pour le mieux. Je remarque une certaine agitation dans le carré or, mais rien d'inhabituel. Il y a toujours quelques groupies un peu plus ... impliquées émotionnellement, diront nous. Surtout qu'une bonne partie de ceux qui prennent des places si VIP sont des membres de mon fan club, c'est à dire des gens qui connaissent mon identité divine. Des fidèles donc, prêts à certaine extravagance pour satisfaire à leur dieu. Ce n'est pas pour me déplaire. Tant que ça ne gâche pas le spectacle, bien entendu.
La lumière se tamise. Je m'installe au piano. Joue quelques notes, une mélodie comme si mes doigts s'exerçaient tout seuls. Je m'approche du micro. Il y a quelques jours, c'était l'anniversaire de l'accident. Cette date était très compliquée pour moi. Surtout parce qu'elle me rappel que j'ai perdu mon modèle ce jour là. Papa, cette chanson est pour toi. L'introduction de la chanson émerge de la mélodie négligemment jouée. Les téléphones se lèvent, lampes torches allumées, et un océan de lucioles se met à bouger sous mes yeux. Un frisson me traverse. Je suis un artiste, un poète, sensible à la beauté de ce genre de moment. Les mots de cette chanson, voix et piano uniquement, parlent de la perte d'un être cher, que la vie n'est plus la même sans lui, et d'espoir que où qu'il soit désormais, il soit fier de son enfant. J'ai écris cette chanson moi même. Je suppose qu'une part rémanente de Romain avait besoin de faire le deuil de son père. À moins que moi même, sans vraiment le conscientiser, j'ai partagé ce besoin de dire au revoir à mon propre père, aussi dysfonctionnel eut-il été. Ma voix s'éteint sur la note finale, la lumière se rallume, j'essui discrètement une larme, ému par l'émotion partagée par la foule. Voilà pourquoi j'aime performer devant les mortels, ils sont un si bon publique.
Je me relève du piano, revient à mon micro sur pied, et j'enchaine sur un son un peu plus pop qui parle d'espoir et de croire en ses rêves. L'ambiance revient plus à la joie, on tape des mains sur le refrain, le moment larmoyant est passé. C'est là que je remarque que le carré or commence à devenir vraiment TROP agité. Je m'en rends compte car je vois plusieurs agents de sécurité arriver pour venir renforcer ceux déjà présents. Mais je continue ma chanson, pensant que ça va se calmer tout seul. Une petite pause le temps de boire un peu d'eau, de demander au publique si ça va, et mon regard s'attarde un peu plus sur cette foule de moins en moins contrôlable. Et mon regard s'arrête sur un visage. Je ne l'ai jamais vu dans cette enveloppe, et pourtant je le reconnais immédiatement. Oh non. Pas lui. J'avais vraiment pas besoin de sa présence. Et il me fait signe l'enfoiré. Si seulement j'étais pas sur scène, je lui ferai bien un signe moi aussi.
Tant pis, show must go on. Je continue mon set, entamant une chanson avec beaucoup de peps, où je saute littéralement partout sur scène. Et c'est à ce moment là que les premiers fans arrivent à passer la barrière de sécurité et à s'incruster sur scène. Et bah c'est nickel ça ! Allez on improvise. Je fais comme si ça ne me dérangeais pas, et fait style de les lancer avec moi sur la chorégraphie du morceau, qui se résume en gros à sauter de droite à gauche en levant et baissant les mains. Plutôt accessible donc. J'adresse un regard à mon perturbateur. Si il sait lire dans les yeux, il comprendra le message : je vais te buter. Pas le temps d'être plus menaçant qu'une fille en soutien gorge me saute dessus et m'embrasse, créant un bruit pas hyper agréable au micro - ça c'est pour ceux qui pensent que c'est du lipsync. Une performance live d'Apollon n'est JAMAIS en playback.
La chanson s'arrête, et je profite d'un moment de scéno dans le noir pour couper mon micro et dire à un technicien d'aller voir le garçon que j'ai remarqué pour lui dire qu'on se verrait en backstage après le concert si il calme la situation. Y'a des gens qui ont payés une fortune pour être là, ils méritent d'avoir un show complet. Pendant ce temps, la sécurité a réussi à faire redescendre ceux qui étaient montés sur scène, et en débarrasse rapidement les vêtements qui trainent dessus, histoire d'éviter que je me prenne les pieds dans une petite culotte oubliée là. La lumière se rallume après une quinzaine de seconde, je suis à présent sur une plateforme en hauteur, prêt à entamer le tube numéro 1 de mon album, un morceau de pop tirant sur le rock, qui passe en boucle à la radio depuis des mois. Une chanson un peu plus ... subversive ? Qui parle d'amour, en particulier charnel.
(c)Kanala / Inspiré du code de Koala volant
phoebus apollo
I guess I never really faced my fears before, so stay with me, because my body's on the line now. Please don't let them take me sure there's nothing left to try. I can feel the light shine on my face. Did I disappoint you ? Will they still let me over ? If I cross the line ?
Thomas Wilson
Brûler la Chandelle par les deux bouts
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Jeu 15 Fév - 21:06
Je vois ses fans qui sont en délire. Franchement ça n'a pas été difficile. Il n'a fallu que quelques mouvements de doigts, un regard à droite, à gauche, activer quelques hormones et je vois les fringues qui disparaissent à vitesse grand V. C'est fou cette génération ce qu'ils sont libérés. Presque autant que les grecs de l'époque. Je vois des tee-shirt voler, des soutifs aussi, certains mecs finissent en caleçon, et voilà que ça monte sur scène, ça passe les barrières de sécurité, les gros molosses de Popol ne suffisent pas, ça me fait sourire. Et oui mon ami, il faut bien plus pour survivre à des foules de passionnés. D'ailleurs quand nos regards se croisent, je souris en coin, lui faisant un petit coucou avec un baiser de loin. Son regard à lui est assez équivoque. Il est pas content. Je comprends pas pourquoi, je lui augmente sa ferveur, ses fans sont en délire et il à un show totalement inédit pour ses fans français. Tout bénéf non ?
La musique change et voilà qu'il saute dans tous les sens, une nana lui saute dessus, moi je continue mon cirque, à augmenter la chaleur dans le carré VIP, les gens sont en délire, et ça se propage de plus en plus, les gens deviennent vraiment déchaînés. Je me suis pas amusé comme ça depuis si longtemps, c'en est vraiment revitalisant. Et tous ces gens qui cèdent à leurs désirs, leurs passions, c'est vraiment super, j'adore. Moi aussi ça augmente ma propre puissance. Mais très vite, je croise de nouveau son regard et il a envie de me tuer. ça me fait sourire encore plus, toi aussi tu m'as manqué Apollon.
Et le noir complet.
Très vite, un mec se pointe à mon niveau. Visiblement celui là, il connaît les Dieux, parce qu'il a pas la même tête que les autres, et il semble moyen content de la situation. "Romain veut que tu calmes la situation et il acceptes de te voir en backstage." Je le regarde alors avec un sourire. "Oh comme c'est aimable de sa part. Je verrai en fonction de mon humeur. Merci mon chou." Je lui touche alors la main doucement avec un sourire mignon et le voit rougir avant de partir de nouveau en Backstage, et la lumière se fait sur scène. Apollon revient et une chanson se met en route. Je l'écoute tranquillement et voilà qu'il ose faire une chanson sur l'amour.. et l'amour.. oh.. je vois. Mon sourire grandit. Il veut calmer les foules ? Pas de soucis. Je laisse mon pouvoir s'éteindre doucement, que les humains se calment alors que je me concentre pleinement sur Apollon. Il veut jouer à l'amour charnel ? Pas de soucis. "Allez Apollon, montre nous ce que t'as vraiment.." Que je souffle entre mes lèvres, alors que je fais monter doucement la chaleur dans le corps du Dieu, si ce n'est l'excitation dans son corps, alors que je suis pleinement concentré sur lui, le temps de la chanson. Ouais, je m'amuse, à fond.
Finalement, la chanson se termine et j'arrête mon manège, je redeviens calme, et je calme même les foules, pour arriver à la fin du concert. Je ne pars pas tout de suite, me contentant de voir "Romain" partir et immédiatement deux gorilles de la sécurité venir me chercher. "Ah ouais, j'ai même le droit à un service platinium ?" Un grand sourire sur les lèvres avant d'arriver jusqu'à une loge dans le plus grand silence, les mains dans les poches, tout à fait innocent. Et c'est là que je le vois. "Romain ! OH MON DIEU C'EST VRAIMENT TOI ! JE SUIS TON PLUS GRAND FAN" Avec un grand sourire sur les lèvres.
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Sam 17 Fév - 23:39
L'un de mes descendants est-il devenu un dieu de la scénographie ? Il faudrait vraiment que je me tienne à jour sur les occupations de mes rejetons, mais ça me prendrait au moins une semaine de recherche, alors disons que c'est de mon ressort. Que je sois béni, alors, pour ce fondu au noir à ce moment là, qui vient quand même bien nous sauver la mise et permet d'évacuer la scène et de faire passer mon message à l'agitateur.
Lorsque la lumière revient, je vois du coin de l'œil qu'un de mes agents de sécurité - et fidèle, par la même occasion, car je préfère que mes employés sachent qui je suis, pour se rendre compte de l'importance de leur tâche - est en train de transmettre mon avertissement. Pendant ce temps, j'entame l'intro de ma chanson, qui s'enflamme très très vite. Et quand je dis s'enflammer, c'est autant dans le sens du rythme, des paroles, que des jets pyrotechniques sur les bords de la scène. Bon sang, heureusement que les fans sont descendus, un accident aurait pu être dramatique. Je ne décolère pas, et les flammes me donnent chaud, ce qui est un comble pour un dieu d'une boule de feu. Tout ça fait qu'au début, je ne constate pas vraiment ce que Eros tente de faire. Jusqu'à ce que, et bien .... Pas besoin de vous faire un dessin. Merci les affres des fashions d'avoir fait en sorte que les pantalons moulants ne soient pas à la mode en ce moment, ça aurait été coton de justifier ça en interview. Tout juste peut-on apercevoir un légère bosse si vraaaaaaaiment on se focalise dessus - ce que certaines groupies sont tout à fait capable de faire, bien entendu. Mais, eh, on ne juge pas, à l'époque, la virilité n'était pas d'avoir un énorme attribut, c'était même complètement le contraire. Comme quoi, oui, c'était mieux avant.
Maudissant mentalement mon ... grand oncle (?), je continue bon grès mal grès ma chanson, et enchaine sur la fin du set sans plus d'évènement notable, fort heureusement. Puis je rejoins les backstages, et j'ai à peine le temps de me rafraichir que l'autre arrive en me servant son numéro de fan number one. Je n'ai même pas la patience de faire semblant. Hahaha, c'est suuuuuuuuper drôle. Hilarant même. Vraiment, si je ne me contenait pas, je serai en train de me rouler au sol de rire. je déclame, sur le ton le plus plat possible, alors que je continue de me démaquiller à coup de lingette sans porter mon regard sur lui. Qu'on soit clair. En ce qui me concerne, j'aurais préféré te savoir toujours en train de flotter dans l'éther. Je ne te fais aucune confiance, donc si tu as la moindre demande, considère que la réponse est non. Les dernières traces de fond de teints semblent avoir capitulées, alors seulement je me retourne enfin vers lui. Bien, maintenant, que les bases sont posées. Tu m'expliques en quel honneur tu es venu m'emmerder ? Dire que je ne suis pas heureux de voir Eros serait un euphémisme. Pour toute une liste de raisons personnelles, en fait.
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Dim 18 Fév - 12:20
Très sincèrement, je ne comprend pas pourquoi à l'Olympe on ne m'aimait pas. J'ai toujours fait en sorte qu'ils s'aiment, qu'ils s'embrasent, et qu'ils vivent leur vie à cent à l'heure. peut être parfois un peu trop, et c'est de leur faute, à un moment donné, chacun fait ses choix et je ne suis que l'artisan d'une ou plusieurs émotions en eux, je l'instille et je permet de la développer, peut être de manière plus insistante ou plus forte de temps en temps, mais à terme, chacun fait son choix. Si une personne refuse d'aimer, ou refuse de se laisser aller à la passion, qui suis-je pour forcer ? Regardez Artémis, jamais elle s'est adonnée à quoique ce soit, et je lui ai plus ou moins foutue la paix ! Zeus en revanche.. passons sur son cas, c'était presque désespéré pour lui.
Enfin, je continue à m'amuser avec Apollon, le faisant bander allègrement, ressentant parfaitement l'émotion dans son corps, alors qu'il continuait de chanter, avant de tout faire redescendre, littéralement, quand son set se termina, arrivant sur la fin de son concert, avec toute la foule qui applaudissait, prenait des photos et tout le reste. Alala, il devait en profiter le boug. Mais pas le temps pour moi de prendre une petite photo de mon arrière petit neveu, car oui, ma soeur Gaïa, avait pour fils Cronos, pour fils Zeus pour fils Apollon, ça en fait donc, selon notre arbre généalogique complètement éparpillé, mon arrière petit neveu, même si les humains se mettent jamais vraiment d'accord sur les versions. Enfin, les gorilles viennent me chercher, et les mains dans les poches j'arrive en Backstage, jouant le fan number one, avec un grand sourire aux lèvres, avant de voir sa non réaction, ce qui me fait froncer les sourcils et faire une moue triste un peu. "Je sais que je suis drôle, mais vous autres à l'Olympe, vous ne parvenez jamais à saisir mon humour si pointu." Que je rétorque alors en haussant les épaules avant de me prendre une claque verbale de la part du dieu de la beauté masculine. Ouch, ça fait mal. Aucune confiance en moi ? Mais qu'est ce que j'ai bien pu faire pour mériter toute cette haine enfin ?
Du coup, je ne peux que sourire à ses mots et quand il se tourne enfin vers moi, pour le regarder et admirer toute sa beauté, celle de son enveloppe et essayer de faire taire le rictus qui apparaît sur mon visage. "Ahh, la haine, une émotion si pure, rattachée au désir si je ne m'abuse." Je laisse un moment de silence avant de me rapprocher de lui de quelques pas. De toute manière je ne suis pas vraiment impressionnant, dans ce corps juvénile, plutôt petit, mais assez bien foutu je dois l'admettre. "Navré de te décevoir, mais je ne fais que de rares passages dans l'Ether, je suis revenu sur Terre depuis la Renaissance, les gens pensaient à moi, ils faisaient des statues, c'était vachement sympa à l'époque, même si il y avait pas mal d'anges et d'églises."
Bah quoi ? Il fallait bien le préciser, lui il était peut être revenu que récemment, mais moi j'avais plusieurs centaines d'années en plus au compteur parmi les humains, à m'amuser avec leurs sentiments, leurs passions, leurs désirs, leurs haines et c'était toujours un plaisir non dissimulé. "Quant à la raison de ma présence.. eh bien j'avais envie de t'entendre chanter. Et puis tu m'avais manqué ! ça faisait si longtemps Apollon ! regardes à quoi tu ressembles dans cette enveloppe, si beau, si fringuant, je suis certain que tu as des tonnes de filles ou de mecs à tes pieds.. Quelqu'un dans le viseur ?" Que je fais alors, en le regardant avec un sourire, pas du tout innocent.
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Dim 10 Mar - 18:39
Refusant de rentrer dans le jeu du dieu de l'amour, je n'adhère pas à son numéro de groupie, ni ne relève sa petite remarque sur mon supposé humour et celui de mes pairs Olympiens. L'humour n'est pas la qualité première d'Eros, je suis très bien placé pour le savoir, et je ne me cache pas de lui faire sentir que sa présence n'est pas spécialement appréciée. C'est avoir une haute opinion de toi même de penser que je peux te haïr. En vérité, ce n'est pas toi, mais bien les conséquences de ce que tu fais, que je hais, et toi même serait bien incapable de prétendre que tu sais toujours où vont mener tes actes. Comprenez bien que je n'ai rien du tout contre les dieux de l'amour. Au contraire même, j'adore passer du temps avec ma demi sœur Aphrodite. Car si elle a conscience du mal que l'amour peut faire, elle n'utilise jamais cette arme sans une bonne raison. Elle est raisonnable, autant qu'un dieu puisse l'être, j'entend. Eros, quand à lui ? Un fils de Chaos. Rien que là, tout est dis.
Je ricane quand il se targue d'être là depuis longtemps. Parce que tu crois vraiment que j'en suis à ma première incarnation ? C'est bien naïf de ta part. Malheureusement, les stars de la musique ont souvent des destins tragiques. Kurt Cobain et cette théorie du complot sur un assassinat et non un suicide ? Je suis bien placé pour vous dire que ce n'est pas une théorie du complot, sinon je ne serais plus là pour en parler. Ces derniers siècles, je comptais une incarnation environ tous les 20 à 30 ans. Des stars de la musique ou des maitres des mots, qui ont tous connus des morts prématurées, la plupart du temps bien moins des accidents que ce qu'on pourrait croire. Les dons attirent la jalousie. Ce n'est pas pour rien que je protège autant le corps de Romain, encore plus maintenant que l'existence des dieux est connue et que certains mortels se sont fait une mission de nous éliminer.
Et voilà que très vite, mon visiteur s'aventure sur un terrain qui ne me plait pas du tout. Il ne fait même pas semblant le bougre, il y va frontalement. Oh non ! Oh non non non ! Je te vois venir, tu arrêtes ce petit jeu tout de suite. Tu crois vraiment que c'est le moment pour t'amuser avec ça, avec tout ce que notre panthéon est en train de traverser ? Tu n'as pas mieux à faire ? Deux noms me reviennent douloureusement à l'esprit, et mon cœur se sert. Daphnée. Hyacinthe. Tous deux morts en vains, parce qu'Eros s'ennuyait et voulait s'occuper un peu, aux dépends de son souffre douleur favoris : moi. Imaginez un instant aimer une femme au point d'en perdre la raison, mais elle vous abhorre de préférer se donner la mort plutôt que d'être l'objet de votre désir. La voir se changer pour toujours en arbre, et faire du laurier un de vos symboles en son honneur. Puis vous rendre compte que tout ça n'était qu'une vengeance du dieu de l'amour. Souffrir de l'humiliation. Puis aimer de nouveau, encore plus que la première fois. Être prêt à tout pour un peu de temps avec le magnifique jeune homme. Et le voir mourir sous vos yeux impuissants, car Eros avait rendu jaloux un dieu du vent, juste comme ça, pour s'amuser. Imaginez vivre sans jamais savoir si le moindre de vos coups de cœur n'est pas encore un drame en devenir imaginé spécialement pour vous par un oncle à l'humour particulier. Voilà pourquoi j'avais fini par multiplier les aventures sans lendemain, passant pour un dieu presque aussi volage que mon père, puis semblé n'aimer que moi même, divinité à l'ego aussi important que l'astre qu'il représente. Vous auriez fait quoi, vous, si chacune de vos potentielles histoires d'amours n'était qu'un prétexte de plus pour vous blesser éternellement ?
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Dim 10 Mar - 22:21
Mon regard se portait une fois de plus sur le dieu de la médecine mais également l'incarnation de la beauté masculine avec un sourire encore plus éclatant quand j'entend ce qu'il me dit. "oh tu ne me haïs pas donc ?" Est ce que j'ai occulté la moitié de ce qu'il m'a dit exprès ? Peut être bien, mais simplement parce que je ne suis pas totalement d'accord avec ce qu'il dit et il n'est pas encore prêt à entendre ce que je pourrais lui dire. La version de l'Amour que je transmets est loin de celle d'Aphrodite, ce n'est pas un amour romantique. Je suis l'Amour pur, le passionnel, celui qui donne envie de vous arracher les fringues, de louper un battement de coeur dès que vous voyez l'être qui vous obsède, c'est un sentiment si puissant, si fort qu'il est issu du Chaos lui même. "Je sais ce que mes pouvoirs peuvent engendrer, pas ce que les sentiments d'une personne vont provoquer, il me semble que la divination, c'est ton domaine, la sculpture vivante." Ajoutais-je alors avec un petit clin d'oeil dans sa direction.
Puis voilà qu'il me sort que ce Romain n'est pas sa première incarnation, et il sous entend que les différents grands musiciens ont tous eu des destins tragiques. Oh ça, je n'en doute pas, ça me fait d'ailleurs bien sourire. Je place mes mains dans mes poches de jean en m'appuyant doucement contre la porte, pour bien l'observer. Ce jeune Apollon, ayant eu le plus de déboire parmi tous les Dieux et Déesses de l'Antiquité grecque. "C'était donc toi Claude François ?! Franchement, le coup de l'électricité, génie. C'était en partenariat avec ton père ? Ou bien tu était Balavoine ? T'as voulu faire de l'Hélicoptère et tu t'es loupé ?" Est ce que je me foutais de lui ? Oh peut être bien.. mais en même temps, j'ai toujours aimé l'embêter le Dieu du Soleil, il avait toujours été ma cible favorite, bien loin de Zeus, porc parmi les porcs, ou Hadès ne courant qu'après une seule femme, ou encore les humains peuplant la Terre par milliards. "Tes différents passages par l'Ether n'ont pas été trop douloureux ?" Demandais-je tout de même avec une pointe de sérieux dans la voix, bien vite remplacée par une question tout à fait non innocente.
Et il le remarqua. Bien sur qu'il le remarqua. Mon sourire ne fit que s'accentuer, alors qu'il commença à répondre par la négative, et s'exprimer de plus en plus vite, ce qui m'amusa encore plus. Oh, l'amour était un sujet sensible pour notre beau gosse de l'Olympe visiblement. "Quoi ? Je ne joue à rien voyons ! Je ne sais pas de quoi tu parles Pollon." Je me rapproche alors de lui, mon sourire de plus en plus amusé par la situation, avant de poursuivre. "Tu vas vraiment me faire croire que tu te soucies de notre Panthéon ? Et puis soyons honnêtes, je ne me sens pas concerné, vous ne m'avez jamais vraiment considéré comme l'un des votre, j'étais un primordial, comme ma soeur." Finalement je fais le tour du jeune homme qui sert d'enveloppe au Dieu, plus grand que moi, forcément, alors que j'enlève une main de mes poches pour lui montrer. "Tu sais que mon arc et mes flèches ont pris une nouvelle forme avec cette nouvelle réincarnation ?" Je mime alors un pistolet avec mes deux doigts avec un petit sourire avant de le pointer vers lui. "N'as tu pas envie de ressentir à nouveau cette passion ? Ces battements de coeur qui s'affolent à chaque fois que tu penses à l'être désiré ? Que tes pensées soient obstruées par cet être, encore et encore, et que tu ne te sentes complet qu'en sa présence ?" Mon index finit par toucher le torse d'Apollon alors que je le regarde avec un sérieux le plus total avant de le ranger et de lui sourire. "C'était quand la dernière fois que tu as ressenti ça ? Au delà de tes expériences de volage ?"
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Lun 11 Mar - 10:58
Je lève les yeux au ciel, pas surpris que l'incarnation de la passion ne retienne que ce qu'il veut bien entendre. Ce n'est pas exactement ce que j'ai dis ... Mais tu t'en fiches, n'est-ce pas ? Je soupire, alors qu'il abonde dans mon sens, preuve qu'il n'a pas écouté un traître mot de ce que je peux dire, argumentant sur quelque chose que je viens de lui expliquer moi même. À ceci prêt qu'il tente d'y inclure mes dons, histoire de se donner du crédit. Dommage, alors, qu'il choisisse précisément ceux qui ne sont plus. Etais, pour être exact. Malheureusement, les portes des oracles se sont fermées à mon esprit. J'imagine qu'une époque aussi chaotique n'a que faire de respecter une ligne de destin. Tu parles d'une époque, en effet, ou un dieu peut vivre sa divinité au grand jour mais passe du statut d'intouchable à celui de proie aux yeux de certains mortels.
Il semble surprit d'apprendre que je ne suis pas sur terre pour la première fois depuis qu'il m'a connu en Grèce antique. Enfin, sérieusement, au moins un qui saute aux yeux non, le roi soleil, ça sort d'où ? Globalement, dès qu'une figure populaire dont l'image était liée au soleil, ou un poète ou musicien, était élevé par ses pairs à l'état de divinité vivante, il était très probable qu'elle le devienne effectivement, via mon incarnation. L'enchainement entre Louis XIV et Mozart, par Hadès, quelle époque !Très drôle ... Bon sang, lance toi dans le stand up, histoire qu'on te voit te prendre un bide phénoménal. Je bougonne. Néanmoins, je suis surpris par sa question suivante. N'a-t-il vraiment connu que si peu l'éther pour ne pas le savoir ? Douloureux ? Non, on ne ressent rien, dans l'éther. La façon de mourir, en revanche, est douloureuse. Mais sans doute rien en comparaison de ce que sont capable de nous faire ressentir les déicides, désormais. Mon ton est sombre. Oui, depuis mon retour et la nouvelle de la mort de Zeus, je vis dans une crainte que je n'avais jamais connu jusqu'alors, redoublant de protections pour éviter à Romain de faire une mauvaise rencontre.
Piqué au vif sur la façon dont il remet en question mon allégeance au panthéon, surtout parce qu'il n'a pas tord, je répond sur un ton acerbe. Crois le ou non, mais j'ai mes raisons de me soucier de ce qu'il se passe dans notre panthéon. Et ces raisons, cette raison, plutôt, c'est principalement Artémis. La situation de ma jumelle me préoccupe, et j'étudie toutes les éventualités pour pouvoir lui venir en aide, et ça inclue, oui, de me lier officiellement au reste des Olympiens.
Mais alors, le dieu du désir revient à la charge. Je lèverai bien les yeux au ciel devant son imitation de pistolet, si je n'avais pas un léger doute sur le fait que même comme ça, il puisse réellement avoir un impact sur moi. Oui, on peut dire que ce qu'il m'a fait vivre par le passé m'a réellement traumatisé, je ne serais pas le même dieu si je n'avais pas été son jouet favoris. Non. Je répond d'un ton sec, alors qu'une lueur de peur point dans mon regard, et que j'ai un léger mouvement de recul au contact de mon oncle, comme si le simple fait d'être touché par sa main pouvait être dangereux, ce qui était probablement le cas. Tu le sais très bien. Et tu me l'as pris, parce que tu t'ennuyais. Je réplique, amer. J'ignore si mes sentiments pour Hyacinthe étaient né de par la main d'Eros. J'en doute, car ce n'était pas une passion dévorante et débordante, il s'agissait plutôt d'un amour platonique, beau et pur. J'aurais pu donner mon immortalité contre l'assurance de passer une vie au côté du jeune homme et qu'il m'aime ainsi en retour. Plus jamais je n'ai ressenti quelque chose de similaire. En revanche, ce que je sais, c'est que les sentiments de Zéphyr, sa jalousie, étaient l'œuvre du dieu. Sous la coupe d'Eros, le vent de l'Ouest avait dévié le tir de mon disque, causant de par ma main la mort de mon bien aimé. Oui, cela faisait environ trois mille ans. Non, je n'étais pas passé à autre chose. Et non, je n'avais jamais accepté de rouvrir mon cœur à l'amour depuis, me forgeant plutôt cette réputation de coureur de jupon, loin de l'attachement.
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I guess I never really faced my fears before, so stay with me, because my body's on the line now. Please don't let them take me sure there's nothing left to try. I can feel the light shine on my face. Did I disappoint you ? Will they still let me over ? If I cross the line ?
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Brûler la Chandelle par les deux bouts
Groupe : Divin - Eros - Panthéon Greco-Romain Métier : Employé chez Tinder France Pouvoirs / atouts : •• ON ME DÉSIRE, ON M'AIME, ON ME VEUT •• L'AMOUR PEUT DÉPLACER LES MONTAGNES •• ESCLAVE DE LA PASSION •• DÉSIR-LESS •• LA VILLA DES COEURS BRISÉS •• Fidèle : Au Panthéon Grec Pardi ! Warning : No TW Messages : 149 Age : 27 en apparence, mais des millénaires en réalité Célébrité : Tom Holland
Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Lun 11 Mar - 21:23
"Tu as bien dis que tu ne me haïssais pas, on est d'accord ? Tu l'as dis avec tes propres mots, mais tu l'as dis, et ça compte." Je souris alors une fois de plus, tout content, même si, forcément, je suis bien conscient qu'il n'aime pas vraiment ce que je fais. Pas vraiment d'ailleurs est un euphémisme. Haïr est un terme très fort, et il ne faut pas l'utiliser à la légère, surtout dans mon cas. D'ailleurs quand le jeune homme me sort que les oracles ne sont plus, du moins en ce qui le concerne, j'hausse un sourcil. "Tiens donc. Est ce là le début de ce que mon Père m'avait parlé ? Nous entrons dans l'ère finale ? Le début de la fin ?" Chaos n'avait que très peu parlé à ses enfants, mais nous l'avons écouté quand ce fut le cas. Il nous avait appris avec sérieux qu'il y avait un début et une fin à tout, et que cette fin nous pourrions la reconnaître à plusieurs signes. L'un d'entre eux était que le Dieu des Prophéties ne puisse plus se connecter au Destin, parce que lui aussi allait subir le sombre contrecoup de la fin. Un frisson me parcourut rien que d'y penser. Ce n'était peut être qu'un signe parmi les autres, et il était infime, je n'avais pas à m'en inquiéter.
Puis nous changeons de sujet, et mon côté plus humoristique revient, au grand dam de mon petit neveu visiblement. Quoi ? Je suis très drôle, quoiqu'il en dise. D'ailleurs sa remarque, bien bougonnée me fait encore plus sourire, sachant parfaitement que j'ai frappé dans le mille avec ma petite plaisanterie. "Je trouverai une communauté qui adorera mon humour, c'est ça qui est beau avec cette Humanité. 8 milliards d'être humains, il y aura forcément des gens qui vont m'adorer encore plus." Un clin d'oeil dans sa direction, avant d'écouter sa réponse et ressentir un nouveau frisson, cette fois ci un peu plus douloureux, provenant de ma propre expérience récente. Passant alors une main instinctivement sur l'arrière de mon crâne, comme pour me rappeler l'endroit où la balle avait transpercé le crâne de mon ancien vaisseau, je l'enlevais bien vite, pour reprendre le cours de la discussion. "J'ai entendu parler d'eux. Des humains qui s'en prennent aux Dieux.. A t'entendre, je sens une pointe de haine. Ne la laisse pas te gagner Apollon. Agir sous la colère ne mène qu'à la tristesse." Parole du Dieu de la Passion et du Désir. Je sais ce que ce genre d'actions peuvent engendrer.
Et voilà qu'il me répond de manière plutôt virulente, mon sourire s'étirant en coin. "Cette raison n'aurait-elle pas tenté de voler le Graal à tout hasard ?" Oui, je me tiens au courant des diverses informations de mon Panthéon tout de même, et quand l'un des miens fait une connerie ou un coup d'éclat, je le sais. Alors quand Artémis à volé le Graal, du moins de ce que j'ai cru comprendre, ça a fait la une. Depuis, plus de nouvelles, elle s'est volatilisée. "Tu ferais n'importe quoi pour elle, je le sens au plus profond de mon être Apollon. C'est un amour différent, mais un amour quand même."
Puis je me rapprochais de lui, cette fois ci avec une idée bien précise en tête, mon regard bien plus joueur, mes yeux devinrent rose quelques instant, alors que je mimais un pistolet avec mes doigts. Pollon eut bien raison de ne pas lever les yeux au ciel, parce que je ne mentais pas, mon arc et mes flèches avaient disparu, trop déphasé avec l'époque, mes doigts étaient chargés de ma magie, et j'en jouais comme j'en voulais, donc il ne fallait pas trop me chercher sur ça. Quand il me répondit non, et que je pus voir la pointe de peur dans son regard, ainsi que le mouvement de recul quand je lui touchais le torse, mon propre souffle se coupa un instant, tandis que la seconde réponse elle fait plus l'effet d'une flèche qui me transperce la gorge. "M'ennuyer.. ?" Fut tout ce que je répondis dans l'immédiat, alors que je rangeais ma main, retournant dans ma poche de jean. "Hyacinthe.. sa mort était tout, sauf de l'ennui." Ma gorge se serrait un peu plus alors que pour la première fois depuis que je revoyais Apollon je regardais ailleurs. Bordel on a pas idée de manquer d'air comme ça dans des pièces pareilles. "Tout.. tout ce que tu dois savoir à ce sujet, c'est que j'en suis profondément navré. De la manière dont les choses ont fini, j'ai plusieurs millénaires de retard, mais je ne pourrai jamais exprimer pleinement à quel point je suis désolé." Et c'était la pure vérité. D'ailleurs, je sentais mon propre coeur battre bien plus fort, et c'était d'ailleurs plus facile d'exprimer le fait que je sois désolé, plutôt que de tenter d'expliquer pourquoi j'ai fais tomber Zephyr amoureux de Hyacinthe également. Déjà dans un premier temps, parce que moi même je n'arrive pas à me l'admettre, mais aussi parce que.. non. Apollon n'a pas à le savoir.
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Mer 27 Mar - 20:32
Je pourrais argumenter avec le dieu du désir que ce n'est pas ce que j'ai dis, mais j'ai bien compris que je me trouve fasse à un mur qui ne veut entendre que ce qui peut lui plaire, alors je laisse tomber. Qu'il pense ce qu'il veut, je sais à quoi m'en tenir de mon côté. Je ne relève alors que l'erreur qu'il fait sur mes capacités. Tant qu'à faire, autant qu'on n'attende pas de moi des compétences que je ne possède plus. Sa réaction me surprend. Je m'attendais à des moqueries, pas à un verset semi apocalyptique. Depuis quand tu es aussi fataliste ? Vu l'état de mon culte, ça n'a juste rien de très surprenant que je perde certaines capacités ... Je rationnalise peut-être trop, mais toujours est-il que même si la perte de lien avec les oracles m'avait peiné et embêté, car c'était un don très pratique, je n'avais pas été très inquiet, trouvant une certaine logique derrière ça.
Je reste surpris lorsqu'il évoque avec un certain sérieux le passage dans l'éther. Bon, pas sans faire une blague franchement mauvaise avant, et s'en vanter. Pour toute réponse, je lève les yeux au ciel avec dédain. Si ça peut lui faire plaisir de croire que des gens pourraient payer pour son humour ... Mais il interprète mal mes propos à l'évocation des déicides, même si sa réflexion, et ça me fait mal de l'admettre, et pour une fois plutôt sage. De colère ? Oh non, tu te trompes. Ce n'est pas de la colère, c'est de la terreur, et tu devrais ressentir la même chose. Nous étions immortels, intouchables, éternels. Et voilà qu'une poignée d'humains, qui n'existeraient même pas si nous n'avions pas protégé leurs ancêtres, est capable de tuer les plus puissants d'entre nous. Odin ... Zeus bon sang ! J'ai beau ne jamais avoir été très proche de mon père, tu crois vraiment que ça ne me fait rien de savoir qu'il est mort, tué par une de ses propres filles, par dessus le marché ? J'ai peur Eros, et je n'avais jamais ressenti ça avant. Et la peur a un sale goût de bile. Je déteste ça. Me sentir en danger, comme une proie potentielle. C'est une émotion ignoble. Bon sang, comment les humains arrivent à profiter de la vie en connaissant leur propre mortalité ? Et si moi, je peux être tué, est-ce que cela fait de moi un mortel au même niveau qu'eux ? Mon ego légendaire a bien du mal à supporter ce renversement du rapport de forces.
Mais si j'éprouve de la peur, ce n'est pas que pour moi. Et si je souhaitais ne rien dévoiler de la situation de ma sœur à cet oncle en qui je n'ai pas la moindre confiance, je découvre dans ses propos que je n'ai en fait rien à lui apprendre. Mon sang ne fait qu'un tour. Alors tu savais. C'est étrange, je ne me rappel pas qu'elle m'ait expliqué que tu l'ais aidé d'aucune façon. Tu devais être trop occuper à briser des cœurs j'imagine. Je lui dis, glacial. Oh, il voulait de la colère ? En voilà, cette fois-ci. Comment oses-t-il aborder aussi tranquillement la question de l'amour gémellaire alors qu'il savait dans quelle situation elle se trouvait et n'a absolument rien fait pour l'aider. A-t-il oublié que le soleil peut réchauffer avec douceur, mais aussi brûler sans remords ? Attiser ma rage n'est certainement pas la meilleure des idées.
Et pourtant, il continue sur sa lancée, comme si c'était plus fort que lui. À me pointer son pistolet de doigt, dont la lueur me fait soudain comprendre qu'il ne rigole pas et me faire reculer avec effroi. Et voilà qu'il aborde avec sa nonchalance l'un des sujets les plus sensible de ma vie. Tout sauf de l'ennui ? Quoi alors ? Qu'est-ce qui justifie la mort tragique d'un jeune homme innocent ? Je prononce cette question entre mes dents serrées, comme pour ne pas lui hurler dessus. Mais voilà qu'il s'excuse. Bah tient, c'est tellement facile. Pardon, mes actes ont modelés ton image publique de connard et tes traumatismes, oupsi déso. Non, ça ne passait pas. Oh, bien sûr, si tu es désolé ça change tout. Je tempête. Et pour Daphnée, tu es désolé aussi ? Et pour Marpessa ? Et Coronis ? Oh, et Cyparisse, tant qu'on y est ? Pour tous ceux que tu m'as fait désirer et qui m'ont rejeté, qui m'ont trompé, abandonné, ou dont tu m'as obligé à pleurer la disparition. Pour eux tous aussi, tu es désolé ? Je me suis finalement redressé après avoir fuis sa main, et cette fois, c'est moi qui pointe vers lui un doigt accusateur alors que mon ton monte d'un niveau. Ah, ça, pour se moquer du dieu au cœur d'artichaud, qui a presque aussi chaud au subligaculum que son illustre père, là y'a du monde. Sans rire, même ma page Wikipédia est pas capable de faire la liste complète de toutes mes histoires. Pour se préoccuper de l'état d'un cœur détruit et piétiné encore et encore, là par contre, y'a plus personne. Tu es le dieu de l'amour qui m'a fait exécrer ce sentiment, qui m'a fait le fuir comme la peste, et m'a donné ma réputation de queutard superficielle. En fait si, c'est bien toi que je haïs, pour tout ce que tu m'as fait. Tu m'as brisé Eros. Je lui crache ces derniers mots au visage avec violence. Je suis tellement énervé que je ne contrôle plus mon aura qui est devenu très brillante, et certains outils de maquillages commencent à fondre sur la coiffeuse derrière moi. Mais je suppose qu'il va justifier tout ça en me mentant allégrement, en n'assumant pas une seconde qu'il ne faisais que s'amuser avec sa victime préférée.
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Dim 31 Mar - 16:15
"Vous avez reçu des enseignements en tant qu'Olympiens, Apollon. J'ai reçu les miens en tant que fils de Chaos. Je sais à quoi m'en tenir" et même si cela comme un avertissement ou quelque chose d'extrêmement grave, ce n'était qu'un seul signe. Peut être qu'avec un culte plus grand ou un nombre de fidèles plus importants, il allait récupérer la capacité de voir le futur à nouveau. Malheureusement, je craignais que le futur soit bloqué pour lui, mais également chaque Dieu de n'importe quel panthéon ayant eu la possibilité dans le passé de le voir. Il serait intéressant de se renseigner sur cet état de fait. Oui, j'avais beau m'amuser et profiter du désir, de la passion dans tout ce qu'il y avait autour de moi, je n'étais pas né de la dernière pluie. J'étais même la Divinité Grecque la plus ancienne matérialisée sur cette Terre, bien qu'on me prenne qu'à moitié au sérieux.
Cependant quand le Dieu Soleil finit par m'avouer que ce n'est pas la haine, mais la peur qui le mène actuellement à l'évocation des déicides, je reste silencieux. Je l'observe, toujours en silence, cherchant la meilleure manière de parler de ça. "La peur n'évite pas le danger Apollon." Que je lui réponds alors dans un premier temps, sentant ma gorge se nouer, sentant comme un coup à l'arrière de mon crâne, repensant à ce qui s'était passé en Norvège, après la Mort de Zeus. "Tu sais que je possède cette enveloppe depuis très peu de temps. Je reviens à peine de l'Ether, parce que je me suis pris une balle dans la tête." Je laisse un instant de silence, pour laisser digérer l'information, avant de poursuivre. "Je ne sais pas de qui il s'agit, tout ce que je sais, c'est qu'on m'a retrouvé."
Et quand je lui parlais du vol du Graal ainsi que de sa chère jumelle, il semblerait que j'aie touché un point sensible, parce que la colère sourde dans sa voix était plus que perceptible. Reculant d'un pas, j'inspire tranquillement. "Bien entendu qu'elle ne va pas te dire que j'ai voulu essayer de l'aider. Ta soeur n'a jamais rien voulu de moi. Elle n'a jamais voulu que je l'approche, même dans une situation comme celle-ci, elle m'a fait comprendre que je devais dégager, sinon elle allait m'émasculer, et qu'elle allait se débrouiller toute seule. Pourtant, je suis toujours en train de chercher qui l'a piégé, que tu me croies ou non." Et ça, je le fais pour toi Apollon. Mais passons. Artémis a fait partie des trois déesses vierges de l'Olympe qui ont toujours eu du mal avec moi, chacune à leur manière et elle était certainement la plus aggressive, alors je n'étais pas vraiment étonné de savoir que même dans une situation pareille, ça serait comme ça.
Cependant, quand on vint à parler d'un sujet plus.. compliqué, je m'en excusais, plusieurs millénaires plus tard, mais l'envie était là. Et sa réponse.. forcément, je m'attends à sa colère, et la liste est longue. Je me souviens parfaitement de chacun de ces noms. Et mon regard ne quitte pas le sien, alors qu'il pointe son doigt vers moi et que son ton augmente. Je ne bouge pas, Sa haine ne m'atteint pas en surface, mais intérieurement, je crois que je suis en train de me briser à mon tour. Je savais que je lui avais fait du mal, que j'avais parfois poussé les limites et joué un peu trop avec lui parce que je voulais m'en rapprocher au maximum, mais ce déferlement de haine.. moi qui suis habitué à tout prendre avec l'émotion au maximum, c'est extrêmement difficile de rester de marbre. Je peux difficilement rester en place, mais il le faut, j'exploserai plus tard, d'autres personnes souffriront, pas lui, il a déjà suffisamment souffert à cause de moi, je le sais. Je me suis déjà juré que c'était terminé, maintenant, j'encaisse. "Parfois.. l'Amour est compliqué et.. il est possible que mes pouvoirs provoquent des choses que je ne sois pas en mesure de contrôler." Je parle au conditionnel pour ne pas assumer complètement, parce que faut pas déconner, chaque personne reste responsable de ses actes aussi, mais là, il avait besoin de ça, alors, allons y. "Mais si.. si parfois tu as eu le sentiment que j'ai fait ça pour me jouer de toi, j'en suis désolé, Apollon." Est ce que faire amende honorable suffira pour maintenant ?
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Dim 31 Mar - 18:27
Je suis surpris par le ton sombre et fataliste du dieu de l'amour. Si je suis embêté par la perte de mon lien avec les oracles, je n'y vois ironiquement aucun augure de fin du monde. Je l'explique tout à fait rationnellement, en réalité. Mais il ne semble pas être de cet avis, m'expliquant que nos enseignements divergent. Alors je suppose que tu dois te réjouir de l'information. À la fin des temps, seul demeure le chaos primordial, n'est-ce pas ? Je ne vois pas ce qu'un fils du Chaos aurait à craindre de la fin du monde, il serait, au contraire, dans son élément. Néanmoins, plus tard quand je repenserais à cette conversation, je ne manquerai pas de remarquer qu'il était le premier à évoquer une apocalypse, sujet qui reviendrait sur la table quelques jours plus tard, bien que l'interlocuteur soit totalement différent.
Evoquant alors la peur que les déicides m'inspire, la nommant à l'oral sans doute pour la première fois, ou presque, sa réponse des plus bateaux a tendance à m'agacer. Je roule des yeux. Mais elle invoque la prudence. Je filtre les informations à mon sujet, je considère chaque personne à qui je me révèle, je suis surveillé en permanence par mes gardes du corps, même la nuit, au point de ne plus avoir la moindre intimité. Et pourtant, j'ai probablement autour de moi plus de déicides que je n'aimerai le savoir. Je marche sur des œufs, constamment, car mon hôte n'a pas le bénéfice de l'anonymat. Je frémis quand il m'explique qui a été tué récemment, dans le dos. Alors tu as de la chance de t'être incarné de nouveau, ça aurait pu être ta vraie fin. Je fais, sombrement. Et je le pense. Chaque nouvelle rencontre est une épée de Damoclès, chaque risque prit un calcul à effectuer pour être certain que ça en vaille le coup. Je ne veux pas disparaître. Cette idée toute simple me terrorise. Je ne peux pas cesser d'exister aussi simplement. Je refuse cette éventualité.
Et j'ai la même peur en ce qui concerne la situation de ma jumelle. Alors quand il laisse échapper qu'il sait la situation dans laquelle elle se trouve, je rentre dans une colère sourde. Il tente de se justifier, mais ses propos ne trouvent pas grâce à mes yeux. J'ai confiance en ma sœur quand il s'agit de choisir qui est fiable et qui ne l'est pas. Pour preuve, même en le sachant, tu n'as averti personne dans notre panthéon qui aurait été capable de l'aider. Car oui, si j'accepte de croire qu'il pourrait lui avoir proposé son aide et qu'elle l'a rejeté, ce que je peux comprendre car Artémis, témoin de mes déboires, sait autant que moi que notre oncle n'est pas un dieu de confiance, toujours est-il qu'il n'a rien fait de plus. Il aurait pu en parler à Héra, par exemple. Mais ce n'est pas le cas.
Toujours en colère, je balais ses première excuses d'un revers de main. Désolé, désolé ... Ce mot n'a aucune valeur pour moi. C'est beaucoup trop tard pour être désolé. Alors il essai de se trouver une porte de sortie. L'amour c'est compliqué quand on veut que ça le soit. Je n'ai jamais désiré autre chose qu'une histoire simple, qui m'aurait apporté le bonheur. S'il n'est pas en mesure de contrôler ses pouvoirs, alors qu'il cesse de les utiliser. Si je n'étais pas capable de contrôler le Soleil, que malgré mon énervement je maitrise assez pour ne pas incendier le lieu, si je provoquais une explosion solaire ici sûr Terre, on ne me laisserai pas m'en sortir avec un "oupsi parfois je contrôle pas." Non, cette réponse était bien trop facile, pratique pour ne pas assumer les conséquences de ses actes. C'est quand même bien pratique pour se dédouaner de tes actes, cette excuse. Je répond simplement, ne me perdant pas en long discours, lui faisant simplement comprendre que je n'adhère absolument pas à ce qu'il me raconte.
Si j'étais dans un état émotionnel plus stable, je serais sans doute plus accessible à m'apercevoir du sien. Car je vois bien, dans le fond, dans son regard et sa façon d'avoir changé de posture, qu'il est blessé par tout ce que je suis en train de lui balancer. Mais je ne suis pas en état de traiter cette information comme il faudrait. Aucune once de compassion à son égard n'est disponible dans le tourbillon de colères et de souffrances qu'il a excavé en voulant une nouvelle fois jouer avec mes passions. Je suis incapable d'accepter la possibilité qu'il est sincère dans ses remords. Je refuse de le croire, parce qu'un maelstrom de douleur prend le dessus, et que ses excuses me font l'effet d'un petit sparadrap collé à la hâte sur une plaie ouverte avec une hémorragie massive. Tu en es désolé, mais tu ne le nies pas. Pourquoi moi, Eros ? Pourquoi avoir déployé autant d'énergie à me faire souffrir ? Ma voix tremble et se brise sur les derniers mots, sous l'effet de la bile et de la douleur. Une larme coule sur ma joue, que j'essui d'un geste rageur. Puisqu'on doit en passer par là, puisqu'il a décidé de m'infliger à nouveau sa présence, au moins, j'estime avoir le droit à une justification. Je n'en serais pas moins meurtri, mais au moins, j'aurais une réponse à la question qui me hante depuis des millénaires.
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Dim 31 Mar - 20:55
"Non je ne m'en réjouis pas. Personne ne sait ce qui demeure à la fin, pas même mon père. Et plus tard nous y arrivons, mieux nous nous portons." Je me souviens maintenant d'histoire plus sombres que Nyx elle même. Mais si pour le moment seuls les Oracles avaient les portes du futur fermées, alors c'était correct. Tant que le monde ne partait pas en feu et en sang, nous étions encore dans une version non apocalyptique. La prochaine étape sera la disparition en masse des Dieux de la Mort. Il faudra que je pense à garder un oeil sur Thanatos.
Par la suite, nous passons à un état des lieux sur les déicides et je finis par avouer que je me suis fait tuer par ces derniers, du moins, c'est ce que j'en déduis. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je ne veux pas me montrer et pour laquelle Apollon est le premier Dieu à qui je me montre, depuis Artémis. Mais ça, il ne le sait pas. Non, comment pourrait-il le savoir de toute manière ? Je ne fais confiance à personne, tout le monde à des griefs contre moi, alors forcément, j'y vais petit à petit, et le Dieu Soleil fut le seul en qui j'avais suffisamment confiance pour me laisser découvrir. "Je suis différent maintenant. Si les humains veulent tuer les Dieux, alors je n'aurai aucune pitié, pour aucun d'entre eux, et je briserai autant de coeur que nécessaire, je pousserai au suicide des nations entières jusqu'à ce qu'ils reconnaissent la supériorité des Dieux à nouveau." Et mon regard était bien plus sérieux que jamais. J'étais les deux faces du Chaos, la belle et l'horrible. Il ne fallait pas trop me chauffer.
En parlant de chauffer.. quand on changea de sujet pour parler de sa jumelle, l'atmosphère de la pièce changea drastiquement. Forcément. Et si je reculais, ma répartie ne sembla pas le convaincre. Je haussais donc un sourcil, presque vexé pour le coup. "Forcément que tu vas préférer la croire elle plutôt que moi. Qui veux tu que j'aille voir Apollon, étant donné que tu es le seul que j'ai revu depuis ta jumelle ? Héra ? Je ne sais pas où elle est. Poséidon ? Hadès ? Très peu pour moi. Athéna, Arès ? Eurk. Et ils seront tout autant incapable de l'aider que moi actuellement. On doit trouver qui l'a piégée. Mais chaque piste que j'ai pu explorer ne mène nulle part." Le problème étant qu'à chaque fois que j'ai voulu chercher plus loin, j'ai senti du danger, et j'ai du m'éloigner quelques temps.
Puis vint le moment douloureux, très douloureux. Les mots peuvent faire mal, comme les émotions ressenties à pleine puissance, et si j'en avais déjà fait l'expérience par le passé, cette fois ci, c'était les mots du Dieu de la Médecine qui étaient en train de m'écharper la peau, mot après mot, me coupant la peau, je sentais comme un couteau m'ouvrant la poitrine petit à petit pour plonger toujours un peu plus loin, alors que je cherchais le moyen de tenir tête à cette colère. Je l'avais mérité, je le savais, et si, je ne voulais plus me cacher, ce moment était bien plus dur à affronter que ce que j'avais imaginé.
D'ailleurs, je me fends d'un silence de mort quand il réplique au fait que mes pouvoirs sont parfois trop puissants et incontrôlables. Malheureusement, c'est la pure vérité et je ne peux pas m'arrêter de les utiliser, c'est mon devoir de faire ressentir tout ça aux Hommes, aux Dieux, ainsi qu'aux créatures, et même si je ne leur délivre qu'une infime partie initialement, ils chercheront à toujours à en avoir plus, jusqu'à se faire mal eux même. J'ai plus d'un exemple en tête et j'aurai beau lui expliquer, là, il n'est pas en état de m'écouter. Moi par contre, je prend tarif, et si des millénaires de colère sont en train de se décharger, je regrette intérieurement de ne pas avoir su agir différemment, pour m'éviter ça aujourd'hui. Nous ne sommes que la somme de nos actes, ni plus, ni moins. Et si mon regard flanche légèrement à sa question, que ma bouche s'assèche, je cherche mes mots, je regarde un peu sur le côté, je songe même à partir, car je recule pour essayer d'atteindre la porte. cependant quand mon dos s'y colle, je ressens la forte chaleur, sa colère ayant bien rempli la pièce, mon dos se décolle immédiatement, reportant son attention sur lui, alors que sa voix qui se brise est certainement plus un crève-coeur qu'autre chose pour moi qu'il ne se l'imagine. Je sens mes propres larmes monter, mais je dois encore me contenir. Il n'a pas à me voir comme ça, il ne doit pas me voir comme ça. "Je.. tout ça n'était pas pour te faire souffrir Apollon.." Je soufflais cette phrase, alors que je baissais le regard en même temps, mon coeur c'était mis à s'accélérer. Non, je ne dirai pas ça. Je l'emporterai dans ma tombe, ça fait déjà cinq millénaires que je le garde pour moi. Je préfère sa haine à une humiliation. "Tous.. tous ces noms cités.. dont tu es tombé amoureux.. tu l'as sûrement été à cause de moi, en partie, ou d'Aphrodite.. mais.. Tu.. tu étais devenu aveugle. Toutes ces femmes.. tous ces hommes.. ils ont tous voulu.. à un moment donné.. profiter de toi, et je ne voulais pas laisser ça arriver." Je sentais ma gorge se nouer seconde après seconde, alors que je terminais. "Sauf pour Hyacinthe.. où j'ai commis une erreur impardonnable. Et j'en suis désolé, une fois de plus." Maintenant Apollon, tu te contentes de ça, et tu refroidis cette putain de porte, que je partes chialer quelque part, et que j'aille faire divorcer les couples d'Hera !
Groupe : Divin - Apollon, Dieu de la Lumière et du Soleil, de la Médecine, de l'Archerie et des Arts - Panthéon Gréco-romain Métier : Chanteur, modèle, acteur. Pouvoirs / atouts : Il est sympa ce gars là - J'en ai des frissons - Tout ce qui brille - Toi tu vis, toi tu meurs - Je pète le feu Fidèle : Warning : J'accepte sans problème : langage cru & violences physiques. À discuter avant : sexualité & violences sexuelles. Messages : 251 Age : 25 ans en apparence, plusieurs millénaires en réalité. Célébrité : Timothée Chalamet
Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Mar 2 Avr - 19:47
Voilà bien un point sur lequel nous sommes d'accord. Il faut donc qu'on en vienne à parler de risques de fin du monde pour partager un avis, somme toute assez basique, de "l'apocalypse c'est pas le fun, si on peut éviter c'est mieux." C'est dire le niveau de consensus à ce sujet. Du moins, le dieu du désir me révèle là une part de sa personnalité que je ne connaissais pas. En réalité, je ne connais pas grand chose de lui. J'ai passé bien plus de temps à le fuir qu'à m'intéresser à son identité derrière son exubérance et ses jeux cruels.
J'apprends également qu'il s'est fait tuer récemment, probablement par des déicides. Qu'il s'estime donc chanceux d'avoir pu rejoindre l'éther et d'être toujours des nôtres aujourd'hui, ce n'est sans doute pas faute d'avoir essayé d'en finir définitivement avec lui de la part des tueurs de dieux. Mais voilà que celui qui me disait quelques minutes plus tôt que la colère fait prendre des décisions imprécises, le voilà lui même bien déraisonnable. Bien sûr, parce que c'est une bonne façon de régler le problème que de prouver aux humains qu'ils ont raisons de nous craindre et qu'on est une menace pour eux ... C'est certain que c'est ça qui va les persuader de ne pas nous tuer ... J'ironise. Je ne prétends pas avoir la solution ultime, mais même si je sois terrassé par la peur, je suis capable de comprendre que nôtre salut auprès des mortels ne se trouvera pas dans la violence. On adule un dieu parce qu'il est bon et bienveillant, on lui pardonne ses écarts car il apporte des auspices favorables. Un dieu dont le pouvoir sur les hommes réside dans la crainte qu'il leur inspire est un dieu destiné à disparaitre.
Le problème c'est que nous ne sommes pas que face au défis de regagner nos titres de noblesse auprès des humains. Il y a ces guerres entre les anciens et l'unique. Entre les anciens entre eux. Et au sein du panthéon lui même. Si nous ne pouvons compter les un sur les autres, nous sommes fichus. Et à choisir entre Artémis et Eros, ma sœur sera toujours celle que je croirais et suivrais au bout du monde. Préférer ? Elle n'a jamais trahis ma confiance en cinq millénaires. Je ne t'ai jamais accordé une seconde de confiance. Ce n'est pas une histoire de préférence mais de logique. Et dans ce cas, pourquoi n'es-tu pas rentré en contact avec moi plus tôt, au lieu de soi-disant chercher dans ton coin ? Qu'il ne me dise pas qu'il ne savait pas que j'étais là, il a bien su me retrouver ce soir, ce n'est pas comme si j'étais très discret pour quelqu'un me connaissant. Juste ce qu'il faut pour brouiller les pistes des déicides et rester un minimum en sécurité.
Déjà passablement agacé, le sujet s'envenime pourtant à une vitesse affolante quand mon oncle à le malheur d'évoquer mes amours, et de réveiller des millénaires de souffrances enfouis au fond de mon être. Plus il parle, tente de s'excuser et de se justifier, plus ma colère grandie, et sans que je me rende vraiment compte, l'atmosphère de la pièce se réchauffe, mais clairement pas d'une chaleur rassurante et réconfortante. Bien au contraire, cette chaleur est aride, douloureuse, perfide. Les cosmétiques présents sur la coiffeuse derrière moi sont tout à fait fondus à présent. Mais ce n'est rien en comparaison à l'état dans lequel sa dernière tentative me met. Je me redresse, et semble soudain prendre plusieurs centimètres. Pas physiquement, mais mon aura, sous le coup de la colère, est de moins en moins sous mon contrôle, regagnant sa vigueur divine d'antan, sans doute aidé par les sentiments que le dieu de la passion entretien à mon égard, bien que je n'ai pas conscience de ça. Tu me crois stupide, Eros ? Je suis Apollon, l'un des douze Olympiens, fils de Zeus le roi des cieux, dieu du soleil et de la lumière, dieu des oracles, pourfendeur de Python, seigneur de Delphes, dieu de la guérison, père de la médecine, porteur de peste, dieu de l'archerie et de la beauté masculine, dieu de la poésie et de la musique, protecteur des arts et des neuf muses. Je suis Phoebus, le soleil personnifié. Je me tiens droit, le port princier, le regard assassin, et pour la première fois depuis de nombreuses incarnation, je révèle à quel point je peux être dangereux pour celui qui me sous estime. Je ne suis pas n'importe quel dieu. Je ne suis pas qu'une belle gueule, pas qu'un troubadour. Je suis Apollon, le dieu Soleil, et il s'agirait de ne pas l'oublier.
Sous l'effet de la chaleur, le miroir derrière moi fini par se briser dans un petit bruit sec, que j'ignore totalement. En vérité, emporté par ma fureur, je n'y porte même pas attention. Ce genre de détail ne m'atteint plus. Il ne t'es pas venu une seconde à l'esprit que je n'étais pas aveugle comme tu le prétends ? Je connais ma valeur Eros, bien entendu qu'ils attendaient quelque chose de moi. Ils étaient mortels, je suis divin, comment pourrait-il en être autrement ? N'as tu pas encore compris, depuis des millénaires, que je tire mon pouvoir de l'adoration qu'on me porte ? Que ces situations, dont j'étais totalement conscient, me convenaient parfaitement ? Que c'était même ce que moi, je désirais ? Alors explique moi en quel honneur toi, Eros, tu as eu l'outrecuidance de prendre des décisions à ma place ? Qui es tu pour même imaginer avoir le moindre droit de regard sur mes affaires personnelles ? J'éructe de rage. Je ne peux accepter de tels propos de sa part. Je sens la puissance solaire m'envahir, et j'étudies très sérieusement l'idée de la libérer. Il avait raison, on n'est plus maître de son esprit sous le coup de la colère. Mais le dieu de l'érotisme doit avoir beaucoup de chance, car avant que je prenne une décision définitive, l'alarme incendie de la loge se déclenche, et le système d'extinction se déclenche, faisant tomber sur nous une pluie fine. Il se trouve que sous l'effet de la chaleur dégagée par mon enveloppe, les vêtements posés sur la chaise à côté de moi avaient pris feu, et la fumée émise par les flammes venait de sauver Eros.
Un agent de sécurité défonce alors la porte pour venir à ma rescousse, créant un appel d'air retentissant dans la pièce après que la pression ait augmentée à cause de la chaleur. L'issue est grande ouverte pour le dieu que cette fois, je haïs profondément, ignorant la réalité sur toute la ligne. Mon regard est d'une noirceur sans appel. Il est inutile qu'il tente encore de parler. Il n'a plus qu'à partir. Tandis que les gouttes d'eaux atterrissant sur mon visage, délavant les restes de maquillage et défaisant ma coiffure, dissimulent des larmes de rage et de souffrance, mes yeux lui donnent cet ordre tacite. Quitter immédiatement l'endroit, et ne plus jamais avoir l'audace de recommencer à se moquer de moi. Je n'ai plus aucun compte à rendre à mon père, plus rien ne le protège de ma fureur.
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I guess I never really faced my fears before, so stay with me, because my body's on the line now. Please don't let them take me sure there's nothing left to try. I can feel the light shine on my face. Did I disappoint you ? Will they still let me over ? If I cross the line ?
Thomas Wilson
Brûler la Chandelle par les deux bouts
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Sujet: Re: Un concert de passionnés || popol Mar 9 Avr - 8:20
"Le monde plonge plus vite vers le Chaos que tu ne l'imagines Apollon, attention aux signes." C'est tout ce que je dirai. J'ai été éduqué pour les voir en tant qu'être primordial, pas pour avertir les autres qu'ils vont arriver, ce n'est pas mon rôle. J'ai suffisamment de recul sur les choses pour savoir que quand ça sera la fin, nous ne pourrons rien y faire, elle sera la même pour tout le monde et ainsi cela sera. Je ne reviens pas sur le sujet et passe rapidement à autre chose, sentant très vite que la température monte, au fil de la discussion. Forcément, nous abordons le sujet de sa jumelle, mais aussi des déicides. Deux en un, je vais balayer les sujets, parce que je ne suis pas prêt de changer de point de vue sur les sujets. "Et quand tu es trop bon, tu finis par avoir un mythe comme Hestia. Trop bon, trop con. Tu dois être craint un minimum, être bon aussi, mais craindre ta puissance. L'homme créé toujours des êtres qui lui sont supérieurs pour une raison. Les déicides ne sont que des anomalies qu'il faut rayer de la carte." Je laisse passer un instant de silence, alors que je m'étais peut être un peu emporté les concernant, avant de revenir sur Artémis. "Peut être parce que je me suis pris une balle dans la tête et que je n'étais pas vraiment intéressé par le fait de me dévoiler à n'importe qui immédiatement ? On est dans un monde qui change constamment, surtout maintenant. Tout le monde a ses propres raisons de faire les choses. Je n'ai pas dit que je ne l'aidais pas, mais moi aussi j'ai mes problèmes, et comme tu sembles t'en fiches, bah désolé, je deal avec comme je peux, vu que moi, j'ai pas de jumeaux pour essayer de me sortir de la panade." Voilà, ça c'était dit.
Bon bien entendu, à force de chercher la bête, ou plutôt la chaleur du soleil, on finit par la trouver, et à parler de ses amours et de ses sentiments, avec les amours passés du Dieu en question, on finit par obtenir la colère, la rage, la tristesse, le tout enfoui depuis des années. Je savais que tôt ou tard j'allais me le prendre en pleine face, mais même si je m'y étais préparé, le flot était toujours compliqué à encaisser. Il faisait toujours aussi mal. Je n'osais même plus prononcer le moindre mot au fil de son petit monologue, alors que j'avais cette impression qu'il grandissait, mais surtout qu'il faisait de plus en plus chaud. "Apollon, baisse le thermostat, j'suis pas une pizza.. on se détend.." Que je tente dans l'humour, mais ça ne semble pas vraiment fonctionner, à mon grand dam, et quand je vois les fringues derrière lui commencer à fumer, même prendre feu, je crains l'espace d'un d'instant qu'il me fasse cramer moi aussi. Putain non. En vrai je sais que je lui ai causé du tord, mais à ce point ? J'aurai pu tenter de le pousser au suicide, mais ça n'a jamais été mon but ! Faut arrêter le dramaqueen à un moment donné aussi. "Apo, je.." je n'ai pas vraiment le temps de terminer ma phrase que la chaleur déjà me file l'envie de m'évanouir dans la pièce, c'est pas le genre de chaleur que j'affectionne tout particulièrement. Et heureusement que l'alarme incendie finit par se déclencher pour faire tomber de l'eau un peu partout et calmer en même temps la folie de chaleur du Dieu Soleil.
L'espace d'un instant, la peur avait pu se lire dans mes yeux, mais surtout, la tristesse, la vraie. Jamais je n'aurai cru pouvoir mettre cet Homme, ce Dieu dans un tel état. Et quand la porte derrière moi fut défoncée, créant un appel d'air et me permettant de respirer à nouveau un air correct, j'en profitais pour saisir l'occasion. Il était temps pour moi de me barrer. Mais avant.. "On fait n'importe quoi par amour.." Fut tout ce que je lâchais à Apollon, avant de tourner rapidement les talons et de quitter sa loge, l'extérieur beaucoup moins chaud me fit du bien sur l'instant. Mais non, je n'allais pas bien. Pas bien du tout. Finalement le revoir avait été plus douloureux que ce que j'avais initialement imaginé.