J’ai promis que j’apporterai la main d’œuvre qualifiée et trouverai le financement nécessaire pour mon projet aux autorités turques. Pour tout projet révolutionnaire, la Turquie sera la première à en profiter et à décider de l’exportation de ce produit. En échange, je n’ai exigé qu’un cadre légal propice à ce projet – les visas, les importations et exportations et le secret des recherches –. Autant que j’accomplis ma part du contrat, que j’avance sur quelques idées et que je puisse ainsi faire pression sur le gouvernement avec des éléments concrets entre les bras. Soit l’Etat se plie à mes exigences, soit je retourne dans quelques pays concurrents comme les Etats-Unis ou les terres d’Europe. Une des étapes est Paris, et notamment une grande université où j’ai de bons contacts. J’ai fait appel aux doctorants ayant terminés leurs thèses ou à ces étudiants en master ayant finalisés leurs études hauts la main. Ils cherchent tous un lieu où travailler, où s’établir et, surtout, où mettre à profit leur brillant esprit. L’erreur n’est pas permise, alors j’ai décidé de m’entourer de différents profils. Tout d’abord, Belzébuth. S’il m’agace, je ne peux pas nier ses connaissances et son talent à charmer son auditoire. Ensuite, Ekatarina et Omer. Une quarantenaire russe qui a déjà écrit deux brillantes thèses et qui est une petite star dans notre monde d’esprit brillant, et un chef d’entreprise qui croit sincèrement au projet, prêt à investir et qui veut le voir réussir.
Enfin, Shioban. La scientifique a été conseillée par le démon. Elle est vaguement familière. J’ai ouïe dire qu’elle a un ambitieux projet et cherche désespérément un soutien. J’ai dû recevoir sa demande de rendez-vous. Est-ce que j’ai répondu, déjà ? Je ne sais plus … Si elle est convaincante, aujourd’hui, alors je profiterai de ce séjour parisien pour l’interroger davantage. C’est un gâchi de perdre son temps avec une incompétente et davantage que de ne pas le prendre pour une compétente ! En somme, le risque de prendre son temps – ou perdre son temps selon les points de vue – pour des inconnus est moins important que le risque de gagner du temps …
Je les attends patiemment au lieu de rendez-vous. Là, un type m’alpague. Il veut me vendre des montres bon marché. J’aurais pu l’ignorer pleinement ou m’en débarrasser en lui glissant un billet. Si je n’aime pas Argent, notre étroite collaboration passée et mon style de vie assez simple et minimaliste m’ont permis de capitaliser une quantité conséquente d’argent. Je peux dépenser pour de telles bêtises et me dégager du temps à lire une thèse, une recherche ou un magazine scientifique.
Sauf que je ne peux pas. Nerf à vif, à fleur de peau, sens en alerte … Il y a une puissance divine dans les parages. Par contre, ce n’est pas une « essence » d’un divin. C’est plus enivrant, plus fort, plus imposant, plus oppressant. Mon rythme cardiaque s’accélère, mon souffle est haché. Je détaille avec attention cet humain. Il n’est qu’humain. Tous les indicateurs captés par mon pouvoir l’indiquent. Et le mystère se dévoile, lorsque la morve coule au bout de son nez et qu’il sort un mouchoir noir, tacheté de doré et de blanc très pur. C’est un morceau et uniquement un morceau, mais il est déjà fort.
- J’achète ce mouchoir. Au prix que vous voulez.
Il hésite.
- J’achète ce mouchoir et toutes vos montres au prix demandé.
Il rit, persuadé que je n’ai pas autant. Je sors mon téléphone, ouvre mon application bancaire et son regard s’arrondit. Il veut bien céder … S’il a l’argent maintenant. Je me saisis de mon téléphone et exige que le démon ramène entre cinq cent euros et mille euros avec lui, sans donner d’explication. Pour ma part, je vais au distributeur des parages, tout en tirant sur la veste du type et retire le maximum que ma carte me permet.
- Le mouchoir, avant l’argent.
J’ordonne. Il cède. Et alors que j’ai ce mouchoir en main, je suis si prise dans sa contemplation, que je remarque tardivement l’arrivée du brun et de la brunette. Dans ma hâte, j’enfonce le mouchoir … à l’intérieur de ma bretelle. C’est très vieux jeu et assez vulgaire, j’avoue. Mais un tel objet ne peut pas trainer dans un habit « externe » comme une veste ou dans une poche visible comme la poche d’un jean. Il faut que je le garde au corps, jusqu’à ce que je trouve un lieu sûr. Quant à la morve qui s’étale sur ma peau … tant pis ! C’est dégueulasse mais les douches existent heureusement. C’est plein de microbes mais les divins ne tombent pas malade.
- Donne-lui ce que tu as pu retirer. Je te rembourse par un virement dès que tu me donneras ton iban.
Je ne dis rien sur le mouchoir, comme s’il n’a jamais existé. Et pourtant, je suis persuadée que le démon ressent la puissance … et même que l’humaine doit avoir la chair de poule. La journée promet.
- Mademoiselle Zurer, je suis Elizabeth Johnson. Je suis ravie de vous connaitre. Est-ce que Monsieur Dupré a expliqué la raison de votre présence ici ?
Lors de ton prochain sujet trame, Sciences sera abordée par un vendeur à la sauvette. Il lui proposera d'acheter des montres. Cet homme est humain, portant il dégage comme une aura de puissance... Il sort un mouchoir de sa poche dans lequel il se mouche (miam miam). c'est une sorte de tissu d'un noir profond, tacheté de doré et de blanc très pur. C'est un morceau déchiré, incomplet. Sciences le sent, c'est un objet divin. Lequel? Elle ne peut pas le savoir, pas pour l'instant. Et si elle est en compagnie d'un autre divin, ce dernier va ressentir lui aussi le pouvoir de ce "mouchoir", un mouchoir que l'humain aura du mal à céder.
Nouveaux Dieux Nouvel Ordre;
“Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.” (Einstein) × by lizzou.
Arthur Dupré
Divin monothéiste
Groupe : Divin- Belzébuth Métier : chercheur en laboratoire Pouvoirs / atouts : Méthamorphose - Gourmandise - Ordre des Mouches- Virologie - Légions Infernales. Fidèle : Aux Monothéistes, mais bien plus encore envers Lucifer, roi légitime des Enfers. Warning : aucuns Messages : 507 Age : 36 ans Célébrité : Oliver Jackson Cohen
Je savais bien que je n'avais pas le droit d'être là, mais les interdits, je n'en ai rien à foutre. Demandez donc à Lucifer, il vous en dira quelque chose. Pourtant, j'attends patiemment l'humaine qui se fait franchement désirer. Ce n'est pas que j'ai que ça a faire, mais tout de même, on est assez pressé. Science n'aime pas qu'on soit en retard et je préférais éviter de la mettre de mauvaise humeur d'entrée de jeu. Et puis, on avait un avion qui nous attendait. Lorsque j'aperçois sa silhouette, je jette mon gobelet de café dégueulasse à la poubelle et m'avance vers elle avec un large sourire aux lèvres. " Ah j'ai failli t'attendre ma chère ! Allez hop hop hop on y va j'ai une surprise pour toi." Je la prends par le bras sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Eh, je lui paye un voyage en France, elle me remerciera plus tard ! Si c'était pas dans ses plans, bah tant pis ? Et puis je lui rendais service aussi de la mettre en relation avec Science, elle en avait de la chance ! Je la fais montée dans un taxi, direction l'aéroport. " Ce n'est pas un enlèvement, okay. Il me semble que je t'avais promis des choses au fil de nos discussion, bah le moment est venu d'honorer cette promesse." Et par la même occasion en apprendre un peu plus sur elle, parce qu'elle m'intriguait toujours comme au premier jour. Une fois arrivé, on descend du taxi, je paye et on s'engouffre dans l'aéroport. Je crois qu'elle n'est pas prête pour ce qui l'attends et je m'en amuse beaucoup.
Une fois arrivé, je sais qu'on a encore un peu d'avance par rapport à l'heure du rendez-vous, alors on en profite pour manger un morceau, après tout j'avais été la chercher quelques heures plus tôt et mis à part son petit déjeuner, je doute qu'elle ait eu le temps de manger quoi que ce soit. La discussion était agréable, bien que je reste quand même sur mes gardes et elles en faisait de même. Mais j'aimais bien la jeune femme, à bien y réfléchir, même si elle avait été souillée par l'un de mes frères, j'en ferais bien mon quatre-heures avec un réel plaisir. Science dirait que je pense comme un pervers, mais hey ! Elle est jolie mine de rien, pas mon style, mais jolie. Alors qu'on fini de manger, je reçois un message de Science qui me demande de récupérer de l'argent, sans me dire pourquoi. Je soupire, elle m'exaspère quand elle s'y met aussi ! Je fais signe a Shiv qu'il faut qu'on y aille, je paye et je cherche une banque du regard une fois sortit du restaurant.
Je retire de l'argent sans problème et on prend ensuite la route vers le lieu de rendez-vous. Je l'aime bien Science, mais j'aimerais bien savoir ce qu'elle compte faire avec mon argent, même si au fond, je m'en fou un peu. Je ne suis pas près de mes sous. Une fois sur place je remarque Science, mais je sens également quelque chose de très fort et j'eus un froncement de sourcils. Un objet divin, ici ? Parce que je ressentais cette sensation et mon regard se pose sur l'autre déesse qui me dit de donner l'argent à un type qui avait l'allure un peu étrange et qui nous regardait avec attention. " Tiens ton argent. Barre-toi maintenant." Le type disparait sans demander son reste. La déesse s'intéresse à l'humaine, mais je ne vais pas lâcher le morceau comme ça. Je me place à ses côtés avec un léger sourire amusé. " Ne me cache pas un truc pareil Johnson, je le ressens aussi." Un murmure qu'elle a parfaitement entendu et je m'éloigne d'elle tout en désignant la morve sur sa peau qui était visible. " Elle a un sujet intéressant à te soumettre, tu devrais l'écouter, je suis certain que ça te plaira." Mais peut-être pas en pleine rue.
KoalaVolant
L'enfer
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Sujet: Re: Morve & recrutement Jeu 11 Jan - 21:39
Morve & recrutement
17 janvier 2022. -- feat. Arthur Dupré et Elizabeth Johnson"
Lorsque le téléphone avait vibré dans sa poche de blouse, Shiobán écoutait silencieusement son jeune protégé, Yusuf, traduire en turc les informations qu’elle voulait transmettre au garçon de douze ans qui était assit devant eux. La nouvelle n’était pas heureuse loin de là, car si l’enfant ne voyait pas le cancer qui le rongeait se propager aux organes vitaux, il n’en restait pas moins présent et les traitements commençaient à produire de moins en moins d’effets. Alors que la mère du petit Mustafa ne pouvait désormais plus retenir une tristesse contre laquelle elle se battait depuis des mois, Shiobán plongeait sa main dans sa poche pour consulter ce message qui venait de lui être envoyé. Arthur Dupré, le démon. Elle devait le rejoindre immédiatement ? Sa langue claqua contre palet. Était-il sérieux ? S’attendait-il à ce qu’elle quitte son poste dans la seconde, sous prétexte qu’il connaissait sa proximité avec Saraquiel ? Et puis quoi encore ? Elle n’allait aucunement se laisser intimider par un démon qui n’était que bon pour une destruction pure et simple au côté de ses cousins et de ses frères. Ne prenant pas la peine de répondre, elle laissa son téléphone glisser dans sa poche et se concentra sur le garçonnet.
- Tu es un grand guerrier, je suis fière de m’occuper de toi. On va tout faire pour que tu puisses profiter de toutes les activités que tu aimes faire, d’accord ? se hasarda-t-elle à prononcer dans un turque approximatif, jetant un coup d’œil au jeune technicien pour lui signifier de la rattraper en cas d’erreur, avant de déposer un baiser sur le front de Mustafa. Malgré l’ardeur qu’elle mettait se creuser la tête pour trouver des solutions pour le soigner, il était condamné : ce qu’il lui restait à vivre ne se comptait qu’en mois. Elle prit une profonde inspiration puis se relevant, elle remercia l’enfant et sa mère, leur souhaitant une bonne journée et prit congé.
Le message du démon ne quittant pas un seul instant son esprit, elle ne se pressa pas le moins du monde : retournant dans son bureau pour ranger ses dossiers, rangeant sa blouse sur le portant puis prenant ses affaires et allant saluer un à un ses collègues. La vie anglaise lui manquait, ses habitudes dans les bars et nightclubs de certains quartiers, ses anciennes collègues, la météo… mais c’était-là le prix à payer pour s’assurer un minimum de sécurité après l’assassinat de son père et tous les événements terribles qui avaient affectés les membres de l’Organisation. Il fallait tenir. Trouver et prendre contact avec les autres. Travailler de concert, scientifiques et hommes de terrain, pour éliminer ceux qui causait tant de tort aux humains. Et Donovan Smith semblait toute désignée pour mener ce combat… Finissant par franchir les portes principales du bâtiment donnant sur le parking, elle chercha instinctivement le visage humain du démon jusqu’à ce que ses yeux trouvent ce dernier, irrémédiablement attirés par cette aura divine. Serrant les mâchoires, se sachant incapable de détourner le regard, elle rejoignit le démon qui venait à sa rencontre.
- Au vu de votre âge canonique, attendre quelques heures de plus ne vous aurait pas fait de mal, répliqua-t-elle avant qu’il ne la prenne par le bras et ne l’entraîne vers un taxis. Ou voulait-il l’emmener ? Quel sale coup pouvait-il bien avoir en tête ? N’avait-il pas des ordres à suivre comme Saraquiel ? Son esprit bouillonnant de questions et d’hypothèses, ce ne fut qu’une fois assise dans le taxi et le véhicule en mouvement qu’elle eut de premiers éléments de réponses. Oui ils avaient discuté de choses et d’autres, autours de plusieurs verres. Oui il lui avait promis quelques petites choses mais il s’agissait d’un démon, n’était-ce pas dans sa nature de porter des coups dans le dos, de générer du chaos ? A moins… qu’il puisse avoir quelque chose à y gagner. Heureusement pour vous qu’il n’en s’agisse pas d’un. Je suis étonnée que vous teniez à honorer une promesse faite auprès d’une femme au taux d’alcool dépassant clairement la limite autorisée… je me demande ce que je vais devoir faire pour vous, répondit-elle, son regard bleu accroché à celui du démon, avant de fouiller dans son sac pour en sortir ses lunettes de soleil et les mettre sur son nez.
Dans l’avion les heures furent longues en compagnie du démon qui, à défaut d’être supportable, avait fini par avoir au moins le mérite, une fois qu’ils eurent atterrit, de les faire s’arrêter pour manger quelque part dans Paris. Il se montrait charmant mais le médecin qu’elle était n’était pas dupe : il était dangereux. Si in fine le sort de l’archange l’importe peu, il n’était pas dans la volonté de Shiobán de se retrouver exposer à un quelconque danger venant d’une horde de démons lancée par celui qui déjeunait en face d’elle, et il n’était pas question que Saraquiel soit encore plus éloigné d’elle par punition pour avoir voulu la tirer d’un mauvais pas. Elle allait devoir faire en sorte de rester dans le bonne grâce de ce démon et un frisson parcouru son échine à cette pensée. Ce dernier consulta son téléphone et ce qu’il y lu semble être le signal de leur départ car il lui signe de se lever avant de payer et de l’entrer vers une banque.
Une somme importante semblait-il. Un chemin encore long jusqu’au point de rendez-vous et sur place se trouvait une femme au prise avec ce qui semblait être un vendeur à la sauvette. Fronçant légèrement les sourcils, Shiobán laissa le démon donner l’argent au vendeur qui parti rapidement sans se retourner. Sur sa nuque elle senti ses poils se hérisser alors qu’elle n’était désormais qu’à quelques pas de distance de la femme, était-ce le démon qui lui faisait encore cet effet ou y avait-il quelque chose d’autre ? Cela venait-il de la brune ? Il n’y avait qu’un seul moyen de s’assure de sa nature mais ce serait au prix de son confort et de ce qu’elle préférait garder pour elle… et le démon. Prenant une profonde inspiration elle ôta ses lunettes de soleil, les gardant en main, elle s’employa à conserver un visage neutre tandis que ses yeux étaient irrémédiablement attirés vers la femme.
- Monsieur Dupré m’a indiqué que vous pourriez être à même de m’aider dans mes recherches, je suis docteur en biologie, spécialisée en génétique, commença-t-elle avant qu’elle ne sente son regard commencer à papillonner entre des deux divins. Bordel de merde.Mais s’agit-il de la raison principale de ma présence ici, telle est la question.
- Si tu veux mettre la main sur ce truc, tu vas devoir passer sur mon corps.
Mon ton est tranchant, ma voix forte et claire. L’humaine peut nous entendre aisément, mais qu’importe ! Je suis persuadée qu’elle doit déjà être, inconsciemment, attirée par ce que je cache sous ce t-shirt. Plus elle trainera dans le sillage de ce morceau d’objet divin, plus sa curiosité va être attisée, plus son impatience va grandir. Qu’importe que nous soyons des divins, des créatures ou des humains, l’attraction d’un objet divin est forte, irrépressible, incontrôlable et surtout illogique. Pour cette raison-ci, je ne peux pas faire un simple saut à ma chambre d’hôtel et la mettre dans un coffre ! Je cours moins de risque à le trimballer avec moi, avec un démon et une multitude d’humains aléatoires, qu’en l’abandonnant dans un lieu hors de mon contrôle !
- Le Docteur Dupré et moi-même n’avons aucun point commun, si ce n’est un même attrait pour les mêmes sujets scientifiques. Je vais donc lui accorder crédit et foi, lorsqu’il m’assure que vous travaillez ou souhaitez travailler sur un sujet passionnant. Je dois avouer que biologie et génétique sont déjà deux mots très forts et intéressants. Profitons de ce trajet pour que vous m’en touchez quelques mots.
Je l’invite à se placer entre moi et le démon. Nous n’allons pas tarder à être à cran, lui et moi. Si notre relation peut être turbulente en temps ordinaire, mon sang-froid couplé à la capacité de l’homme à rire de tout ont tendance à assainir le tout. Or, que se passe-t-il lorsque je perds patience et qu’il est trop sérieux ? Les mathématiques semblent tout bonnement pointer le doigt vers un mot : apocalypse.
- Une poignée de personnes et moi-même avons constaté qu’il est fort dommage que la Turquie n’est pas dotée de fortes infrastructures scientifiques. Le pays donne accès à l’Orient, à l’Asie et à l’Europe. Cette position géographique n’est pas négligeable et a été même sujet à de nombreux conflits par le passé.
Je m’humecte les lèvres, réprimant un soupire. Voilà que moi, Science, m’adonne à des conquêtes de territoire. Est-ce que je régresse au rang de ces vieux panthéons ? Au contraire, est-ce que je me hisse au niveau de véritables conflits ? Je ne sais pas, en toute honnêteté. Bien du sang a coulé pour Argent. Bien des vies ont été sacrifiées pour moi. Racer continue à s’abreuver des sacrifices sanglants. Internet, Technologie et Media se gorgent du temps. Cependant, il n’a jamais été question de spécifiquement attaquer une religion autre. Ou un territoire. Tout est allée vite. Trop vite.
- Nous avons décidé de mettre en place un centre avant-gardiste, dans le domaine des sciences, technologies et espace ou, plus vulgairement, médecine et conquête de l’espace. Le futur de l’Homme est la conquête de nouvelles terres et, surtout, la découverte de nouvelles plantes ou ressources… comme de se protéger de nouvelles maladies.
Alors, je m’arrête et je la fixe un peu plus longuement.
- Quelque part, votre domaine est la raison de votre présence ici. Car, dès aujourd’hui, nous allons recruter des talents en Europe, en Amérique et en Asie pour ce centre. Il faut convaincre. Et il faut parler plusieurs langages. Les sciences, l’argent, les opportunités … Qu’en pensez-vous ? Etes-vous à l’aise avec un tel rôle ?
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J'eus un sourire que je n'avais jamais eu en sa présence quand elle me dit que si je voulais récupérer l'objet divin qu'elle venait d'acquérir, je devrais le prendre sur son cadavre. Oh ! ma chère Science... Mon sourire est malsain parce qu'elle sait que je m'en ferais une joie quand le moment sera venu. Enfin même pas, si elle vient à mourir pour une raison ou une autre, j'irais me servir sans le moindre remords. Je reste un démon, avec une conscience qui est égale à zéro, donc ce que je veux, je le prends et si je ne lui force pas la main, c'est bien parce que nous sommes alliés. " Ne me provoques pas, un accident malheureux est si vite arrivé tu sais." Je sais qu'elle n'a pas peur de moi, pourtant, elle devrait. Je ne lui montre que la face agréable et quelques petites choses, mais je suis en retenu contrairement à d'habitude. Ce qui fait que je suis malgré tout un homme charmant. Seulement en apparence. Et tant qu'elle continue à le croire, tout va bien. L'humaine connait ma nature divine sans avoir un nom à poser exactement sur celui que je suis et je m'en fous en réalité. Elle aussi doit sentir une attraction pour cet objet que la déesse va trimballer avec elle toute la journée. Il va falloir que je supporte ça toute la putain de journée. Je sens que ça va être long. Et dire qu'il y a des gens pour prier cette déesse. En tant que tel, je n'avais pas trop de soucis avec le concept, mais sérieux, ça se voit qu'ils ne la connaissent pas, sinon ils fuiraient en courant.
Elle s'intéresse alors à l'humaine et je la laisse parler, haussant légèrement les épaules, parce qu'au fond, elle avait raison. Nous sommes alliés parce que c'est comme ça, mais rien ne nous oblige à bosser ensemble. Pourtant, on le fait. Peut-être qu'on aime souffrir, elle du moins, moi je suis un démon, la souffrance bah c'est habituel pour moi. Elle invite l'humaine à se placer entre nous et pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas la tête à l'amusement. Cet objet divin qui n'est pas le mien, m'attire pourtant et je sais que si elle le garde sur elle des heures et des heures mon humeur ne va pas aller en s'arrangeant. On se met à marcher et je me concentre sur ma respiration pour essayer de faire abstraction du reste, mais rien à faire. J'écoute Science et son discours m'interpelle plus que l'ordinaire. Je la regarde en ayant un froncement de sourcils, mais garde cela pour moi. C'est une chose que l'humaine est une vague idée de qui je suis, mais il en est une autre de l'aiguiller sur la piste de mon alliée. J'avais bien des défauts, mais tant que cette alliance tient, alors je ne la balancerais pas. " Elle voit grand, mais l'idée de base y est." Je pose les yeux sur la jeune femme. " J'ai pensé à toi parce que je pense que tu as toutes les qualités requises pour faire partie de l'équipe. Si tu veux conserver ton job à côté, on peut toujours s'arranger." Mon regard se pose sur Science et l'attrait de l'objet reviens de plus belle. Merde, ça va être compliqué dans cette configuration. Il faut qu'elle se débarrasse de cet objet si on veut une discussion qui ne va pas être à couteaux-tirés à cause de ça. " Tu compte le garder toute la journée ?" Question réellement sérieuse.
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Sujet: Re: Morve & recrutement Ven 2 Fév - 6:44
Morve & recrutement
17 janvier 2022. -- feat. Arthur Dupré et Elizabeth Johnson"
Revoir le démon sans qu’elle ait la moindre d’alcool dans son sang avait quelque chose d’agaçant car elle sentait que ce n’était pas pour boire à nouveau des mètres de shooter ou des cocktails, il ne s’était pas épanché sur les détails mais il paraissait presque certain qu’il s’agirait de travail. Elle l’avait donc tout d’abord suivi à bord de cet avion et aussi charmant pouvait-il se montrer, elle se devait de rester vigilante à la manière dont elle pouvait s’adresser à lui : si les armes divines étaient très efficaces contre eux, il n’en restait pas moins qu’elle était une humain dont la nuque pouvait être brisée aussi facilement qu’une allumette. Ils avaient patienté un moment avant qu’ils ne finissent par quitter la terrasse de ce restaurant et de rejoindre une connaissance du démon, non sans avoir au préalable réalisé une petite commission pour la concernée. Mais cette personne pouvant l’aider dans ses recherches se révélât être une divinité au caractère bien trempé, Johnson de son nom… Shiobán se trouvait donc à Paris en compagnie de deux divinités qui échangeaient sur quelque chose dont elle sentait lui parvenir comme une sorte d’influence. Qu’est-ce qui pouvait bien être possédé ?
- Vous m’en voyez honorée !
Répondit-elle avant de se placer entre la déesse et le démon non qu’un frisson ne vienne parcourir son dos. Combien de déicides actuellement pouvaient se vanter d’être en présence de deux divinités ? Si seulement Johan ou Donovan se trouvaient à proximité, il y avait là le moyen de réduire de deux membres la communauté divine. Elle les observa tour à tour avant que la déesse ne reprenne la parole, présentant le manque d’infrastructures scientifiques de qualité en Turquie : un fait que la scientifique qu’elle était ne pouvait que déplorer. Combien d’hommes et de femmes ne pouvaient avoir accès à des soins de qualité ? Combien d’enfants finissaient par être tués par une maladie pouvant être soignée ou ne serait-ce que réfrénée ? Shiobán se pinça légèrement les lèvres sans toutefois interrompre la Johnson qui s’arrêta un instant et l’observa plus longuement, faisant se dresser les poils sur sa nuque, tandis que le démon venait mettre son grain de sel. Faire partie de l’équipe, recruter des talents partout dans le monde… travailler bénévolement pour des dieux pouvaient la mener vers l’objectif qu’elle s’était fixé depuis des années mais aussi prendre le risque de s’attirer leur foudre de quelque manière que ce soit.
- Ce que j’en pense ? Vous demandez réellement à un docteur de faire du porte à porte bénévolement pour faire de la Turquie le centre névralgique de la science ? Pourquoi ne pas l’envoyer lui ? Elle désigna le démon. Il sait être très convaincant, dit-elle avant de se taire un instant puis de poser son regard sur le déesse. Je peux être celle dont vous avez besoin : j’ai accès à des cercles restreints de la société humaine britannique et je parle couramment l’allemand et l’hébreu, en plus du français et de ma langue natale. Mais à une condition : que vous répondiez à mes questions sans détour. Qui êtes-vous ? Quel est ce truc que vous avez en votre possession et pour lequel vous pourriez vous battre avec Monsieur Dupré ?
- Monsieur Dupré, nous sommes condamnés à nous côtoyer pour quelques années. Cependant, comme vous, j’ai grande hâte que cette collaboration cesse et que nous puissions librement nous exprimer et échanger.
Par exprimer et échanger, je fais référence à notre conflit futur à venir. Nous nous sommes côtoyés beaucoup trop longtemps. Les rancunes s’accumulent, l’imagination carbure sur les mille façons d’achever l’enveloppe corporelle de l’autre. L’éradication totale et complète n’est pas véritablement de mon ressort – du moins, pour l’instant. Cette tâche échue à l’Humanité, soit en tuant avec une arme divine, soit en effaçant le démon et ses congénères dépravés et stupides de la Mémoire du Monde.
Je n’ai pas le temps de répondre à la dernière question du démon, tant l’impertinence de l’humaine me frappe et m’étonne. Je cesse d’avancer, je fixe tour à tour la demoiselle et mon partenaire de science. Qu’est-ce qu’il se passe exactement ? Pourquoi est-ce qu’elle m’interroge de cette façon-ci, comme si elle avait un quelconque droit sur moi ? Pourquoi est-ce que j’ai le sentiment qu’elle en sait plus que je ne souhaite ? Est-ce qu’il a osé me piéger, en invitant une créature de son panthéon à mon insu ?
Belzébuth m’a assez côtoyé pour comprendre que je tiens particulièrement à mon anonymat ou, à défaut, à la discrétion. Je me mêle à mes sujets, je les inspire, je les guide, mais je ne me révèle pas. Il en est de même pour les différents divins et créatures de panthéons étrangers. Les temps sont bien trop troubles et incertains pour que j’annonce ma nature et mon identité à la première impertinente. Mon plus fidèle et génial scientifique ne sait rien de moi et cette donzelle sortie de nulle part dont je n’ai pas encore eu vent d’une reconnaissance mondiale pour une découverte révolutionnaire me questionne. Pire, elle exige !
- Je ne suis pas certaine de comprendre, Mademoiselle Zurer. Monsieur Dupré fait partie des premiers invités à un tel projet et est donc pleinement impliqué. Il aide, il convainc, il apporte ses ressources, ses connaissances et son influence. Je ne sais pas exactement ce qu'il vous a dit à mon sujet. Monsieur Dupré, pouvez-vous m'éclairer sur les propos de votre protégée ?
Là, je pose mon regard sur le démon.
Un regard bienveillant, reconnaissant. Un sourire chaleureux et encourageant. Ceux qui me connaissent savent que je ne souris et je ne regarde ainsi qu’à trois occasions. Lorsque je lis la thèse d’un esprit brillant. Lorsque je reçois la visite de ma jumelle. Lorsque je suis si agacée et si énervée, que je signale discrètement et simplement à l’autre que rien ne va en souriant sans qu’il n’y ait l’un des deux raisons précédentes. Qu’il comprenne, qu’il ait la chair de poule, qu’il saisisse la menace qui gronde en mon for intérieur.
- Quant à vous, vous avez été gracieusement invités par Monsieur Dupré. Je ne vous connaissais pas jusqu’à ce que nous soyons amenés à être présentée. Mademoiselle Shioban Zurer, un prénom et un nom et un visage que je n’oublierai définitivement pas.
Le sourire reste. Elle est méfiante. Je le vois à sa posture et à ce regard.
- Je me présente donc à nouveau. Je suis Elizabeth Johnson, professeur doctorante en physique chimie. Est-ce que vous êtes satisfaites ? Si vous ne l’êtes pas, je vous invite à avoir cette discussion dans un environnement plus privé et discret. Je n’aime pas m’adonner en spectacle.
Les dés ne vont pas tarder à être jetés. Et qu’elle n’ose pas me mentir : je le saurais.
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Je ne réponds pas aux propos de Science mais mon sourire le fait à ma place. Moi aussi j'ai hâte que cela prenne fin. Cela arrivera bien un jour, que ce soit dans six mois, un an ou bien dix ans, nous le savons tous les deux. Cela n'est que temporaire. Une fois les objectifs de nos panthéons respectifs atteints, alors on se retournera les uns contre les autres. Monothéistes versus nouveaux dieux. Une affiche qui vend du rêve sur papier, du moins, si on survie aux autres panthéons et à ces déicides. Mais tout comme la déesse, c'est le ton et les questions de l'humaine qui m'interpellent. Pire encore une petite alarme se déclenche dans ma tête quand je vois le changement radical dans le comportement de mon alliée. Je la vois tous les jours, je lui parle tous les jours. Je sais qu'elle ne sait pas sourire, or là, c'est le cas. Et si je n'ai pas peur, cela m'inquiète un peu. Oublions cette histoire de relique ou d'objets magiques. Du moins pour le moment. J'écoute la réponse de Science en premier lieu qui s'adresse à moi au bout du compte. " Je lui ais dis que je connaissais quelqu'un qui pourrait l'aider dans ses projets, rien de plus. Je savais que tu voudrais lui en parler toi-même." Ce qui était entièrement vrai.
Je me tourne vers l'humaine et eus un sourire. " Bien sûr qu'on ne va pas t'envoyer faire du porte à porte, tu ne serais pas bonne à ça de toute façon." Vu sa manière de s'adresser à quelqu'un qui est le plus à même de faire avancer ses recherches, c'est pas gagné. " On te demandera seulement de nous aider avec tes compétences. Ce qui sera déjà pas si mal si j'en crois ce que tu m'as dit." Je sens que Science s'impatiente quand elle ajoute qu'elle ne va pas l'oublier. Je reste sur ma position, je suis sûr que l'humaine peut nous être utile, mais surtout à moi, je l'aurais sous la main comme ça, ce qui n'est pas rien. Je n'oublie pas qu'elle a été bénie par l'un de mes frères de panthéons, même si ce sont les frères de Lucifer et pas les miens. Mais comme le dit si bien Dieu, nous sommes une famille et on doit agir en tant que tel même si on se fracasse la tronche dès qu'on le peut.
Quand à l'objet de notre dispute, je ne peux pas lui dire que ça a un rapport avec un objet divin qu'on sent tous les trois, même si dans son cas à elle, ça ne doit pas être aussi fort que moi. " C'est le collier qu'elle porte, il me rappelle de mauvais souvenirs et je n'aime pas qu'elle le porte." Une excuse comme une autre, Science se démerdera avec ça. D'ailleurs elle se présente de nouveau et je sais, je sens que je vais passer un mauvais quart d'heure ensuite, mais c'est un moindre mal. " Allons du calme. Inutile de s'énerver d'accord ? On va trouver un endroit sympa ou s'asseoir et discuter de sujets qui sont réellement importants." Sinon je pouvais aussi bien la réexpédier sur le vol du retour, si elle se montrait de nouveau trop curieuse et surtout trop frontale avec Science. " Tout dépant de toi Zurer, je peux te ramener à l'aéroport dans la demi-heure. Mille Johnson est ma partenaire de travail et j'ai confiance en elle et en son projet. Si tu veux faire avancer ton domaine, c'est une chance en or." Puis j'eus un sourire. " En revanche, elle est bien plus susceptible que moi." Ce qui voulait tout dire.
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Sujet: Re: Morve & recrutement Mar 20 Fév - 22:09
Morve & recrutement
17 janvier 2022. -- feat. Arthur Dupré et Elizabeth Johnson"
Lorsqu’elle referma la bouche et vit la Johnson s’arrêter d’avancer pour la regarder puis poser son regard sur le démon, Shiobán su que sa prudence avait répondu aux abonnés absents et qu’elle venait de très probablement se mettre dans une mauvaise posture face à cette divinité qui lui était encore inconnue. Prenant une discrète et profonde inspiration, la brune coula un regard vers le brun, espérant que ce dernier intervienne de manière suffisamment éloquente pour la tirer de ce mauvais pas dans lequel elle venait d’allègrement se jeter. Aux premiers mots du démon, elle réprima un soupir de soulagement avant de hocher légèrement la tête lorsqu’il lui annonça qu’elle ne serait pas destinée à faire un quelconque recrutement. Puis lorsque l’attention d’Elizabeth Johnson se tourna de nouveau vers elle, la britannique accrocha son regard. Son manque de prudence venait vraiment la mettre dans de sales draps, si seulement Dupré avait eu la prévenance de la prévenir que la personne la plus à même de l’aider à avancer ses recherches était une divinité, elle aurait fait preuve d’un peu plus de jugeote. Le divin mentionna le collier porté par la Johnson comme étant l’objet pour lequel ils semblaient tous les deux avoir un intérêt, Shiobán se garda bien de réagir et de mentionner que truc ne la laissait pas indifférente.
- Je vous présente mes excuses pour mon manque de politesse, professeur Johnson. Il n’est pas dans mes habitudes de m’adresser ainsi à une consœur, encore moins lorsque cette dernière est pressentie pour le prochain Nobel.
Les traits du visage mués en une expression penaude, un timbre de voix laissant entendre une forme de sincérité. Elle pouvait presque sentir de la bile refluer face au fait de présenter des excuses à une divinité. Shiobán prit une profonde inspiration qu’elle ne tenta pas de cacher cette fois avant de jeter un nouveau coup d’œil vers Dupré.
- Et puis je ne veux pas décevoir, Monsieur Dupré qui m’a fait forte impression lors de notre rencontre, reprit-elle avant de se rapprocher de la déesse. Je tiens sincèrement à cette possibilité de pouvoir bénéficier de votre aide dans mon projet et si pour cela je dois apporter mes connaissances dans votre projet, je le ferais. Shiobán ignorait avec quelle divinité elle allait devoir traiter mais si cette dernière pouvait lui être d'une aide quelconque pour ses projets, peut-être pouvait-elle faire l'effort de se montrer prudence lorsqu'elle s'adressait à elle. Comment le démon venait de si bien le dire : cette déesse semblait moins patiente que lui et la brune ne comptait pas rentrer à Istanbul les pieds en avant.
En dépit d’un caractère des plus particuliers, j’ai toujours été une divinité discrète. Mes fidèles et moi-même ne faisons pas de vague. Nous explorons les secrets de l’univers, nous confions nos découvertes à Technologie et à ses fidèles pour les modéliser – ou nous nous appuyons sur leurs ingénieuses inventions pour aller plus loin que nos capacités intellectuelles et physiques – et nous offrons le tout au monde. Là, l’Humanité décide de son usage. Einstein, Curry, Oppenheimer et tant d’autres noms … Rien ne les a prédestinés à être le père ou la mère d’inventions ou de découvertes dangereuses.
Cependant, la Grande Révélation m’a bousculé considérablement. J’ai à me révéler à de vieux panthéons, tantôt alliée, tantôt ennemie. J’ai à prendre parti, que l’affaire m’arrange ou non. J’ai à sortir de mes gonds, j’ai à user de mes pouvoirs. Je n’apprécie pas ce sentiment de bulldog qu’on lance quelque part. Rajoutons qu’un démon est dans le secret de toute découverte faite, incluant celle d’un morceau d’un objet divin. Alors, je suis sincèrement à cran. Les sous-entendus étranges de la demoiselle n’arrangent en rien mon humeur. Belzébuth saisit l’urgence de la situation et tente de jouer de son éloquence. La brunette a l’intelligence de se ranger de son coté, de baisser d’un ton et, surtout, de se mettre à mon niveau.
Pourtant, le coup d’œil échangé avec le démon ne m’échappe. Ils savent quelque chose que je ne sais pas. J’ai la terrible certitude que j’ai été piégée par mon allié, ou devrais-je dire ex-allié. Il va avoir droit à un sacré interrogatoire, dès que nous serons de retour à Istanbul – ou avant. Selon ses retours, je prendrais les mesures appropriées avec cette scientifique. Jusque-là, je me note de contacter Internet et obtenir autant de renseignements que possibles sur elle. Il serait peut-être temps que je me penche aussi sur tous les mythes liés à Belzébuth et ses possibles frasques sur ces derniers millénaires. Je pourrais dénicher quelques faiblesses, qui sait.
La demoiselle s’excuse avec une forme de sincérité.
Elle ment.
Bien des signes corporels sont présents, prouvant que le dégout l’anime. Elle me déteste. Je connais assez le démon pour savoir qu’il n’est pas assez con pour dresser le pire des portraits à mon sujet – et il n’a rien, si ce n’est que j’ai un caractère particulier. Dès lors, pour une raison qui lui est propre, je la répugne. Est-ce de l’amour pour Belzébuth et une forme de jalousie vers moi ? Est-ce par rapport à ma présentation, incluant le prix Nobel ? Ces excuses me paraissent trop peu légitimes pour expliquer un tel niveau de dégout. Or, qu’en sais-je ! Elle peut être autant une aigrie du Prix Nobel.
Si elle n’avait pas été la recrue du démon, j’aurais pu l’ignorer. Or, elle a été amenée par Belzébuth et le démon ne fait jamais les choses au hasard. Derrière ses airs de lurons bien joyeux et con se cache un esprit aussi retord qu’intelligent. J’ai bel et bien appris à ne pas le prendre autant à la légère. Ma méfiance n’en est donc que plus grande. J’ai quelque chose à creuser avec eux deux. Et je vais m’y mettre. Jusque-là, j’ai à jouer le jeu de la bonne poire qui va croire à cette fausse sincérité.
- Mademoiselle Zurer, à moins que ce ne soit Professeur Zurer, je souhaite également m’excuser. Ces dernières semaines, ce projet a demandé une énergie colossale. J’ai eu à rencontrer les autorités turques pour quelques questions administratives, aider à l’organisation d’un événement promotionnel afin d’attirer les investisseurs … Tout en continuant à travailler sur ma propre thèse.
Mon sourire disparait pour un air calme et placide. Or, mes pupilles brillent d’intérêt et non cette lueur habituelle que j’abhorre quand je lis une thèse. Non, c’est une curiosité d’une tout autre nature. Et je flingue le démon du même regard.
-- En effet, Monsieur Dupré et moi-même avons quelques désaccords sur ce collier. C’est un rappel d’une grande dispute passée, qui a failli couter à notre entente. Malheureusement, Monsieur Dupré, pour aujourd’hui, j’ai besoin de garder ce collier avec moi. C’est mon porte-bonheur.
Je reporte mon attention envers la scientifique.
-- Etes-vous certaines que vous ne souhaitez pas que nous nous rendons dans un lieu plus propice à une discussion, afin de poser toutes vos questions ? Autrement, continuons. Vous pouvez en profiter pour me parler de votre projet, ou alors de ces atouts que vous pouvez apporter à mon projet.
Dernière chance, l’humaine, de choisir ta destinée.
Utilisation de pouvoir:
PS : Utilisation du pouvoir 3 et réussite aux dés (Dé 6) •• SCIENCES NATURELLES •• Melant la psychologie, la sociologie et la médecine et sciences assimilées à ces domaines, Science arrive à cerner les hommes & les femmes (divin, créature ou humain), voir s'ils mentent, s'ils disent la vérité, s'ils sont calmes, s'ils sont stressés etc .... Elle arrive aussi à cerner son environnement et remarquer si quelque chose cloche (si intervention divine qui modifie l'environnement etc). Avantage : Il sera quasiment impossible de la tromper par le mensonge et elle peut aisément deviner s'il y a des interventions divines dans l'air. Désavantage : Ce pouvoir tient plus de l'observation que de l'action
Nouveaux Dieux Nouvel Ordre;
“Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.” (Einstein) × by lizzou.
Arthur Dupré
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Science est à cran, je le sens parfaitement et je sais aussi qu'elle va se méfier de l'humaine. Peut-être que j'aurais du la prévenir qu'elle avait un caractère assez complexe et surtout qu'elle n'avait absolument pas le sens de l'humour, ni le sens de quoi que ce soit si ça sort de son cadre à elle. Science est sérieuse, rigoureuse et appliquée, ce sont bien des qualités que je ne peux pas lui enlever. Et je n'essayerais pas de toute façon. D'autant plus que cette humaine, c'est moi qui la ramène et je sais ce qui va se passer. Science n'a qu'une confiance limitée en ma personne et malgré ce que je venais de dire à Shioban, je n'avais pas entièrement confiance en la déesse. Nous servons des objectifs communs, mais avec des manières de faire radicalement différentes. Pourtant, je tente de calmer le jeu, de faire redescendre Science d'un étage et de faire comprendre à l'humaine, qu'une grosse partie de son avenir scientifique se jouait maintenant. Même si cette dernière n'en avait absolument pas conscience.
J'échange un regard avec l'humaine et je surprends ensuite celui de Science. Malgré moi, un petit rictus se dessine sur mes lèvres. J'adore l'énerver, c'est plus fort que moi. Mais là, ce n'est pas le moment, on s'expliquera plus tard. L'humaine s'excuse et je souris plus franchement. Qu'elle soit crédible ou pas ne m'importe pas sur le moment à dire vrai. Du coin de l'oeil je scrute les réactions de Science et une fois encore, je ne suis pas déçu. Après un sourire qui est des plus inhabituels, la voilà qui s'excuse. Sérieux ? Elle a apprit à être plus aimable en mon absence ou elle soupçonne quelque chose ? C'est bien possible. Mais je doute de la première hypothèse, mais décide de jouer le jeu quand même. " Bien, il n'y a plus de problème du coup ?" Shioban était une scientifique, elle devrait pourvoir suivre et comprendre à peu près le charabia de Science. Parce que moi des fois je décroche complètement. Quand elle me fusille du regard, je me dis que les problèmes sont loin d'être terminés. Je soupire légèrement quand elle ajoute quelques mots au sujet du collier de la discorde. Ce qui était absolument faux, mais c'est mieux que d'avouer qu'on a un bout de mouchoir magique plein de morve dans le décolleté. " Vu la tournure de la discussion, ça va encore être le collier de la discorde." Je souris légèrement avant de reporter mon attention sur l'humaine.
Elle sait que je suis un démon, elle ne sait peut-être pas lequel exactement et dans le cas contraire, je m'en moque parce que j'ai un point de pression. Si je ne sais pas encore ce qui elle est réellement, je compte bien profiter de cette occasion qui m'a été donnée sur un plateau pour le savoir. Elle n'est pas stupide l'anglaise, elle devrait pouvoir arrondir les angles avec Science. Du moins je l'espère. " Moi je m'en fous, je vous suis." Et je m'assure que l'humaine ne commette plus d'impair, même si elle semble avoir comprit qu'elle avat fait un faux pas en nous questionnant de la sorte. Cela dit, je ne suis pas non plus totalement mauvais et si Science pouvait l'aider d'une manière ou d'une autre, ça serait appréciable. Mais mon petit doigt en doute fortement, mais rien est impossible si le sujet lui plaît. A l'humaine de jouer. Et avec tact cette fois.
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Sujet: Re: Morve & recrutement Jeu 29 Fév - 18:09
Morve & recrutement
17 janvier 2022. -- feat. Arthur Dupré et Elizabeth Johnson"
En s’écoutant ainsi s’excuser, Shiobán était certaine de faire frissonner de dégoûts ses camarades déicides qui auraient probablement sauté sur l’occasion pour détruire non pas une enveloppe divine mais deux. Elle-même se trouvait écœurante à arborer sur son visage cet air de repentante à deux francs six sous, à présenter s’excuses autant à la divinité se faisant passer pour Elizabeth Johnson que pour le démon qui venait de l’introduire auprès de cette future Nobel. Si la bénédiction de Saraquiel avait ses avantages mais aussi deux sacrés inconvénients : elle ne savait jamais quelle divinité se cachait sous un visage humain et ces auras attiraient tellement son regard qu’elle gardait toujours une paire de lunettes de soleil sur elle. Durant un instant, quelques battements de cœur, l’aura de la déesse devint insoutenable à regarder et la doctoresse baissa immédiatement le regard. Ses yeux observant le sol comme s’il était devenu soudainement des plus intéressants et lorsque l’intensité de l’aura diminua jusqu’à retrouver son rayonnement « normal », elle posa à nouveau son regard sur Elizabeth. Cette dernière ouvrit la bouche et si la brune crû subir un quelconque courroux, elle eut la surprise d’entendre des excuses, mettant l’irritabilité de la déesse sur le compte de la fatigue et des nombreuses tâches qu’elle menait de concert. Elle hocha légèrement la tête.
- Seulement docteur, professeur Johnson, je m’emploie à dédier mon temps et mon énergie pour mes patients, réagit-elle avant de s’éclaircir la voix. J’ai parfois l’impression d’avoir été maudite : je me montre plus curieuse qu’il ne le faudrait et j’ai tendance à manquer de prudence. Vous venez d’en avoir un parfait exemple, reprit-elle, semblant d’excuses concernant ce collier qui semblait être le collier de la discorde entre le démon et la déesse, en jetant un regard à Dupré. Si elle mentionnait la bénédiction, elle attirerait sans le moindre doute la curiosité de la déesse. Si elle mentionnait implicitement avoir été maudite par le démon et que de fait elle lui devait des faveurs, peut-être bien que cela détournerait l’attention de la déesse. Mais c’était un jeu encore plus dangereux que celui auquel elle jouait depuis l’instant où elle s’était adressée à la Johnson sans la moindre prudence. Je vais me contenter de répondre à vos questions, Monsieur Dupré m’a amenée jusqu’ici parce qu’il songeait que mes compétences pourraient vous servir. Je vous suivrais donc là où vous aurez décidé de me mener, répondit-elle, se tenait prête à suivre les deux divins. Après cet impair de ma part, je n'oserais pas vous demander de m'aider à repousser les limites de la génétique.
Belzébuth est loin de deviner que cette mésaventure se termine là. Lui, il va avoir droit à un interrogatoire digne de ce nom vis-à-vis de cette scientifique qu’il me recommande si chaudement. Elle, elle va être espionnée scrupuleusement tant par ma nièce que par les seules et uniques créatures de notre panthéon.
La curiosité de l’humaine m’enchante. Son esprit scientifique audacieuse attise mon intérêt. Malheureusement, son hostilité me freine considérablement pour lui octroyer une once de confiance. J’ai à vérifier son pédigré et, surtout, à comprendre l’origine de ce dégout à mon égard avant que je ne lui ouvre toutes les portes de mon futur centre.
Je suis assez ravie d’avoir obtenu un accord avec le gouvernement turc à ce sujet-ci. S’il a été assez inflexible sur la naturalisation ou les importants et exportations, il a accepté de respecter le secret de ce projet. Il ne posera aucune question sur mes projets en cours ou sur mes employés. Plus important, il n’y aura pas d’inspection inopinée. En somme, l’infrastructure sera sous mon contrôle absolu et total.
Ni un démon, ni les institutions publiques ne pourront m’arracher quoi que ce soit qui y met un pied.
L’impertinente me balance un appât, soit la possibilité de repousser les limites de la génétique. J’aurais pu y mordre si elle l’avait lancé bien avant et être un brin moins susceptible vis-à-vis de sa curiosité. Comme quoi, un mauvais enchainement peut mener à des catastrophes inattendues. A l’inverse, un bon enchainement peut être des plus bénéfiques.
Derrière ses airs de joyeux lurons, Belzébuth a largement cerné mon caractère et s’est adapté.
- Nous sommes des scientifiques, avant tout. Il y a bien longtemps que nous avons quitté les bancs de l’école. Jusqu’à ce que nous nous rendions à notre premier rendez-vous, je vous prie de m’expliquer le projet en cours. J’aviserai si c’est mon domaine d’expertise.
Tout ce qui touche à la science est mon domaine d’expertise. Evidemment, je ne peux pas le dire à haute voix. A moins qu’il n’y a nécessité, je ne compte pas me dévoiler aux Hommes. La science s’est toujours opposée à la foi. A quelques rares occasions, il y a eu complémentarité – comme prouver l’existence de dieu. Je ne sais pas l’impact que l’annonce de mon existence – ou de celle de ma jumelle – peut avoir sur nos fidèles. Serons-nous adorées davantage ? Serons-nous critiquées et annihilées par tous et toutes ?
Technologie et moi ne pouvons pas disparaitre si tôt. Nous avons à sécuriser la mémoire de ce monde, avant tout, et alors nous avons à garantir notre existence à travers les millénaires – voire notre immortalité en tout temps, en tout lieu. Le projet est très ambitieux, mis en péril avec ces guerres incessantes, mais nullement impossible. J’ai à profiter qu’Istanbul soit encore sous les radars pour creuser mon nid, le sécuriser et l’étendre sur tout le pays. Alors, qu’importe que les divins tournent leur regard vers moi. J’aurais tout obtenu.
Je reviendrai encore et encore. Inlassablement.
Promesse tenue, nous arrivons à la première destination. Dix personnes sont réunies dans cette pièce, chacun étant un expert dans un domaine : médecine, chimie organique, physique théorique, physique applicable, biologie, géologue, mathématicien. S’ils n’étudient pas le vivant et le non vivant, ils explorent l’univers à coup de théorie et de chiffres. Et j’ai besoin de toutes ces compétences, que ce soit pour bien saisir toute la complexité de la structure neurologique d’un être humain, comme pour explorer les confins de l’espace et en retirer le meilleur pour l’Humanité – de nouveaux remèdes, une colonisation etc. Il me faut davantage de profils – comme ingénieurs et mécaniciens –, évidemment, mais j’ai besoin d’autres experts dans ce cas-ci – comme Gris et Technologie.
Aujourd’hui, nous mettons la priorité aux théoriciens et aux scientifiques.
- Bonjour à tous. Je vous remercie d’avoir accepté mon invitation.
Je reconnais cinq personnes, cinq de mes fidèles que j’ai assistés, guidé et suivi sur ces dernières années. IL ne me reste plus qu’une petite poignée d’années avant que je ne sois forcée à disparaitre des radars. Je peux bien mentir sur mon âge sur dix à quinze ans, voire jusqu’à vingt à vingt-cinq ans si je m’affuble de masque et de maquillage. Au-delà, c’est impossible que je maintienne l’illusion d’être comme eux, c’est-à-dire des mortels vieillissants.
Les bises à la française ne tardent pas. A chaque contact, je sens un fourmillement qui traverse mon interlocuteur. Mon pouvoir passif agit sans que je ne le contrôle. S’il touche quiconque qui m’entoure, les effets sont plus forts si longue exposition ou si proximité physique. Déjà, le regard d’une ou deux personnes s’illuminent d’une idée géniale – ou d’une solution à une problématique qui les gêne depuis un certain temps. Je suis ravie, mais également inquiète. Si ce pouvoir développe leur activité cérébrale, elle prend tout autant – la raison ou la santé neurologique.
- Je suis accompagnée par quelques collaborateurs. Je vous laisse faire les présentations.
Les présentations sont lancées, chacun dévoilant son titre, son métier, ses thèses publiées ou en cours ou alors les différentes distinctions déjà reçues. Ils vont être difficiles à convaincre, mais j’espère que nous allons y arriver. Alors, chacun s’installe dans les confortables canapés dans ce cabinet cosy, privé et issu tout droit d’une époque dandy.
- Je vous ai convoqué au sujet d’un nouveau projet phare à Istanbul. La vieille Constantinople, ou Byzance, a jadis été le centre de ce monde, un carrefour de culture et de rencontre. Elle a été oubliée, au profit de géant comme les Etats-Unis, l’Europe, la Chine, la Russie …
Certains apprécient ces pays, d’autres les détestent. Certains sont des réfugiés, d’autres sont des natifs.
- Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une future collaboration mondiale pour l’innovation, pour l’avancée scientifique, voire la conquête de l’Espace. Nous avons besoin de médecins pour poursuivre ce combat contre les tares de notre époque, comme le cancer ou l’Alzheimer. Nous avons besoin de chimiste, biologiste et géologue pour étudier toute nouvelle découverte que ce soit sur terre, ou hors terre. Nous avons besoin de physiciens pour continuer à explorer l’univers et à repousser les limites. En bref, nous avons besoin de personnes aux idées audacieuses ... et j'ai devant moi les dix esprits les plus brillants de ce siècle.
Je fais place à Belzébuth et à sa partenaire du jour.
- Monsieur Dupré va vous présenter le premier projet phare de cette future institution, touchant davantage le domaine de la médecine. Ensuite, je reprendrai la parole, et je vous présenterai la faisabililté et la réussite plausible de ce projet. Car pour réussir, il faut plus qu'une idée ou un cerveau brillant. Nous le savons tous, fort malheureusement.
Collaboration, tout le monde n'y arrive pas. Investissement, tout le monde n'en a pas.
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Je sais que je ne vais pas échapper à son interrogatoire et sans doute à une crise de colère ou deux. Je commence à comprendre son fonctionnement. Je commence à anticiper certaines de ses réactions et plus encore, je sais quand elle est en colère comme c'est le cas présentement ou méfiante, comme c'est également le cas. Et c'est sur ma gueule que ça va retomber, parce qu'il faut bien que ça tombe sur quelqu'un. Elle ne peut décemment pas s'en prendre à l'humaine. D'ailleurs toute cette situation m'alerte aussi, évidemment, parce que ces questions sont bien trop précises pour être dues au hasard. Cela dit, l'Irlandaise se rattrape comme elle peut aux branches et s'excuse avec plus ou moins de sincérité mais je m'en fous un peu. Je sais que la demoiselle peut me servir d'une manière ou d'une autre et qu'elle peut aussi apporter quelque chose au projet de Science. A condition que cette dernière accepte désormais. Mais plus surprenant encore, Science s'excuse. Je n'en reviens pas. Je sais que ce n'est pas sincère, parce que Science ne s'excuse jamais, ou alors c'est extrêmement rare et jamais elle ne l'a fait pour se montrer trop méfiante ou trop froide. Mais cette histoire semble au moins se tasser doucement. La science et la religion ne font pas bon ménage et notre alliance est de ce fait contre nature. Pendant très longtemps mon panthéon a traqué les hommes de science, ceux qui osaient remettre en cause les écrits divins, la parole de Dieu et tout ce qui va avec. Je ne les écoute pas tellement pendant le trajet, hochant simplement la tête de temps à autre. Je ne sais pas où la déesse nous emmène, mais ça n'a pas d'importance.
On arrive a destination et on entre dans une pièce ou se trouvent une dizaines de personnes. Connaissant la déesse, ce n'est pas un hasard et je me doute qu'elle n'a pas invité le premier clampin venu. Elle est tactile avec eux et ça me fait doucement sourire. Et après ça, ils se présentent et effectivement, ces gens n'étaient pas n'importe qui. De brillants chercheurs dans divers domaines, tous liés à la déesse et je hoche la tête. Ils sont des diplômes, des doctorats, ils vont être compliqués a convaincre, mais j'ai confiance. Elle se lance alors et je reste en retrait, c'est elle la tête du projet, même si je ne suis pas loin derrière. Je l'écoute avec soin, chaque mot, l'intonation de sa voix, sa posture. Science a de l'assurance quand elle parle de son domaine et je dois bien admettre que ça me bluff à chaque fois. Finalement, elle me laisse la place. " Merci docteur Johnson." Je souris et reprends. " Je doute pouvoir vous expliquer notre projet aussi bien qu'elle pourrait le faire,; mais je vais essayer. Istanbul acceuille en son sein beaucoup d'esprits brillants. Et il est bien dommage de les voir partir loin, que ce soit aux USA ou en Chine, pour ne citer qu'eux. Je suis prêt a aider le docteur de toutes les manières possibles." Je me tourne vers elle et lui souris légèrement avant de reprendre. " Vous êtes tous brillants, nous avons donc besoin de vous, que ce soit pour ce projet en particulier et pour poursuivre ici avec nous vos projets à vous. Nous pouvons faire de cette ville un pôle important et vous avez tout à portée de main." Je souris et reprends. " Je peux vous apporter un partenariat avec l'Institut Pasteur à Paris, ce qui est une institut qui a du poids." Je sais comment je vais faire pour y parvenir en tout cas. Je n'y travaille plus, mais j'y ai encore mes entrées. Je ne parle pas de nos travaux sur la mémoire, si elle veut le faire, elle le fera, mais je doute que ce soit le moment. Surtout pas en présence d'une humaine un peu trop curieuse. " Istanbul a du potentiel et ça ne date pas d'hier. Historiquement, culturellement, cette ville à vue naître bon nombres de choses qui ont changés le monde" Je les observe légèrement. " Nous voulons apporter le changement, refaire de cette ville et de ce pays ce qu'il a été dans le passé. Et nous avons besoin de vous." Voilà, je me retourne vers la déesse avec un sourire. Puis vers l'humaine. " Je vous rends la main docteur Johnson." J'ai assez parler pour le moment.
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Sujet: Re: Morve & recrutement Sam 16 Mar - 17:33
Morve & recrutement
17 janvier 2022. -- feat. Arthur Dupré et Elizabeth Johnson"
Alors qu’ils se mettaient à marcher, Shiobán commença à sentir comme une fine aiguille tenter de percer sa boîte crânienne, signe qu’une migraine commençait à poindre, mais pour autant la sensation n’était pas encore désagréable. Passé la pirouette exécutée dans l’espoir d’apaiser une déesse dont l’identité lui était inconnue, la doctoresse ne pu s’empêcher d’essaimer les graines de la curiosité en mentionnant sa volonté de repousser les limites de la génétique : derrière sa volonté d’être à même de soigner ses patients, se cachait son désir de trouver la moindre trace -ne serait-ce qu’infime- génétique qu’un dieu pouvait laisser en possédant une enveloppant humaine. Etait-il possible de leur voler de ces capacités physiques pour en faire bénéficier les humains ? Et si un tel marqueur génétique existait et qu’un lien pouvait être établis entre les divinités quelles qu’elles soient, combien de temps cela prendrait-il à un virologue pour créer une arme génétique ne s’en prenant qu’aux dieux ? Elle observa successivement le démon puis la déesse, s’ils pouvaient être utiles pour atteindre cet objectif, ils n’en restaient pas moins des cibles à abattre.
- Crispr-Cas 9, les expériences menées ont montré des résultats plus que prometteurs. Des centaines de patients si ce n’est des milliers auraient besoin de bénéficier de cette technique plutôt que de passer par des thérapies géniques à l’efficacité loin d’être parfaite ou des traitements affligeant leur santé des mois durant pour ne voir les cellules cancéreuses régresser que de quelques microns. Chose que les brevets déposés et certains pays ne permettent pas. Repousser les limites éthiques pour permettre aux êtres humains malades de pouvoir goûter à une vie que la génétique leur a refusé à la naissance. Pour leur permettre d’être plus résistants qu’ils ne le devraient. Les questions sur les implications futures de telles manipulations n’inquiétaient pas Shiobán tant que dans le présent ceux qui en avaient besoin étaient trop nombreux, lorsqu’elle s’employait à trouver une aiguille dans une meule de foin pour éliminer les dieux autrement que par leurs armes. Elle se massa un instant la tempe. Je suis prête à travailler au perfectionnement des thérapies géniques pour que leur efficacité atteigne le 100% pour tout ce qui serait attendu. Tout comme je suis prête à user d’une paire de ciseaux moléculaires.
Leur chemin se poursuivit jusqu’à ce qu’ils finissent par arriver à leur destination et lorsque la dénommée Elizabeth embrassait chaque scientifique présent dans la pièce, la migraine s’était désormais installée. Et si la solution à son premier problème n’était autre que l’éthique ? Combien d’appels devait-elle passer pour obtenir ces autorisations ? Combien de ses contacts hauts placés hésiteraient quand d’autres préfèreraient ne pas se mouiller ? Son regard se porta sur le démon qui serait définitivement utile pour « convaincre » certains esprits. Se massant à nouveau la tempe, Shiobán se mit en retrait tandis que tout le monde s’installait et que la déesse commençait son discours. Faire d’Istanbul le pôle scientifique dont le monde ne pourrait se passer. Un projet qui nécessitait assurément d'importants financements pour les infrastructures, pour attirer les scientifiques, mais aussi de nombreuses autorisations à un niveau gouvernemental. Comment les deux divins comptaient-ils obtenir tout cela ? Un instant le regard de la brune se porta sur les dix scientifiques humains -Dieu merci- avant de se porter à nouveau sur Elizabeth à laquelle le démon laissait la place pour s'exprimer à nouveau.
La brunette a tout pour sincèrement gagner ma sympathie. Ses propos et propositions sont plein de bon sens et respirent un fort potentiel de développement, d’évolution et d’innovation. Fort malheureusement, sa prestation de l’instant m’a prouvé qu’elle est animée par d’autres sentiments, qu’elle n’est pas ici par simple intérêt scientifique. Ces beaux et intelligents mots ne sont que des appâts pour attirer mon attention loin d’elle, à moins que ce ne soit un fumigène lancé pour masquer son faux pas. Dans tous les cas, elle n’obtiendra rien de moi sans un véritable background check.
La réunion est lancée. Les esprits échauffés boivent mes paroles, mais la raison persiste et invite à la prudence et à la modération. Belzébuth abat une nouvelle barrière, en soulevant la question d’un partenariat avec l’Institut Pasteur. Quelques pupilles se sont éclairées d’un regard nouveau. Alors, je comprends ce que j’ai à offrir, ce que j’ai à faire. Mes doutes se confirment lorsque les premières questions fusent.
- Qu’en est-il de ma rémunération ? - Vous aurez un salaire compétitif à Istanbul et l’assurance d’avoir un salaire tout aussi compétitif si vous revenez en France, par le partenariat avec l’Institut Pasteur ou par des partenariats futurs avec d’autres instituts en France ou ailleurs.
Je glisse un regard à Belzébuth, qu’il appuie bien cette proposition.
- J’ai une famille. Avez-vous une solution ? - Un logement de fonction sera fourni. Le loyer sera pris en charge, en partie, par le centre. Le reste est à votre charge. Un agent immobilier est déjà contacté et est prêt à vous accueillir et à vous aider.
Je me note que je dois trouver cet agent immobilier dans les plus courts délais et que je dois établir un budget selon la taille de la famille.
- Qu’en est-il du financement des projets ? - Un événement a déjà été organisé, les investisseurs sont nombreux.
L’événement a attiré quelques investisseurs, mais en nombre insuffisant. J’ai à plier le genou face à Argent dès qu’il veut bien m’octroyer un peu de son précieux temps.
- Qu’en est-il des brevets ou des lois ? - Nous avons un accord avec le gouvernement. Il n’y aura pas de fouilles intempestives ou d’interventions inopinées de l’Etat vis-à-vis des recherches. Quant aux brevets, ils doivent être déposés en Turquie, nous n’avons pas le choix.
Les visages se crispent pour certains. Je garde le cap, autant que possible.
- Quels sont les projets envisagés ? - Les projets vont dépendre de vous. Ce centre va avoir un grand potentiel car il va détenir les dernières technologies connues de nos jours. Il ne me manque plus qu’une chose et l’essentielle : des cerveaux, de vrais, aptes à challenger tout l’univers.
Là, les regards sont rêveurs. Certains sont las des vieux équipements, d’autres veulent briller dans ces terres scientifiques encore bien vierges. Il y a des sacrifices, il y a des gains à racler. Alors, je donne le coup de grâce. J’interpelle chacun, par leur prénom et nom, et je touche un mot à chaque thèse déjà publiée ou en cours. D’abord, je les brosse dans le sens du poil en les félicitant. Ensuite, je projette lesdites thèses en application dans ce nouveau centre, comme projets phares, comme projets divas.
Ils sont séduits. Malheureusement, c’est bien insuffisant. Il faut davantage qu’un crise de narcissisme pour recruter autant de cerveaux à Istanbul.
Je lance un coup d'oeil à la scientifique. Je profite de l'accalmie et des conciliabules entre scientifiques pour me diriger vers elle et lui poser une seule et unique question.
- Et vous, qu'en pensez-vous ?
Nouveaux Dieux Nouvel Ordre;
“Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.” (Einstein) × by lizzou.
Arthur Dupré
Divin monothéiste
Groupe : Divin- Belzébuth Métier : chercheur en laboratoire Pouvoirs / atouts : Méthamorphose - Gourmandise - Ordre des Mouches- Virologie - Légions Infernales. Fidèle : Aux Monothéistes, mais bien plus encore envers Lucifer, roi légitime des Enfers. Warning : aucuns Messages : 507 Age : 36 ans Célébrité : Oliver Jackson Cohen
Avoir infiltré l'institut me laisse une assez grande marche de manoeuvre et convaincre les réfractaires ne sera pas réellement un problème. Au pire des cas, il y aura quelques remaniements en interne, mais je tais ce sujet. Ce qui se passe là-bas ne regarde que moi. Même si officiellement, je n'y travaille plus, j'ai toujours mes entrées. Le but n'est pas de discréditer le travail qu'on y fait, mais juste de m'arroger une partie du pouvoir décisionnaire. Science reprend la main vu que j'avais fini de parler. Les questions fusent assez rapidement, mais j'ai vu l'étincelle dans certains regards quand j'ai annoncé l'appui de l'Institut. Je sais qu'ils sont déjà à moitié séduis, à la miss de faire le reste, ce sont ses scientifiques, pas les miens après tout. Je sens son regard quand l'un d'eux parla de salaire et qu'elle mentionna l'institut. " Tout à fait." Je souris à la déesse et reprends. " Le but n'est pas de vous faire fuir, mais bien de vous gardez avec nous. On saura s'adapter, ne vous en faites pas." J'espère que tu as su prendre cet aspect en compte Science, parce que je ne vais pas payer la moitié des scientifiques que l'on va recruter de ma poche. Je suis généreux, mais il y a des limites.
Je ne prête pas spécialement attention au reste des questions, sauf quand il s'agit de déposer les brevets. Certains n'ont pas l'air emballé par ce qui est imposé. Il est vrai que tout cela ne vend pas du rêve sur papier, la Turquie étant loin d'avoir cette renommée mondiale comme d'autres pays, mais ce n'est que temporaire. " Dites vous que c'est un bien moindre mal pour avoir la paix en contrepartie. Vous pourrez avancer sur vos projets sans avoir constamment le gouvernement qui regardera sur votre épaule. Cette situation qui en temps normal en agace plus d'un. On vous offre une liberté complète en échange de cette petite contrainte." Si eux ne saisissent pas cette perche, d'autres le feront à leur place, je le sais parfaitement, parce que les humains sont ainsi fait. Toute l'intelligence du monde n'empêche pas d'avoir une ambition dévorante. Et d'autres défauts du même acabit. Et je suis bien placé pour connaître les défauts des Hommes, vu que je m'en amuse le plus souvent.
Dans tous les cas, on les laisse libre de mener leur projet, et j'espère que dans le lot quelques-uns vont me surprendre. Si généralement, les scientifiques ont de l'éthique, ce n'est pas le cas de tous et ce sont ceux que j'affectionne le plus. Il y a toujours un fou ou deux dans le troupeau et je compte sur eux pour me divertir et apporter des choses amusantes. Au pire, Science et moi en sommes dépourvus, mais nous avons bien d'autres choses à mener à côté de cela. Pour nos panthéons respectifs, pour cette alliance illusoire ou simplement à titre personnel. Je l'observe quelques instants, elle paraît sûre d'elle et pourtant je sens poindre le doute en elle, c'est infime, mais c'est là. J'eus un léger sourire sur les lèvres, amusé par toute cette situation. Puis elle profite d'une pause, afin de laisser ses scientifiques discuter entre eux pour se tourner vers l'humaine qui se tenait près de nous. Et putain cet objet allait me rendre fou. Je grince des dents et soupire légèrement afin de me reprendre et je reste silencieux, attendant la réponse de l'irlandaise à la question posée.
KoalaVolant
L'enfer
Take me down to the Paradise City, where the grass is green and the girls are pretty. Oh, won't you please take me home? Take me down to the Paradise City.
Sujet: Re: Morve & recrutement Lun 10 Juin - 23:55
La nervosité du démon est palpable. Les humains commencent également à être agités. Il semble que ce morceau d’objet divin a un impact divin. Je ne peux pas m’empêcher de repenser à ces pages chéries perdues ! Comment ai-je perdu mon précieux carnet, déjà ? Les souvenirs sont flous. Tantôt je me vois disputer avec Argent autour d’un objet brisé, s’éparpillant au vent. Tantôt, je me souviens d’un vieux divin qui me découpe ledit objet. Quant au lieu, je m’embrouille entre mer et montagne, entre hiver et été. Décidément !
Les scientifiques mènent leurs conciliabules. Certains se détachent rapidement du groupe et annoncent qu’ils sont intéressés et envisagent sérieusement la question. Les autres reviennent, avec moins d’assurance et plus d’exigences. J’écoute chacun, je prends note et j’essaie déjà de voir comment concilier toutes ces demandes et mon propre budget. Moins je dépends d’Argent, mieux c’est !
- Je suis fort fatiguée. Je vais retourner à ma chambre d’hôtel. Sachez que ce fut un plaisir de vous rencontrer mademoiselle Zurer. Je tiens absolument à ce que nous nous rencontrons à nouveau et que nous parlons davantage de votre programme et de vos projets.
Sans plus un mot, ou sourire, je me retourne vers le démon.
- Je vous libère de ma présence trop imposante.
Il sait très bien de quoi je parle. Je profite de passer à ses côtés pour susurrer quelques mots à son oreille.
- Et je te déconseille fortement de me suivre et de m’arracher mon mouchoir plein de morve.
La menace est dite. Qu’importe qu’il soit mon allié, qu’importe que notre panthéon soit « contre tous », je ne compte pas lâcher ce morceau inattendu ! Il faudra me passer par le corps pour l’obtenir. J’ai une chance, très infime, d’analyser un objet divin étranger ! C’est une chance inespérée, surtout dans le contexte de l’inauguration de ce grand centre !
Le pas pressé, je quitte les lieux et fonce tout droit vers mon hôtel. Durant tout le trajet, je suis très nerveuse. Est-ce qu’un divin traine dans les environs ? Si oui, sent-il la puissance de l’objet ? D’ailleurs, que vais-je en faire dans cette petite bicoque parisienne ? Au sein d’un établissement avec autant de va et de vient, je risque fortement de me retrouver nez-à-nez avec un divin désireux de mettre la main sur mon mouchoir.
Récupérer son bien. Louer une maison dans la campagne.
Tel est le plan. Arf, je le déteste déjà.
Je mets au courant ma soeurette, elle jubile de joie. Puis, elle désenchante. Elle n’aime pas spécialement le grand vert, car la couverture réseau est très mauvaise et ses technologies sont trop dépendantes de ça. Je la rassure qu’elle voie l’objet très vite, mais que sa mise en sécurité est la priorité. Je lui demande déjà de chercher une solution au sein d’Istanbul.
Voilà un casse-tête. Un casse-tête morveux !
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Sujet: Re: Morve & recrutement
Morve & recrutement
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