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 cent onze fois six [Terminé III -Terminé]

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MessageSujet: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyMer 14 Juin - 20:01

cent onze fois six
L'enfer est sur terre et qui la gère?

ft @Louis Tessier an 383 -FRANCE

Neuf mois passés, à regarder son ventre s'arrondir. La jeune Gisla est une fille de marchand, elle accompagne son père dans ses déplacements de part et d'autre de ces territoires, n'ayant jamais cru un jour trouver la personne qui la ferait rester à un endroit et qui l'arracherait à son père. Pourtant ce beau jeune homme a su séduire son cœur et rapidement elle se découvrait enceinte. Mariés ils ne le sont pas encore, mais cela ne saurait tarder n'est ce pas ? Une femme seule est mal vu et une femme seule enceinte encore moins d'après la chrétienté. Son père a donc dû la laisser ici, elle a pleuré son départ, mais avec l'enfant, et l'amour rencontré ici, elle n'aurait pu se résoudre à partir sans exprimer de regrets et de plus son fringuant compagnon a désormais une femme pour l'assister dans ses tâches quotidiennes. Malgré le ventre rond, elle l'assiste en ce moment comme elle le peut. Ils ne sont pas riches, alors le travail de leur récolte leur permet d'avoir de quoi souper. Debout a l'embrasure de la porte de leur maisonnette, Gisla remet en place une de ses longues mèches noires derrière une oreille avant de rajuster son châle sur ses épaules. Son épaule posée contre le pourtour de la porte, elle observe le père de son enfant tandis qu'il s'occupe des quelques bêtes qu'il possède. Son père a laissé ici pour elle une chèvre et une vache qui viennent s'aditioner aux bêtes qu'il possédait déjà sur place.

Elle profite d'être debout pour caresser son ventre arrondi, une main dans le dos qui soulage les douleurs. Ça commence à peser lourd et à tirer cette présence dans son ventre... Bientôt ils seront rejoints par une nouvelle petite tête ? Serait ce l'image d'une humble famille ? Son sourire s'étire quand elle croise le regard du père de l'enfant à naitre. Un divin, Gisla elle, s'est présentée comme une petite divinité d'un panthéon lointain. Ensemble ils vivent parmi les humains. Les temps sont secoués par l'officialisation de la religion chrétienne en France, elle voit comment cela l'impacte lui. La concernant elle ne dit rien, mystérieuse, secrète. Gisla se contente d'être une jeune fille aimante et douce, soumise, ainsi qu'une femme se doit de l'être.

«Tu as faim ?» l'odeur de pain chaud et de soupe embaume déjà les lieux depuis quelques heures, en bonne future épouse et mère de foyer elle prend soin de son compagnon et de la maison quand elle ne s'affaire pas a traire leur vache ou s'occuper de leurs plantations. Elle s'est installée ici quand elle a su qu'elle était enceinte,  désormais ils forment un couple qui a l'air très amoureux. On croirait presque a de la sorcellerie, mais Gisla apparaît comme l'une des plus belles femmes de la région. Un teint de porcelaine malgré son rang, de belles chevilles, des hanches porteuses de vie, un regard angélique. On lui donnerait le bon dieu sans confession, pure et bonne, telle Marie. Elle fait quelques pas dehors, sa main aimante vient se poser sur le haut du dos de son compagnon, elle lui offre un large sourire. « Allons cesse de travailler et rejoins moi pour le souper » Elle grimace, sent une contraction lui paralyser le bas du ventre, brève, rapide, elle n'a eu que le temps de pousser une petite plainte et se redresse légèrement, mais toujours à l'affut des signes d'un travail qui commencerait car c'est pour bientôt....Très bientôt...Pourvu que cela se passe bien...


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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyMer 21 Juin - 17:33

La Gaule a disparu, il y a trop longtemps. Le panthéon a éclaté en mille morceaux suite à notre défaite face aux Romains. Depuis, je vagabonde sur ces vieilles terres celtiques sans allié, sans frères, sans sœurs, m’adonnant à quelques joies éphémères et m’enrôlant dans quelques batailles stériles. Témoin impuissant de la montée en puissance d’une nouvelle religion, celle du Dieu Unique, j’essaye de comprendre cette nouvelle ère. L’homme ne glorifie plus la Nature ou la Bravoure, mais la Peur, le Péché et l’Humilité. Ils se fustigent pour leurs passions légitimes, ils se lamentent pour leurs ambitions. C’est de la folie ! C’est lamentable !

J’étais satisfait de cette vie simple, me trainant d’une ville ou d’un village à l’autre, prêtant ma force pour quelques taches ou travaux en cours. Je ne suis jamais resté plus longtemps que deux saisons dans un même lieu. A chaque passage, il y a eu ces femmes enivrantes ou attachantes. Pourtant, malgré leurs pleurs, leurs joies, leurs amours, aucune ne m’a convaincu d’abandonner ce style de vie. Du moins, jusqu’à elle. Belle à souhait, désirable au possible, divine tant au sens littéral qu’au sens figuratif … je n’ai pas su résister. Et je suis tombé dans son piège.

Je le sens, dans mes tripes, que quelque chose cloche. Pourtant, cette idée n’arrive pas à survivre longtemps. Son parfum étouffe ce rebelle, sa voix endort cette conscience et ses doux touchés apaisent ces tripes agitées en question. A ses côtés, je troque mon costume de loup pour celui de l’agneau. Je ne comprends pas ce besoin impérial et irrésistible d’être toujours avec elle. De l'aimer encore et encore. D'etre l'amant infatiguable, renouvellant son amour dès qu'il le peut. J’aurais pu fuir ou me battre, comme j’ai déjà fait par le passé, mais cette envie n’est pas assez forte. La solitude, l’amertume et la nostalgie ont eu raison de ma volonté. Du moins, temporairement. La Foudre ne peut pas être capturée et ceux qui croient y arriver ne tardent jamais à s’y bruler violemment. Est-elle consciente, cette brunette ? Est-ce que je suis à l’aise à cette idée ? Evidemment que non, et dans les deux cas …

Quelques paroles, une main, et je suis happé à nouveau. Je relève la tête, prêt à lui offrir un baiser doux. Mon geste est interrompu par sa plainte et ses traits crispés. Je fronce les sourcils. Que se passe-t-il ? Je ne crains pas pour la vie de la déesse : nous ne mourrons pas aussi simplement. Cependant, les doutes sont plus grands vis-à-vis de cette vie qu’elle porte. Bien que ses parents soient des divinités, l’enfant naitra humain – et avec toutes ces faiblesses.

- Est-ce que tout va bien, mon amour ? , demandais-je, sincèrement inquiet. Dois-je appeler Matilda ?

Matilda n’est nulle autre que la seule bonne femme capable d’aider aux grossesses dans les environs. Elle tente de passer sa connaissance à une ou deux filles du coin, mais le placenta, le sang, les cris, la douleur semblent considérablement rebuter les éventuelles apprenties.

Je force Gisla à s’asseoir sur un tabouret, ferme les enclos et reviens aussitôt à ses côtés. Alors, doucement, je la guide jusqu’à notre modeste demeure. Chaume, paille … rien de beau, rien d’extravagant, mais suffisant pour deux personnes comme nous. Nous ne craignons pas les maladies ou le froid autant que les mortels. La vieillesse n’a pas non plus une grande emprise sur nous.

- Combien de fois t’ai-je dit que tu ne dois pas te fatiguer ? Tu dois te concentrer sur notre enfant, et m’oublier un peu, la grondais-je à demi-mot.

Je sais que l’effort est vain car déjà je lui glisse un regard chaleureux, ainsi qu’une main réconfortante sur ce ventre rond. Malgré moi, mon regard s’illumine et s’extasie. Un enfant ne serait pas de refus. Je pourrais lui apprendre nos vieilles coutumes, lui enseigner notre langue perdue et lui insuffler la Foi pour les miens … A moins que sa mère décide autrement, et veuille l’enrôler dans son propre panthéon. Voilà un casse-tête que nous réglerons en temps et en heure, n’est-ce pas ?

- Il faut que tu bois un peu.

Nous arrivons dans cette grande salle qui peut servir autant de cuisine, que de chambre selon la rudesse de l’hiver. Certes, nous sommes moins sensibles mais pas totalement insensibles.


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Louis Tessier
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Dieu de la Roue
Groupe : Divin - Dieu du Tonnerre, Taranis, Panthéon Celte
Métier : Ingénieur & chef d’entreprise dans le domaine des énergies renouvelables
Pouvoirs / atouts : Vision du Ciel - Volonté d'Acier - Paratonnerre - Rapidité foudroyante - Maitre des orages
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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyMer 21 Juin - 19:50

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Il est celui dont elle a toujours rêvé, il la couvre d'attentions et d'amour. Gisla lui glisse des r'egards séducteurs, s'assurant qu'il ne soit pas intéressé par les jeunes femmes du village, s'assurant que jamais il ne la quitte. Gisla est la jeune femme qui désire vieillir avec ce même homme, pèr'e de son premier enfant, bientôt il sera son époux, ils se marieront selon les rites de l'un ou de l'autre, ou alors devront répondre devant dieu dans une chapelle comme le veut la tradition aujourd'hui. Elle voit son compagnon amoureux, cela la rassure, elle l'invite a venir, il s'inquiète de la contraction soudainement ressentie et lui propose d'appeler la sage femme qui saura l'aider à mettre au monde leur enfant. « Non... Ca va aller... » Gisla est une jeune femme forte, qui ne se laisse pas abattre, Gisla est une mère idéale qui saura prendre soin de son foyer, de son mari et des enfants qu'il lui fera, elle est la femme parfaite et idéale. Elle se montre forte pour son époux, car la nature veut la femme ainsi, capable de supporter, capable de tenir, capable de mettre au monde ses enfants, n'est ce pas ? Gisla se tient au bras du père de son enfant, tandis qu'il la sermone doucement puisqu'elle ne se ménage pas. Elle laisse échapper un petit rire.

« Je ne me fatigue pas, je ne peux pas m'en empêcher mon amour, j'ai besoin d'être près de toi, de prendre soin de toi...»Elle lui sourit, se laisse guider dans leur petite chaumière jusqu'à la pièce principale où elle prend place et incite son merveilleux compagnon a prendre place a ses côtés.   Elle use de sa main pour se donner un peu d'air, rouvre les yeux et sourit a celui qui partage sa vie, elle le voit inquiet, c'est attendrissant, il ne doit pas s'inquiéter, tout se passera très bien... Sa main se pose sur sa joue, guide son visage vers le sien pour poser ses lèvres sur les siennes, elle sait qu'elle l'envoute un peu plus à chaque baiser, elle cherche peut être à le rassurer, ou a faire en sorte qu'il n'essaye pas d'appeler de l'aide. La main du père sur le ventre, jamais il n'a relevé le fait qu'il n'y a pas le moindre mouvement là dedans. Elle éprouve parfois des douleurs, mais jamais au travers de son ventre il ne lui aura fait remarquer qu'il n'a senti ni pied ni main pousser sous la peau. Gisla approfondit un peu plus le baiser qu'elle échange avec son promis, puis détache ses lèvres sucrées des siennes.  « Je t'aime... » Elle murmure comme un souffle qui convaincrait n'importe qui, tremblant dans une sincérité étrange. Puis elle prend son godet d'eau posé sur la table, le porte a ses lèvres et boit un peu d'eau pour se déshaltérer. Elle a l'air d'aller mieux, son teint plus frais.

Elle prend une petite pause puis se lève pour leur porter le souper, verse dans deux bols du gruau avec un morceau de poulet, un peu de pain maison et bien chaud également. « J'ai réussi a avoir un peu de poulet pour ce soir !» Elle caresse le front de son futur époux, le dégage de ses quelques mèches et dépose un baiser sur son front avant de s'asseoir a ses côtés. N'est ce pas la vie rêvée ? Ce rêve là, n'est il aps trop beau pour être vrai ? A t-on réellement envie de le voir se terminer ? Elle observe son mari manger, les yeux amoureux, qui se perdent un peu trop longtemps sur son profil, l'arrête de son nez, la manière dont sa machoire bouge quand il mange, les quelques taches dû à son travail dehors, sa barbe... Gisla semble un peu nostalgique durant quelques secondes avant de se mettre a manger a son tour.« As tu réfléchi au prénom alors ? » Elle demande avec un sourire, elle lui a toujours dit qu'elle était persuadée que c'était un garçon, certaine qu'il lui ressemblerait mais qu'il hériterait de la douceur de sa mère.


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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyJeu 22 Juin - 16:41

Nous avons cédé à cet amour en sachant parfaitement qu’il est factice et éphémère. Nous avons accepté les règles d’un jeu dangereux, persuadés que nous sommes consentants et conscients de tous les enjeux.  Certes, elle m’ensorcelle de ses doux mots, elle m’empoisonne avec ses baisers passionnés, elle m’étouffe avec cette odeur enivrante et elle me subjugue avec ses dons. Pourtant, qu’est-ce que c’est agréable d’être en une agréable compagnie.

Les jours ont laissé place aux semaines. Je n’arrivais plus à me détacher d’elle. Je voulais l’aimer sans retenu, de jour comme de nuit. Les taches non urgentes étaient repoussées à plus tard, et celles qui ne pouvaient plus attendre étaient accomplies avec efficacité et rapidités, obnubilant la fatigue d’un tel effort. Puis, il me suffisait de voir son petit sourire à la fois pleine de malices et de timidités pour retrouver un brin d’ardeur, oublier ces muscles douloureux et la couvrir de baisers ou de chants.

Les semaines ont laissé place aux mois. Elle ne saigne plus, Gisla. Ses formes s’arrondissent, sa poitrine est plus lourde et ses désirs plus erratiques et imprévisibles. Etonnamment, je suis là à chaque nouvelle étape de cet événement à la fois si banale – un enfant, encore, parmi des millions sur cette terre – et si exceptionnelle – notre enfant, et uniquement le nôtre. Je l’aide au mieux, prenant à charge davantage de corvées au sein de cette ferme, la couvant au mieux, veillant constamment à son bien-être.

A quelques occasions, elle m’a fortement agacé. Elle a cru que j’étais assez superficiel pour me détourner d’elle à cause de ses nouvelles rondeurs. Certes, je ne suis pas un parangon de fidélité, et je suis bien faible face aux beautés, mais je ne suis pas non plus un salaud qui abandonne sa belle souffrant à cause de lui. J’ai promis que je resterai jusqu’à la naissance de l’enfant et, qui sait, un peu plus. Et je tiens, toujours, mes promesses. A plusieurs reprises, je l’ai conforté, rassuré et assuré de mon amour. Elle est la seule et l’unique que je vois, là et maintenant. Lorsqu’elle a refusé de me croire, je l’ai aimé jusqu’à ce qu’elle cède enfin, et reconnaisse la sincérité de mes paroles.

Enfin, je ne peux plus me permettre une telle tyrannie au vu de sa grossesse extrêmement avancée. Son long baiser ne me rend que plus nostalgique de cette époque ou nous n’avions pas à nous préoccuper de telles choses. Je m’en sépare qu’à grand regret. J’ai hâte que cet enfant naisse, tant pour récupérer pleinement mon amante que pour connaitre le fruit de cet amour impromptu et qui semble de plus en plus authentique.

L’amour nous mène et nous ramène à demi-pas,
Si c’est toi qui mènes, je vais où tu m’emmènes
L’amour nous mène et nous ramène à demi-pas,
Si c’est toi qui mènes, je vais ou tu vas.


Telle est ma réponse à son je t’aime.
Un chant.
Une déclaration, encore et toujours.

Mes vieilles habitudes de charmeur persistent, à peine émoussées ou gênées que j’ai la même dame à mes cotés depuis de longs mois. Si c’est assez exceptionnel comme situation, elle n’est pas impossible. Je me suis véritablement éprise de certaines femmes, restant à leur coté assez longtemps à l’échelle d’une vie humaine – mais encore trop ridicule à  l’échelle d’existence d’une divinité.

- Cet homme cède uniquement face à toi, mon amour. Me voilà bien jaloux. J’ai grand besoin que tu me prouves ton amour, que tu m’aimeras toujours plus que ce tueur de poulets, énonçais-je avec un regard exagérément accusateur.

Je n’en pense pas un mot, évidemment. Je la tourmente par caprice, et amusement, surtout. Qu’importe qu’elle attise les rêves et fantasmes des autres hommes, elle est mienne. Enfin, qu’importe qu’elle soit un objet désiré par bien du monde, elle n’en reste pas moins une divine : elle saura se défendre. Je ne crains rien, pour elle. Du moins, je le crois. Il y a toujours ces rumeurs sur l'absence d'une union selon les nouveaux rites à la mode. Je ne les partage pas, et cette situation me convient. En est-il de la belle Gisla ? Je ne connais rien de son panthéon ou de ses aspirations vis-à-vis de cette situation.

- Tu es persuadée que c’est un garçon .. alors je n’ai réfléchi qu’à des noms de garçon. Les récits d’un certain Pwyll m’ont toujours plus. Sauf que le nom est trop ancien, dorénavant. Alors, je me dis que Phil est une idée. C’est court, c’est similaire. Et toi, à quoi as-tu pensé ? demandais-je, sincèrement curieux.


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Louis Tessier
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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyJeu 22 Juin - 18:42

[quote="Lucy Corleone"]cent onze fois six
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Le masque se brise. Je t'aime. Des mots prononcés avec un naturel poignant, qu'elle n'a pas prononcés souvent et pas de la même manière. Il y avait l'intention dans son regard, dans ce baiser qu'elle partage avec lui. Ses doigts aimantés a sa peau, elle le veut, rien que pour elle, rien qu'à elle, elle aime ce regard posé sur elle quand leurs lèvres se séparent et sa voix alors résonne comme un chemin à suivre vers la lumière. Ses paroles glissent en elle comme du miel peut fondre sur sa langue, comme un baume qui vient recouvrir ce cœur qu'il ne sait pas meurtri. Il le fait battre alors qu'on l'a éteint il y a des années. Lilith observe son regard plongé dans le sien, empli de tout un tas de choses, de la passion, de l'amour, du désir. L'a t-on seulement regardée un jour de cette manière ? Samaël sans aucun doute, mais il y a quelque chose de différent encore, l'intensité n'est pas la même, il y a la foudre, l'électricité quand il parcoure sa peau de ses doigts, qui raniment les frissons. Serait elle tombée dans son propre piège ? Elle oublie un instant son rôle, alors qu'elle se demande si elle a vraiment joué un rôle en fin de compte. Elle laisse son cœur se faire charmer par ses paroles, son chant, elle même envoutée par le timbre de sa voix, noyée dans l'image parfaite qu'elle a voulu construire et qu'elle se doit de tout détruire. Il le faut, c'est ce qui était prévu, elle ne doit pas se perdre. Gisla est elle réellement un rôle....


« Allons, je n'ai pas sourit une seule fois au fermier je te le promets ! Souviens toi j'avais donné un remède a sa femme pour sa toux, il a souhaité nous remercier en nous offrant un poulet, voilà tout. » La jalousie de l'un et de l'autre sont souvent source de conflit, elle pouffe de rire parce que ses mots ressemblent bien a ce qu'elle lui a souvent demandé, de lui prouver son amour, de lui prouver qu'il l'aime et qu'il ne l'abandonnera pas. Il n'a jamais échoué a cette demande, de part ses gestes, ses mots, ses attentions. Elle aime le savoir jaloux, la possession de ses mots même s'ils sont là pour reprendre ceux qu'elle lui a trop souvent dit. « Et si tu veux un fils fort, il me faut bien me nourrir. » Elle lui pince le nez par jeu, puis plonge sa cuillère en bois dans le gruau pour commencer a manger. « Mais je te prouverai que mon amour pour toi sera toujours plus grand que ce tueur de poulets. Tu verras comment, après notre bon souper...» Elle reprend une cuillère, petit sourire énigmatique, la discussion vient autour du prénom de leur fils a naitre.

Elle écoute sa proposition, voit que cela lui tient à cœur et pendant un instant elle a l'impression encore d'y être. Ses fantasmes enfouis refont surface, ses premiers désirs, ici comblés par cet homme qu'elle pense berner de sa sorcellerie. « Phil...J'aime beaucoup. » Elle y pense un instant, vient croquer dans un morceau de pain. « On l'appellera Phil. » C'est décidé « Alors c'est bon ? »




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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyMar 27 Juin - 20:58

Je suis rarement jaloux, voire jamais. Je refuse d’exiger ce que je ne peux pas offrir à l’autre – notamment l’exclusivité.

Je ne suis pas une divinité fidèle, fidèle uniquement à une seule et unique femme. Je m’éprends d’une beauté, je la poursuis furieusement, je la possède une nuit ou plusieurs et je me lasse aussitôt. Les demoiselles qui ont su me charmer et me retenir plus de quelques mois sont extrêmement rares. Si je repense à leur doux minois, je peux encore ressentir les débris d’un amour perdu ou déçu ou avoir cette envie vivace de les revoir et de les embrasser une dernière fois.

Dès lors, pourquoi est-ce que je me sens si possessif avec la belle Gisla ? Est-ce l’absence d’autres demoiselles ou de trahison ? Est-ce due à cette paix domestique et entente conjugale ? Est-ce la crainte qu’un autre grain de sable, femme ou homme, puisse briser ce bonheur éphémère ? Je n’ai aucune réponse, tant la situation est rare – je dirais même inédite.

- J’ai hâte de terminer ce souper, alors, soufflais-je, ne sachant pas à quoi m’attendre.

Il n’est plus question d’un désir charnel avec la brunette. Ses mots doux, ses gestes délicats, ses regards discrets mais amoureux me suffisent presqu’autant. A nouveau, cette jolie inconnue a su se liguer contre le destin, voire ma nature, me piégeant dans le contentement d’une vie simple, avec ses plaisirs simples. Elle est bien loin, cette belle époque gauloise ou mes journées se partageaient entre guerre, fête et femmes …

- Je sais que tu n’auras rien mais on ne sait jamais avec l’enfant de deux dieux. Il n’est pas différent d’un humain, finalement. Devrions-nous considérer à voyager maintenant, et nous rendre auprès de tes connaissances pour t’aider lors de ton accouchement ou pour qu’il puisse survivre aux maladies de la petite enfance ? , proposais-je. Les miens sont éparpillés et en conflit. Je ne sais pas si l’entreprise sera une réussite ou fructueuse. Quant à moi, je ne suis pas une divinité guérisseuse. Je ne peux pas le bénir pour assurer sa survie, avouais-je. Je profite de cet instant pour planter mon regard dans le sien ou encore effleurer le dos de sa main.

Je n’ai pas caché ma nature divine – il est impossible – et encore moins mon identité. Par contre, pour sa part, elle s’est contentée d’une réponse vague. Ai-je à me méfier ? Je ne saurais dire. Mon seul véritable ennemi, aujourd’hui, est le panthéon grec. Encore, la rancune de la défaite est la principale raison. Les autres panthéons m’importent que peu, pour le moment.

- La soupe est bien bonne. C’est un très bon poulet, encore bien ferme entre les dents, commentais-je tranquillement, attendant son avis sur la question du voyage.

Je réfléchis déjà aux divinités capables de quelques prouesses pour tout ce qui touche de près ou de loin à la question de la vie, de la longévité, des maladies et de la santé. Aussitôt après, je réfléchis à la manière de les retrouver et de les contacter. Cette tache va être plus complexe : notre panthéon s’est démantelé et éparpillé à la suite de la défaite. Est-ce que je pourrais retrouver l’un avant que l’enfant naisse et, plus important, est-ce que je pourrais le convaincre de bénir ou aider ce petit être ?

Est-ce que Gisla a plus de chance que moi ?


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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyLun 3 Juil - 20:56

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Elle étire un petit sourire, alors qu'il lui avour avoir hâte d'avoir fini le souper pour voir quelle est donc cette preuve qu'elle l'aime plus que ce tueur de poulets. Elle se prend plus facilement au jeu qu'au début de leur relation, ressent une chaleur agréable dans le creux de son ventre, s'apparentant a de véritables sentiments. Elle oublie trop souvent son rôle. Gisla continue de manger, elle mange pour deux, pour nourrir ce petit être qu'ils attendent. En compagnon attentionné il lui propose de retrouver les gens de son panthéon à elle, pour l'aider sur les épreuves de l'accouchement. « Mon amour mon panthéon a éclaté il y a bien des siècles, bien avant le tien...Je ne sais pas où ils se trouvent ni même s'ils existent encore... » Elle se pince les lèvres, mimique des événements passés douloureux, alors que la naissance de Lilith remonte a tout juste un siècle ou deux, elle ne lui aurait jamais dit qu'elle est du panthéon monothéiste, il n'aurait pas mordu au piège qu'elle a voulu lui tendre. Mais Guilhem surpasse tout ce qu'elle avait pu imaginer un jour avoir. De part ce genre d'attention, il se soucie d'elle, de ses gestes, ses mots doux, la façon qu'il a d'être un amant fabuleux, et parce qu'il la regarde avec ces yeux là quelle même fond.

« Mathilde sera compétente sans aucun doute, je me contenterai de la faire venir le moment voulu. » Elle embrasse la joue de son compagnon, pour qu'il n'essaye pas d'avoir plus de précisions sur ce dit panthéon ancien dont elle serait issue. Elle débarrasse la table et lui demande patienter un peu, le temps qu'elle lui prépare cette fameuse surprise. Et quelques instants plus tard elle le guide au dehors de leur maisonnette, le tenant par les mains pour le faire avancer tandis qu'elle lui a bandé les yeux. « Ne triche pas ! » Elle pouffe de rire, prend garde à ne pas tomber alors qu'elle marche en arrière et lui retire le bandeau devant la surprise. Là, sur le bord du ruisseau des bougies à la cire d'abeille se consumment, donnant une ambiance feutrée et romantique, quelques raisins, elle commence a lui ôter sa tunique et son pantalon, le prend par la main pour le faire entrer dans l'eau. Lilith s'assied sur le bord du rivage, trempe les pieds jusqu'au mollets tandis qu'elle reste dans son dos, elle encore couverte d'une tunique. Elle vient doucement lui masser les épaules. L'eau est a température ambiante, la journée d'été a été particulièrement chaude, il a beauc oup travaillé, elle veut prendre soin de lui maintenant. C'est quelque chose qu'elle s'est surprise a aimer, lui tailler la barbe, couper ses cheveux, prendre soin de sa peau, le soigner quand il a besoin, lui masser les épaules. Un peu d'huile entre les mains, Lilith sait ce qu'elle fait pour rendre son toucher plus extatique encore, l'huile chauffe doucemen sur sa peau, lui procurera beaucoup de bien être. Elle dénoue les nœuds dans sa nuque, dans ses épaules, de mouvements circulaires. Ses pouces travaillent en précision ses cervicales, elle s'applique pour ne pas lui faire mal, pour lui permettre de décompresser de sa journée, et lui permettre cette nuit un repos total...Tandis qu'elle sent l'échéance arriver.

Gilsa glisse ses doigts dans les mèches longues de Guilhem, massant son cuir chevelu. Elle lui fait pencher la tête en arrière pour déposer un baiser sur son front, masse ses tempes, derrière ses oreilles. « Tu ne m'as jamais dit ton nom...Ton vrai nom divin... »




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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptySam 15 Juil - 18:56

Je dois avouer que je ne connais pas exactement tous mes prédécesseurs divins. Je sais que, pour nous imposer, nous avons eu à écraser, voire à détruire, un panthéon présent – mais affaibli. Était-ce celui de Gisla ? Le doute est tel que je n’ose pas révéler ma véritable nature, de crainte de briser ce fragile cocon de bonheur. Elle m’embrasse sur la joue, elle débarrasse la table, elle me bande les yeux et elle m’attire à l’extérieur. Je ris, je me laisse porter. Je devine vers où on se dirige, ayant fait ce chemin à de nombreuses reprises sur ces derniers mois. Plus sa grossesse avancée, et plus j’ai pris de tâches sur moi. Harassantes, voire insoutenables pour un humain, mais largement supportables pour une divinité. Il y a des avantages à être un dieu – à défaut d’avoir son libre-arbitre.

Là, je découvre la surprise. Un sourire amusé s’étire sur mes lèvres. Toute résistance disparait définitivement, me plongeant dans cette eau tiédie par la belle journée d’été. Subitement, ce foutu soleil n’a pas été uniquement une peine tout au long de la journée, mais également une bénédiction de fin de journée ! Mes muscles se détendent entre l’odeur des bougies, les mains de ma tendre et le contact de cette eau claire. Pourtant, cette bulle d’intimité éclate lorsqu’elle me demande, à nouveau, qui je suis.

La question revient sur le tapis. Elle veut connaître ma véritable identité, et non celle que je clame aux yeux des humains depuis quelques années déjà. Je ne réponds pas immédiatement. Je me contente de fixer ce point devant moi. L’index droit joue avec l’eau, faisant quelques clapotis. L’indexe gauche caresse le mollet submergé de la belle. Ses jambes ne sont pas gonflées comme toute femme enceinte. Je l’ai remarqué souvent, et je m’en étonne toujours. Est-ce normal ? A croire qu’elle ne porte aucun poids, que ses hormones ne sont pas chamboulées … Evidemment, je ne dis rien, de crainte de l’effrayer ou de créer des doutes inutiles dans son esprit. Elle a surement beaucoup à gérer avec une grossesse, nul besoin que je rajoute mes observations de parfait néophyte en la matière.

Finalement je la fixe.

- Et si jamais mon panthéon est le responsable de l’éclatement du tien, ma belle. Que va-t-il se passer ? Est-ce que tu vas me rejeter subitement ? Est-ce que tu vas m’accepter malgré tout, mais nourrir une rancune secrète et grandissante à mon égard ? , lui demandais-je. Toi et moi savons que cette idylle ne durera pas jusqu’à la fin des temps. Un jour, nos devoirs et allégeances respectifs nous rattraperons. Nous y répondrons. Du moins, je le ferais. C’est ainsi que j’ai été façonné, mon amour. Et je ne peux pas combattre ma nature. Mais je veux en profiter autant que possible de toi, de notre enfant, de cette vie commune. Je ne veux pas que nos passés respectifs gâchent ces semaines, mois passés, ou jettent un ombre sur, peut-être, les années à venir.

J’occulte également le fait que je suis une divinité peu fidèle. Un jour ou l’autre, une demoiselle happera mon attention et je papillonnerai malgré moi.

Non, définitivement, elle n’a pas besoin de tout savoir tant de mon passé que de mes défauts. Elle apprendra bien vite, tôt ou tard, et nourrira soit de la rancœur, soit de l’indifférence, comme tant de mes partenaires passés.


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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyDim 16 Juil - 20:50

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L'enfer est sur terre et qui la gère?

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Gisla voit que la surprise lui plait. Elle le délaisse un peu sur certaines tâches a cause de la grossesse alors elle fait en sorte de se rattraper ailleurs. Alors elle l'emmène et l'installe, commence a faire rouler ses doigts sur sa peau pour dénouer ses muscles, et lui apporter un peu de détente. La nuit est bien tombée, la pleine Lune se reflète sur l'étang. Elle chauffe un peu plus l'huile dans ses mains et fait des mouvements connaisseurs. Elle connait son corps, elle l'a suffisamment exploré, elle l'a suffisamment aimé pour savoir les zones a  travailler mais aussi les zones qui peuvent lui procurer un soulagement et un bien être total. Elle veut qu'il dorme comme un loir ce soir, alors elle s'applique a être la plus précise et la plus délicate possible. Sa caresse sur son mollet lui donne un léger frisson, elle essaye de savoir qui il est réellement. Une information qu'il a du mal a lui donner et il lui explique rapidement pourquoi. Il a peur que cela change quelque chose entre eux, il a peur que son panthéon soit responsable de la disparition du sien. Des doutes qu'il émet et qu'elle trouve très attentionné de sa part, ce qui lui prouve la force à laquelle il tient à elle. 

Elle ne répond pas tout de suite, il poursuit sur sa lancée et plus précisément sur leur histoire tandis qu'elle lui masse les épaules. Elle fronce un peu les sourcils, surprise qu'il parle de ça comme ça...Qu'est ce que ça signifie ? Qu'est ce que ça veut dire ? Son cœur se serre, ça ne lui plait pas qu'il envisage déjà leur séparation, même s'il a raison et même si de base elle était pas sensé rester avec lui autant de temps puisqu'elle devait le tuer dès la première nuit. Lilith se fait violence pour ne pas se laisser dominer par son égo et le peine qu'il lui fait, s'imagine lui plonger la tête dans l'eau et le noyer pour avoir osé dire sans considération qu'il lui briserait le cœur et que c'est déjà envisagé. Elle se pince les lèvres, ses doigts roulent habilement et glissent sur sa peau pour lui faire le plus de bien possible. Elle vient saisir son menton pour lui faire relever la tête vers elle, tandis qu'elle se penche dans sa direction. Elle embrasse son front. « Qu'importe qui tu sois, qu'importe ton panthéon, qu'importe ce qu'il est arrivé ou ce qui nous arrivera, je t'aimerai toujours. » Elle vient embrasser ses lèvres, langoureusement, sa langue caresse sensuellement la sienne, la succube en elle veut le piéger dans les méandres de son être, qu'il se rappelle de l'intensité de l'amour qu'il lui porte, qu'il n'essaye pas de laisser son esprit s'échapper sur une image où ils ne sont plus ensemble.

« Et...Il n'y aura jamais d'ombre. » Elle lui lâche le menton, pour continuer de masser ses épaules, sa nuque, puis glisse ses doigts dans ses cheveux blonds, les humidifie pour les laver, masse son cuir chevelu d'un doigté précis et savant. Elle pense a ses derniers mots, se retient de protester, ne veut pas lui montrer son vrai visage une seule fois. Mais son cœur qui bat et se serre, elle ne peut pas l'ignorer, ça lui fait du mal « Guilhem...Ne parle plus jamais de notre séparation... Tu vas me faire pleurer. » Si ce n'est pas déjà fait...Malgré elle les larmes montent, le rejet, l'abandon elle l'a vécu, c'est quelque chose qui la touche personnellement et qui vient titiller ses sentiments les plus profonds. Pour le coup cela dépasse la comédie.




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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyJeu 27 Juil - 23:28

Elle n’est pas ravie de mes prédictions funestes. Je le devine à son petit silence ou à son attitude changeante. Il n’est plus question d’une pudique retenue, mais un franc baiser qui m’échauffe autant les sens que l’esprit. J’aurais pu en profiter pour poursuivre l’exercice, la débarrasser de ses propres vêtements ou simplement me coller à elle et apprécier sa proximité. Je n’aurais pas une telle occasion, car cet acte intime, presque charnel, laisse place à du pur désespoir. Je soupire, non pas d’agacement, mais d’impuissance.

Je me relève, me retourne, me saisis de son doux visage et appose son front sur le sien. Je lui offre un regard sincèrement désolé. Qu’ai-je donc fait ? Pourquoi ai-je manqué, à nouveau, d’une certaine délicatesse ? A quel moment est-ce que le jeu a cessé, et que la folie des sentiments nous a rattrapé ? Pourquoi nous sommes-nous condamnés à une telle situation ? Décidément, nous avons manqué de prudence, et de raison.

- Je suis Taranis, dieu celte du Tonnerre, le dieu de la roue, celui qui tonne et qui gronde, celui qui frappe les ennemis de terreurs et de colère, celui qu’on prie avant chaque bataille … , lui citais-je, le ton fatigué, mais plein de nostalgie. Ces temps me manquent tant ! Mes frères, les banquets, les batailles … Je t’aimerai aussi toujours. Toi, et notre enfant.

Est-ce que je saurais être fidèle à une telle promesse ? Oui et non. Je ne l’oublierai pas, cette déesse-ci, et j’aurais toujours une faiblesse à son égard. Elle a marqué mon essence de la sienne, irrémédiablement et durablement. Cependant, notre immortalité et notre appartenance à des panthéons différents rendent ces promesses d’éternité étonnamment complexe et difficile ! Il suffit de prendre l’exemple de l’amour interdit de mon propre frère avec la Nuit des Greco-romains ! Et puis, il est question de moi, de mes propres faiblesses et défauts. Je tais toutes ces belles raisons. Elles n’ont pas leur place à cet instant-ci. Et je ne désire pas y penser maintenant, et définitivement tout gâcher. Là, et maintenant, elle et moi sommes heureux et satisfaits et c’est tout ce qui compte. Nous aviserons des problèmes futurs et inévitables à toute relation de couple durant trop longtemps le temps venu.

Je l’attire vers ce petit cocon qu’elle nous a construit, la couche, me colle à son dos, tire une couverture sur nous et l’enveloppe de mes bras. Je ferme les yeux, j’hume sa chevelure ou sa peau, j’écoute les bruits de la nuit, je cale ma propre respiration à la sienne.

- Vivons l’instant présent, avant tout, Gisla. Nous pouvons être immortels, mais ce n’est pas le cas de ces moments partagés. Ne les gâchons plus. Je m’y engage, en tout cas, lui promis-je, profitant pour déposer un baiser à ses joues ou me collant davantage à elle moi – mais avec grande attention à sa propre condition. Il est encore timide avec son père.

Malgré moi, je pose une main sur son ventre arrondi. Je réprime un soupire, constatant que l’enfant joue encore au roi du silence – ou de l’immobilité – avec moi. J’aimerai sentir un petit coup de poing, ou de pied, pour avoir la certitude que l’enfant est en bonne santé et que l’accouchement ne sera pas un terrible désastre.


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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyMer 30 Aoû - 21:10

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Guilhem a l'air de comprendre que ce qu'il lui dit la blesse. Elle sent son cœur se serrer d'anxiété et ça déclanche quelque chose en elle. Il se lève et lui fait face, ce baiser empli de sincérité lui réchauffe le cœur. Elle est amoureuse de lui, elle le sait, faire ce qu'elle va faire sera d'autant plus difficile mais finalement nécessaire. Il se présente ainsi, tel qu'il est, ce dieu gaulois, ce dieu païen, ce dieu que son créateur essaye de rayer de l'histoire des hommes et de la carte du monde. Ces dieux qui comme elle l'a été seront chassés jusqu'à leur mort dans les années a venir. Et elle, elle joue, elle fait un caprice, elle fait la maline. « Taranis... » Elle murmure doucement, son index sur le bord des lèvres de son aimé, elle garde son front collé au sien

Gisla sourit a son aimé, se redresse pour embrasser ses lèvres a son tour, il est là comme un merci pour lui avoir ouvert son cœur et pour lui faire confiance sur son origine. Son front se pose sur le sien, mais quelque chose a changé en elle, la rupture est accomplie. « Je t'aimerai tout au long de mon existence, quoi qu'il arrive... » Quoi qu'il arrive. Elle sourit, profite de ces doux instants où elle l'étreint, le caline, lui témoigne tout son amour et son affection, elle est presque désolée de ce qu'il va se passer, elle aurait pu faire durer cela plus longtemps, mais ce qu'il lui a dit lui a tiré la sonette d'alarme, le moment est venu. Ils rentrent dans leur chaumière, leurs mains liées, elle sait que c'est la dernière fois qu'ils y rentrent en couple. Parce qu'elle panique. Gisla suit son aimé dans leur couche, profite de doux instants romantiques où ils s'enlacent et s'embrassent tendrement. Sa silhouette protectrice dans son dos, elle sent sa main venir sur son ventre rond, abritant leur progéniture qui ne bouge pas. « Il est très calme, c'est vrai...Ce sera plus facile pour nous de l'élever. » Elle répond, posant sa main sur la sienne, puis le sent doucement partir au pays des songes.

Mais elle reste éveillée.

Elle panique....

La blessure du rejet lui prend comme une vive douleur au ventre. Alors elle sait qu'elle ne tiendra plus longtemps. Guilhem dort à côté d'elle, le moment est venu de mettre fin à cette mascarade avant qu'il ne lui brise le cœur, le moment est venu de se ressaisir. Lucifer s'impatiente, elle voit son visage et ses yeux l'observer sévèrement. Car Lilith se doit de rentrer près de lui et dire adieu a ce fantasme dans lequel elle s'est enfoncée trop loin. Son cœur s'emballe, provoque alors soudainement de grosses contractions. Son corps pris de spasmes, elle se retourne sur le dos et la douleur la prend a en réveiller les morts. Elle sait que ça réveille Guilhem, et avant toute chose, elle pose son regard effrayé sur lui. « Reste...Non...Ne pars pas!! » Il ne faut pas qu'il aille chercher Mathilde, il doit être ce soir le seul témoin de la naissance de ce démon. Ses yeux roulent sous ses paupières, deviennent blancs, du sang s'écoule entre ses cuisses, du sang de couleur noire.




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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyJeu 21 Sep - 5:19

La déesse hurle à réveiller des morts. Je sursaute de mon lit, muscles bandés et sens aux alertes. Il me faut quelques secondes pour saisir la situation. Ma douce est sur le point d’accoucher. Je le devine à ses traits tirés par la douleur et son visage trempé par la sueur. Je m’apprête à quitter cette chaumière et foncer tout droit chez l’accoucheuse du village. Je suis prêt à trahir ma nature divine, s’il le faut. C’est sans compter sur la future mère qui implore que je reste.

Si j’ai arrondi le ventre de bien des dames au fil des siècles, je n’ai assisté qu’à quelques naissances. Si elle espère que j’ai quelques expériences dans ce genre d’acte, elle risque salement d’être déçue. Quant à mettre au monde ce nourrisson par la seule force de sa volonté et de ses muscles, j’ai tout autant de doute que ma capacité à rester fidèle à une seule et unique femme. L’effort nécessaire est monstrueux, même pour une déesse.

Je la prends par la main, prêt à argumenter avec et à apporter un peu de bon sens.

Mes certitudes s’ébranlent lorsque je vois le blanc de ses yeux ou le sang noir entre ses cuisses. Je n’ai pas besoin d’être une femme ou une accoucheuse pour deviner que ce n’est pas normal. Enfin, plus important, il y a cette odeur : elle use de son pouvoir divin – ou démontre ses attributs à pleine puissance. Je devine que cet enfant ne sera pas normal, voire qu’il n’en sera pas un. Il ne sera ni humain, ni divin, ni rien. Aussi loin que remonte mes souvenirs, les divins ne naissent pas de l’accouplement entre deux divinités, mais de la Foi des Hommes. Or, sauf erreur de ma part, personne ne prie cette vie grandissante dans le ventre de la belle Gisla.

Interdit, je n’ose pas prononcer le moindre mot. Je fixe ce corps qui se tort pour une chose inconnue. Elle est sans forme. Elle est une ombre, à peine. Est-ce que l’affaire a duré quelques minutes ou quelques heures ? Je ne saurais absolument pas le dire. Lorsque je retrouve enfin l’usage de la langue, je la questionne, le ton plein de surprises et d’incrédulités.

- Qu’est-ce-que … Qui es-tu ? Que s’est-il passé ?

Je ne la repousse pas mais je ne l’encourage pas davantage à m’approcher. Le contact de nos mains est, à mon sens, déjà suffisant au vu de la situation. Les émotions sont pêle-mêles. L’amour se dispute à la déception, l’incrédulité est mise à mal par ma combattivité et méfiance. Je l’aime, mais je ne sais si celle que j’aime est celle que je fixe à cet instant-ci. J’ai voulu être père, mais je ne sais si je peux clamer d’être d’une ombre informe.

- J’ai le droit de savoir.

Je fixe ce ventre aplati.

- Où est l’enfant …. ? Est-ce qu’il … a existé ? Est-ce que tu le savais depuis le début ?

C’est une chose que de se leurrer dans une romance passagère et sans conséquence, c’est tout autre que de faire miroiter un semblant de bonheur domestique. C’est cruel. Je peux être bien volage, mais je ne mens que rarement sur mes intentions. Je ne promets pas ce que je ne peux pas offrir. Les dames que j’ai connu peuvent me détester pour bien des raisons, mais toutes peuvent s’accorder sur cette dérangeante honnêteté.


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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptySam 11 Nov - 12:36

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Malgré le fait que l'esprit démoniaque n'ait pas de forme matérielle et ait déjà rejoint les enfers, cela n'a pas empêché le carnage comme un véritable accouchement qui aurait mal tourné. Lilith en sueur reprend son souffle puis son regard se pose sur Guilhem, ce dernier médusé, dans l'incompréhension de ce qu'il vient se passer. Mais il est intelligent son Guilhem, il sait qu'il n'y a rien de normal et au vu de la non réaction de Lilith face à cette ombre il sait aussi qu'elle y est pour quelque chose. Elle replace ses longs cheveux noirs, il commence déjà a poser des questions. Son ventre redevenu plat, il n'y a plus la moindre trace d'un bébé. Pas de pleurs, pas de cris, pas d'émotions liés a la naissance, juste un cauchemar vivant. Elle n'aurait jamais dû se laisser porter par le confort de cette relation, il lui a si facilement brisé le cœur.  Alors elle est revenue a son projet initial, a mis un terme a cette comédie, Lucifer s'impatientait, elle a cru qu'elle ne reviendrait pas. Il lui demande qui elle est, ce qu'il s'est passé, si elle était au courant  et si leur enfant a existé. Lilith étire un large sourire, laissant un petit rire amusé passer ses lèvres rougies. Elle aura beau lui dire son prénom, il ne la connait pas, elle n'a pas encore été révélée sur ces terres comparé a certains anges. On la connait ailleurs, on essaye encore d'étouffer son existence, mais ils sauront tous qui elle est. Pour le moment elle n'a pas planifié d'être au centre du jugement, c'est lui qui doit être jugé, c'est lui qui doit avoir mal.

Elle se relève, sans mal, comme si tout ceci n'avait jamais existé. « Bien sûr qu'il existe mon amour. » Elle s'approche, ses mains ensanglantés se posent sur ses joue set elle l'embrasse doucement, certaine qu'il va la repousse ça ne dure qu'une fraction de seconde avant qu'elle ne se recule. Son visage peiné et son regard amoureux  pour lui changent alors soudainement. Jamais il ne l'a vue poser sur lui tel regard noir« Tout ça c'est de ta faute... Voilà ce qu'il s'est passé» Elle hausse soudainement le ton, la démone ressort alors instantanément et elle pousse un cri de rage et de colère. « Tu as maudit notre amour et notre histoire ! » Elle attrape des objets dans la maison et commence a les jeter sur le mur. Même si c'était prévu comme ça, les mots employés la veille lui restent comme un couteau dans le cœur et c'est toujours mieux de retourner la situation. Quelle personne aimante prédit d'emblée la fin de leur relation ? Elle se sentait presque réellement aimée, avait ressenti le bonheur qu'elle avait connu avec Adam avant qu'il ne gâche tout lui aussi. Lilith se coupe avec les poteries brisées mais continue de hurler de chagrin, se fichant pas mal de la douleur. « C'est de ta faute !! » Elle réitère, sa colère devant d'autant plus explosive.




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MessageSujet: Re: cent onze fois six [Terminé III -Terminé]   cent onze fois six [Terminé III -Terminé] EmptyMer 29 Nov - 16:49

Les joues écarlates de colère et de sang, les lèvres marquées par un léger baiser, l’oreille assourdie par les cris de rage et le regard fixe sur un corps parfait, je suis abasourdi. Je ne reconnais plus celle que j’ai aimé profondément. Je ne saisis plus cette réalité qui a été la nôtre. La bulle d’illusion est malmenée mais elle n’a pas encore éclatée. Le point de rupture n’est pas toujours pas atteint. Je le sais par expérience, je le sens dans les tripes.

Les gros nuages s’amoncellent dans mon esprit. Mon regard se voile de noir. Mes muscles se tendent. Mes nerfs sont à vif. Le tonnerre menace tant dans mon cœur, que dans notre petit pré-carré.

D’abord, un vent fort et annonciateur des hostilités à venir. Les portes tremblent, les branches se tortillent, les oiseaux volent dans tous les sens, surpris par ce changement subit.

- Je n’ai rien maudit. Toi et moi le savons.

Que ce soit au sens propre comme au sens figuratif. Je ne suis pas une jeune divinité qui découvre ses pouvoirs, les malédictions et les bénédictions. Je suis très vieux, bien plus vieux que la brunette qui se dissimule, qui ne dit rien de son nom divin. J’ai croisé, courtisé, aimé et rompu avec suffisamment de divinités et de créatures pour deviner lorsqu’elles se moquent de moi ou tentent de me brouiller le cerveau.

Au loin, le ciel gronde. Et je ne tarde pas à y fair écho. A mon tour, je gueule.

- Ma faute ? MA FAUTE ? TU TE MOQUES DE MOI ? TU AS USE DE TES POUVOIRS SUR MOI, NOUS LE SAVONS. POUR ME SÉDUIRE. POUR FEINDRE CETTE …. CETTE GROSSESSE.

Au tout début de cette relation, à de multiples reprises, j’ai senti les picotements d’un pouvoir étranger. Hormis elle et moi, il n’y a pas de divins sur un large rayon. Je peux donc aisément assumer que la petite amante s’est amusée à me charmer aussi naturellement qu’artificiellement. Par pudeur et par amusement, j’ai feint de ne pas avoir remarqué quoi que ce soit, je n’ai pas résisté au pouvoir et a déposé mes armes aux pieds de la maîtresse.

- Comment as-tu pu nous faire ça ? On s’aime … On s’aimait. Je le voulais, cet enfant, avec toi. Je m’amusais de … tes jeux. De tes manies. De tes pouvoirs. Quels qu’ils soient.

Le toit s’arrache, les pans de murs se décollent morceau par morceau et les objets virevoltent au hasard. Nos cheveux se mêlent, nos peaux ont droit à des coupures et autres menus blessures. Le vent nous ballotte sans aucune pitié. Je ravale un râle enragé, la rejoints au prix d’un gros effort et entoure son visage de mes mains.

- Va-t-en. Je ne contrôle plus rien.

C’est faux. Contrairement à mon frère, je contrôle mes éclairs. Malheureusement, ledit contrôle me draine une énergie considérable. Lorsque le ciel ne sera plus déchainé, alors je ne serais plus qu’une larve qui aura besoin de se terrer longtemps. Je dois partir ou elle doit partir. Je ne lui fais plus confiance et donc je ne peux plus lui confier mon corps – ou ma vulnérabilité. Il serait bien aisé de la frapper là et maintenant, pour la punir de son arrogance, de sa duplicité et toutes ces choses.

Mais je ne suis pas si cruel.
Et je suis surtout déçu. D’elle. De moi. De nous.

Les éclairs frappent, ici et là. Des incendies se déclarent, ravageant villages comme forêts. Chaque minute passée me draine une énergie conséquente. Mais je ne m’arrête pas. Au contraire, je veux davantage. Que le monde entende ma rage, ma colère, ma frustration et ma déception. Je puise encore plus dans ma force brute. Je m’éloigne tant de la brunette et du logis. Dès qu’un objet ou autre tentent de m’approcher, un éclair tombe et frit l’impertinent vivant ou non vivant. Est-ce que je ferais de même avec elle ? La foudre tombera mais pas assez forte pour la tuer, la détruire ou la blesser.

Juste pour la maintenir loin. Et l’effrayer un peu.
À nouveau, je ne suis pas encore si cruel.


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Louis Tessier
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