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 Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]

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MessageSujet: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptyLun 20 Mar - 21:55


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Un cri court dans la nuit.

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L’odeur du sang commençait à planer dans l’atmosphère fermée du salon, émanant de ce corps agonisant qui gisait à ses pieds et à ceux de cet homme qu’elle avait engagé pour mener à bien ce travail. Cela faisait des semaines qu’elle avait préparé cette soirée, s’assurant que cette sortie à l’opéra le verrait en sortie suffisamment aviné pour qu’il ne puisse être pleinement en possession de ses moyens. Il lui avait été utile durant plusieurs années, pour qu’elle puisse s’intégrer à la société et que l’on ne puisse éprouver l’envie d’enquêter sur ses origines discutables selon les critères actuels mais à présent qu’elle avait pu obtenir ce qu’elle voulait elle avait jugé nécessaire de couper court à cette collaboration entre eux. Définitivement. Observant les dernières lueurs de vie quitter le corps de ce « conjoint », Circé sentit un léger sourire venir étirer ses lèvres. Peu importait ce que disait ce bon Friedrich elle ne se préoccupait que peu des conséquences : tout devait ressembler à un cambriolage et elle donnerait même de sa personne pour que toute cette mise en scène soit des plus crédibles pour les autorités lorsqu’elle les contacterait, la voix déformée par la terreur et le chagrin.

Mais c’était sans compter sur ces coups portés contre la porte d’entrée, ces deux policiers venus parce qu’une des personnes vivant dans le voisinage avait déclaré avoir vu quelqu’un entrer par l’arrière de la demeure. C’était trop tôt mais elle pouvait toujours soit mettre fin à l’existence soit mettre leur esprit sous son contrôle et les faire partir d’ici avant qu’ils ne voient le corps. Mais c’était sans compter l’odeur du sang qui s’était diffusée dans l’air et sur le zèle dont ils pouvaient faire preuve. Ce qu’il se passa dans les secondes qui suivirent l’entrée des deux policiers avait alors totalement échappé au contrôle de Circé qui ne put empêcher la découverte du corps et de la présence de Friedrich. Elle ne pu non plus anticiper l’irruption qui survint de membres des forces du régime et qui se saisirent d’elle par la force. Un coup relativement fort, parfaitement porté, et ce furent les limbes de l’inconscience qui l’avaient alors enveloppée tandis qu’elle était trainée à l’extérieure. Emmenée loin de la demeure dans laquelle elle avait vécu dans l’opulence durant plusieurs années, emmenée vers un lieu où elle subirait les conséquences de ce qu’il s’était passé ce soir-là.

Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Même lorsqu’elle finit par enfin rouvrir les yeux après que son esprit eut récupéré suffisamment de force, elle ne se trouvait pas en capacité de déterminer si des dizaines de minutes s’étaient écoulées ou si cela se comptait en heures. La seule chose dont Circé était certaine : c’était qu’elle se trouvait en mauvaise posture. Se redressant péniblement pour ne plus sentir ce sol froid et couvert d’éléments qu’elle ne saurait caractériser dans l’instant, elle observa autours d’elle. Quatre murs, une porte avec un espace pour observer de l’extérieur et cette lumière vacillante au-dessus d’elle qui n’éclairait que de manière médiocre cette pièce relativement petite. Elle avait mal. Outre sa mâchoire qui était douloureuse, à chaque respiration ses côtes la faisaient souffrir. Baissant les yeux pour se regarder, elle voyait des bleus qui étaient apparus sur ses bras et redressant sa robe, ses jambes n’avaient pas été épargnées entre sa perte de connaissance et son réveil. Et maintenant, qu’est-ce qui l’attendait ? Avaient-ils pris Friedrich ? Friedrich l’avait-il doublée ? Se remettant prudemment sur ses jambes, elle s’avança jusqu’à la porte et prit une profonde inspiration qui lui arracha un rictus de douleur.

- Frie…drich, commença-t-elle articuler, restreinte par la douleur à sa mâchoire. Friedrich ! lança-t-elle une seconde fois, un peu plus fort.

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Anastasia Rízos
Anastasia Rízos
Magicienne homérique
Groupe : Panthéon gréco-romain, Créature : Circé
Métier : PDG et fondatrice de "Hellás Hotels & SPA" et du Casino Thêta.
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MessageSujet: Re: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptyJeu 6 Avr - 10:18



Un cri court dans la nuit
Johannes von Reiner & Anastasia Rizos

« Environs de Munich, Allemagne, Novembre 1943 »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Inge.


Où est-elle ?


On me cogne, encore. Mains attachées, liées entre elles et hissées par-dessus un crcohet de boucher suspendu au plafond. Celui-ci goutte de l’eau de pluie glaciale. Dehors, le bruit des sirènes et des bombardements continue. Parfois, une déflagration plus forte que les autres illumine la cellule, et j’entends toujours le stacato des canons de 20 qui déchirent le ciel. On est déjà venu me voir. Deux fois. On s’est douté de ma nature… Et ils ont appelé d’autres officiers spécialisés. Leurs supérieurs. Une unité spéciale. J’ai vu les cols aux runes à tête de mort une heure plus tôt, en fin de nuit. Ils ont failli me tuer, la journée précédente. Ca fait ma deuxième nuit en taule. Et ils ne savent toujours pas concrètement ce que je suis, même si ça les titille de plus en plus. Ils ont commencé la première nuit par me blesser toujours plus fort, voyant que je reprenais vie à chaque fois. Ca a commencé au poing, puis au fouet, puis à la lame. On m’a carrément tiré dessus, deux fois, alors que je me vidais de mon sang. La flaque sous moi pue la bête assassinée. Quand ils ont compris que le soleil passant par les barreaux de la cellule allait plus sûrement me tuer que le reste, ça les a mit sur la piste… Et ils m’ont déménagé à la cave. J’ai essayé de crier, plusieurs fois. Ils m’ont offert du sang, juste avant le matin.


Et là, ils ont su.


Maintenant, ils vont revenir. Et poursuivre leur interrogatoire. J’ai vu aussi qu’Inge n’était pas totalement humaine…



| INGEEEE ! |


Je crie. Je crie encore. Jusqu’à ce qu’on me tire encore dessus. Je gronde, dents serrées, alors qu’un filet de sang coule de ma poitrine transpercée.


Un officier vient enfin. Comment je m’appelle. Charlemagne.
D’où je viens. Du pays des Francs.
Ce que je suis. Santa Claus.


Je prends un coup de poing dans la bouche, qui m’éclate deux dents et baigne ma bouche de sang.


Comment je m’appelle. Frédéric le Grand.
D’où je viens. De Prusse.
Ce que je suis. Un Loup-garou.

On essaie de me noyer, l’eau est gelée, mais ça ne marche pas, alors, on me coupe un doigt. Je hurle.


On me tient. Ils veulent voir à quoi d’autre je survis. Ils vont m’ouvrir le ventre…


Mais le type dérape sur le sang coagulant au sol. Il passe à portée de crocs. Je le mord en plein visage, lui arrache le nez et la lèvre supérieure dans ses hurlements que j’étouffe sous mes grognements de chien enragé, je secoue sa tête. C’est la panique. Je bondis, vitalité retrouvée du sang humain que j’ingurgite. Je passe mes mains par-dessus le crochet, elles sont toujours liées, mais je peux les passer autour du cou de l’officier SS. Son homme de main lâche une rafale de pistolet-mitrailleur qui le transperce, et je jette sur lui son supérieur avant de me jeter sur les deux corps, déchiquetant l’homme de main au cou, sans prendre de gants, éclaboussant les murs et mon vuisage de son sang. Regard noir, pupilles dilatées d’excitation et de rage primale, je sors dans le couloir.



| INGEEEE ! |


J’ai besoin d’elle pour sortir alors que deux factionnaires s’enfuient en hurlant dans le couloir, appelant des renforts, verrouillant une balle dans la chambre de leur carabine.
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Johannes von Reiner - Red Thirst
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Johannes von Reiner
Johannes von Reiner
Créature slave
Groupe : Créature, Panthéon Slave
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Pouvoirs / atouts : Force Surhumaine / Régénération / Hypnose
Warning : langage cru &/ou Violence physique &/ou Sexe &/ou violences sexuelles
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MessageSujet: Re: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptyJeu 6 Avr - 19:50


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Friedrich.

Cela ne faisait que quelques minutes qu'elle avait été une fois de plus attachée à cette froide table de métal et la douleur était déjà insupportable. Cela devait faire la deuxième ou troisième fois qu'elle subissait une séance d'électrochocs depuis qu'elle avait été amené dans ce maudit bâtiment, plus ses cris mettaient du temps à être libérés plus la puissance de l'électricités augmentait. Mais aujourd'hui il semblait que les bourreaux n'aient pas la même patience qu'aux précédentes expériences, ayant déclenché la machine sur l'une des plus puissantes fréquences. A chaque décharge le moindre de ses muscles se tendait, menaçant de céder à tout instant, ses mâchoires mordant jusqu'à la douleur le morceau de caoutchouc qui avait été mis dans sa bouche. Depuis combien de temps ces hommes la torturaient ? Charriée entre sa cellule et cette table, elle avait rapidement perdu le compte, le jour et la nuit devenant indissociable l'un de l'autre. Tout comme elle avait perdu le compte des coups reçus et de l'outrage qui lui avait été imposé dans sa cellule, de cette trépanation subie pour l'étudier et la plongeant dans un état qu'elle n'avait encore jamais connu jusqu'à présent avant de finir par sombrer dans les brumes de la mort durant plusieurs heures. Ils l'avaient tuée une fois et ils n'arrivaient pas à le faire définitivement, il s'agissait probablement de la raison pour laquelle ils poursuivaient avec ardeur leurs tortures : elle n'était pas qu'une femme accusée de sorcellerie et du meurtre d'un conjoint acoquiné avec cette nouvelle société, elle était une sorcière que la mort renvoyait parmi les vivants. Un sujet de nombreux tests à leur disposition autant de temps qu'ils le souhaiteraient avant qu'ils ne finissent par se lasser. Il n'était pas question qu'elle reste indéfiniment ici, elle n'avait pas connu la méprise des dieux pour être ainsi torturée par des humains. De sa gorge mise à rude épreuve par les cris précédents, un nouveau cri s'en échappa bien qu'atténué par ses mâchoires serrées. Les électrochocs continuèrent quelques longues secondes avant de s'arrêter.

On s'approcha de son visage, venant retirer le caoutchouc de sa bouche et des mains commencèrent à l'examiner, palpant ses bras pour observer les effets de la forte dose d'électricité reçue, remontant ensuite vers sa gorge pour vérifier son pouls puis soulevant ses paupières pour s'assurer de son état de conscience. Ne pas sombrer dans les limbes de l'inconscience n'était pas aisé, il était si tentant de fermer les yeux et de se laisser aller pour oublier la douleur, pour mieux revenir, mais comment pouvait-elle songer à cela alors que cette main infâme glissait allègrement sur sa joue pour se perdre dans ses cheveux rendus humides par la sueur. Si seulement ses membres n'était pas tétanisés... Elle serra péniblement les poings et commença à tirer faiblement sur ses liens. Entrouvrant la bouche, elle tourna son regard vers l'homme qui osait la toucher.

- Re... relâchez-m...

Elle ne pu terminer sa phrase : la main s'élevant et s'abattant avec force sur sa joue, l'empêchant d'insuffler un ordre dans l'esprit de l'humain.

- Ramenez la dans sa cellule, c'est au tour de son partenaire, je dois pouvoir être prêt quand ils en auront terminé avec lui. Épargnez son visage, cette sorcière est plus belle que dans les histoires et ce serait une honte que de gâcher cela, prononça cette voix relativement claire pour un homme de son gabarit. Et ce fut alors à moitié sonnée que Circé fut détachée. Ses jambes la portant à peine, ce fut deux soldats qui la soutinrent pour quitter la pièce avant de l'entraîner dans ce corridor semblable à un dédale et alors qu'ils passaient devant des escaliers menant à un étage inférieur, il y eut un cri. Avait-elle bien en entendu ? Elle tourna légèrement la tête vers les escaliers. Inge ! Son "prénom" prononcé dans un cri. Par une voix qui ne lui était pas étrangère. Elle porta instinctivement son poids vers l'arrière, ralentissant subitement son escorte, car cette voix elle la connaissait. S'agissait-il bien de Friedrich ? Ainsi donc il n'était pas l'instigateur de tout cela et s'en trouvait tout autant victime qu'elle ? Les mains se resserrèrent autours de ses bras et elle se senti être amenée vers l'avant, vers cette cellule. Non. Hors de question qu'elle les laisse à nouveau la frapper et la souiller. Ils se rapprochaient dangereusement de la porte. Des coups de feu retentirent. La porte s'ouvrit et Circé se senti être poussée à l'intérieur. Se concentrer, elle devait se concentrer, lutter contre elle-même. Elle se retourna vers les soldats, s'agrippant au col de leur uniforme.

- Menez-moi en bas, je vous l'ordonne.

Elle tenait à peine debout mais ils étaient suffisamment bien portants et serviles pour la mener jusqu'aux escaliers. Pour la faire descendre jusqu'à cette lourde porte derrière laquelle des bruits de course se faisaient entendre. Cette lourde porte qui lorsqu'elle fut ouverte provoqua à la fois l'horreur et le soulagement de ceux qui fuyaient un danger.

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MessageSujet: Re: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptyMar 9 Mai - 15:50



Un cri court dans la nuit
Johannes von Reiner & Anastasia Rizos

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ce ne sont pas des loups. Ce sont des chiens. Des chiens serviles, et cruels. Qui pensent pouvoir s’imposer à leurs congénères par la force des armes, mais qui quand ils rencontrent leur véritable prédateur, s’enfuient la queue entre les jambes.


Ce contrat m’aura mené loin, plus loin que ce à quoi je suis accoutumé. Les bains de sang, je connais. Les tortures subies ne sont pas une première fois, pour moi, mais c’est toujours aussi affreux. Ce n’est pas qu’une question de douleur, de souffrance purement physique. C’est la peur, l’appréhension, que ce qu’on vit n’est qu’un prélude à autre chose de pire encore. Je ne sais pas jusqu’où ces prussiens iront, dans leur inventivité macabre. Je n’ai pas envie de le savoir. Alors le loup devient féroce, blessé et s’en prend à tout ce qui bouge. Je continue de gueuler le nom à tue-tête.



| Ingeeeee ! Inge ! |


Entre ça et les manifestations physiques de mon apparence, je dois avoir l’air d’un possédé. Je continue de regarder, foulant le couloir en vieilles pierres et pavés cabossés et humides d’un pas vif, si je ne retrouve pas ma commanditaire dans ce capharnaüm vivant. Partout des gens cabossés, malmenés, de prisonniers sales et usés à des gens qui viennent d’être internés, et qui portent encore des traces de sang au coin du nez, ou des lèvres. Des prisonniers m’appellent. Me demandent d’être libérés. Je commence par passer mon chemin, et en entendant « A vos fusils, alerte ! » qui déboulent de l’escalier du haut, je me ravise après une courte hésitation durant laquelle je réfléchis à toute vitesse.


Je retourne vers plusieurs cellules, et déverrouillent les loquets grâce à ma force qui m’évite d’avoir à utiliser les clefs. Deux fois, je fais sauter les verrous d’un coup de poing, ou prise le cadenas entre mes mains en grognant comme un animal, une bête inhumaine. Lorsque la porte du bout du couloir s’ouvre à nouveau, c’est une marée humaine de prisonniers dépenaillés qui saute sur les soldats et les massacre à coups d’écuelles, de pichets, de reliefs de leurs repas comme des os qu’ils ont patiemment affûtés dans un coin de leur cellule, ou d’autres armes aussi dérisoires qu’improvisées. A ce moment, je ne sais pas qu’Inge a pris le contrôle de ces hommes changés en ses pantins. Alors qu’elle semble elle aussi malmenée, molestée, je la rattrape quand les types à ses côtés sont équarris par la masse. Je la maintiens contre moi.



| Inge. Patronne. Ca va aller, vous pouvez marcher ? |


J’attends un signe quelconque alors qu’au dehors rugissent les macabres sirènes du poste de garde. Je la retiens avant qu’elle n’emboite le pas des autres prisonniers. L’un d’eux, battu à mort, saigne abondamment d’une plaie sur le front, claqué contre les marches de l’escalier tout proche.


| J’ai une idée. Bougez pas. |


J’hésite, tire le corps vers moi. Le type n’est pas encore tout à fait mort… Mais tant pis. Je vire ce qu’il reste de mon pantalon –je suis déjà torse nu d’où l’on voit les escarres et autres plaies que l’on m’a infligé- et tire sur ses frusques, dégageant ses brodequins puis son pantalon pour l’enfiler, mettant ses chaussures pour les serrer très fort en tirant comme un forcené sur les lacets, avant d’enfiler sa veste et son casque. Son arme a été emmenée en haut par les forçats… Mais je fais signe à Inge de m’attendre. Je reviens sur mes talons, jusque dans ma cellule, et retire de l’officier son holster et son flingue que je passe sur mon ceinturon. Je souffle, dans son cou.


| Vous allez devoir faire comme moi et me suivre. Ayez l’air en plus d’avoir peur. D’être terrifiée. |


Mon regard coule sur elle.


| Vous devriez peut être l’être. C’est à cause de vous que ces connards ont essayé de me tuer et m’ont torturé toute la nuit comme un vulgaire cochon. |


Je la saisis par le col et la pousse devant moi sans ménagement.


| Si on se fait arrêter, c’est à vous de jouer la première pour les prendre par surprise, et ensuite je les tue tous. D’accord ? Vorwärts ! |

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MessageSujet: Re: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptySam 13 Mai - 18:37


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A la suite de ces heures de torture prenant différentes formes selon la volonté de ses géôliers, Circé faisait face à un épuisement physique certain qui l’empêchait d’être pleinement indépendante pour se mouvoir. Malgré ce qu’elle avait enduré depuis qu’elle était arrivée dans ces lieux, sa volonté de voir ces hommes morts n’avait pas été altérée : au contraire, à chaque sévices supplémentaires subies, sa haine se transformation en une exécration qui ne demandait qu’à être libérée. La possibilité ? Entendre un cri prononcer son prénom. Entendre ce qui semblait être la voix de Friedrich. Cela signifiait qu’il était encore vivant et qu’elle possédait un allié de circonstance -quoi qu’étant encore sous contrat avec elle- qui pourrait l’aider à sortir de cet enfer. Avec cette gorge qui lui était douloureuse après avoir tant hurlé son calvaire, elle dû redoubler de concentration pour user de son pouvoir de charme et placer les deux gardes sous son contrôle. Les empêchant ainsi de la placer à nouveau dans sa cellule. Les forçant alors à la mener dans cet escalier qu’ils venaient de passer, qu’elle puisse accéder à ce sous-sol où semblait être retenu un Friedrich qui s’époumonait. Que lui faisaient-il subir depuis leur arrivée ?

Accompagnée des deux soldats et surtout par ces derniers, elle descendit les marches et une fois la lourde porte de fer ouverte ce fut une tout autre ambiance qu’elle découvrit. Bien loin du calme pesant de la salle médicale. Une scène d’horreur où si des soldats fuient pour, ceux qui restaient devaient affronter une humaine marée humaine composée de corps vêtus de guenilles, la peau couverte de salissures et des sévices obtenues ici même. Enfermés durant une période à laquelle Circé ne voulait même pas penser. Les prisonniers s’étaient libérés -ou quelqu’un leur avait rendu ce service- et se jetaient désormais sur ces hommes qui avaient dû participer à leur torture, frappant à l’aide d’écuelles, poignardant à l’aide… d’os ?! Mais toute cette violence ne tarda pas à se rapprocher d’elle, elle eu a peine le temps de demander aux deux soldats de la protéger que cette vague d’hommes en colère les emporta. Poussée. Attrapée. Repoussée. Frappée. Retenue par les cheveux. Il fallait qu’elle sorte de là au plus vite tandis que les deux hommes qui avaient participés aux sévices qu’elle avait subies se faisaient dépecer vivants, elle se sentit être rattrapée avant que des bras ne viennent l’envelopper.

Prête à user des forces qui lui restaient, elle s’apprêta à frapper celui qui la maintenait lorsqu’elle se rendit compte de qui il s’agissait.

- Friedrich ! s’exclama-t-elle alors qu’elle observait cet homme qui semblait si différent de celui qu’elle avait vu bien des heures auparavant. Et presque nu. Lorsqu’il la questionna, elle cligna doucement des yeux tandis qu’elle sentait son environnement commencer à vaciller. Il va bien falloir, se contenta-t-elle de répondre alors que des sirènes se faisaient entendre de l’extérieur et malgré les cris de rage comme de douleur qui résonnaient dans l’immense pièce composée de cellules. Aidée par Friedrich elle suivit le flot d’hommes tentaient de remonter à la surface, avant que passant près d’un soldat mort il ne l’arrête, mentionnant avoir une idée. Ce qu’il pouvait avoir derrière la tête ? Elle l’ignorait et de toute manière elle le saurait bien assez tôt. Alors que le corps était trainé dans la moindre difficulté, Circé se retint contre le mur, posant une main contre sa poitrine alors qu’elle sentait son cœur battre à tout rompre d’un rythme irrégulier. Si la crainte avait beau courir dans ses veines, elle savait que ce maudit docteur ne l’avait pas ratée avec les électrochocs. Si elle ne trouvait pas momentanément les bras de la mort dans les prochaines heures, elle mettrait assurément du temps pour ce remettre de ce qui lui avait été infligé.

Elle s’employa à trouver son souffle, inspirant puis expirant aussi doucement qu’elle le pouvait, et lorsque Friedrich revint ce fut vêtu de la tenue de ce soldat. Faire comme lui. Le suivre. L’air d’avoir peur voire d’être terrifiée. Probablement le point montrant le moins de difficultés…

- Croyez-vous que cela ait été une partie de plaisir pour moi ? Des électrochocs. Puis frappée, souillée et tuée avant de subir de nouvelles séances d’électrochocs. Je pense avoir payé mon excès de confiance, répondit-elle sèchement avant qu’il ne se saisisse d’elle et ne la fasse avancer devant lui sans le moindre ménagement.

Ces chiens devaient payer pour ce qu’ils avaient fait, tous jusqu’au dernier et Friedrich avait intérêt à lui laisser le docteur. Ils montèrent rapidement les marches alors qu’au-dessus d’eux les coups de feu et les cris résonnaient. Lorsqu’ils parvinrent enfin dans le couloir des corps gisaient au soldat tandis que ça et là des affrontements physiques se tenaient. Mais c’était sans compter sur ces bruits de bottes à une cadence de course, qui se rapprochaient dangereusement jusqu’à s’arrêter lorsque des ordres furent donnés. « En position ». Les armes se préparaient. Circé avait mal mais elle ne s’autoriserait pas à s’écrouler ici et risquer de rester dans cet enfer. Elle prit une profonde inspiration pour concentrer son pouvoir dans sa voix puis elle dit alors d’une voix aussi forte qu’elle le pouvait et que les bruits ambiants lui permettaient :

- Soldaten, senkt eure waffen !

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MessageSujet: Re: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptyLun 5 Juin - 16:26



Un cri court dans la nuit
Johannes von Reiner & Anastasia Rizos

« Environs de Munich, Allemagne, Novembre 1943 »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] En avant. Le Leitmotiv de jadis des chevaliers-gardes, de l’unité de gardes du corps du Roi-Electeur. J’ai compris que la femme est une sorcière, ou du moins, qu’elle a des pouvoirs qui ressemblent de près à de la magie. Elle n’est pas une des divines dont on m’a rebattu les oreilles, et dont j’ai presque fini par croire qu’elles n’étaient que des légendes. Elle est autre chose. De funeste, et de dangereux, pour qui je me suis peut être damné aux yeux de ce qu’il y a de pire chez l’homme ; ceux qui ont le pouvoir et qui n’ont pas peur de l’utiliser sans égards pour la condition de leurs prochains, de leurs serviteurs et camarades.


Alors l’urgence vaut bien le prix du sang, et je n’ai aucun scrupule quand je vois une ouverture, à provoquer le bain de sang. Je sens sa détermination, à elle. Comme moi, elle a vécu assez longtemps en ce monde pour savoir que la chance de la vie éternelle peut se retrouver soufflée par la tempête, tous pouvoirs que nous sommes, toute puissance que nous incarnons. J’entends d’ici son cœur qui bat la chamade, et ne fais rien, de mon côté, pour calmer ses craintes quelles qu’elles soient. Alors que je prends la tenue de soldat, la belle brune m’envoie sa répartie dans les dents.



| Il vaut mieux avoir un prussien sur le ventre qu’un cosaque dans le dos, croyez-moi. |


Et puis je fais la moue, dodelinant de la tête.


| Des électrochocs, hein ? Je sentais bien que le courant passait bien, avec vous. |


Pathétique tentative de dérider la situation un peu, sans doute vouée à l’échec.


| Haut les cœurs, on va encore avoir des occasions de nous occuper de ces fils de putes. |


Et nous voilà repartis. Jusqu’à ce que ce soit tout une section qui déboule, pas de bottes de la police, fusil en main, casques et calots sur la tête. Et la belle qui leur ordonne de baisser leurs armes. Ils se figent. Se regardent, fébriles, pour certains. Et tous commencent à les baisser.


Je lâche une exclamation mi-surprise, mi-satisfaite.



| Ah ! Sans déconner. |


Et ricane en me rapprochant d’eux, d’un rire mauvais, faussement réjoui.


| Ca va marcher en toutes circonstances, ça ? |


Question rhétorique ; je m’en moque, et rompts le charme s’il le faut en me jetant sur le groupe de six comme une bête. Coup de dent au premier, poing dans le plexus solaire au second qui l’expédie ad patres dans un grand cognement humide. Tous reprennent leurs esprits et je grogne comme un chien enragé quand je leur déchiquette le cou, les repousse sur le côté, casse des bras, expédie front contre front les plus violentes attaques, brise une nuque, arrache au devant la trachée à mains nues. Un coup de feu claque, et me transperce le dos et le poumon droit. Je crache du sang, et feule comme un animal avant d’arracher le visage de l’homme et de lui écraser la boîte crânienne à coups de pied. Quand tout s’arrête, je suis haletant, et me tourne vers la sorcière.


| En avant, Inge, c’est à votre tour de passer en premier le temps que je reprenne… Mon souffle. Et que je me remonte le moral en vous reluquer les fesses. |


Encore une fois, le pathétique devant la mort. Mes plaies se referment, grâce au sang ingurgité, mais pour combien de temps ? Je suis déjà plus lent et moins fort qu’au début, il ne m’en faudra pas beaucoup plus. J’essaie de lui emboîter le pas, comprimant la blessures ayant transpercé mon uniforme de prise.


| Si je meurs pour vos beaux yeux dans ce trou à rats, vous irez rapporter mes restes à côté de Dresde, au Reinerhof. Vous le trouverez facilement. Allez, on a encore une chance, ça va être le chaos, dehors, si les autres prisonniers ont continué de libérer les autres damnés de cet endroit. |
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MessageSujet: Re: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptyMer 7 Juin - 23:36


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Le sang. La sueur. La mort. La peur. Ce mélange d’odeurs était purement nauséabond et prenait aisément à la gorge : si Circé avait eu l’estomac plein, elle en aurait régurgité son contenu sur le sol tant ce panaché de senteurs pouvait être répugnant. Mais elle ne pouvait pas se permettre d’être faible malgré ce que les apparences laissaient paraître, il fallait qu’elle sorte d’ici sans plus tarder et elle ne pouvait pas laisser derrière celui qu’elle avait entraîné malgré elle dans cet enfer. Et ce même s’il semblait avoir la capacité de s’en aller sans elle, nu avant qu’il ne porte les vêtements d’un soldat ; tâché d’un sang qui ne semblait pas être le sien. « Comment avait-il fait ? » et « qu’était-il » n’étaient pas des questions qu’elle pouvait décemment se poser alors que les prisonniers la malmenaient, se trouvant sur leur chemin vers une liberté dont ils semblaient avoir été privés depuis bien longtemps. Friedrich lui fit remarquer qu’elle avait toutes les raisons d’être terrifiée, étant la cause de sa présence dans ce bâtiment, et il ne fallut guère plus de quelques battements de cœur avant qu’elle ne le remette à sa place. Cause, oui mais pas pour autant épargnée de la violence propre aux Hommes.

Aux mots qu’il eut en réaction à sa réponse, Circé haussa un sourcil en penchant légèrement la tête sur le côté. Où voulait-il en venir ? S’éclaircissant la gorge pour se concentrer sur la suite de ses paroles. Etait-il réellement en train de lui adresser un trait d’humour ? A ce moment précis alors qu’autours d’eux la violence régnait, les hurlements de rages des prisonniers évadés étouffaient ceux de souffrances des soldats qui récoltaient ce qu’ils avaient semé ?

- Ce n’est pas avec eux que le coup de foudre surviendrait, répondit-elle sèchement avant qu’elle ne joue ce rôle de femme terrifiée, guidant Friedrich jusqu’à la surface avec ce couloir qu’elle avait quitté quelques instants plus tôt lorsqu’elle avait entendu le son de sa voix. Mais à peine le sentiment d’enfermement lié au sous-sol ce fut grandement atténué qu’ils furent rapidement rejoints par plusieurs soldats, près à se servir de leurs armes. Il n’était pas question qu’elle se fasse à nouveau tuer et qu’elle perde cette occasion de s’échapper de cet endroit. Elle se concentra puis ordonna d’une voix fortes aux hommes de poser leurs armes.

Immobile, les muscles bandés, prête à se jeter au sol, Circé observait chacun des hommes face à elle. Tous s’étaient figés dès lors qu’elle eut prononcé son dernier mot, elle voyait dans leur yeux l’ordre s’insinuer dans leur esprit alors qu’ils tentaient de savoir auprès de leur camarade le plus proche ce qui était en train de se passer. Certains étaient agités quand d’autres paraissaient calmes mais tous commencèrent à baisser leurs armes, comme il venait de leur être demandé. Elle prit une profonde inspiration puis expulsa doucement l’air aspiré tandis que derrière elle, Friedrich ne cachait pas surprise. Lorsqu’elle entendit sa voix, elle décida de ne pas relever : il lui avait demandé de les prendre par surprise, elle venait de le faire. Désormais il devait accomplir ce qu’il lui avait dit et tuer ces hommes qui ne valaient pas mieux que des porcs sauvages. Se reculant de quelques pas, elle l’observa s’avancer jusqu’à finalement se jeter sur ce groupe de six hommes.

L’homme franc et relativement distingué n’était désormais rien de plus qu’un fauve taillant en pièce ce qui se trouvait à sa portée. Coup de dents. Coup de poing fatal. S’écartant toujours plus l’épaule finit par heurter le mur et elle s’immobilisa, son regard ne pouvant se décrocher de la scène emplie de bestialité qui se déroulait devant elle. Des os se brisant. Un coup qui la fit sursauter. Un crâne explosa puis le silence vint s’abattre avec la même soudaineté avec laquelle s’était abattu le pied de Friedrich sur le crâne de ce dernier adversaire. Son regard se braqua sur le dernier être vivant -en dehors d’elle- se trouvant dans le couloir et ses yeux détaillèrent la moindre trace de sang ayant souillé le visage d’un Friedrich qui s’était tourné vers elle. Etait-il… fatigué ? Elle haussa un sourcil puis sa bouche se déforma un instant en une moue alors qu’il semblait à nouveau vouloir la dérider.

Laissant un soupir s’échapper de sa bouche, elle se décolla du mur et s’avança vers ce qui semblait être une créature de la nuit, une stryge sans que toutefois elle n’appartienne à son panthéon.

- Vider six hommes de leur sang n’est-il donc pas suffisant pour un vampír ? s’étonna-t-elle avant de décrocher son regard de ce « vrykolakas » pour le poser vers la direction dont étaient venus les soldats. Vous ne mourrez pas ici ce soir. Faites ce qu’il faut pour être en pleine possession de vos capacités, répondit-elle. Elle prit une profonde inspiration avant de s’avancer, menant son compagnon d’infortune à travers ce couloir vidé de toute trace de vie.

Les éclats de voix ne cessaient de se déplacer, tantôt proches, tantôt éloignés mais ils restaient la preuve du chaos ambiant qui régnait dans le bâtiment et probablement tout le complexe dans lequel ils se trouvaient. Parviendraient-ils à trouver la sortie ? Le chemin serait-il sans encombre ou au contraire semé d’embûches ? Ils tournèrent à gauche puis à droite, finissant par parvenir dans un hall dont un pan de mur était percé de vitres donnant sur l’extérieur sans que toutefois ils ne puissent savoir si cela donnait sur une cour ou la liberté. Le sol était quant à lui jonché de corps -gardes comme prisonniers- et alors qu’elle enjambait un homme sur le point d’expulser son dernier souffle un jeune soldat entra en trombe dans la pièce. Les pointant instinctivement de son armes lorsqu’il vit la sorcière et Friedrich couvert de sang frais.

- Ne tirez pas ! ordonna-t-elle avant de prendre Friedrich par le bras et de diriger sa pleine concentration vers le jeune homme. Protégez-nous et menez-nous jusqu’à la sortie de ces lieux, poursuivit-elle avant de profiter de cet instant de confusion le temps que son ordre agisse, pour s’avancer vers celui qui devrait leur servir de guide.


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Anastasia Rízos
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MessageSujet: Re: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptyMar 27 Juin - 17:51



Un cri court dans la nuit
Johannes von Reiner & Anastasia Rizos

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je commence à saigner, abondamment. Ce n'est pas une blessure mortelle, mais ses conséquences peuvent évidemment l'être. Je sais aussi que je ne pourrais pas durer bien longtemps avec ce niveau de force, d'endurance. J'avais déjà trop besoin de sang avant de pouvoir penser à m'échapper de façon aussi violente, surtout quand on faisait le compte de toutes les blessures subies depuis le début de cette histoire. Je m'esclaffe malgré tout, alors que la brune est tout ce qu'il y a de plus dubitatif. Je sais bien que l'humour est une arme redoutable quand elle vient à propos, mais je sais aussi qu'elle peut agacer quand cet outil est utilisé au mauvais moment. Qu'importe. C'est presque plus pour tenir le coup moi-même que j'en use que l'inverse. Ca me permet de dédramatiser. De me concentrer sur autre chose que sur la peur et sur la mort, puisque la mort en elle-même, je m'en vais justement la donner.


Je vois dans les yeux d'Inge tout le poids de la révélation de ma cruelle nature, quand elle explique que je ne dois pas mourir, et faire ce qu'il faut. Somme toute, elle a raison. Mais je dois éclaircir d'autres choses, avant de sortir d'ici. Avec ou sans elle, d'ailleurs. Mais ce serait mieux avec ; pour les questions, comme pour le reste.



| Ca va revenir, poupée. Ne t'inquiète pas pour ça. Le temps que le sang de ces schweinhunden ne me redonne ma force. |


Mais je plisse les yeux, distinguant une fois de plus toute l'étrangeté de sa propre nature à elle.


| vous connaissez les légendes... Vous connaissez mon engeance. Il va falloir que l'on discute sérieusement, quand on sera dehors. |


Et pas qu'un peu. J'aurais de toute façon besoin de reprendre du sang, et de le faire en quantité. Alors devinez quoi ? Je sais déjà où je vais pouvoir me servir... Parce que je ne rigolais pas, quand je parlais de besoins en sang. Me permettre de tenir bon un temps, tout ce que je viens de prendre y pourvoiera sans doute, mais ça ne suffira absolument jamais pour me guérir. Autant aller pour de bon dans la direction de la convalescence...


Ce qui m'apporte plutôt du bon, au passage, je n'en doute pas, quand mon regard chute sur les reins de la quasi-inconnue qui sait pour els vampires.


Nous continuons de fuir, rencontrons un jeune soldat apeuré... Qui tombe, encore sous son contrôle. Clin d'oeil à la jeune femme. Le type nous escorte. J'ai toujours mes pans d'uniforme et je la serre, alors. Fermement. Mais caresse son bras du pouce, pour lui montrer que tout ça fait partie du même jeu. Nous sortons, après deux heures de plus de peur, d'attente, d'angoisse, et que je conclus l'évasion par l'exsanguination du conscrit, sous les yeux de celle qui se révélera magicienne. Tanière trouvée. Blessures soignées. C'est quand vient le moment de faire l'inventaire des bobos que nos regards s'accrochent, nos mains se pressent, et nos corps se frôlent. Ce moment où je glisse ma main dans ses cheveux.



| Egarés et Damnés, après tant d'errance, la sorcière et le stryge. |


Je caresse son flanc, après l'amour.


| Ca va te coûter le double, mais en dollars. Je crois que le Reichmark ne va bientôt plus bien fonctionner... |


Et repars à l'assaut, séance tenante, de mes émoluments.

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MessageSujet: Re: Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé]   Un cri court dans la nuit [Flashback - Terminé] EmptySam 1 Juil - 23:45


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La scène qui venait de se dérouler devant elle aurait entraîné la fuite de n’importe quel être doté de bon sens et d’un bon instinct de préservation. Les soldats avaient pourtant eu l’avantage du nombre à leur arrivée, jusqu’à ce que Friedrich ne montre cette nature qui lui avait permis de survivre aux sévices qui lui avaient été infligées. Dans chaque mouvements il y avait eu une force digne de dieux. A travers le son de chaque os se brisant sous cette force s’était révélée une absence la plus totale de pitié, ne laissant place qu’à une bestialité désireuse d’être satisfaite. Cette vision avait été semblable à celle d’un lion longuement enfermé, affamé, qui se retournait contre ceux qui l’avaient mis en cage. Un spectacle auquel Circé avait assisté dans le plus grand des silences, son dos appuyé contre le mur et se faisant ainsi oublier de ce prédateur qui s’abreuvait, frappait, déchiquetait toute enveloppe de chair qui tenait encore debout. Ce qu’était Friedrich appelait à la prudence mais pour autant la sorcière ne pouvait faire taire sa curiosité qui la poussait à vouloir en apprendre plus sur lui et cette nature de vampír qui semblait être la sienne.

Ainsi donc quand il ingérait du sang, le processus prenait du temps avant de faire effet ? Voilà qui était fort intéressant et un sujet sur lequel elle se savait à même de l’interroger au milieu de ces cadavres mais lui-même fit preuve de curiosité, mentionnant les connaissances dont elle disposait et son souhait qu’ils en discutent en un autre lieu. Une décision fort sage au regard du chaos ambiant qui régnait toujours et duquel ils devaient s’extraire sans plus attendre. Ils reprirent leur chemin et lorsqu’ils tombèrent sur un jeune soldat apeuré et prompt à les tenir en joue lorsqu’ils entrèrent dans son champ de vision, la grecque n’hésita pas un seul instant à la placer sous son contrôle afin qu’il les protège et les mène jusqu’à la sortie. Leur fuite se poursuivit alors au travers de couloirs, de pièces peuplées de vie ou de morts, jusqu’à parvenir enfin à l’extérieur et l’air frais venant fouetter leur visage. Alors qu’elle prenait une profonde inspiration, tout de même soulagée de ne plus avoir à subir de séances de torture, le jeune soldat connu cette fin funeste qui n’avait pu être retardée que grâce à son utilité d’humain et de soldat connaissant les lieux.

Une fois que le vampír eut terminé, ils reprirent leur fuite jusqu’à parvenir dans une petite demeure inoccupée dans laquelle ils s’attelèrent à panser des blessures qui finiraient par guérir d’elles-mêmes. Elle comprenait désormais pourquoi cet homme effectuait ce genre de travail, malgré un assez net besoin régulier de sang pour maintenir son être dans les meilleures conditions il était un tueur parfait. Fort. Vif. Intelligent. Efficace. Un être qui était loin de lui déplaire mais duquel elle devait se séparer afin de continuer son chemin comme elle l’avait toujours fait. Mais ces dernières heures avaient été particulières, elle pouvait bien rester encore un peu pour profiter de ce contact entre leurs mains, de cette proximité entre leur corps et se perdre dans le clair de ces yeux.

- Laisse-moi chasser les questions présentes dans ton esprit, nachtkrieger. Ce pays n’était pas encore né que mon existence était actée depuis bien longtemps et je continuerai à marcher sur cette Terre que d’autres guerres prendront la place de celle-ci. Je viens des terres hellènes, je suis Circé.

Dit-elle avant que tout deux ne laissent aller à chasser les sentiments qui les avaient habités des heures durant, dans un échange charnel.

- Tu auras ce que tu demandes, je te le dois, finit-elle par répondre avant qu’ils ne reprennent là où ils s’étaient momentanément arrêtés.


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