A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.
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I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.
J’avais accepté un contrat en Russie dans l’unique but d’aller voir de mes yeux si toutes les emmerdes des slaves étaient visibles pour un humain plus ou moins lambda. Parce que bon, si on résumait, ils nous avaient quand même embarqué dans leur banquet à trois francs six sous pendant que les hindous et les japonais essayaient de grappiller du terrain sur leur domaine. Bonjour l’efficacité. On était sur un niveau Poséidon là ! J’espérais que le dieu que je servais ne s’était pas trompé en choisissant ses alliés, car pour l’instant, dès qu’il y avait une embrouille, ils étaient dedans… Mais loin de moi l’idée d’exprimer à haute voix des pensées qu’on ne m’avait pas demandé, pas ce genre-là en tout cas. La foi c’était croire aveuglément en quelque chose, et moi j’avais choisi Loki. Donc je suivais la situation comme un radeau le courant, ni plus, ni moins.
Cela dit, que je m’en sois sortie sans une seule blessure, avec au contraire un petit regain d’énergie, avait plus tenu de la chance que du plan bien établi. Mes talents ne devaient rien à cette absence de blessure, on m’avait juste tout bonnement ignoré de bout en bout à ce banquet. Les gens s’étripaient autour de moi en m’évitant et cela n’avait rien à voir avec mes dieux, même si Fenrir avait fini par apparaître et m’aurait protégée en cas de danger.
Un celte est mort. Pas de bol pour lui. Je ne suis guère émue de cette nouvelle, d’autant qu’elle ne peut que rendre Loki heureux. Le hic là-dedans, c’est que ça aurait pu arriver à n’importe qui. Que ça tombe sur un ennemi, c’était juste du hasard. Notez qu’en général j’aime bien quand rien ne peut être prévu, les situations cousues de fils blancs étant du genre à m’ennuyer ferme… Mais si ça avait été Fenrir à la place du celte, on aurait eu l’air malin !
Motivée comme rarement par un voyage – je suis plutôt du genre sédentaire, le nez plongée dans mes bouquins – j’avais bouclé mon shooting en ville avec efficacité et avait une journée off devant moi pendant qu’ils vérifiaient les clichés avant de me renvoyer à Paris ou de me demander de poser encore un peu. J’en profitais pour visiter les lisières de la ville, cherchant des traces des hindous, ou des slaves, ou des deux. Quand on s’éloignait des bâtiments pour voir un peu les paysages environnant, on se rendait compte que ce n’était pas si différent de chez moi par certains côtés, alors que la ville n’avait rien à voir avec Oslo.
J’y revins et me mis à chercher une bibliothèque ou quelque chose d’approchant. Visiblement la Russie était trop vaste pour que je trouve quoi que ce soit d’intéressant dans le court temps imparti, m’adonner à ma passion pour l’histoire me semblait donc plus réaliste. Mon téléphone m’aida à me repérer dans la ville et je m’arrêtais devant l’imposant bâtiment de la bibliothèque d’état. Après l’avoir admirée quelques instants, j’entrais et pris autant de documents que je pus, la plupart en anglais ou en français puisque je ne parle pas Russe. En revanche, tous avaient pour sujet les religions de ce pays en lien avec l’étude historique. Totalement mon domaine, encore que j’ai concentré les recherches pour mon mémoire à la religion nordique.
Les bras chargés, quelques livres glissèrent de la pile aux pieds d’une femme. « Oh ! Sorry, pardon » dis-je en tentant ma chance avec deux langues. Puis, je me baissais, dans le vain espoir de réussir à remettre les récalcitrants sur la pile sans tout faire tomber… Je vous le donne en mille, ça rata.
"D'où vient l'homme ?" C'est la question qui nous taraude. "D'où est l'âme ?" Qui donc a inventé le code ? Avant toi tant d'autres ont cherché à le toucher le ciel, même artificiel. Doué pour voler, l'oiseau excite ta jalousie. Ferme les volets : tu pourrais te prendre pour lui ! Acide est la vie qui t'entoure... autour de toi l'amour a si peur du vide... Psychédélices, l'hélice s'éclipse : tu bois le calice jusqu'à l'hallali.
Natalia Petrenko
Créature monothéiste
Groupe : Monothéiste - Créature - Sainte Olga de Kiev Métier : Professeure d'Histoire à l'Université de Kiev Pouvoirs / atouts : Glaive de Dieu (+1 au dé de combat) ~ Parole de Dieu (-1 ou +1 au dé de la cible selon sa volonté) ~ Lumière divine (5 de dégâts aux ennemis comme aux alliés) Fidèle : Panthéon Monothéiste, en particulier envers Dieu et ses lieutenants. Béni par : Remiel feat Michel - Si elle vient à être tuée, son âme est renvoyée dans son corps. Tant qu’elle doit accomplir les missions qui lui sont confiées, elle continue à traverser les époques en échappant à leurs ravages et à échapper aux influences démoniaques qui ne peuvent corrompre son âme protégée par le Tout puissant. Warning : langage cru &/ou Violence physique &/ou Sexe &/ou violences sexuelles Messages : 107 Célébrité : Kathryn Hahn
Sujet: Re: On ne reprend pas de Strogonov ! Dim 18 Aoû - 22:01
«We spend some weekends on the grind Surveillance is outside, we see when you arrive Ride or die, my son» Moscou, début juin 2022 -- feat. Lorelei Grimstad
Vivre longtemps avait de nombreux inconvénients, parmi lesquels celui de conserver une relative discrétion auprès des humains, mais aussi des avantages comme celui de conserver un ancrage dans un paysage qui avait connu de multiples changements au cours des siècles. Cela représentait un atout important dans une guerre qui avait éclaté plusieurs mois auparavant qui prenait une nouvelle dimension à chaque action menée par un camp ou un autre. Sans ses fidèles disséminés sur tout le territoire de l’ancienne Rus’, certaines rumeurs n’auraient pu parvenir jusqu’à Olga et mener ses pas jusqu’à Moscou afin d’éclaircir ce que l’on avait pu lui souffler.
Les païens étaient comme du chiendent : on avait beau les brûler, ils finissaient par trouver le moyen de revenir et de s’étendre à nouveau. La Rus’ de Kiev avait fini par voir la lumière de Dieu et rejeter les anciens dieux, tenant bon malgré des résurgences ça et là, il fallait que cela reste ainsi ! Mais si d’anciennes divinités avaient mis le pied sur ces terres sacrées pour répandre de leur poison, leurs actions ne devaient pas rester impunies. Lorsqu’elle avait senti une douleur lui tordre l’estomac, Olga ne s’était pas fait prier pour contacter l’archange de la justice, lui demandant comment il se portait et lui signalant où elle se trouvait. Ce lieux magique qui avait été ouvert ne pouvait être qu’un piège et si elle était certaine que la divinité tuée ne faisait pas partie de son panthéon, il n’en restait pas moins que si Michel s’y trouvait il pouvait y avoir trouvé une forte opposition. Arpentant les bancs des différentes églises de la ville, à la recherches d’informations pouvant lui être utiles, ses pas la menèrent à la bibliothèque d’Etat dans laquelle elle entra, son esprit lui émettant la possibilité qu’elle puisse trouver de nouvelles informations à propos d’armes divines. A l’Est du pays quelque chose se tramait car si rien de grandiloquent ne faisait les titres de la presse, des hommes et des femmes de tous âges avaient disparus et pour d’autres des corps avaient été retrouvés sans que l’on puisse toutefois donner une cause à leur mort. Rien de bon se profilait à l’horizon, Olga le sentait. Combien de fois avait-elle pu combattre des païens tentant d’accroître leur foi sur ses terres ? Combien de fois avait-elle pu être témoin de leur sauvagerie ? Il fallait qu’elle rassemble le plus d’armes possible pour que les milices angéliques et des fidèles puissent exterminer cette peste avant que sa propagation ne soit impossible à stopper.
Se perdant dans la lecture de vieux livres, elle ne vit pas le temps passer. Rangeant un ouvrage mentionnant l’histoire Illya Mouromets et comment il était parvenu à trouver l’épée Mech-Kladenets, Olga laissa un léger soupir de frustration s’échapper : comment pouvait-elle songer à trouver des armes si l’une d’entre elles pouvait être trouvée aussi bien dans une poubelle que coincée dans un lave-linge ? Alors qu’elle se retournait, prête à rejoindre le hall d’entrer pour prendre un snack elle fut stoppée dans son élan par une jeune femme qui venait de faire tomber sa pile de livres à ses pieds. Cette dernière s’excusa dans ce qui semblait être de l’anglais et du français. Une étudiante étrangère probablement.
- It’s fine, kalinka moïa, réagit-elle avant de s’accroupir pour l’aider à rassembler les quelques livres tombés pour que le reste de la pile ne lui tomber pas des mains. Let me help you, where do you sit ? dit-elle avec son fort accent.
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« Thanks, i’m so clumsy ! » Pas tant que ça en réalité, uniquement lorsque je perdais un peu le sens des réalités car j’étais plongée dans mes recherches. En d’autres circonstances, je me serais rendu compte que ce n’était pas une bonne idée de prendre autant de livres en une fois… c’est que j’avais craint que quelqu’un passe et ne me prenne les références que j’avais repérées ! Je voulais parcourir ces livres et découvrir des informations sur la religion slave. Sois proches de tes ennemis, plus proche encore de tes ennemis. Ou l’information est la clef du succès. Je vous laisse choisir quelle pensée toute faite correspond le mieux à ma tentative d’en savoir plus sur la religion slave et son histoire.
« I’m near the column, there » dis-je en désignant la colonne décorative à côté de laquelle se trouvait une grande table sur laquelle je m’étais installée un peu plus tôt. Mon ordi était ouvert sur une page word reprenant la bibliographie que j’étais en train de constituer – plus par habitude que par besoin – tandis que mon cahier était déjà couvert de notes diverses dont j’avais surligné quelques passages. « Are you russian ? » demandais-je en me disant que si je rencontrais quelqu’un du cru, qui visiblement parlait anglais, je pourrais sûrement glaner quelques informations sur les slaves. Comme toute conversation nécessitait un échange, je précisais : « I’m norwegian but i work to Paris. I've been here for two days for a contract, I'm taking the opportunity to do some research... » Je sais mon anglais imparfait, encore plus depuis que me m’efforce d’acquérir le français, mais je pensais pouvoir suivre une conversation sur les sujets qui me passionnaient si j’en avais l’occasion. À l’époque de mon mémoire, j’avais lu énormément d’articles venant des états-unis, et puis l’anglais était toujours utile pour une mannequin. Néanmoins, je regrettais un peu de ne pas avoir mis autant d’énergie à apprendre de nouvelles langues qu’à explorer l’histoire européenne. Dans ma mission de prêtresse, savoir le russe, l’espagnol ou l’italien m’aurait été bien utile. Comme toutes les autres langues. J’étais sensée porter la parole de Loki partout ! Mais bon, Rome ne s’est pas construite en un jour et mon incapacité à étudier ce qui ne me passionne pas constitue mon plus gros handicap.
Maladroitement, je posais ma pile avec un petit soupir de soulagement. « J’ai eu les yeux plus gros que le ventre on dirait » dis-je en admirant les livres. J’avais utilisé l’expression française car je ne connaissais pas son équivalent anglais, or elle était très parlante dans la langue de Molière. Surtout pour moi qui pouvait oublier de manger une fois plongée dans un livre d’Histoire ! Je passais les doigts sur les lettres dorées de la première couverture petite histoire de la religion en Russie, des origines à nos jours. Je supposais que les derniers chapitres parlaient de l’orthodoxie puisque ce traité datait du début du XXe siècle, juste avant que la Russie ne soit communiste et que la religion soit frappée d’interdiction. Il n’était pas récent mais, vous l’aurez compris, je ne suis pas très fan de modernité, j’aimais les vieilles choses – comme Loki, oui, oui.
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Groupe : Monothéiste - Créature - Sainte Olga de Kiev Métier : Professeure d'Histoire à l'Université de Kiev Pouvoirs / atouts : Glaive de Dieu (+1 au dé de combat) ~ Parole de Dieu (-1 ou +1 au dé de la cible selon sa volonté) ~ Lumière divine (5 de dégâts aux ennemis comme aux alliés) Fidèle : Panthéon Monothéiste, en particulier envers Dieu et ses lieutenants. Béni par : Remiel feat Michel - Si elle vient à être tuée, son âme est renvoyée dans son corps. Tant qu’elle doit accomplir les missions qui lui sont confiées, elle continue à traverser les époques en échappant à leurs ravages et à échapper aux influences démoniaques qui ne peuvent corrompre son âme protégée par le Tout puissant. Warning : langage cru &/ou Violence physique &/ou Sexe &/ou violences sexuelles Messages : 107 Célébrité : Kathryn Hahn
Sujet: Re: On ne reprend pas de Strogonov ! Sam 28 Sep - 12:54
«We spend some weekends on the grind Surveillance is outside, we see when you arrive Ride or die, my son» Moscou, début juin 2022 -- feat. Lorelei Grimstad
Le nom de l’épée légendaire des Rus’ flottant dans son esprit, l’esprit d’Olga lui fit ressentir l’envie coupable de dépenser quelques roubles pour un snack. Une petite dose de sucre qui ne lui serait pas de mal pour continuer à feuilleter les différents livres qu’elle pourrait trouver concernant son peuple et leurs descendants. Mais il fallait croire que l’univers cherchait à entrer en contact avec elle, car lorsqu’elle se retourna pour regagner dans le hall de la bibliothèque, elle tomba nez à nez avec jeune femme qui venait de faire tomber une pile de livres. Bien qu’elle ressente fugacement une pointe d’agacement de ne pouvoir atteindre rapidement son objectif, elle n’hésita pas à rassurer la jeune femme qui s’excusait et à l’aider à ramasser ce qui était tombé. So clumsy… Oh ! « maladroite ». Conservant le surplus qui avait choisis de faire le grand saut tandis que la petite gardait le reste sagement dans ses bras, Olga lui adressa un sourire.
- Pff Elle balaya d’un geste de la main cette excuse de maladresse we’re all clumsy sometimes, honey. Assurée que tous les ouvrages avaient été récupérés, elle se redressa tout en lui demandant où se trouvait l’endroit où l’étudiante s’était installée. Suivant du regard l’endroit désigné du doigt, Olga avisa la fameuse colonne et une grande table sur laquelle se trouvait un ordinateur portable ainsi qu’un cahier qui, d’ici, semblait déjà bien utilisé. Faisant le premier pas pour rejoindre cette table, la voix de la jeune femme attira son attention. Une Norvégienne travaillant à Paris et se retrouvait à Moscou pour un contrat de deux jours ? Si dans un premier temps elle se retint d’adresser un regard circonspect à la jeune femme, conservant le souvenir de sauvagerie impie des clans scandinaves avec leurs guerres intestines pour savoir qui serait le plus grand jarl, la curiosité lui permis de conserver une expression avenante. Interesting… and yes, I’m russian, répondit-elle avant qu’elle finissent par parvenir à la table, posant chacune leur pile.
Alors que la jeune femme s’exprima à nouveau en français, Olga ne pu empêcher son regard d’observer avec curiosité le titre des livres qui avaient été choisis par l’étudiante. L’un d’eux attirant particulièrement son attention avec son titre plus qu’évocateur sur le parcours des religions en Russie, depuis les tous premiers peuples à des jours plus récents.
- So your research is about religion ? Is that a hobby for you or it is some kind of study work ? dit-elle tandis qu’un peu plus loin deux hommes étaient en grande conversation, l’un débitant un flot d’information en montrant le contenu d’un livre dont il semblait tirer ses explications, l’autre réagissant à ce qui lui était expliqué et observant successivement les pages du livre et le contenu d’une boîte qu’il tenait précieusement. Plissant légèrement les yeux, ses lèvres se pinçant d’un intérêt qu’Olga essayait de réfréner quelque peu, elle s’employa à porter de nouveau son attention sur la jeune femme. I almost forgot to present myself… Natalia. I am a History teacher at University !
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« Of course, but… a library should be quiet. To work, i mean » Ne nous mentons pas, je n’étais pas la femme la plus discrète de la création, loin de là. L’agitation, le bruit et surtout le chaos constituaient mon pain ordinaire… toutefois j’avais été une étudiante avec de brèves mais grandes aspirations voici seulement quelques années en arrière et je n’avais pas oublié combien les maladroits étaient gênants quand vous étiez plongé dans un énorme ouvrage de référence ! Si j’avais été du genre plus violente, j’aurais pu frapper certains d’entre eux à l’époque… donc je m’en voulais toujours un peu quand je faisais ce que j’étais tout à fait capable de reprocher à autrui, moins par bonté d’âme que par principe.
« You’re from here then ! It’s my first time, i mostly traveled in southern Europe » Cette femme ne pouvait pas s’en rendre compte mais, parce qu’elle m’avait aidé avec mes livres, j’étais particulièrement normale. Le fait qu’il n’y ait dans le coin aucun objet avec lequel je puisse faire semblant de taper la discut’ participait aussi à la situation. J’avais laissé Chaton à l’hôtel, pensant n’avoir à converser avec personne puisque j’allais me plonger dans mes recherches. C’est que je ne tenais pas à être exclue de la bibliothèque pour excès de bizarrerie… et j’avais une idée vague de comment la culture russe réagirait à mes manies. À Moscou, fais comme les moscovites… si j’puis dire.
On remarquera qu’au demeurant je ne voyais pas ce qu’il y avais d’intéressant dans le fait que je sois norvégienne. Si je n’avais pas relevé c’était 1) parce que ça n’aurait rien apporté, 2) parce que j’étais bien plus intéressée de savoir si cette femme pouvait être une potentielle source d’information. « I was student at the University of Oslo, studying history. I left my master's degree when I was spotted by a modeling agency. I’m actually here for a shoot » expliquais-je pour commencer car étant mannequin je n’étais de toute évidence pas là pour le travail, il s’agissait plus d’une passion, ce que je ne manquais pas de préciser : « It remained a hobby : I like doing research so much ! My dissertation focused on the evolution of beliefs and their impact on the Viking invasions »
Puisque les présentations m’apprirent que j’avais à faire à une enseignante en histoire – si ça, ce n’est pas le destin, je ne sais pas ce que c’est ! - elle pourrait toujours essayer de trouver mes travaux dans la base de donnée d’Oslo. J’étais assez fière de mon mémoire de M1 qui avait remporté une très bonne note. J’étais sortie de la fac avec une mention même si, en réalité, ce niveau ne valait pas grand chose sur le marché du travail. Lorsque je serais trop vieille pour continuer mon métier actuel, il sera toujours temps de retrouver le chemin des études pour compléter mon diplôme. Le souci étant que je n’étais bonne qu’en recherche, j’aurais détesté enseigner, or c’était le lot de pas mal d’ex étudiants dans mon domaine… « Lorelei Grimstad, I’m model, nice to meet you » à la française, je lui tendis la main, sourire avenant aux lèvres. Une enseignante me serait très très utile si j’arrivais à la faire parler ! D’ailleurs, toute occupée par cet échange, je n’avais pas pris garde aux deux hommes, du moins pas avant que je ne sente un regard errer sur mes courbes. Je lui jetai un coup d’oeil et revint à Natalia aussitôt, pas encore assez intriguée par les deux inconnus pour m’en approcher.
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Natalia Petrenko
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Sujet: Re: On ne reprend pas de Strogonov ! Sam 26 Oct - 13:05
«We spend some weekends on the grind Surveillance is outside, we see when you arrive Ride or die, my son» Moscou, début juin 2022 -- feat. Lorelei Grimstad
La jeune femme était d'une apparence douce et sa maladresse lui donnait un air de brebis perdue, ne demandant qu'à attente les bonnes paroles pour trouver la bonne voie. Une nouvelle âme à intégrer à l'immense cheptel du Tout-Puissant ? Peut-être bien mais il allait falloir s'y prendre correctement. Laissant l’ombre d'un sourire chaleureux étirer ses lèvres encore quelques instants, Olga haussa les épaules lorsque l'étrangère mentionna que les bibliothèques devaient être des lieux où le silence devait régner. Elle n'avait pas tort mais une maladresse de temps à autres était à des années lumières d’être punie de quelque manière que ce soit. Léger hochement de tête lorsque la jeune femme réagit à ses mots.
- Well… welcome to Russia. This place has a lot to offer for those who are open minded, répondit-elle tandis qu’elle finissait de l’aider à ramener ses livres à sa table, avant de se présenter et d’être imitée par l’étrangère. You have an interesting path… but it’s good to hear that you still have passion for History. Quelle peine cependant de s’adonner à une telle activité, de se dénuder ou se vêtir selon le bon vouloir d’un photographe, pour de l’argent. Un potentiel gâché pour ne considérer les recherches en Histoire qu’en tant qu’hobby.
Quelques instants son attention se détourna de la jeune femme pour se focaliser sur la conversation qu’entretenaient deux hommes. L’un d’entre possédait le morceau d’un objet celte ou nordique, selon les informations données par le second. Hmm. Se faisant violence pour se concentrer à nouveau sur la jeune femme, cette dernière se présenta à son tour. Etait-ce une négociation qu’elle entendait entre les deux hommes ? Leur jetant à nouveau un regard, elle observa Lorelei. Peut-être que entendre la traduction de cet échange l’intéresserait ? Il n’était pas question pour Olga de laisser s’échapper un fragment d’objet divin alors qu’elle en était si proche.
- If you’re doing research about those good old vikings, maybe you should follow me. Those men right here are speaking about a mysterious fragment celtic or viking. Interested ? dit-elle en s’éloignant doucement d’elle, non sans lui adresser un regard malicieux. Faisant volte-face, Olga s’approcha des deux hommes. **Oh, voilà un objet des plus fascinants ! Et on ne peut plus vrai. Professeur Natalia Petrenko, de l’université Taras-Chevtchenko de Kiev. Puis-je vous demander comment vous êtes parvenu à entrer en possession d’un tel fragment ?