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 Le parfum des fleurs.

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MessageSujet: Le parfum des fleurs.   Le parfum des fleurs. EmptyLun 22 Avr - 11:50

Le parfum des fleurs;LORELEI&JUN;
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.

I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.

Je sortais d’un shooting durant lequel on m’avait fait porter un maquillage très prononcé et une veste de cuir noir par-dessus un soutien gorge en dentelle – ainsi qu’un jean. Cela ne me dérangeait pas puisque j’étais étiquetée mannequin pour lingerie, mais entre nous je n’avais jamais totalement compris en quoi poser dans ce genre d’assemblement improbables de pièces – qui mettait une veste par-dessus sa lingerie et sortait ainsi, qui ? - à côté de grosses moto allaient donner envie aux femmes de se procurer une marque plutôt qu’une autre. Je soupçonnais ces tirages d’être faits pour les hommes qui, après avoir fait ce qu’ils avaient envie de faire sur ce type de cliché, étaient pris de culpabilité et allaient acheter la dite lingerie à leur compagne pour apaiser leurs remords. Mais peut-être pensais-je ainsi parce que j’étais une petite bourgeoise issue d’un milieu intellectuelle et que ma fibre artistique était limitée. Ou alors – plus probable – l’idée d’un comportement aussi à côté de la plaque m’enthousiasmait. Imaginer un couple se disputer à cause de mes photos me réjouissait ! Ne pas pouvoir y assister si j’avais raison, en revanche, me décevait.

J’avais gardé le maquillage et, si ce n’était que dans la vie civile je portais des tee-shirt ou des pulls comme tout le monde, ma tenue ressemblait un peu à celle des photos. Jean, bottines. Au lieu d’un cuir j’avais une doudoune légère bleue assorti à mes yeux. Et en guise d’accessoire, j’avais un collègue mannequin qui me faisait du plat depuis un bon quart d’heure.

Alors que je cherchais à m’en dépêtrer, me murant dans le silence d’ici là  - il y en a que ça refroidirait, mais pas lui, il avait l’air d’adorer s’écouter parler – mon regard tomba sur un gros pot de fleurs décorant le trottoir. Ça ferait l’affaire. M’approchant des plantes, je m’accroupis et m’adressais, au moins en apparence, à cet oasis de nature en plein urbanisme parisien. « Le monsieur est un peu dérangeant, tu ne trouves pas ? Il parle tout seul en plus » Dit celle qui parle aux fleurs, oui, je sais. Sauf que moi j’agis ainsi en pleine conscience. J’aime passer au mieux pour excentrique, au pire pour quelqu’un ayant un vrai problème. Sur ce dernier point, on peut considérer sous en certain angle que j’en ai un, si ce n’est qu’il n’a pas grand-chose à voir avec ma manie de discuter avec les objets pour éviter de papoter avec mes semblables. Si j’ai développé cette habitude, c’est juste pour m’amuser ! « Qu’est-ce que tu fous ? Si tu veux pas m’parler dis-le ! » Toujours sans le regarder, cachant mon allégresse, je poursuis : « Il n’a pas compris. Ils ne comprennent jamais » Strictement vrai. Mon jeu était trop rôdé pour qu’on y perçoive une manipulation, on se contentait en général de me conseiller d’aller chez le psy - s’ils savaient, mes parents se sont déjà presque ruinés chez tous les spécialistes de Norvège. « Pauvre folle ! » Voilà, je l’ai vexé. Bon débarras. Je caresse une feuille du bout des doigts, l’air songeur : « Hum… je ne devais pas lui plaire tant que ça finalement, il a vite renoncé. C’est presque décevant, tu ne crois pas ? » Je n’attendais évidemment pas de réponse. Je me relevais, tirant un peu sur mon jean pour le remettre correctement, et me tournais comme pour partir. Me voilà alors face à face avec un homme qui me regardait. Depuis combien de temps ? Aucune idée, j’étais trop concentrée sur mon pot de fleurs. Puis qu’on parlait de lui, je tournais de nouveau les yeux sur la plante décorative et dit : « Tiens, en voilà encore un » puis plantais mes yeux clairs dans ceux de l’inconnu, me demandant s’il allait se décaler ou choisir de dire quelqu’un chose. Dans le second cas, cela promettait d’être amusant…

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Lorelei - Psychédélices
"D'où vient l'homme ?" C'est la question qui nous taraude. "D'où est l'âme ?" Qui donc a inventé le code ? Avant toi tant d'autres ont cherché à le toucher le ciel, même artificiel. Doué pour voler, l'oiseau excite ta jalousie. Ferme les volets : tu pourrais te prendre pour lui ! Acide est la vie qui t'entoure... autour de toi l'amour a si peur du vide... Psychédélices, l'hélice s'éclipse : tu bois le calice jusqu'à l'hallali.

Lorelei Grimstad
Lorelei Grimstad
Fidèle aux nordiques
Groupe : Humain - Prêtresse.
Métier : Mannequin
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Pouvoirs / atouts : Trilingue - Mannequin - Zizanie - Self défense - Historienne
Fidèle : au panthéon Nordique et à Loki.
Warning : Tout est accepté (avec contexte cohérent).
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MessageSujet: Re: Le parfum des fleurs.   Le parfum des fleurs. EmptyMar 30 Avr - 14:38



Le parfum des fleurs

Dire que je pensais avoir tout vu en matière de dinguerie en étant en Corée, ça serait mentir. Des gens bizarres et étranges, il y en avait partout et Paris ne faisait pas exception. Il y avait quand même tout un mythe autour de Paris et plus généralement de la France, dans mon pays d'origine et voir que tout ce qu'on imaginait n'était pas entièrement la réalité, me faisait doucement sourire. Et depuis les deux heures où j'étais en train de me promener dans les rues pour me repérer un peu mieux en cas de problèmes, je ne fus pas réellement déçu des divers spectacles qui s'offraient à moi. Non la Corée et plus largement le Japon, n'avaient pas la palme de la bizarrerie, aussi fou que cela puisse être. Je ne jugeais pas, après tout, je n'étais pas forcément quelqu'un de très stable non plus dans un sens. Pas d'empathie, violent, on ne pouvait pas dire que j'étais quelqu'un de fondamentalement bon et ça m'allait très bien. De toute manière, c'est quoi être normal ? C'est bien la question. Par les temps qui courent, cette question n'est plus forcément d'actualité.

Après avoir été arrêté deux fois par des gens qui cherchaient a récolté des fonds pour médecins sans frontières et un troisième type assez barré pour essayer de me persuader que l'apocalypse allait avoir lieu et qu'il fallait tous qu'on se convertisse au bouddhisme pour y échapper, je me pose à la terrasse d'un café. Paris n'allait pas forcément devenir mon terrain de chasse, mais si je savais à peu près à quoi ressemble la ville, je pourrais plus aisément trouver des échappatoires en cas de problèmes. Ce qui m'avait déjà sauvé la vie à Buzan, mais ça ne compte pas, vu que j'y ai passé quatre décennies. Etrangement, ma ville natale ne me manquait pas plus que ça, sans doute parce que j'avais plusieurs buts assez clairs. Venger la mort de Ha-Rin d'une manière ou d'une autre et surtout tuer des dieux un maximum avant de tomber. De toute façon je n'avais pas grand espoir de vivre encore longtemps et ça m'était complètement égal de mourir demain ou dans six mois. Tant que je faisais quelque chose d'utile pour la cause, alors ça en valait la peine.

Après avoir bu mon café, je me remets en route. Et après avoir tourné au coin de rue, mon regard se pose sur une scène assez étrange. Deux personnes, un homme et une femme, visiblement en train de parler. Rien d'anormal à ça, si ce n'est que la jeune femme semblait s'adresser au pot de fleurs ? Celle-là, elle gagne la palme de la bizarrerie de la journée. L'homme s'énerve et finit par partir. Je marche alors dans sa direction, sans pour autant avoir dans l'idée de m'adresser à elle, mais alors que je me rapproche, elle se lève et me fait face. Elle prend la parole en première et pendant, quelques secondes, je la regarde sans savoir quoi répondre. " Je doute qu'il vous réponde." Je hausse les épaules comme si c'était une situation tout à fait normal. En tant qu'ancien flic, j'en ai croisé à la pelle des gens comme elle, certains plus dangereux que d'autres. Lui demander si elle allait bien n'était sans doute pas la question à poser, par expérience, je sais d'avance la réponse qu'elle me donnera." Vous parlez souvent aux pots de fleurs dans la rue ?" Question comme une autre.
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If you choose to run away with me, I will tickle you internally. And I see nothing wrong with that. We were searching for reasons to play by the rules, but we quickly found, it was just for fools.

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MessageSujet: Re: Le parfum des fleurs.   Le parfum des fleurs. EmptyLun 6 Mai - 16:42

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Je fixe l’homme un instant de mes grands yeux clairs. On pourrait croire que je le scrute mais ce n’est pas le cas, pas vraiment. Il faudrait qu’il suscite mon intérêt pour que je prenne la peine de le dévisager, de marquer ses traits d’une empreinte dans ma mémoire… nous n’en sommes pas là. Pour l’heure, il me semble juste être le type même des personnes me prenant pour une folle, et ce genre de rencontre j’en ai déjà fait un certain nombre et peu m’ont paru mémorable. En réalité, si je  regardais ainsi le nouveau venu, c’était simplement pour voir si cela le mettrait mal à l’aise. Pendant ce temps, je cherchais comment pousser plus loin le curseur de la bizarrerie… après tout, jouer perpétuellement au même jeu n’était pas amusant, il fallait varier les plaisirs.

Le silence ne pouvant s’éterniser, je repris toutefois la parole, reportant mon regard sur les fleurs : « Hum… pourquoi croient-ils tous que je m’attends à ce que tu répondes ? Je sais très bien que les fleurs n’ont pas de voix, encore que je ne sois pas persuadée de l’incapacité des tiens à ressentir » Certaines études prétendaient que les fleurs à qui on racontait des choses joyeuses poussaient plus vite et de manière plus épanouie que celles qui avaient le droit aux versions éplorées. Comme ma spécialité était l’histoire, je n’avais pas creusé plus, mais je trouvais ce genre de recherches fascinant – tout en ne sachant pas bien ce qui pouvait motiver des universités ou des centres à les faire.

Je ne tournais pas la tête pour répondre à sa deuxième remarque. « Je parle aux pots de fleurs, aux animaux, aux objets… communiquer est important à ce qu’on dit » Bien que l’adage veuille qu’on le fasse plutôt avec des personnes – et c’était en ça que ma manie était drôle ! « Le monsieur pose beaucoup de questions pour quelqu’un qui ne s’est pas présenté. Tiens, d’ailleurs, toi non plus tu n’as peut-être pas de nom ? Je devrais peut-être t’en donner un... » Je fis mine de réfléchir puis décrétait d’un air sérieux qui camouflait mon amusement : « Je vais t’appeler Inghen, c’était le nom d’une guerrière viking qu’on surnommait la rouge, comme tes pétales… même le monsieur qui n’a pas encore de nom doit trouver que cela te va parfaitement » Ou pas hein ! Peu importait du moment que je continuais à passer pour totalement inadaptée. Si mes pauvres parents me voyaient ils seraient partagés entre la fierté de mes références historiques et la mortification de mon comportement. Cette dernière l’emporterait, je n’en doutais pas. Mes parents m’aimaient inconditionnellement mais ma tendance à me ridiculiser en publique avait toujours été un fardeau pour eux.

Me relevant par confort, je fis le  tour du pot, mes doigts caressant toujours la plante tandis que j’attendais la réaction de l’homme. Hors de question de quitter mon relai de communication, cela m’obligerait à avoir l’air normal, et personne ne veut ça – en tout cas pas moi !

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