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 Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]

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MessageSujet: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyMar 29 Nov - 0:38

Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine
@"Levana Le Loirec"
03/11/2021

Tu les entends, Ceridwen? Les cris de rage de ceux qui sont tombés ici il y a longtemps... demandai-je à la déesse qui se tenait à mes côtés, alors que nous étions seuls à travers la terre désolée. Je nous revois ici-même, hache à la main et le corps peint du sang de nos ennemis d'antan. Notre peuple a souffert ici-même. Nombre de ses guerriers sont tombés, il est temps de leur faire honneur, et de raviver leur souvenir dans le coeur de notre peuple. ajoutai-je, humant l'air, ayant encore à l'oreille la clameur de nos armées d'alors qui hurlaient leur désir d'affronter l'ennemi. Je les revoyais, fiers, violents, guidés par leur foi et leur esprit de brutes assoiffées de sang.

La Grande Révélation avait ranimée la foi en nous autres anciens dieux. L'Humanité s'était rappelée, non sans une aide brutale, qu'avant l'Unique d'autres existaient. L'Humanité avait découvert que nous étions encore là, revenant de l'oubli. Notre peuple voulait renouer avec ses racines, rejeter l'Unique et nous retrouver. A nous de nous montrer et leur ouvrir la voie. Il était temps de reconquérir les terres celtes, les libérer des monothéistes et des nouveaux-dieux. Tous les anciens à travers le monde renaissaient et venaient réclamer leur dû. Nos ennemis avaient fort à faire et devait éclater leur attention face à tous ces fronts qui s'ouvraient face à eux.


C'est l'heure maintenant de défendre notre terre. lui dis-je en posant mon regard sur elle, admirant le vent armoricain fouettant son visage, faisant danser ses cheveux. Je lui tendis la main puis l'entrainai avec moi pour prendre de la vitesse. Il était grisant de retrouver cette puissance ancienne qui nous avait quitté depuis la chute de notre panthéon, battu par les greco-romains, puis l'Unique. Nous courûmes tous deux sous le vent sans nous soucier de rien d'autre que de retrouver ces sensations. Notre course s'arrêta dans un petit village d'un peu plus de milles individus à en juger par sa taille. Oh ce n'était pas grand chose, mais autant commencer par les campagnes. Ranimer la flamme de la foi avant de prendre d'assaut les villes.

Il est temps... lui dis-je alors que nous nous trouvions à l'entrée du village, l'attrapant par la taille avant de l'embrasser, excité par elle et par ce que nous allions faire.

Après la Grande Révélation d'août nous avions quitté Paris, après que j'eu envoyé Caraïbe auprès de Meduna, pour rejoindre la campagne. D'abord discrets, nous avions observé la tournure des évènements, assistés à bien des spectacles d'affrontements notamment. Fort de sa prise de conscience l'Humanité semblait voir faire son choix conscient et s'y jeter de plus belle.

Nous étions d'abord partis au Nord plutôt discrètement, avant de commencer notre oeuvre. Nous avions fait étalage de nos pouvoirs en nous révélant aux yeux des descendants de notre peuple. Une bonne partie d'entre eux vit en nous un retour aux origines, à ce lien qu'ils avaient depuis toujours défendu. D'autres en revanche ne voulaient pas quitter leur foi en l'Unique, ceux-là n'y avaient pas survécu. Nous avions brûlé des églises, et harangué nos nouveaux fidèles à répandre notre parole et reprendre les terres de leurs ancêtres. Nous leur rappelions tout le panthéon celte, en nous présentant par nos noms divins.


Ce village est le prochain à être libéré de l'Unique. Appelle-les, interpelle notre peuple qu'il sorte de ses maisons et voit notre retour. lui dis-je en marchant avec elle jusqu'à nous trouver devant l'église. Usant de ma force divine j'en enfonçai les portes en hurlant comme autrefois sur le champ de bataille. La serrure en arracha le bois, et les quelques humains présents étaient partagés entre terreur et foi en leur dieu.

Quittez les lieux devant Esus et Ceridwen, divins celtes ! Cette terre est nôtre, elle appartient au peuple celte et à nul autre ! dis-je d'une voie forte et qui résonnait sous la nef du lieu de culte.

Vous êtes ici dans la maison du Seigneur, c'est à vous de partir hérétiques ! vociféra le prêtre du lieu, vociférant ses prières à l'Unique.

Misérable humain, ton dieu est bien trop occupé à protéger ses cathédrales. Il vous sacrifiera tels des moutons, et préférant son troupeau plus riche. ajoutai-je en l'envoyant s'écraser contre une colonne après lui avoir décoché un violent coup au plexus.

Nous portons une flamme,
On la dit ancienne,
Elle est une âme,
L’âme Européenne.

Du nord à l’ouest ,
Des hommes se lèvent,
Du Sud à L’est,
Des bannières s’élèvent.

Partout on murmure,
Ils sont revenu,
Le retour des parjures,
Mais qui l’aurait cru.

Sortie des forêts et des montagnes,
Sortie de l’eau et de la brume,
Rêves des anciennes batailles,
Prières au claire de Lune.

Venu chasser le désert,
Briser le marchand,
N’ayant plus peur de leur enfer.
Unité des hommes de notre sang.

Un vieux chant a raisonné,
Celui des dieux Païens,
On les croyait oubliés,
Ils sont revenu mettre un terme au règne des chiens.
dis-je dans la langue ancienne tandis que je frappais ses ouailles qui tentaient de s'interposer à notre chemin.
Nous allions détruire cet endroit et laisser la nature reprendre ses droits ici. Dehors, sur le parvis, déjà certains étaient venus pour observer ce qu'il se passait, attirés par les cris, le bruit et mon chant. Ceridwen leur faisait face et leur apporterait aussi le message de notre retour.



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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyLun 5 Déc - 14:37




Le vent souffle sur les plaines
de la Bretagne Armoricaine
Father did you miss me? I’ve been locked up a while I got caught for what I did But took it all in style Laid to rest all my confessions I gave way back when But now I’m versed in so much worse so I am back again



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]  Paupières closes, l'esprit hantée par les coups de métal et les vrais de rage de l'affrontement, Ceridwen serre les poings à la remarque d'Esus. Oui elle les entend dans le souffle du vent et sur le coucher du soleil, des échos qui la hantent de batailles incessantes. D'un autre temps où ils se tenaient ici même tous les deux en observant en silence les morts gisant ici et là, en observant les autres livrer bataille dans la férocité. Oui elle les voit, ils étaient là dans leurs armures, leurs visages couverts du sang de leurs ennemis pour défendre leurs terres, le coeur lourd devant la défaite qui se destinait peu à peu et l'évidence d'un déclin à venir pour leur panthéon. La déesse rouvre les yeux pour tourner lentement la tête vers Esus, elle pense que comme elle il n'a aucune envie de vivre cela une seconde fois, remarquant la détermination dans son regard. Depuis les siècles ils ont gardé ce même état d'esprit, d'un duo fort et qui aujourd'hui vient réclamer vengeance. Ensemble ils partent vers leur nouvelle destination leur ménage étend leur territoire à la seconde où les édifices brûlent et où les fidèles se révèlent, leurs actions sont violentes mais efficaces, ils ne peuvent éteindre le feu de leur désir de revenche. L'adrénaline s'éveille, la déesse prise d'une énergie longtemps oubliée observe le village qui sera comme les autres surpris de leur arrivée. Ils ont commencé par les petits patelins, encerclent peu à peu les villes stratégiques qui seront certainement plus difficiles.

Ses mains se posent sur les joues d'Esus, tandis qu'ils échangent un dernier baiser. Ceridwen l'appuie un peu plus, puis se détache à contre coeur pour coller leurs fronts dans un geste affectueux et de communion, tous les deux comptent l'un sur l'autre, alliés maintenant et à jamais. Alors elle lui offre un dernier sourire et ainsi reprend cette bataille de territoire qu'ils ont commencé en duo depuis quelques semaines, venant prendre d'assaut cette petite église, symbole fort de leur religion d'assassins pour faire passer un message fort: les divinités de jadis reprennent leurs droits. Ce qu'ils font depuis quelques mois maintenant porte ses fruits, les Celtes gagnent en territoire, les lieux de culte chrétiens qui avaient remplacé leurs temples se voient lentement effacés du paysage auquel ils n'appartiennent pas de base et les prières leur sont désormais adressées. Le moment est venu pour tout le monde de prendre position. Esus fait irruption dans l'église tandis que Ceridwen se place sur le parvis, s'assurant que personne ne vienne les déranger. Le chant d'Esus résonne contre la pierre qu'ils veulent voir brisée, s'étend jusqu'au dehors et procurant un frisson à la déesse. La foule s'amasse, alors, menaçants, craintifs, intrigués, tout type de regard se posent sur elle et comme toutes les autres fois elle les interpelle sur la réalité des choses avant qu'ils ne les empêchent de faire quoi que ce soit.

« Sous ce parvis gisent vos ancêtres torturés et brûlés vifs, tués au combat, chassés pour leur foi au Panthéon celtique. Les chrétiens sont venus avec leur "message d'amour et de tolérance" massacrer des familles entières et vous leur construisez des édifices ?! Quel respect avez vous pour vos ancêtres qui ont tout fait pour preserver leur paix ?» l'histoire s'est révélée il y a quelques années mais cela s'est amplifié ces derniers temps avec la grande révélation, on parle parfois de génocides. La réalité dépassera toujours tout ce qu'ils peuvent imaginer puisque de toute manière cela s'est produit il y a longtemps, mais leur essence est là ils ne peuvent le nier. Mais les dieux eux, ont vu et jamais ne pardonneront. Partout on parle de ces divins revenus, partout des fidèles abandonnent l'Eglise. « Vous, descendants de ces guerriers Celtes, faites le choix aujourd'hui de renoncer à l'hypocrisie de ce Dieu qui a été imposé ici, chassons ensemble l'envahisseur ! En leur mémoire, cette terre est Celte !» Quelques uns motivés par les rumeurs de ces dieux venant reprendre leur terre ont déjà fait le choix de leur appartenance, divisant le village sur d'infinis débats qui aujourd'hui demandent une position finale. Alors on entend aussi bien des protestations mais à son agréable surprise plus d'encouragements en leur sens. Ceridwen observe la foule rassemblée,  un chrétien semble vouloir s'en prendre à la déesse, mais arrêté très vite par les nouveaux fidèles qui le repoussent tandis que son regard gris sévère se pose sur lui. Elle ne gaspillera pas son énergie divine pour lui, ni même pour les autres, profite du mouvement des nouveaux fidèles qui s'interposent, appuie un peu plus leur légitimité ils ont de quoi prouver leur allégeance dès maintenant et cela fonctionne, alors elle en est satisfaite. Les Bretons ont gardé leur âme celte, elle n'est pas étonnée d'en voir autant. Pour les autres régions de France ce ne sera peut être pas la même chose.

«Maintenant répandez la nouvelle, brûlez vos bibles et débarrassez nous de leurs traces ! Ce soir vous festoierez votre liberté spirituelle retrouvée! Nous vous protègerons, je vous en fait le serment ! » Un dernier mot, le conflit s'engage dans la foule, et elle s'en retourne à l'intérieur de l'église où elle voit rapidement Esus contre ces hommes fidèles à l'Unique malgré l'obscurité gagnante, à croire qu'ils savaient qu'ils viendraient, ici règne une impression de forteresse. Sur le chemin jusqu'à l'autel elle souffle sur les quelques cierges qu'il reste, créant un peu plus la pénombre pour se donner un avntage au terrain et symboliquement effaçant toute prière qui n'a plus rien à faire ici : le moment est venu de partir. Elle se positionne aux  côtés d'Esus, un baiser sur son épaule pour le prévenir de sa présence et dévisage ceux qui leur font face. Depuis le temps qu'ils détruisent ces lieux de culte, elle a retrouvé cette adrénaline qui jadis renforçait sa rage. Elle est aujourd'hui motivée par les torts causés à son Panthéon ces dernières années. «C'est fini vous n'êtes ici plus les bienvenus.»

Le prêtre à terre se relève après avoir essuyé un coup d'Esus, avec ce qu'il se passe autour il devait être préparé à faire face à la vengeance païenne, s'il est là c'est qu'il veut mourir en martyr et ne sortira pas de ces lieux de son plein gré. « Ce n'est pas fini sorcière ! La colère de Dieu viendra vous foudroyer ! » Ceridwen lève les yeux au ciel, après tout ce temps de vie et ces batailles, des bondieuseries elle en a déjà entendu pas mal.« Bien ! On va l'attendre! Ah mais non attendez. Il ne viendra pas. » Elle ri, profite de la pénombre et d'un pas sur le côté disparaît dans la noirceur pour d'un pas derrière l'un des ses protecteurs se montrer de nouveau dans la lumière, et encercler son cou de son bras, menacer d'étouffer le mortel au moindre geste qui ne leur plaît pas. Encerclés par leur aura divine, la suite des événements sera en fonction de ce qu'ils décident de faire: quitter les lieux et se faire lyncher mais vivre ou mourir ici. « Quittez les lieux » Elle réitère l'ordre de son double ; Ils ont un choix qui n'a pas été offert à leurs fidèles jadis. Confus, le prêtre les observe l'un après l'autre.

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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyMer 7 Déc - 23:45

Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine
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03/11/2021

Comme il était grisant de retrouver ces sensations après tant d'années. Même pour un immortel il pouvait y avoir notion d'éternité. Une si longue période à devoir subsister dans la quasi clandestinité, ne dévoilant ma nature divine qu'à quelques élus. Faire couler le sang en quantité, faire la guerre pour conquérir fidèles et territoires. Cette sensation m'avait manqué, c'était un aspect de mon devoir divin que j'avais mis de côté, n'ayant finalement que peu participé à ce que mes frères et le reste du panthéon avait entrepris pour résister aux assaults des nordiques.

Mais ce temps était révolu désormais, il n'était plus question pour moi de rester solitaire, de rester en arrière. Cependant l'union sacrée des celtes n'était peut-être pas encore venue, avant cela nous avions toutes et tous des choses à entreprendre. Notre unité devrait probablement passer par nos individualités ; s'il était difficile d'agir tous ensemble de la même manière il pourrait être plus efficace de nous contenter pour l'heure d'un simple objectif commun. Compte tenu de nos caractères ce n'était peut-être déjà pas si mal.

Après m'être débarrassé des quelques humains qui osaient encore se montrer virulents, je tendis l'oreille en direction de l'entrée des lieux, pour capter le discours de Cerid'. Pointant un doigt vers le prêtre, je lui intime en silence de ne pas bouger. Celui-ci malgré sa haine envers nous et notre culture s'exécuta et respecta mon injonction muette. Puis je marchai quelques pas en direction de la divine, appréciant le spectacle qu'elle offrait à l'assemblée. Moi l'insolent me voilà à admirer celle que j'avais retrouvée quelques mois plus tôt après une mise au point franche et transparente. Elle ne fut interrompue que par l'effronterie du prêtre qui avait retrouvé son courage, probablement parce qu'une femme avait pris la parole pour appeler au rejet de son dieu.


Courageux ou téméraire? dis-je au prêtre avant de sourire, une idée venant de poindre dans mon esprit. Je m'éloignai un peu jusqu'à rejoindre l'autel et toiser le crucifix en bois massif qui était suspendu au-dessus. Faisant appel à cette puissance retrouvée grâce à la Grande Révélation, j'usai de mon pouvoir Renouveau Boisé pour l'animer. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas utilisé, aussi me fallut-il une concentration particulière pour y parvenir. Après quelques instants donc le bois commença à craquer, puis à se déformer jusqu'à devenir un enchevêtrement de branches difformes. Après quoi le symbole n'existait plus, la nature celtique reprenait ses droits.

Voyez. Observez. Cette terre est celte. Revenez à votre héritage, rappelez-vous qui vous êtes. Vous êtes le peuple celte. dis-je à la foule, guettant leur réaction avant de décider de notre attitude à tenir.

Récap du dé pour utilisation du pouvoir:


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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyMar 13 Déc - 19:30




Le vent souffle sur les plaines
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Ceridwen observe son partenaire user de ses pouvoirs sur la grande croix en bois, sans doute le symbole fort de cet endroit, attaque flagrante contre leur religion. Elle maintient l'homme en otage, usant de sa force divine pour le contraindre tandis qu'il regarde avec impuissance ce bois reprendre vie, reprendre son aspect naturel et ne plus rien laisser de cette croix. Les autres sont dans le même état, abasourdis par la démonstration d'Esus, personne n'ose bouger ou intervenir et pourtant ils ne veulent pas fuir non plus. C'est comme si c'était trop pour leurs yeux de mortels. Ils ne savent pas comment réagir et n'osent pas non plus attaquer. Les nouveaux fidèles celtes également jaugent, observent la scène mais restent fascinés par ces pouvoirs s'exprimant dans la demeure de l'oppresseur tout en ne sachant pas jusqu'où ils peuvent aller et pourtant le cœur porté par les mots des deux Dieux. C'est nouveau pour eux, cela risque de changer bien des choses dans leur vies. Ceridwen lance un regard à Esus, le moment est venu de leur montrer qu'ils ne sont pas ici pour plaisanter et qu'ils ont tout intérêt à sortir s'ils ne veulent pas que cela se termine en bain de sang. En complément d'Esus, Ceridwen tente d'user son pouvoir de gravité sur un cierge sous le crucifix pour l'incendier. Mais celle ci fixée à son chandelier l'emporte avec, surprenant la déesse qui n'avait pas planifié cela comme ça et encore trop concentrée à tenir l'homme en otage. Le chandelier tombe alors a la renverse, faisant sursauter la foule d'incompréhension à ce soudain mouvement

Sourcils froncés, la déesse relâche alors violemment l'homme qu'elle tenait en otage pour l'envoyer valser sur les bancs, il lâche alors un gémissement de surprise.  Elle s'empare du cierge qu'elle a tenté de soulever sans user de son pouvoir, d'un pas se retrouvant au niveau de l'autel. « Cet endroit brulera comme tous les autres lieux de culte, ici sera érigé un temple dédié aux dieux Celtes. » Elle tend le bras, vers l'ancien crucifix, menace de brûler le bois pour provoquer la réaction de la foule, suggère l'urgence de leur position ou bien cela se terminera en bain de sang. « Maintenant partez, emmenez le prêtre et faites le sortir de la ville, qu'il aille raconter à ses semblables que les Celtes sont revenus reprendre ce qu'il leur appartient. » Elle ordonne à leurs nouveaux fidèles.


récap du dé pour la réaction de la foule:

récap du dé pour utilisation de pouvoir:


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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptySam 24 Déc - 3:23

Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine
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03/11/2021

A nouveau j'écoutais Ceridwen ordonner à la foule présente, leur annonçant que désormais l'Unique n'avait plus sa place ici. Sa voie était forte, puissante, rayonnante. Pour un peu je l'aurais couché sur l'autel pour définitivement en souiller son écrin, faisant résonner sa voie sous la nef du bâtiment. Qu'il était enivrant de me retrouver ici avec elle, retrouvant une passion de violence et de sang dont j'étais nostalgique.

Si jusqu'à présent la foule était restée muette et immobile, probablement indécise et s'interrogeant quant à ce qu'il se passait autant que ce qu'ils devaient faire, cela changea. Il y eut d'abord un murmure parmi eux, cela enfla au fil des secondes qui s'égrenaient lentement. Puis la foule commença à gronder avant de laisser éclater sa ferveur retrouvée. Nous voyaient-ils véritablement comme des libérateurs ou n'était-il question que d'opportunité dans l'espoir de survivre? Il était encore trop tôt pour le dire mais ce qui se déclencha devant nous fut des plus satisfaisant.

La plus grande majorité des humains autour de nous conspuait l'Unique, le reniait en scandant nos noms. Je conservais toutefois une certaine réserve mais en appréciait tout de même la saveur. Nous étions de retour en nos terres ancestrales, et il n'était pas question de les perdre à nouveau. La foule réclamait maintenant du sang, celui des suivants de l'Unique, celui de son prêtre.


Votre foi retrouvée fait plaisir à voir, alors répandez la parole celte ! Rassemblez vos pairs et partez à la conquête de vos terres, pour vous et vos ancêtres ! Rappelez à toutes et tous que notre peuple est là, et compte bien y restez ! leur dis-je en attisant leur rage et leur envie.

Voici le dévot de l'Unique, faites-en ce que bon vous semblera pour envoyer un message à son dieu. ajoutai-je en ramassant l'homme qui s'était relevé péniblement de l'enchevêtrement de bancs où l'avait jeté Cerid'. Puis je l'envoyai de plus belle à leur pied avant qu'il ne se mette à crier en comprenant le sort funeste qui l'attendait.

Cela sonna comme un appel, la joule se jetant sur lui telle une meute devant un animal blessé jeter en pâture. Dans le même temps, le reste de la foule qui était trop loin pour s'attaquer au prêtre se jeta sur la minorité qui était restée silencieuse, par peur ou par conviction, avant de détruire toutes les idoles, détruire les peintures et briser les vitraux. Cette minorité qui en appelait toujours à l'Unique pour les sauver dans de vaines prières larmoyantes. Eux aussi finirent lynchés sous les coups de la foule hurlante, tandis que je vins prendre la main de Ceridwen avant de m'adresser à nouveau à eux.


Allez, Allez ouvrir les yeux de vos familles. Rappelez-leur d'où ils viennent, nous sommes les Celtes ! leur adressai-je avant que tous ne se dispersent pour répandre la bonne parole.

Viens. dis-je à Ceridwen maintenant que nous étions seuls dans ce qu'il restait de ce lieu de culte. Nous nous sommes retrouvés Cerid', et il n'est plus question de te perdre. ajoutai-je avant de l'embrasser en la serrant entre l'autel brisé et moi.

Veux-tu t'unir à moi? lui demandai-je sans plus attendre. Elle comprendrait ce dont je voulais parler, et qu'il ne s'agissait pas d'un mariage à la con tel que les humains le voyaient. Un rituel de pouvoir, pour concrétiser notre attachement réciproque, cet amour que j'avais tant de mal à prononcer. Ce rituel n'était pas anodin entre deux divinités, nous renforçant l'un et l'autre lorsque nous étions ensemble. Mais nous diminuant dans le cas contraire. Toute médaille avait deux faces.

Nouons un rituel, ici et maintenant. lui dis-je d'abord avant de reprendre brièvement. Je suis prêt à te le dire Ceridwen. Je t'aime...

Récap du dé pour utilisation du pouvoir:


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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptySam 24 Déc - 20:00




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Un doute s'était emparé de Ceridwen de les voir ainsi stoïques et sans la moindre réaction, elle même destabilisée de ce manque de réaction loupa sa démonstration de force qu'elle souhaitait compléter. Finalement tout finit par s'accélérer, et la foule commença a prendre parti, les rendre ainsi victorieux de cette prise. Esus en rajoute pour les motiver à agir, car eux font aussi parti intégrante de leur réussite et les mots qu'il emploie motive encore un peu plus leurs cœurs à se revendiquer Celtes. Le prêtre est éloigné, cible de lynchage et très vite ses prières à Dieu sont étouffées. Ceridwen est fière de voir le peuple d'ici embrasser ses origines celtes et finalement les revendiquer. Ils seront ainsi tous sous leur protection et désormais il sera temps pour eux de leur adresser leurs prières afin d'accroitre de nouveau leur puissance. Cette ville se rajoute à leur territoire qui commence à s'étendre de plus en plus, Ceridwen a pour rêve de voir a la fin de leur campagne toute la Bretagne et toute la Normandie débarassée de ces monothéistes. Leur siège a assez duré, il est temps de revenir à ce qu'il était jadis, a ce qu'il aurait toujours dû rester. Leurs nouveaux fidèles prennent d'assaut l'église, prennent à parti le prêtre et détruisent alors idoles, tableaux et autres babioles qui servaient à ce culte oppresseur et éloignent les protecteurs du prêtre. L'euphorie collective lui rappelle ces longues journées de batailles où les guerriers allaient sans peur, allaient pour défendre leurs territoires, pour donner un héritage celte à leurs futures générations. Ils seraient fiers et ces guerriers alors ont leur mémoire honorée.  Les doigts de Ceridwen trouvent la main d'Esus qui observe la scène avec le cœur battant et soulagé enfin, ces scènes se multiplient sur leur passage, ils réussissent leur pari et quand ils rentreront voir les autres ils pourront leur montrer toute l'etendue de leur nouveau territoire. « On y est de nouveau...Les chants recommencent à résonner sur nos terres. » Les chants de victoire semblent avoir remplacé les murmures et les cris d'assaut.

Les lieux se vident, les celtes quittent cet endroit en quête des autres, en quête de démollir les souvenirs du monothéisme, les bibles et autres bêtises qui ont servi à leur laver le cerveau sur des siècles et des siècles. Sa main serre celle d'Esus, qui la guide, tous deux ont les mêmes idées en tête alors que l'adrénaline semblait retomber pour moeux remonter mais pour une toute autre raison. Son dos se retrouve collé contre l'autel, tandis qu'il vient se coller à elle, Ceridwen lève les yeux vers lui, son regard gris embué de désir quand elle se décroche de ses lèvres. Plus question de se perdre, oui, elle est d'accord, elle ne le permettrait pas, maintenant qu'ils se sont retrouvés ils vont continuer de combattre côte à côte, ils défendront corps et âme leur panthéon, leur foyer et leurs sentiments l'un pour l'autre. Depuis le début de cette campagne, ne rien dire commence a être difficile, mais quand il lui demande si elle veut s'unir a lui elle sait à quoi il pense.  Ses mots résonnent dans sa tête, comme quelque chose qu'au fond d'elle elle avait espéré puisqu'elle l'aime et qu'elle pense réellement que c'est la suite logique des choses au vu de la confiance qu'ils se portent. « Bien sûr que je veux m'unir a toi » Il connaissait déjà sa réponse, son regard s'enflamme, pour lui, qu'elle désire plus que tout et qu'elle veut à ses côtés et qu'un rituel viendrait concrétiser cela, preuve que cela a l'air d'être réciproque. Ses mains se posent de part et d'autre de son visage, ses aveux d'amour viennent s'écraser sur ses lèvres qui rêvent de se sceller aux siennes, font trembler son cœur alors qu'elle ne perd pas de temps pour lui répondre a son tour. « Je t'aime aussi Esus. » Et la fougue alors s'empare d'elle, collant ses lèvres contre les siennes dans une volonté délibérée d'unir leurs corps. Elle le serre contre elle, perçoit sa puissance divine comme commencer à se mélanger à la sienne, a se solidifier avec à mesure que l'envie monte. Tirant sur son haut de gestes empressés, la divine le lui retire et l'envoie balader quelque part dans l'église en se foutant complètement de respecter ces lieux. Ses doigts courent sur sa peau qu'elle sent réagir de frissons. A son tour elle retire son haut pour avoir le contact de sa peau contre la sienne et  rendre réel la fusion de leurs êtres. « Dans la maison de Dieu, Esus et Ceridwen s'unirent d'un rituel de pouvoir et firent trembler l'autel de leurs ébats... » Elle récite  dans une soupir conquis, comme leurs futurs récits mythologiques, ses doigts agrippant le bord de son pantalon, le tirant à elle pour que leurs bassins s'entrechoquent, se réclament. « Faisons en sorte qu'il nous entende... Leur Unique. » Elle murmure, revient attraper les lèvres d'Esus pour l'embrasser encore, et encore, avec cette même fougue, ce même empressement.

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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyMar 27 Déc - 1:36

Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine
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03/11/2021

J'accueillis ses paroles avec satisfaction, presque même un certain soulagement. Après tout ce temps à repousser ce moment de lui déclarer clairement mes sentiments, je redoutais en définitive qu'elle se soit lassée de m'attendre. Cela peut paraître curieux pour des êtres immortels tels que nous, mais nous étions à l'image de ce qu'avait créé l'Humanité. Imparfaits, contradictoires, incohérents parfois, mais déterminés.

Notre étreinte soudaine et passionnée, nos corps bouillants plaqués l'un contre l'autre, le désir qui nous animait alors faisait bouillir notre sang. Ce n'était pas que le début d'une baise, notre essence divine à tous les deux commençait à émaner de nous, comme la quintessence de notre lien. Après qu'elle nous eu à moitié dénudés, je respirai à pleins poumons l'odeur du parfum de son corps, mêlée à celle du bâtiment et du sang. Sa bouche prend possession de la mienne après qu'elle nous eut collé plus encore, le reste de nos corps à présent seulement séparés par l'épaisseur du tissu que nous portions encore.


Il ne sera pas le seul à nous entendre, nos nouveaux fidèles aussi. Que tous ici entendent et propagent nos ébats et notre amour. Qu'il soit connu de tous que notre union est et sera. lui dis-je avant de lui baisser pantalon et dessous avant d'embrasser son cou, sa poitrine puis son ventre. Mes mains accompagnaient ma bouche, et il en fut de même lorsque je parvins entre ses cuisses après l'avoir couchée sur l'autel souillé. Je pris mon temps pour jouer avec son corps, me basant sur sa respiration et ses sursauts lorsque je jouais un peu trop longtemps sur quelques points sensibles. Puis lorsqu'elle le réclama je fis tomber mon propre froc, me trouvant désormais aussi nu qu'elle.

Quand l'éternité devient trop longue pour l'immortel, il se met en quête de ce qui lui manque. Lorsqu'il prend conscience que ce qui lui manque a toujours été près de lui, alors il redécouvre la valeur d'un seul instant. dis-je comme récitant un texte ancien avant de la redresser pour l'embrasser, puis de la rapprocher du bord de l'autel pour passer ses cuisses de parts et d'autres de moi.

Notre amour est désormais énoncé et assumé. Il est temps d'unir nos essences divines pour que notre lien soit plus fort, symbole de notre union aux yeux de tous, divins comme humains. La proximité sera notre force, l'éloignement notre faiblesse. L'Amour est ainsi, tantôt une force, tantôt une faiblesse. Tout a un coût, tout représente un risque. Mais en m'unissant à toi en ce jour, je renonce à ma peur et à mes doutes. Ceridwen, déesse de la lune, je t'aime. Le rituel de pouvoir était un peu comme un contrat de sang. Au moins deux parties devaient se déclarer l'une à l'autre, s'ouvrir par un lien fort et sincère. Il ne manquait plus que sa déclaration solennelle et une représentation qui nous était propre de notre union pour conclure notre rituel. Alors nous aurions ce lien concret et solide tant que nous l'entretiendrons de la même manière que nous l'aurions conclu. Il y avait pire que faire l'amour dans un cadre cérémoniel pour entretenir un rituel de pouvoir.


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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyMar 27 Déc - 9:18




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Empressées, les mains reviennent à la découverte de l'un et de l'autre, ils ont beau l'avoir fait tant de fois, cette fois ça a une saveur différente puisqu'ils sont sur le point de s'unir par un rituel qui solidifiera leur lien. Ceridwen se laisse porter par cette vague de désir, pour lui mais aussi excitée à l'idée de profaner ces lieux par leurs ébats en tant que dieux païens. Et quelle poétique revanche cela est sur tout ce qu'ils ont subi, unissant leurs pouvoirs et devenant encore plus forts sous le toit de l'ennemi. Elle échange un regard chaud avec celui a qui elle a avoué enfin son amour, un sourire coquin sur ses lèvres quand il évoque le fait que tout le monde les entendra, tout le monde sera témoin de leur amour et de leur puissance en dualité. Il la met nue, retire tout contact textile, et sème alors des miliers de baisers sur son corps, qui laissent une trace fantomatique, des brulures de plaisir faisant rougir sa peau laiteuse. Ceridwen fait de même, sur la moindre peau qui se présente à elle. Dans un rire de la déesse, il la soulève sans mal pour la coucher sur l'autel, alors elle offre son corps nu et tendu d'envie sous ses yeux, un large sourire heureux sur les lèvres, se laisse en proie et en sacrifice de ses baisers.

Son corps réagit au moindre de ses contacts, qu'il s'agisse de ses doigts, de ses lèvres, elle ferme les yeux, pousse un long soupir de plaisir. Son corps se réchauffe, le contraste avec la pierre froide de l'autel est saisissant. Ses doigts se faufilent dans les cheveux d'Esus quand il se retrouve entre ses cuisses, fascinée par l'intensité de désir qu'il sait faire naitre en elle. Il récite un texte qui pour elle fait sens, puisqu'elle ressent la même chose pour lui. Ils ne sont pas originaires d même pays, mais il devient ce qui lui est désormais essentiel pour avancer dans ce monde. Elle le réclame, désire leur union parfaite, celle qui fera que leur relation prendra un nouveau tournant, son nom murmuré s'élève dans le cœur de l'église, il la redresse alors, elle se positionne au bord et ses mains viennent agripper sa taille pour que son bassin vienne s'écraser contre le sien. Aussi nu qu'elle, Ceridwen entoure ses hanches de ses cuisses, très vite ses lèvres viennent se glisser dans son cou, le bout de sa langue y laisse une trace, remontant vers son oreille. Tandis qu'il se déclare, ses mots font vibrer son essence divine, résonnent dans son corps et dans son cœur. Les gestes s'échauffent, elle ne le coupe pas mais ne résiste pas à embrasser le coin de sa bouche pendant qu'il parle, le serrant contre elle, brûlant de désir.

Dans leur rituel de pouvoir, ainsi il vient de prononcer sa partie. Alors Ceridwen se redresse pour trouver son regard, un baiser trop chaste sur ses lèvres. Ses doigts viennent lentement se saisir de son sexe et d'un mouvement souple du poignet cherche à lui arracher du plaisir pendant qu'elle récite ses vœux. « Par le rituel de pouvoir, je m'unis à toi, Esus, Dieu de la guerre, du commerce et de la construction. Que mon essence se mélange avec la tienne, que nos âmes se répondent dans la force comme dans la faiblesse pour se soutenir. Je t'accorde ma confiance sans détour, et jure de tout faire pour conserver notre proximité. »




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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyVen 30 Déc - 18:47

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J'écoutais Ceridwen réciter sa partie avec la plus grande attention, mu par tout ce que cela représentait pour nous deux. Cependant je laissais mes mains courir sur les courbes de son corps qui étaient à ma portée. Aux yeux des ignorants il ne s'agirait que de belles déclarations entre deux amants, mais c'était bien plus que ça. Il s'agissait d'un engagement divin entre deux être qui se promettaient un engagement et une loyauté sans faille, et nous concernant cela allait de pair avec un amour réciproque.

C'est... réciproque. dis-je alors qu'elle me tira en elle. Cette première pénétration était des plus agréables, aussi malgré son geste je pris le temps pour la faire durer. Si d'ordinaire c'était déjà quelque chose des plus agréables, l'union de nos deux essences divines décuplait les sensations ressenties.

Ce lieux n'est plus qu'une ode aux combats du peuple celte. dis-je pour réagir du tac au tac à ses paroles alors qu'elle jouait avec mes lèvres. Lorsqu'elle usa de ses pouvoirs pour nous amener à changer de position, j'affichai un sourire amusé mais un poil surpris et ne cherchais pas à lutter. Je pris sa poitrine à pleines mains après qu'elle m'y eut amené, jouant avec en guettant ses réactions pour affiner mes caresses. Puis mes mains glissèrent jusqu'à l'attraper par les hanches pour accentuer la puissance de mes coups de rein, le son de nos chairs claquant l'une contre l'autre résonnant sous la voute de pierre.

Le sang de tes ennemis accroîtra ta puissance. L'instinct du commerce et de la construction aiguisera tes sens pour mieux te protéger. ajoutai-je à sa suite sans pour autant interrompre notre danse. Après quelques minutes cependant je la soulevai pour sortir d'elle et venir dans son dos, tous deux à genoux. Je l'attrapai par les anches pour me planter en elle, cette fois d'un coup de rein très lent pour que dure la sensation. Puis je l'attrapai par la nuque  pour coller son dos contre mon torse et adopter un rythme plus virulent, une main sur son cou. Puis de l'autre je guidai l'une de ses mains jusqu'à son sexe, l'invitant à se masturber pendant que je continuais à la pénétrer.

Le rituel en lui-même touchait à sa fin, ce qui ne signifiait cependant pas nécessairement la fin de nos ébats. Néanmoins tout divin que j'étais, je n'allai pas pouvoir continuer à longtemps à ce rythme, non pas par épuisement mais parce qu'après autant de stimulation j'avais déjà la moutarde qui me montait au nez.

Grisé et tout à ce que nous faisions je ne me perdis pas ma concentration sur autre chose. Cependant je prendrai bien assez tôt le temps de réaliser l'engagement que nous venions de nouer Cerid' et moi. Un Rituel de pouvoir apportait certes beaucoup mais il en coûtait tout autant lorsque les partenaires n'étaient pas ensemble. Une proximité qui était plutôt compliquée à conserver lorsqu'il ne s'agissait pas de proches ou d'amants. Mais ce que je vivais avec la déesse, l'engagement et le lâcher prise que nous avions accepté de nous offrir mutuellement étaient aussi nouveaux pour moi que plaisants. Et cela signifiaient un véritable bon en avant pour notre relation.



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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyVen 30 Déc - 20:37




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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptySam 31 Déc - 18:31

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Je veux... que notre peuple sache et croie en notre amour. lui murmurai-je à l'oreille alors que sa tête reposait sur mon épaule et qu'elle trémoussait son cul contre moi. Si pour ma part j'étais plutôt discret quant à l'expression de mon désir, Ceridwen quant à elle faisait entendre sa voix. Si j'étais plutôt un taiseux dans ces circonstances, l'écho de son plaisir ajoutait à l'excitation qu'elle me procurait. Non pas parce que j'y participais mais parce qu'elle n'avait aucune retenue ni honte à assumer son plaisir comme elle l'entendait. S'il était toujours appréciable de faire la vidange avec bien des femmes différentes, les femmes fortes et indépendantes avaient toujours eu ma préférence.

Je laissai s'échapper un soupir lorsqu'elle décolla son dos pour coller son buste sur la pierre de l'autel, laissant son divin fessier entre mes mains et ma queue toujours en elle. L'inclinaison offerte par la position comprimait d'avantage mon sexe en elle, tout comme la vue que j'avais devant moi m'amenait au bord de l'extase. L'une de mes mains s'abattit sur son cul, faisant claquer la chair. Si elle voulait davantage j'attendrai un signe de sa part, gémissement, demande verbale, ce n'était pas les moyens de communiquer lors de nos rapports qui nous manquaient. Après un moment je l'attrapai par les anches avec fermeté et accélérai à nouveau le rythme de mes coups de rein dans son fourreau doux et accueillant. J'arrivais à la limite de ce que je pouvais tenir, aussi après une ultime pénétration plus vive je m'immobilisai au plus profond d'elle, rompant toute tentative de me retenir encore un peu.


Tu es... divine... Ceridwen déesse de la Lune. lui dis-je dans un soupir de libération, attendant que mon sexe ramollisse avant de quitter son corps, caressant son dos de mes mains puis en la relevant pour la prendre dans mes bras.

Je t'aime. lui dis-je avant de l'embrasser et de m'assoir sur l'autel, m'essuyant sur la tenture au bord de celui-ci non sans un plaisir certain. Nous voilà liés à présent toi et moi, cela ne t'effraie pas trop? lui demandai-je, assis près d'elle et faisant glisser mes doigts en suivant les courbes de son corps par de simples caresses affectueuses.

Je ne suis pas le plus tendre ni le plus sociable des celtes, ce n'est pas pour rien que l'humaine que je t'ai envoyée est à mon image en sens. dis-je en esquissant un sourire.

Bon, il est temps de faire brûler ce lieu et que nos fidèles retrouvés y édifient un lieu en notre nom. Cette terre est redevenue celte, il faut qu'ils puissent y célébrer le panthéon celte. ajoutai-je en chopant à pleines mains son cul encore nu. Il nous fallait reprendre la route, passer au prochain village avant de pouvoir nous attaquer à la grande ville du coin. Notre quête était encore longue mais les celtes étaient de retour chez eux, et tous ceux qui allaient se trouver sur notre chemin en paieraient le prix.


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MessageSujet: Re: Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé]   Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine [Intrigue I - Terminé] EmptyDim 1 Jan - 9:56




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Alors elle reprend possession de son corps après la jouissance, doucement, le rythme cardiaque reprend un rythme normal. Il l'attrape pour l'avoir dans ses bras, tous deux assis sur l'autel, son dos contre son torse, elle sourit à ses aveux d'amour, n'étant pas certaine de pouvoir s'en lasser l'entendre le dire maintenant. Elle tourne la tête pour embrasser sa tempe. « Je t'aime aussi mon chéri » Les dernières barrières ont été abattues, maintenant ils forment un vrai duo solide, et elle se sent sereine. Il lui demande si cela l'effraie, c'est vrai qu'elle n'a jamais eu l'occasion de faire un rituel de pouvoir et la dernière personne qu'elle a véritablement aimé était son époux d'antan.  « Non. » Elle répond sans la moindre hésitation, prend ses bras pour qu'il la serre un peu plus contre lui et observe la scène de cette église vidée, désacralisée et qui deviendra un temple pour les celtes. Celui ci elle le veut pour eux, pour la célébration de leur amour et marquer ce jour là où ils se sont unis. « J'ai confiance en toi, je sais que je prends la bonne décision, je me sens bien, sereine, pleine » Elle ose ajouter avec un double sens, étouffe un petit rire  et se laisse apprécier les douces caresses qu'il prodigue a son corps. Elle fait de même, les mains sur ses cuisses, remonte lentement ses ongles sur sa peau.

« Elle sera en sécurité avec moi, ne t'en fais pas. » Ceridwen ajoute concernant sa prêtresse, sur qui Ceridwen veillera comme si c'était la sienne. Elle est précieuse, se doit de trouver son bonheur en sa nouvelle foi et celle ci aura un rôle primordial quand Ceridwen lui aura appris tout ce qu'il y a a savoir. Ceridwen se lève, puis se tourne pour se blottir une dernière fois dans ses bras, mordille son cou quand il vient attraper ses fesses. Le moment est venu de brûler ce lieu, symboliquement et d'en faire un message fort aux monothéistes. Une de plus à leur palmarès, ça commence a faire une belle liste. Ils prirent le temps de se rhabiller après des dernières caresses,  et rassemblent tous les objets en bois en un centre pour former un foyer. Alors Ceridwen allume le brasier et ils sortent de l'église qui rapidement vient se faire grignoter par les flammes. Ils observent le spectacle, Ceridwen revient se mettre entre les bras de son partenaire et soupire lentement. Le chemin n'est pas fini.

FIN



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