SPOOKY TIME - La Villa Gericho

SPOOKY TIME

La villa Gericho

Balthazar, c'est son nom. C'est lui le Spook qui a lancé un sort pour essayer de faire peur à quelques passants sur New York. Malheureusement pour eux, pour lui et pour la Terre entière, le sort s'est mélangé à quelque chose de plus gros, plus fort.. et des failles se sont ouvertes un peu partout sur Terre, emportant n'importe qui, pour un voyage qui laissera les gens sans doute face à leurs plus grosses peurs, des moments héroïques à venir. Mais aussi des moments de couardise.

Toujours est-il que pour notre petit groupe du jour, nous atterrissons dans un manoir Dans Paris. Où se trouve-t-il ? Aucune idée, à l'extérieur une pluie battante, les fenêtres semblent verrouillées, les portes menant sur l'extérieur aussi. @Shiobán Zurer se réveille allongée dans la baignoire.. remplie de sang. Est ce le sien ? Aucun moyen de le savoir, étant donné qu'elle est plongée dedans jusqu'au cou. Non loin d'elle se trouve @Joshua Sullivan qui lui est menotté au lavabo par les deux mains. Soirée animée ? Seuls les deux pourront nous le dire.

Dans une autre pièce, une chambre au premier étage, nous trouverons notre chère @Valentine de Castellane allongée dans un lit, comme si de rien n'était. La seule différence, c'est peut être ses vêtements, elle porte ici une belle robe blanche, avec de nombreuses inscriptions en latin écrit avec du sang dessus. tandis que la dernière et non des moindres @Romilly Arriline se trouve elle dans le salon, au rez-de-chaussée de ce manoir, cette villa, assise sur un des fauteuils, avec un verre à moitié bu en face d'elle, comme si on l'avait drogué. Le feu est éteint, et aucun bruit n'est perceptible pour le moment.

Pour le moment.

A savoir:

Spooky time – La villa Gericho.

«There's blood in the streets
It's up to my ankles
There's blood in the streets
It's up to my knees» Paris, xx 2022 -- feat. Joshua, Valentine et Romilly

Après une rude journée de travail, il était bon de pouvoir finalement couper de toutes ces préoccupations. De laisser la génétique et les patients dans un coin de son esprits pour quelques heures, jusqu’au lendemain où le même déroulé se tiendrait. Sortir au restaurant pour manger un bon plat contrastant. Aller dans un bar pour boire quelques verres et profiter de l’ambiance noctambule. Mais aussi plaisante une telle soirée pouvait être, cela ne pouvait pas surpasser le soulagement que procurait le fait de rentrer chez soit et de prendre une douche bien chaude. A peine s’était-elle assise à l’arrière du taxis devant la ramener jusque chez elle, Shiobán s’était endormie, son esprit l’imaginant prendre cette fameuse douche dont elle se languissait. Si l’absence de Saraquiel pouvait l’agacer, l’empêchant de continuer à travailler auprès de lui, elle n’en chérissait pas moins la liberté de faire ce qu’elle souhaitait à tout instant sans avoir à se préoccuper de l’ange.

Shiobán émergea doucement alors que le vrombissement du moteur semblait s’être arrêté depuis quelques instants, accueillie par une douce sensation de chaleur. Avait-on mis le chauffage dans la voiture ? Peut-être bien et ce n’était pas plus mal pour le reste du trajet. Conservant les paupières closes, elle réajusta sa position pour poser son coude sur la portière et poser la tête mais son bras glissa avec une facilité déconcertante. Cette soudaine perte d’équilibre la fit sursauter, ouvrant brusquement les yeux, et elle manqua de se retrouver la tête sous… l’eau ? S’agrippant aux parois de la baignoire, la généticienne posa un regard écarquillé par la stupeur, sur ce liquide pourpre dans lequel elle se trouvait. Après la stupeur, la réalisation : ce n’était pas de l’eau teintée par quelque blagueur que ce soit, ni de la peinture. Il s’agissait de sang à n’en pas douter. Il y avait de nombreuses questions et Shiobán n’allait probablement trouver de réponse dans l’immédiat. Mais tout ce sang ? Il n’était pas possible que cela soit uniquement le sien !

Son cœur battant la chamade, elle tenta d’examiner son propre corps pour tenter de déterminer si elle avait été blessée mais impossible de le déterminer avec ses vêtements imbibés de sang. Une forme non loin d’elle attira son regard et elle constata qu’un homme se trouvait là, devant un lavabo…. Menotté ? Avait-elle été attirée dans une sordide affaire chapeautée par son chauffeur ? Une substance avait-elle été ajoutée dans son verre ? Ou bien s’agissait-il d’autre chose ? Bien qu’habituée à la vue du sang, l’odeur commençait à la prendre à la gorge. Shiobán s’extirpa prudemment de la baignoire et ce ne fut que lorsqu’elle se fut assurée qu’elle ne glisserait pas sur le sol, elle s’adressa à l’homme menotté.

**- Est-ce que vous savez comment vous êtes arrivé ici ?** demanda-t-elle avant de se rapprocher doucement de lui, cherchant du regard ce qui pourrait l’aider pour le libérer.

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** En anglais.

Nombre de pv actuels : 10/10

SPOOKY TIME

LA VILLAGERICHO

QUELQUE PARTFT. DES INCONNU·E·SLA NUIT DE SAMHAIN

Joshua avait terminé sa mission en cours à Paris et il était temps de rejoindre sa déesse pour se remettre à son service personnel. Il avait donc fait ses bagages, posé sa semaine et sorti son billet de TGV pour Bordeaux et filait sous l’ombre massive et légère de la Tour Montparnasse pour rejoindre la gare synonyme face à celle-ci. En passant les portes automatiques pour s’engouffrer dans le petit mall vitré et noir de Parisiens pressés, il avait sorti son téléphone et s’était arrêté un bref instant pour taper un message et l’envoyer, un sourire aux lèvres, anticipant le soir à venir.

Il n’arriva jamais au quai.

DÉBUT DE L’EVENT

Il émergea lentement, une sensation lourde et nauséeuse lui pesant sur l’âme. Qu’est-ce qui lui était arrivé ? Sa première pensée était qu’il avait dû sérieusement abuser. Il n’avait aucun souvenir passé l’envoi du message et il se sentait comme après une cuite sévère. Qu’est-ce qu’il avait bien pu foutre ?

A bien y penser, ça ne ressemblait pas vraiment à une cuite. C’était différent. Son esprit se mit à tourner, doucement, aussi vite qu’il le pouvait, en tentant de songer calmement à ce qui pouvait lui causer un tel malaise. Les yeux serrés sous le coup d’un fond de migraine, il ne voyait rien encore, et ne sentait pas plus son corps que cela, engourdi de la tête aux pieds. Il se sentait un peu flotter, et en même temps bizarrement restreint. Il n’avait jamais ressenti un truc pareil.

Une pensée folle et angoissante lui vint : l’aurait-on drogué et enlevé dans la gare bondée ? Son coeur se mit à battre la chamade et, pompant l’adrénaline comme un diable, le sortit plus rapidement de sa torpeur, et juste à temps pour voir une femme, une inconnue, couverte de sang !!, qui se mit à lui parler en anglais.

Son réflexe fut immédiat.

« M-m-AaaAAAaaAAh !! putain !! Non ! Reculez ! Go away! * »

Il frappa des pieds, tant pour se protéger que pour s’éloigner, et essaya d’amener ses bras pour participer. Il comprit qu’il était attaché, menotté, quand ses efforts le soulevèrent du sol et lui firent cogner la surface de céramique dure et froide du lavabo. clong ! La réalisation le stupéfia et le calma, mais il ne se détendit pas pour autant, ses yeux fous et injectés de sang fixant la brune trempée d’hémoglobine en soufflant comme un bœuf, semblant prêt à frapper. Bien malgré lui, le traumatisme difficilement refoulé de la nuit à Sboryanovo venait de remonter.

« Qu’est-ce que… Putain ! What the fuck ?! Who are you ? Where am I ? What is this ?! ** Oh, putain… »

Il essaya de tirer sur les menottes qui le tenaient fermement ancré à la tuyauterie, sans réussir à la faire bouger, et il chercha à tordre ses jointures pour attraper un raccord et le dévisser avec une énergie tirée de son seul désespoir.

elirose

* Allez-vous-en !
** Mais quoi putain ?! Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Qu’est-ce que c’est que ça ?!

Joshua

Sullivan

You may feed on me. Feed on my body. Feed on my soul. Eat all of me and leave but a soft memory. For this world is on fire and without your kind, breathless glory, ô Meduna, my goddess, what good is there to live. What's in a world without You.

KoalaVolant

Spooky Time

Je m’éveillai brusquement dans une inspiration. Je relâchais ensuite mes poumons emplis d’air comme si j’étais essoufflée… un réveil tout sauf en douceur. Je me passai la main sur le visage et m’intéresse à ce qui se trouve autour de moi, soit rien de familier. Nous étions très loin de la décoration moderne et épurée de l’appartement que je partageais depuis quelques mois avec ma sœur Leora. Je me trouvais dans ce qui semblait être un salon… Un verre devant moi soulevait la possibilité d’un empoisonnement. Ce ne serait pas la première fois qu’un homme essaie de me droguer pour m’emmener chez lui, jusque là, pas trop de raison de paniquer malgré une ambiance que je juge, à minima, lugubre. Je tendis la main vers le verre et mon geste s’arrêta alors que mon regard s’était posé sur ma peau… Quelque chose clochait.

Abandonnant pour l’instant l’idée de sentir le contenu du verre, je rapproche mon bras de mes yeux pour mieux voir. J’aurais du mal à vous l’expliquer puisque ce n’est pas à prendre au sens littéral mais j’avais l’impression de ne pas… briller. Plus vivement, je tâtais mon corps, mes cheveux. Ces derniers avaient des nœuds… Bizarre. Il n’y avait pas de miroir dans mon entourage immédiat mais je commençais à avoir une petite idée du problème. Ma magie ne fonctionnait pas. Ne croyez pas que je m’en inquiète par narcissisme, je n’ai pas besoin de mon pouvoir pour être jolie, il me sert à être plus que ça. À être fascinante, irrésistible, et pas juste une belle plante parmi d’autres.

Bien. Pas de magie donc. Il me fallait garder la tête froide, ne pas paniquer. Revenant à mes priorités du moment, je repris le verre et le reniflai sans que cela m’apprisse quoi que ce soit. Avec prudence, au cas où j’aurais été droguée, je me lève et me dirige vers la fenêtre qui donne sur une pluie battante. Elle ne s’ouvre pas. Pour vérifier mon pressentiment, je cherche la porte d’entrée et lorsque je la trouve, j’essaie à nouveau d’ouvrir, sans succès.

Pouvoir 0 + Moyen de sortir 0 = une succube bien dans la merde. Je baissai les yeux sur ma tenue, sans ma capacité à être parfaite, ça méritait une petite vérification. Jean taille basse, croc-top blanc, on est plutôt sur une tenue d’intérieur mais j’appréciai d’avoir des baskets aux pieds. Tant qu’à avoir l’air d’une humaine, pouvoir courir me parut une bonne chose. Même si je veille à conserver mon calme en toute circonstance, mon flegme naturel aidant, je n’en menais pas large intérieurement.

Je m’avançai plus dans l’intérieur de la maison. « Il y a quelqu’un ? » criai-je d’une voix claire. Si ennemi il y avait, je préférais le savoir vite. Ce serait moins dangereux pour mes nerfs.

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Romilly - Sexy Naughty Bitchy

I'm the kind of girl that girls don't like I'm the kind that boys fantasize I'm the kind that your momma and your daddy were afraid you'd turn out to be like Were afraid you'd turn out to be like I may seem unapproachable But that's only to the boys who don't have the right approach or ride That makes a girl like me wanna hop in and roll

Telle Aurore ou Blanche-Neige éveillées par leurs princes, Valentine ouvre lentement les yeux sur un décor… Qui ne lui semble pas du tout familier, avec absolument aucun souvenir d’être allée se coucher. Tout est silencieux pour le moment, ce qui ne créé pas de sentiment d’urgence chez l’humaine qui refoule la panique naturelle pouvant prendre n’importe qui dans ces circonstances en intellectualisant. Ancrée dans son corps, elle cherche déjà à savoir si elle a mal… Et le fait est, non, elle n’a mal nulle part. ça lui donne l’aplomb pour se redresser sur le lit, et constater qu’elle ne porte aucune marque, mais que ses vêtements ont changé. Quelqu’un l’a changée. Cette pensée la fait frissonner de dégoût et d’horreur mêlés, mais, puisqu’elle ne semble pas avoir été violentée, elle en fait vite cas pour passer à la suite. En rouge, avec une sorte de liquide épais, on a inscrit plusieurs mots latins sur elle. A l’envers, elle parvient à lire et frissonne à nouveau, sentant qu’il est de plus en plus difficile de rester calme et de ne pas céder à la panique. Son propre examen terminé, elle se concentre ensuite sur la pièce dans laquelle elle se trouve. Une chambre, tout ce qu’il y a de plus banal. Comme montée sur ressorts, elle se lève du lit et ouvre tous les tiroirs, fouille l’intégralité de la pièce pour voir si elle trouve quelque chose, n’importe quoi, qui l’aiderait à comprendre où elle est et ce qu’elle fait là… C’est choux blanc.

Pas du genre à se laisser abattre, Valentine refait une passe dans la chambre, cette fois pour trouver une arme. Vaille que vaille, la lampe de chevet devient un maillet de fortune. Cœur en main et prête à tout, elle ouvre brusquement la porte… Et ne trouve qu’un couloir, vide. A pas de loup, elle décide de remonter ledit couloir du côté qui lui semblait déboucher vers la sortie. Passant devant une autre porte, elle entend un homme hurler. Le sursaut de surprise passé, Valentine, n’écoutant que son courage, ouvre brusquement la porte, lampe de chevet bravement tendue au-dessus de sa tête, prête à frapper. « Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!! » Elle hurle, se voulant plus impressionnante qu’elle ne l’était, pour entrer sur une scène de crime abominable. Du sang partout, un homme attaché… Son bras brandissant la lampe tombe, et la lampe ensuite sur le sol de la salle de bain. « Par tous les saints, êtes-vous blessés ? » Elle demande, ayant perçu assez rapidement dans le flou gaussien de son intervention inopinée que les deux personnes qui lui faisaient face n’en menaient pas plus large qu’elle…

SPOOKY TIME - La Villa Gericho Nounou-Valentine

SPOOKY TIME

La villa Gericho

Tout le monde est réveillé et tout le monde s'active. Le premier qui hurle comme une fillette n'est nul autre que @Joshua Sullivan. Heureusement pour lui, seule @Shiobán Zurer est témoin de la scène. Toujours recouverte de sang, elle tente pourtant de savoir si il va bien le pauvre. D'ailleurs à tirer comme un fou furieux sur la tuyauterie, il arrive à la plier un peu, à croire que ce manoir tombe en lambeaux, on se demande qui fait l'entretien ici. Les petites gens sont toujours sous payés et voilà le résultat. Bien entendu, notre duo n'est pas seul très longtemps, car arrive comme une furie @Valentine de Castellane avec sa lampe de chevet qui tombe au sol en 10 secondes top chrono.

Seul problème pour tout le monde, le manoir n'est pas à eux. Mais à qui est il me direz vous ? Je n'en sais rien, je ne fais que vous conter l'histoire. Et notre proprio n'est pas vraiment content de l'intrusion, les lumières dans le couloir se mettent à clignoter de manière assez inquiétantes et l'escalier principal du couloir craque comme si quelqu'un se mettait à monter pour rejoindre ceux allant dans la salle de bain.

Alors qu'en bas, @Romilly Arriline qui avançait à pas de succube sans pouvoirs entend forcément les bruits à l'étage et cela doit lui peser d'être seule.. pauvre petite chose.. que voulez vous, quand môman n'est pas là, on doit bien se débrouiller. Le soucis, c'est quand elle passe près d'un couloir sombre, dont le bout n'est pas visible et qu'elle discerne à peine une silhouette qui passe d'une pièce à l'autre, que va-t-elle faire ? L'histoire nous le dira.

A savoir:

Spooky time – La villa Gericho.

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L'incompréhension face à la situation dans laquelle Siobhán se trouvait était palpable, pour autant elle se devait de conserver son esprit concentré pour ne pas se perdre dans une panique que son cœur commençait à lui faire ressentir. Si elle cédait, elle pourrait pas décemment réfléchir. Après un rapidement examen, elle constata qu'elle ne semblait pas blessée. Avisant un homme menotté au lavabo, qui semblait lui aussi reprendre ses esprits, elle se lever prudemment pour ne pas glisser -et risquer de se tuer- avant de se rapprocher de l'inconnu, et ne sachant pas son origine, elle s'adressa à lui en anglais. Elle le vit tout d'abord prendre conscience de sa situation avant que son regard vienne se poser sur elle et à cet instant, elle assista à la plus humaine des réactions. Il cria, ne manquant pas de parler dans sa langue maternelle avant de lui demander, en anglais, de reculer. Se reculant d'un pas lorsqu'il joua des jambes autant pour se défendre que pour s'éloigner, Shiobán leva ses mains devant elle pour lui montrer qu'elle ne lui ferait rien. Prenant une inspiration lorsqu'il se tourna vers elle pour lui parler. Un français donc.

- Je n'y comprends rien moi non plus. Je me suis endormie dans un taxis à Istanbul et je me suis réveillée... ici. D'un geste elle indiqua la pièce et la baignoire. Je m'appelle Shiobán. Et vous ?

La panique avait tendance à provoquer des réactions irrationnelles, le corps tentant de tout faire pour survivre, y compris s'acharner contre la tuyauterie du lavabo pour tenter de se libérer. Écarquillant les yeux en le voyant se débattre jusqu'à faire plier la tuyauterie, Shiobán se rapprocha vivement de lui avant de se figer lorsque la porte s'ouvrit avec fracas, laissant apparaître une jeune femme armé d'une lampe de chevet qui tomba bien rapidement sur le sol. Il lui fallut un instant avant de se reprendre.

- Non, je vais b... Attendez !!! Si vous continuez à forcer, vous pourrez peut-être quitter cette pièce mais vous seriez toujours menotté. Je doute que vous ayez envie de sortir de cet endroit sans pouvoir vous défendre, commençait-elle à répondre à l'inconnue avant de reporter son attention sur l'homme, commençant à fouiller les abords du lavabo. Aidez-moi à fouiller la pièce, et vous : Est-ce que vous sentez si vous avez quelque chose dans vos poches qui ne serait pas à vous ?

Elle s'arrêta un instant lorsqu'elle entendit quelque chose craquer à l'extérieur, dans le couloir, remarquant que les lumières semblaient y vaciller, avant de reprendre ses recherches de plus belle.

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Nombre de pv actuels : 10/10

SPOOKY TIME

LA VILLAGERICHO

QUELQUE PARTFT. DES INCONNU·E·SUN JOUR DE 2022

Josh aurait voulu ne pas avoir peur. Il aurait aimé faire face à la situation avec calme et proactivité, mais il avait peur. Il avait tellement peur ! Heureusement, la brune couverte de sang fit son possible pour le mettre en confiance, et il l’écouta et commençait à se calmer quand une autre entra dans la pièce en hurlant comme une furie. Cette fois, pas un cri. Il fit un bond et devint probablement livide, mais il avait juste trop encaissé. Son cœur loupa sûrement un battement. Et puis, tout se calma encore. Nul agresseur. Nul agressé. Seulement trois personnes perdues semblant chercher une explication à ce qui leur arrivait.

La première – Shivawn ? – semblait être la plus calme du groupe et le druide se concentra sur elle pour tenter de s’en inspirer. Elle fit d’ailleurs une belle remarque : s’il avait bien réussi à endommager la tuyauterie en tirant, il restait menotté, et elle se mit en quête d’une solution à ce premier problème. Lui ne voyait pas pourquoi la clé serait ici, à moins qu’ils soient dans un Saw du pauvre. L’autre conseil, par contre – fouiller ses poches, à la recherche d’un indice quelconque – n’était pas bête ; il était juste dommage qu’il ne puisse participer. Soupirant, il se résigna à attendre menotté au lavabo.

« Au fait, puisqu’on a été menotté, je m’appelle… Bruce. Et vous, » demanda-t-il à la dernière arrivée ?

Pourquoi choisissait-il un nom imaginaire ? Et bien, il ne savait pas de quoi tout cela retournait et qui était qui, ici. Tant qu’il ne connaissait pas les tenants et aboutissants, il préférait être prudent. Enfin, un sens de la raison et une certaine logique se rétablissaient en lui. Du moins, jusqu’à ce que des bruits proviennent de l’extérieur et que les lumières se mettent à vaciller dans le couloir. Un frisson le secoua et des sueurs froides le prirent.

« Et merde ! Menotté ou pas, je ne vais pas rester là à attendre ce qui vient, » pesta-t-il en tentant de faire céder le conduit déjà bien abîmé.

Lancer de dé

Il dut y mettre pas mal d’huile de coude, mais il se libéra, le tuyau cédant finalement et le laissant libre, toujours menotté mais capable de se relever et de faire face – ou de fuir… –.

elirose

PV – 10/10

Joshua

Sullivan

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KoalaVolant

Spooky Time

C’est très nul d’être seule, dans une semi-obscurité, avec de la flotte dehors et aucun pouvoir sur lequel se reposer. Je ne vous mentirai pas, je ne suis vraiment pas fan de cette ambiance. À pas feutrés, je poursuis mes investigations sans guère plus de succès. Un bruit à l’étage me fait sursauter, je crois entendre des voix. Il va peut-être être temps de monter… Mais j’hésite. Je n’aime pas spécialement être seule mais qui ait quel danger m’attend à l’étage ?

Du coin de l’oeil, j’aperçois une silhouette qui traverse le couloir une première fois. Je me tourne vivement, plissant les sourcils comme pour mieux voir, et elle passe une deuxième fois. Je regarde de nouveau en direction des escaliers. Deux options s’offrent à moi : aller à la rencontre de la silhouette qui, bien qu’ayant l’air humaine, n’a pas tout à fait une attitude naturelle – ce côté d’une pièce à l’autre me rappelle quelques vieux films de fantômes – ou me rendre à l’étage pour partir à la rencontre des voix qui pourraient être tout aussi surnaturelles.

Je finis par choisir la deuxième option, ne serait-ce que pour poursuivre ma visite de la maison à la recherche de réponses. J’avais beau avoir fait chou blanc jusqu’ici, je n’étais pas femme à abandonner, surtout quand j’étais coincée dans ce qui m’avait tout l’air d’être un piège. Je m’interrogeais tout en grimpant les quelques marches sur le panthéon qui avait pu s’en prendre à moi. Les candidats étaient malheureusement devenus très nombreux. De succube ouverte et amicale avec tous, les tensions à l’égard des miens avaient fait de moi une proie. Pour atteindre Lilith, voire Belzébuth, n’importe lequel des ennemis des monothéistes pourrait s’en prendre à moi.

Je ne peux m’empêcher de lâcher un bref soupir à la suite de quoi, arrivée sur le palier, je suis le bruit des voix. Le spectacle qui s’offre à moi est composé de trois parfaits inconnus. Ils ont l’air humains mais dans la mesure où je dois donner aussi cette impression, ça ne veut pas dire grand-chose. « Bonjour ? » dis-je prudemment mais avec calme. « Est-ce que l’un de vous sait ce qui se passe ici ? Parce que, je ne voudrais pas vous faire peur alors qu’on vient juste de se rencontrer, mais je suis sûre à 80 % d’avoir vu un fantôme au rez-de-chaussée » Les 20 % étant la part que j’accordais à la possibilité d’une imagination en train de s’emballer. « C’est du sang ? » questionné-je avec une pointe plus anxieuse dans la voix auprès des deux femmes sur les traces rouges foncés de leurs vêtements, l’une en semblant plus couverte que l’autre. Je semblais la plus propre et en état des quatre et je ne savais pas ce que cela pouvait vouloir dire. « Je m’appelle Romilly et j’aurais été ravie de vous rencontrer si je savais ce que je fiche ici » Un froncement de sourcils ponctuent ces mots. « Je ne sais pas si vous avez essayé, mais j’ai testé la porte et les fenêtres en bas et visiblement nous sommes enfermés... » Et ce serait tout côté mauvaise nouvelle, c’était déjà pas mal pour une première rencontre !

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Romilly - Sexy Naughty Bitchy

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Valentine est dans une zone de flou. Elle peine, vraiment, à raccrocher les wagons les uns aux autres. Un homme menotté, une femme sortie d’un bain de sang, et elle-même, dans une robe blanche portant le mot « sacrifice » en latin écrit dans le sang. Ça semble beaucoup trop élaboré pour être une mauvaise blague. Ça lui rappelle la fois où se croyant entrer dans un centre commercial, elle avait fini sur un lieu de culte à Pereplut… L’influence d’un divin ? Peut-être, mais lequel ? Et pourquoi ? L’humaine se pose trop de questions pour commencer à paniquer, finalement, elle habituée à rationnaliser plutôt qu’à suivre ses sentiments, qu’elle juge trompeurs. La peur est la pire des conseillères selon elle, même s’il lui est difficile de ne pas hurler quand les lampes se mettent à vaciller et qu’elle a l’impression de sentir une présence inconnue s’approcher d’eux, dans ce couloir lugubre. L’ancienne religieuse a une pensée pour les maisons du rire populaires dans les foires itinérantes, où vous avanciez dans le noir sans savoir ce que vous touchiez ou sur quoi vous marchez. C’est très efficace. Dans l’obscurité la plus totale, un œuf écalé a vite donne vite des impressions d’yeux globuleux, et autres tours de passe-passe. Hélas, les menottes de Bruce et le sang dans la baignoire semblent très réel. Sang de porc ? Impossible à savoir.

« Valentine. » Elle répond au dénommé Bruce, d’un ton un peu vague, distraite par ce qu’il se passe dans le couloir. Elle est partagée entre fermer violemment la porte et se barricader et continuer de regarder, comme cherchant une raison de plus de paniquer, ou bien un indice selon lequel tout cela ne serait qu’un jeu de rôle, amenant ainsi beaucoup de soulagement. Comme un automate, elle fait ce que l’autre femme lui demande, à savoir : fouiller la pièce, mais sans aucun espoir de trouver quelque chose de déterminant. Si elle n’avait rien trouvé dans la chambre, elle doutait sincèrement de trouver quelque chose dans la salle de bain, mais elle ne voulait pas être de mauvaise volonté.

Comme une bleue, elle se laisse surprendre et sursaute quand arrive une troisième femme, n’en menant apparemment pas plus large qu’eux. Combien étaient-ils piégés ici ? Oui, piégés, comme le leur apprend la nouvelle venue, d’une incroyable beauté. Portes et fenêtres condamnées, un fantôme qui se promène… Valentine frissonne, et se demande s’ils n’ont pas été drogués. « J’aimerai commencer par inspecter le grenier. » Elle avance, avec une relative assurance. « Est-ce que quelqu’un souhaite m’accompagner ? » Elle demande, ingénue, ignorante des règles inhérentes à tous les films d’horreur : on reste ensemble, coûte que coûte. Si on se sépare, c’est la mort…

Rp concerné : La Villa Gericho
Action nécessitant le lancé : La suite des évènements ?
Echelle de réussite et d'échec : 1 - les lumières s'éteignent complètement, un hurlement strident se fait entendre et toutes les vitres explosent, faisant perdre un pv à tout le monde.
2 - des bruits sourds provenant du rez-de-chaussée de chaussée indiquent qu'il y a quelqu'un qui cherche à monter vers les quatre personnes et qu'il n'est pas amical.
3 - Sur la glace de la salle de bain, un mot apparait "FUYEZ"
4 - L'apparence fantomatique que Romilly avait vu semble être dans les escaliers et monte doucement vers vous, alors que des grognements se font entendre.
5 - Les lumières clignotent en direction du grenier, mais aussi en direction de la bibliothèque, alors que les portes se mettent à claquer aléatoirement.
6 - La baignoire continue de se remplir de sang, alors même que les robinets ne coulent pas, jusqu'à déborder et inonder la salle de bain, les forçant à sortir d'ici.
Mon résultat et les conséquences : 1 - les lumières s'éteignent complètement, un hurlement strident se fait entendre et toutes les vitres explosent, faisant perdre un pv à tout le monde.

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Tout cela n’avait rien de bon et sans arme pour se défendre, il allait être difficile de faire face à ce qui pouvait se produire à tout instant. Comme cette présence dans la demeure. De quoi s’agissait-il ? Etait-ce humain ou s’agissait-il d’une créature ? Y avait-il un moyen de sortir rapidement avec le moins de dommages possibles ? Dans l’immédiat, Shiobán savait qu’elle n’était pas blessée mais elle ignorait si ce sang, dont elle était couverte, n’avait pas été mélangé avec quelque produit dangereux que ce soit. Il était clair que le dénommé Bruce avait peur, d’elle évidemment mais surtout de la situation dans laquelle il se trouvait, et s’il continuait à tirer comme un forcené sur le tuyauterie il ne serait pour autant pas à même de se défendre convenablement face au danger. Il fallait qu’elle trouve cette clé.

La Valentine tout juste arrivée proposait d’inspecter le grenier. Et la Romilly s’interrogeait tout autant qu’eux de la situation, mentionnant la présence d’un fantôme et l’impossibilité de sortir par la porte et les fenêtre au rez-de-chaussée. Putain de merde. Commençant par fouiller sur elle, la généticienne observait le sol à la recherche du précieux mais alors qu’elle se tournait vers la baignoire, se demandant si la clé pouvait y avoir été plongée, les lumières s’éteignirent subitement. Se redressant, retenant sa respiration, Shiobán sursauta lorsque se fit entendre un hurlement strident qui l’obligea à plaquer ses mains sur ses oreilles. Dans quel merdier se retrouvait-elle encore ? Si c’était le moyen qu’avait trouvé Lucifer pour trouver les failles chez elle, il avait mis les moyens. Son esprit n’eut guère le temps d’approfondir la moindre réflexion car les vitre explosèrent avec force, venant entailler autant son visage que son buste.

- AAAH BLOODY HELL IT HURTS ! s’exclama-t-elle sous le coup de la douleur.

Il fallait sortir d'ici au plus vite mais avec cette obscurité, la tâche allait être difficile.

- If we go up... Nous n'avons aucune garantie que...monter au grenier soit la bonne décision, mais je ne veux pas... descendre et il ne faut pas se séparer, dit-elle en se retournant avant d'avancer prudemment dans la direction qu'elle se souvenait être l'entrée, là où se trouvaient les trois autres.

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Nombre de pv actuels : 09/10

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LA VILLAGERICHO

QUELQUE PARTFT. DES INCONNU·E·SUN JOUR DE 2022

Quand ce qui venait arriva, ce ne fut pas le monstre attendu, mais une jeune femme, bienveillante en apparence. Mais elle était porteuse de sinistres observations. Faisait-elle partie du jeu cruel auquel on les soumettait présentement ? A peine sur ses pieds, Joshua ne savait s’il devait attaquer, mais les autres semblèrent accorder le bénéfice du doute à la nouvelle arrivante. Et, comme tout le monde se présentait, il persista dans son usage de prudence :

« Bruce. »

Puisque Romilly annonçait que tout était clos au rez-de-chaussée – si on prêtait foi à ses paroles –, Valentine avança l’idée d’aller inspecter le grenier, ce qui leva les yeux de l’archéologue au plafond. Comme si l’endroit n’était pas assez sinistre comme ça !

Il allait exprimer le fond de sa pensée quand les lumières s’éteignirent et ce cri terrible qui le força, lui aussi, à presser ses mains sur ses oreilles, ses pouces dans ses canaux auriculaires, à la recherche d’un soulagement. Dans le noir, ses yeux fermés par la contrition, il ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait et il ressentit seulement la douleur. Retirant les mains de ses oreilles prudemment, il commença à se palper là où il avait mal, et il remarqua le verre étalé partout et planté dans ses vêtements et dans quelques plaies.

« AH ! Mais qu’est-ce que… »

Il serra les dents en tirant un gros morceau de son mollet et soupira, entendant finalement la déclaration anxieuse de Shivown.

« Je ne suis sûr ni de vouloir aller au grenier, ni de croire Romilly sur parole, » répliqua-t-il d’un ton grognon avant d’ajouter, plus posément : « Mais quelque chose rôde et nous ne pouvons pas l’attendre. Commençons par là. Donnons-nous les mains pour ne pas nous perdre. »

Dans le noir, auquel il ne s’habituait pas assez vite à son goût, il tendit ses mains menottées pour trouver la pogne ensanglantée de Shiv et la saisir.

elirose

PV – 9/10

Joshua

Sullivan

You may feed on me. Feed on my body. Feed on my soul. Eat all of me and leave but a soft memory. For this world is on fire and without your kind, breathless glory, ô Meduna, my goddess, what good is there to live. What's in a world without You.

KoalaVolant

Spooky Time

Bruce, Valentine et une troisième femme qu’on appellera donc la Brunette à défaut d’avoir un prénom à disposition sont mes compagnons d’infortune. Visiblement ils ne me font pas confiance, chose que je trouve troublante dans la mesure où, privée de ma magie, j’ai l’air encore plus inoffensive que d’habitude. Peut-être que le fait que je me sois réveillée dans une autre pièce et que je ne sois pas couverte de sang leur parait suspect… ce qui me laisse dire qu’ils devraient revoir un peu leurs critères de normalité. Ce sont plutôt eux qui ont une allure bizarre de mon point de vue.

« Pourquoi le grenier ? » Puisque je viens du rez-de-chaussée, je ne vois pas ce qu’il peut y avoir d’intéressant plus haut. Soit dit en passant, j’ai beau être assimilée au monde démoniaque, je ne suis pas une très grande fan des espaces sombres, clos et potentiellement remplis d’araignées. Mon truc c’est plutôt les belles robes, de la lumière tamisée et beaucoup de champagne… On en est loin dans l’instant T.

Un bruit d’éclats de verre, un morceau qui se fiche dans ma peau puis la douleur. Je grogne dans un son sans aucun sens, me plie en deux quelques secondes durant lesquelles je ferme les paupières très fort pour maintenir mon calme. Être flegmatique faisait parti de mes méthodes de gestion de crise, je ne comptais pas céder à l’hystérie à cause d’une simple douleur physique. Notre Père, Mère, je ne sais pas dans quelle galère je me suis fourrée, mais un peu d’aide serait la bienvenue... cette prière silencieuse me réconforte assez pour que je rouvre les yeux et m’enlève d’un geste vif le petit éclat dans mon épaule. Quelques coupures autres s’ajoutent à cette plaie mais rien qui mette ma vie en danger. J’observe mes compagnons, ils ont le même genre de stigmate. Toutefois, malgré nos blessures, la fenêtre de la salle de bain est redevenue intacte. Cette maison nous déteste, je ne vois pas d’autres explications.

« Vous n’êtes pas obligés de me croire sur parole mon mignon, aller vérifier mes dires n’a rien de bien compliqué » Il lui suffit de descendre pour tester lui-même portes et fenêtres, il y perdrait son temps mais je n’y vois aucun inconvénient. Ma confiance en eux est très loin d’être acquise aussi. Quand il est question de se tenir les mains pour ne pas se perdre, je tends la mienne, seulement griffée, à Valentine. « Ma chère, si vous voulez bien » Le menotté et l’ensanglantée forment déjà un binôme, et je sens celle qui était prête à se rendre au grenier mieux préparée à se retrouver au milieu de nous autres. Bien que dépourvue de mon pouvoir, je fais tout de même mon plus charmant sourire : une bonne succube sait se passer de magie. En théorie, en tout cas.

CODAGE PAR AMATIS

Romilly - Sexy Naughty Bitchy

I'm the kind of girl that girls don't like I'm the kind that boys fantasize I'm the kind that your momma and your daddy were afraid you'd turn out to be like Were afraid you'd turn out to be like I may seem unapproachable But that's only to the boys who don't have the right approach or ride That makes a girl like me wanna hop in and roll