Here comes the sun, tudududu

Le maire de Kiev, rien que ça !, et son épouse sont à Paris. L’occasion pour la mairie parisienne de briller ? Ou tout du moins d’essayer ! Cortège de police, léger mais tout de même, pour accompagner le couple de notables reçu comme il se doit par le maire à l’hôtel de ville où ils ont été conviés à un fastueux déjeuner, avant d’être laissés libres de se promener, sous discrète escorte, au moins jusqu’au dîner du soir. Enfin, « libres ». Un tour leur avait été organisé, visite des plus beaux monuments de Paris, en voiture Simone ! Or, sur la liste de ces monuments figuraient de nombreuses églises, et la mairie a donc cru intéressant d’emboquer une théologienne free lance, pas bien chère, parlant russe pour accompagner le couple dans ses tribulations et leur fournir des informations pertinentes au cour de leurs visites. C’est ainsi que Valentine, habillée très sobrement, est présentée au maire de Kiev et à son épouse, auxquels elle tend une main et un sourire chaleureux, avant de s’adresser à eux en russe. « Bonjour, et bienvenue à Paris. Je m’appelle Valentine, je serai votre guide pour la journée. » Rien de bien tricky pour celle qui fut nonne, et qui a eu l’occasion de travailler dans chacune des églises figurant sur la liste, pour des durées plus ou moins longues. Assez longtemps à chaque fois, en tous cas, pour se souvenir des spécificités de chacune, du lieu où elles ont été élevées jusqu’aux reliques qu’elles conservent.

Pour l’occasion, Valentine a enfilé un tailleur noir, chemise blanche et jupe sur le genou. Un chignon strict retient ses épaisses boucles brunes et des lunettes ceignent son nez. Si on fait exception de son grand sourire enjoué et cordial, tout chez Valentine exhale le formalisme. Aucune intention de se mettre en valeur, seulement celle d’être tirée à quatre épingles, le plus sobrement possible. On le voit aux chaussures, noires elles aussi, qu’elle a choisi de porter, en l’occurrence des chaussures confortables, plates et fermées plutôt que des escarpins féminins. Les mains du couple serrées, la guide se retourne pour désigner une énorme berline, sans doute blindée, de la main. « Votre voiture est prête. Par où souhaitez-vous commencer ? Notre-Dame ? le Sacré Cœur ? Ou alors, si vous souhaitez profiter du beau temps et vous aérer, le cimetière du Père Lachaise me semble tout indiqué. » Il est vrai qu’en ce début de printemps, l’air est particulièrement doux en cette journée ensoleillée. À cette période de l’année, les rayons de l’astre solaire réchauffent ce que les vents froids attardés de l’hiver glacent. A l’ombre, il fait un peu frais, mais au soleil, il fait vraiment bon. Une de ces journées qu’on pourrait facilement passer entièrement en terrasse ! Peut-être serait-ce là ce que choisira le couple, rendant ainsi la présence de Valentine superflue… Elle verra bien !

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Here comes the sun, tudududu Bis-Valentine

Here comes the sun

«Then before you know, you lose some people close
Forcing you to manage your pace» Paris, mars 2022 -- feat. Valentine

Paris, ville des Lumières. Cité où la Révolution avait touché au but. Capitale entachée à nouveau par le sang quelques mois auparavant. Dieu que les païens comme les humains tueurs de dieux pouvaient être un véritable danger pour les véritables croyants. Les fils des druides et des bardes avaient osé réclamer ce territoire avant que l'un des leurs ne fasse s'abattre une tempête, ravageant les célèbres jardins des Tuileries. Les britanniques avaient eu la sagesse de se déclarer en la faveur du Tout-Puissant au lendemain de cet évènement, ce qui n'était pas pour déplaire à Olga dans l'esprit de laquelle commençait à germer l'idée d'inspirer l'Ukraine à en faire de même. Lorsqu'un évêque français avait appelé à une nouvelle croisade, cela ne fut pas pour déplaire à la Sainte qu'elle était, suggérant à son leurre d'époux de passer quelques jours de vacances en France non sans se montrer auprès du maire de Paris qui se trouvait bien enjoué de la présence du couple kiévien dans sa ville. Un cortège de police réduit pour les escorter de leur hôtel jusqu'à l'hôtel de ville avant qu'un fastueux déjeuner au frais du contribuable parisien leur soit servi et ces obligations prirent fin -plus ou moins- lorsque du temps libre leur accordé au travers d'une visite de la ville et de ses monuments emblématiques.

Mais pour un tel programme, il n'était guère possible de le suivre avec une discrète escorte. On leur présenta une jeune théologienne, sobre dans son allure et dont le regard luisait d'un éclat particulier. Avisant la main tendue de la jeune femme qui se présentait dans un russe impéccable, Olga lui serra la main sans toutefois décrocher son regard du sien, ses paupières se plissant légèrement.

- Intéressant, réagit-elle simplement avant de laisser Mihail faire de même, se laissant ainsi tout le loisir d'observer un peu plus en détail la jeune femme. Il y avait quelque chose dans cette sobriété apparente qui trahissait une volonté de rester en retrait, de ne pas se mettre en valeur par de quelconques artifices. Mais ce qui attirait le plus l'attention d'Olga étaient ces traits qui, observés les uns après les autres, trouvaient des échos dans sa mémoire sans qu'elle puisse toutefois mettre le doigt sur les souvenirs en question. Si une vie aussi longue que la sienne avait ses avantages, elle disposait d'inconvénients. Elle était incapable d'oublier le sentiment d'enfermement ressenti pour la première fois à son réveil dans son tombeau et son esprit parvenait à sélectionner ce qui était inutile afin de peu à peu oublier ce qui ne lui servirait pas : comment était-elle tombée mortellement malade ? A quoi ressemblaient les descendants de son païen de fils, Sviatoslav ? L'attention de la Rus' fut ramenée vers l'instant présent lorsque la voix de son époux se fit entendre.

- Nous aimerions visiter Notre-Dame et je peux dire sans me tromper qu'Olga souhaitera rendre hommage à la comtesse Demidoff, au cimetière du Père Lachaise.

Ainsi soit-il, моя кохана.

Adressant un sourire satisfait à Mihail, Olga rejeta ses cheveux derrière son épaule en se dirigeant vers la voiture puis une fois installée, elle attendit que les deux humains entrent à leur tour dans le véhicule. A peine la portière fut-elle fermée que le moteur se mit à vrombrir et la voiture se mit en mouvement.

- Valentine, c'est bien ça ? Vous parlez un très bon russe, ce n'est pas tous les jours que l'on entend des français le parler. D'où vous vient cet apprentissage ?

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Valentine est une femme sobre dans sa façon de s’habiller, mais avenante pour tout le reste. Ses sourires sont sincèrement bienveillants, nul besoin de la connaître depuis longtemps pour savoir qu’elle est de ces âmes qui se jettent aux pieds des autres pour leur rendre service, l’une de ces âmes qui seraient mortes sur la croix pour racheter les pêchés de l’humanité. S’installant à l’avant de la courte limousine, ou longue berline, pour laisser le couple disposer de l’espace arrière à son aise, elle s’égaie, à l’entente du programme annoncé par le maire de Kiev. « Dans ce cas je vous propose de commencer par le cimetière, ainsi, si vous le souhaitez, nous pourrons assister à la messe de Notre-Dame. » Avant cela, un petit goûter dans un café pittoresque, et la journée sera terminée. La française espère ainsi laisser un bon souvenir de Paris aux deux ukrainiens.

La voiture se met en route, et il ne s’écoule pas longtemps avant que la dame du couple, très élégante dame, ne la flatte quant à son élocution en russe, faisant rougir Valentine d’un embarras candide. « Merci beaucoup Madame Petrenko. Je me suis toujours intéressée aux langues, quand j’ai appris le grec, je me suis dit qu’une partie du travail pour le russe était fait, et donc j’ai tenté de l’apprendre. J’ai été missionnaire presque toute ma vie, ça aide énormément de savoir parler la langue locale lors d’une mission humanitaire, ne serait-ce qu’un peu. Je n’ai pas été envoyée en Ukraine mais en Biélorussie. Une partie de l’aide qu’on peut apporter aux gens dans le besoin passe par la compréhension de l’autre, tout ce qui facilite la communication est le bienvenu dans ces moments-là. » Et elle sourit, gentiment. Oui, apprendre d’autres langues pour se faire comprendre des gens qu’elle cherche à aider est sa première motivation, mais aussi une façon de récolter des informations pour sa propre curiosité. Après un instant de silence, elle reprend. « Et puis, j’aime l’idée de pouvoir communiquer dans leur langue avec les orthodoxes. Mon icône favorite est très importante à l’Est, il s’agit justement d’Olga de Kiev. » Son regard sur l’épouse du maire se fait pétillant. « Une femme à l’histoire incroyable. » Qui s’est jouée des plus grands de son temps. Certes, elle a génocidé un peuple, mais compte tenu du contexte, la chose n’en demeure pas moins un exploit, faisant d’Olga de Kiev une figure de choix pour qui, comme Valentine, a un faible pour les grandes dames de l’Histoire. Elle ne leur demande évidemment pas s’il la connaissent, songeant bien improbable qu’elle puisse leur apprendre quoi que ce soit de leur propre histoire, mais son regard en dit long quant à son propre état d’attente. Gourmande, elle espère fortement que le couple d’ukrainiens aura un commentaire à faire concernant cette femme incroyable ayant été sanctifiée pour sa défense, presque barbare, de la chrétienté.

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Forcing you to manage your pace» Paris, mars 2022 -- feat. Valentine

Ce visage lui était vaguement familier, pourtant Olga se trouvait incapable de trouver une réponse dans les souvenirs que conservait son esprit. Peut-être s’agissait-il d’une simple coïncidence. Ou peut-être que parmi ses descendants, l’un d’entre eux avait produit une lignée dont la jeune femme faisait partie. Non, c’était hautement improbable. Pour autant, lorsqu’elle entra dans la voiture, la Rus’ ne pouvait se défaire de ce semblant de sentiment de déjà-vu. D’où venait cette Valentine ? Quelle était son histoire ? Des questions qui furent alors posées au travers de la curiosité sur cette prononciation du russe que de nombreux débutants étaient loin d’acquérir en quelques années d’apprentissage. De manière fugace, les joues de Valentine s’empourprèrent quelque peu, trahissant comme une gêne de recevoir un compliment. Ne se dépâtissant pas d’un sourire polie, Olga haussa légèrement un sourcil : ce qu’elle voyait n’était pas de la fausse modestie. Cela faisait-il partie de la personnalité de la jeune femme ou s’agissait-il du fruit de son éducation ? Attentive, elle écouta la réponse qui lui fut alors apportée. Doucement, son sourire s’agrandit. Une missionnaire, voilà une vocation tout à fait respectable qu’Olga ne pouvait qu’apprécier et puis ce n’était pas tout les jours qu’on entendait ça.

Mais ce qu'on entendait encore plus rarement, c'était de désigner comme figure historique préférée nul autre qu'elle-même. Un rire léger s’échappa des lèvres de la Rus’, amusée par cette idée, avant qu’elle ne donne une tape amicale sur l’épaule de son époux, un sourire empreint d’amusement et de fierté aux coins des lèvres. Peu de gens possédaient une véritable estime pour elle, alors entendre de telles paroles ne manquait pas de la surprendre agréablement.

- Tu entends ça, Mihail ? lança-t-elle avec un éclat dans la voix, ses yeux pétillants d’orgueil. Nous avons affaire à une femme de goût ! ajouta-t-elle en se redressant légèrement, comme pour marquer l’importance de ce moment. Puis, se raclant la gorge pour retrouver un peu de sérieux, elle reposa son regard sur la jeune femme face à elle. Missionnaire pendant une grande partie de votre vie, polyglotte de surcroît et Sainte Olga est votre icône favorite. Vous êtes une femme surprenante, reprit-elle avec un ton plus posé. Ce nom-là, ce n’est pas tous les jours que nous l’entendons. J’ose espérer que vous ne dites pas cela uniquement pour nous flatter ? Observant la jeune femme, Olga tentait à déterminer s’il y avait dans ses paroles de la sincérité ou s’il s’agissait d’un effort produit pour lui plaire.

- Olga est une grand figure de notre histoire, elle a fait beaucoup pour notre peuple tout comme ses descendants, commenta Mihail avant qu’Olga ne fasse claquer sa langue contre son palais.

- Son fils a bien faillit tout faire capoter. Dieu merci, Vladimir Ier a redressé la barre et redoré le blason familial, répondit-elle, croisant les bras sur sa poitrine.

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Valentine, ne sachant pas être autrement, est toute dévouée à sa mission, qui est de s’assurer que le couple kievois passe un moment agréable à Paris. S’ils se montraient curieux de sa personne, qui est-elle pour les débouter ? C’est avec un rire ingénu qu’elle accueille la suspicion de flatterie de la part de la dame, qu’elle est elle-même ravie d’amuser. « Non, aucune flatterie dans mes propos. Cette femme s’est jouée de tous les grands hommes de son époque et tenait encore un siège à 80 ans… Comment ne pas être admiratif ? Qui plus est, elle a découvert la foi chrétienne sur le tard et n’a, par la suite, plus jamais douté. Quelle force de caractère extraordinaire… La vraie question, pour moi, c’est plutôt comment ne pas admirer une telle icône ? » Impossible, en tous cas, pour Valentine dont l’excitation et l’engouement sont presque palpables quand elle en parle.

La berline se gare et la française descend de voiture pour ouvrir la portière passager à madame l’épouse du Maire pendant que le chauffeur lui ouvre à lui. Ils viennent d’arriver au cimetière du père Lachaise dans lequel se dirigent quelques touristes, d’autres déjà là, dans les larges allées défoncées par les énormes racines des arbres centaines qui se nourrissent des hommes en décomposition. Le soleil est de la partie, rendant le fond de l’air bien doux et parfait pour une promenade digestive. Pochette en main, Valentine sort rapidement un plan du cimetière pµ figurent une multitude de tombes d’intérêt. « Alors, par quoi puis-je avoir le plaisir de vous faire commencer ? La tombe de Molière peut-être ? Ou bien la Comtess Demidoff et sa malédiction ? Ou encore, si vous préférez, la tombe la plus érotique ? » Elle leur sourit, toute à sa plaisanterie, consultant sa liste de tombe insolites. « Le cimetière est vaste, et ceux qui l’habitent regorgent d’anecdotes passionnantes. » Ou qui, en tous cas, passionnent Valentine, comme le démontrent ses yeux brillant d’impatience.

Bien équipée, elle ouvre une ombrelle dont elle se sert pour abriter l’épouse de monsieur le Maire du soleil printanier. « Je peux également vous emmener sur la tombe d’Hélène Andrianoff, une danseuse russe, si vous le souhaitez. » Elle propose, là uniquement dans le but de faire plaisir aux deux notables, qui n’ont qu’à demander pour être exaucés !

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Bien des hommes et des femmes seraient prêts à tout pour s’attirer les faveurs d’un couple aussi haut placé que les Petrenko, comme le maire de Paris qui n’était pas mécontent de les recevoir pour cette visite non-officielle. Des cadeaux, des promesses, des flatteries… tout était bon à prendre pour obtenir un partenariat solide et valant le détour. De fait, lorsque la jeune femme mentionna l’admiration qu’elle nourrissait pour elle, Olga ne pu s’empêcher de tenter de déterminer s’il s’agissait d’une éloge dans le but de se placer ou s’il s’agissait d’un véritable enthousiasme. Les bras toujours croisés sur sa poitrine, elle conserva le silence tandis que leur guide lui répondait non sans une certaine expression candide dans la voix. Elle l’admirait vraiment pour celle qu’elle était et pour ce qu’elle avait fait pour la grandeur de la Rus’ de Kiev. Une sensation de chaleur naquit dans sa poitrine et il lui fallut lutter pour ne pas laisser apparaître l’ombre d’un sourire : il était plaisant d’entendre ces mots après tant de siècles passés dans l’anonymat parmi les humains. Le jour viendra où tu n’auras plus à exister dans le secret. Les croyants sauront que tu étais l’instrument invisible de Sa lumière, lui avait dit l’archange Michel le soir de sa résurrection.

- Les livres d’Histoire sont écrits par des hommes, il a toujours été aisé d’altérer ou de passer sous silence des faits lorsque cela concerne des femmes. Dieu merci, elle n’a pas subi le traitement qu’a connu le pharaon Akhénaton à sa mort, réagit-elle avant que la voiture finisse par s’arrêter à leur destination, prisées par des visiteurs désireux de se rendre sur la tombe de quelques personnages célèbres ou s’émerveiller de la marbrerie érigée dans les différents secteurs du cimetière. Il ne fallut que quelques secondes avant que la française sorte du véhicule, prompte à lui ouvrir la portière avant de dégainer son plan comme les jeunes d’aujourd’hui dégainent leur téléphone portable. A la mention de la malédiction de la comtesse, Olga fit un geste de la main comme si elle chassait une mouche : il était donc possible de rester crédule après toutes ces décennies ? Pauvre Elizaveta. Ecoutant la suite, elle se tourna légèrement vers Mihail qui semblait intrigué par cette mention de « tombe la plus érotique ». Un peu de respect pour ce pauvre journaliste assassiné, mon amour. Et puis tu n’as pas besoin de te rendre sur sa tombe pour posséder ce que la légende raconte… dit-elle avec sérieux avant de terminer avec l’ombre d’un sourire aux lèvres.

Elle se tourna vers Valentine.

- La comtesse, répondit-elle avant de suivre la jeune femme à travers le cimetière.

Malgré la présence de touristes indiquant qu’une parfaite sérénité ne pouvait être trouvée à cet instant, les lieux offraient tout de même une atmosphère paisible qui contrastait avec la Mort qui se trouvait sous terre. Tous ces mausolées, ces pierres tombales, qui cachaient de nombreux ossements, des morts différentes. Loué soit le Seigneur de lui avoir épargné les affres de la décomposition. Ils finirent par arriver dans la dix-neuvième section du cimetière et les yeux d’Olga se posèrent sur ce monument imposant qu’était le mausolée de la comtesse Demidova : une sépulture à colonnades en marbre blanc d’une bonne dizaine de mètres de hauts, au pied d’une butte, avec un socle frappé des symboles de la famille Demidoff. S’approchant, Olga observa successivement le marteau du forgeron, la zibeline et le loup, avant de laisser un léger soupir s’échapper.

- Ils ont vraiment rendu honneur à ta beauté, Eli. Nul n’aura aussi parfaitement dansé la valse russe que toi, murmura-t-elle sans songer un seul instant aux oreilles indiscrètes.

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