No Thunder in the sky anymore - Romy

No Thunder in the sky anymore
ft @Romilly Arriline

"Putain." Fut le seul mot qui sortit d'entre mes lèvres quand j'arrivais à Vegas par cette maudite faille, encore blessé de la soirée chez ces saloperies de Slaves, au moment même où mon coeur se serra violemment et que je dus m'accrocher à une statue de mon frère, nu, une fois de plus, pour ne pas m'effondrer sous le choc d'avoir perdu définitivement un Dieu supplémentaire. Celui là ce n'était pas un choc, je savais que nous y étions pour quelque chose. Taranis n'était plus. Et Michel, Belzébuth et moi même avions oeuvré pour le coup avec les déicides malgré nous pour tenter de réduire au silence un slave qui s'en était sorti de peu, mais tuant pour de bon le Celte. Un prêté pour un rendu comme on dit dans le milieu.

Le Labyrinthe avait été la fois de trop, il avait levé la main sur ma femme ainsi que sa succube favorite et je m'étais juré de les venger, toutes les deux. Alors si, indirectement je suis le responsable de sa mort, grand bien m'en fasse. Je vais devoir aller annoncer cette grande nouvelle à Lilith, qui le fera sans doute à Romilly dans un second temps.

Pour quitter Vegas, je ne m'embête pas de voyages en avion ou ce genre de choses, je reste le Diable. Je disparaît dans une nuée de flammes pour atterrir en Enfer, avant de réapparaître à Paris quelques minutes plus tard dans mon hôtel principal, où les employés ne sont plus vraiment interloqués de me voir apparaître de cette manière, la quasi totalité étant des démons maintenant, je ne vais pas m'embêter avec des humains quand je peux avoir ce que je veux sur place, n'est ce pas ?

Montant alors dans l'ascenseur, je patiente cependant tranquillement le temps qu'il arrive au dernier étage, dans mon penthouse, où Lilith est censée se trouver. De toute manière, ces derniers temps, elle ne fait pas grand chose, même gérer sa boîte est devenu ennuyant pour elle, alors forcément, à chaque fois que je la vois traîner dans l'immense suite, c'est presque un crève coeur. La disparition du Dieu Celte lui remettra sans doute un coup de fouet et un peu de baume au coeur.

Cependant, quand je pénètre dans la pièce par l'ascenseur, la seule personne que je vois en face de moi n'est autre que la succube, Lilith n'est pas là. Pas très grave, elle transmettra le message elle même alors. "Bonsoir Romilly." Fis-je avant d'aller jusqu'au bar immédiatement, pour en sortir une bouteille de champagne, et deux verres. C'était un jour de fête, il fallait agir comme tel. Ouvrant donc la bouteille, et servant immédiatement deux verres, je finis par en tendre un à la succube. Le Diable que je suis est dans un bon jour, même si affaibli au possible. "Le Tonnerre Celte ne grondera plus dans le ciel à l'avenir."

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No thunder in the sky anymore

Purple into gold Pain has come and gone again Walked through that fire I rediscover

Vivant désormais à Paris, j’étais fréquemment chez ma mère. Celle-ci m’avait promis de m’apprendre à me battre plus efficacement, et ce bien avant la débâcle du labyrinthe, aussi je venais voir de temps en temps si Lilith était disponible pour un entraînement. Ce qui était moins le cas depuis l’attaque de Taranis, cet événement l’ayant marqué d’une certaine façon… peut-être parce que le celte s’en était trop bien tiré à notre goût. Il avait essayé de nous tuer tout de même. Soit disant avait-il de vieilles rancœurs avec la reine des succubes, mais qu’en avais-je à faire de son mal être, surtout pour une relation vieille de plusieurs centaines d’années ? Non. Le dieu celte s’était comporté en lâche, je n’en démordrai pas.

Ce jour-là, j’étais confortablement installée en tenue de sport sur le canapé de ma mère, scrollant sur mon téléphone sans vraiment lire ce que j’y lisais. Depuis la disparition de mon fiancé, j’étais sans activité professionnelle et sans pigeon. Autant dire qu’en dehors de mes entraînements avec Lilith et au dojo, je m’ennuyais plus souvent qu’à mon habitude. L’idée d’aller faire un tour à Istanbul pour taquiner Belzé’ m’avait traversé l’esprit mais comme toute personne ayant reçu un choc physique et psychologique récent, je n’arrivais pas à me décider à bouger pour faire quoi que ce soit. Je me sentais aussi lasse que diminuée.

Ce n’était pas une situation inédite. J’avais déjà vécu ce genre de vague à l’âme après la mort de ma bien aimée quelques siècles auparavant et j’avais finis par m’en remettre, il n’y avait pas de raison que ce ne fut-ce pas le cas cette fois encore, d’autant que Lilith n’était pas morte. La peur de la perdre avait été très vivace, mais la chance avait été avec nous… il me fallait juste du temps. Du temps pour me remettre, pour me venger et pour m’améliorer. Hors de question de rester une petite succube fragile. Lilith ne serait pas toujours là pour me protéger, pas plus que Leora et Belzébuth. Je devais devenir plus dangereuse…

L’arrivée de Lucifer interrompit mes pensées, sombres et décousues. Il m’apparut fatigué mais plutôt satisfait. Ceci dit, le diable a un ego presque aussi gros que le mien, donc il a toujours l’air très satisfait à mes yeux – même quand je ne comprends pas pourquoi. Polie, je me redresse pour l’accueillir « Bonsoir Lucifer » toutefois je ne précise pas la raison de ma présence. Il nous connaît assez Lilith et moi pour savoir que nous sommes une mère et sa fille du genre inséparables.

Le mari de ma mère prit deux verres et du champagne. Je haussai un sourcil : avions-nous quelque chose à fêter ? Il ne tarde pas à me révéler les raisons de ce geste. Le Tonnerre Celte, Taranis, n’était plus. Cette nouvelle me laissa quelques secondes interdites, surprise. Je jetai un regard furtif vers la porte de la chambre de Lilith : mère le savait-elle ? En tant que déesse, elle avait dû sentir cette mort… « Vraiment ? » finis-je par dire en m’approchant de Lucifer. « Et pour combien de temps ? » avec les dieux, on ne sait jamais, certains sont comme la mauvaise herbe, ils reviennent sans cesse. Je pris le verre de champagne, tintant délicatement son bord sur celui du diable. « Nous n’aurons pas eu besoin de lui tendre de piège, finalement » Et vu que celui que nous avions prévu n’était pas sans danger, ce n’était peut-être pas plus mal.

CODAGE PAR AMATIS

Romilly - Sexy Naughty Bitchy

I'm the kind of girl that girls don't like I'm the kind that boys fantasize I'm the kind that your momma and your daddy were afraid you'd turn out to be like Were afraid you'd turn out to be like I may seem unapproachable But that's only to the boys who don't have the right approach or ride That makes a girl like me wanna hop in and roll

No Thunder in the sky anymore
ft @Romilly Arriline

"Sais tu où se trouve Lilith ?" Fut ma seule question pour l'incube, alors que sa présence n'était pas spécialement quelque chose que je remettais en question. Avec Lilith, il avait été établi très tôt que Romilly passerait énormément de temps avec elle, et comme nous étions dans une relation assez ouverte et libre, ce n'était pas le conte de fée à proprement parler. Et encore heureux, j'étais le Diable après tout, je passais mon temps à punir et surtout, à créer le Chaos sur Terre en ce moment. Récupérant alors par la suite deux coupes de Champagne ainsi qu'une bouteille, je servais deux coupes, en tendant une à l'incube, qui fut surprise. Je la comprenais, je n'étais pas très proche des incubes, ni même des démons de manière générale, mais le Dieu qui avait attaqué Lilith ainsi que sa "fille" était mort, alors je me devais de le fêter, avec les deux. "Vraiment" Fis-je avec un léger sourire sur les lèvres, cette fois ci, sincère dans sa direction, alors que mes traits étaient réellement fatigués. J'avais utilisé énormément d'énergie à cette fichue soirée slave.

Quand la question tomba, je pris quelques instants pour boire du champagne, mon regard s'éclairât quelques instants d'une joie intense, alors que je poursuivais. "Pour toujours. Nous avons, avec Belzébuth et Michel, participé à sa mort totale. Les Slaves l'ont achevé à notre place, nous ne subirons pas les foudres des Celtes, mais nous avons permis sa mort. Votre honneur à été lavé." Ce qui était vrai. L'attaque sur cette fichue déesse Slave avait permis la mort de Taranis, et maintenant, il était parmi ceux qui avaient lâché leur dernier souffle. Personne ne savait exactement où il était, et personne ne souhaitait le rejoindre. "Il est vrai, ce plan ne tient plus, mais les Grecs doivent également souffrir. Marseille est à nous et nous devons le reprendre. Les Slaves également. Nous attaquerons différemment, et sans les Nouveaux Dieux, quoique mon Père en dise, je n'ai pas confiance en eux." Ils étaient trop indifférents à nous et Science.. beaucoup trop impatiente, prête à exploser à tout moment, Internet et Argent n'en parlons pas et les autres je ne les ai jamais rencontrés. Je ne saurai donc pas les jauger, le problème était donc bien là. "Nous avons de plus en plus de forces disponibles, bien qu'on ne les aime pas spécialement, il va falloir agir de concert."

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