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 5. Les Humains

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MessageSujet: 5. Les Humains   5. Les Humains EmptyLun 21 Nov - 21:18

Les Humains.



L’homme des Temps Modernes

Le monde était à un tournant majeur, en ce début de vingt-et-unième siècle. On recommençait à parler de guerres, en Asie et aux frontières de l’Europe, au Proche-Orient. Le tournant économique, social et environnemental du début du siècle se payait au prix fort. Après un demi-siècle d’un progrès effréné, de merveilles de technologie et l’avènement d’un nouveau monde numérique, le retour à la réalité était compliqué pour la plupart des gens. La transmission plus rapide que jamais de l’information, la prise de parole de tout un chacun, avaient contribué à alimenter deux courants contraires ; la remise en question de la tradition et de ses aberrations, et de l’autre côté la défiance envers l’avancée promise à l’Humanité et tout ce que cela impliquait. Le monde de l’Homme oscillait plus que jamais entre conservatisme -voire retour aux sources- et progrès envers et contre tout. La société apparaissait morcelée, et ce n’était plus seulement politique ou économique, mais bien une question du sens de la vie que l’on désirait pour soi ou pour les générations futures.

La modernité avait prôné une forme carthésienne de l’esprit et de la considération de l’existence. La nature pouvait tout expliquer et la science servait avant tout à en lire les phénomènes. Certaines de ces personnes ne croyaient plus en rien, sinon en elles-mêmes. Celles-là étaient les seules à avoir vraiment renoncé à avoir la Foi en quelque chose qui les dépassait. Elles prenaient la vie comme elle venait et décidaient d’être l’acteur principal de la partition de leur existence. Elles restaient rares. Car au fond, la modernité n’était qu’une nouvelle croyance, un nouveau dogme, duquel découlaient de nouvelles religions. Là où les gens avaient le sentiment d’être plus libres que jamais, ils l’étaient comparativement moins. Ces nouvelles religions, argent, technologie, médias, avaient leurs nouveaux temples, leurs nouveaux codes et presque chaque acte de la vie quotidienne était devenu pour elles une prière. Croire en l’Homme pouvait s’avérer trompeur...

Il y avait pourtant toujours des fidèles qui se considéraient comme tels et qui faisaient de leur Foi un élément essentiel de la construction de leur existence ; le Dieu Unique, appelé différemment selon l’endroit où l’on se trouvait dans le monde, restait la religion dominante. Il y avait toujours ici ou là des gens qui se réunissaient pour adorer leurs idoles rescapées d’un passé prétendument glorieux, à une époque où honneur, gloire ou nature signifiaient tout. Et il y avait les apôtres, comme nous l’avons vu, des nouvelles divinités nées d’un monde globalisé, numérique, seule religion au monde à avoir su pénétrer l’essentiel des foyers de l’Humanité.

Il y a une différence entre avoir la Foi, et avoir la certitude absolue de celle-ci. Rares sont en effet les mortels à savoir que les dieux existent vraiment, sous leurs yeux, et qu’ils vivent parmi eux. Le statu quo et les conflits larvés entre divinités ont incité la majorité de celles-ci à entrer dans la clandestinité ou une forme d’anonymat plus ou moins grande. En sus, se montrer, c’est aussi faire de soi une cible ou pour les agents du Dieu Unique, encore légion, ou bien des Nouveaux Dieux toujours à l’affût de leurs concurrents pour achever leur déclin.

Finalement, l’immense majorité des êtres humains continuait de croire en quelque chose. Ils n’étaient qu’une poignée à avoir réussi à non s’en affranchir, mais à combattre cet état de fait.


Grande Révélation

Ce fragile équilibre, ce statu quo qui lentement se transformait, vola littéralement en éclats lorsque Zeus fut assassiné aux yeux du monde entier. Avant cela, les signes avant-coureurs avaient commencé à répandre la rumeur depuis des mois, depuis cette macabre exécution d’un vieillard en Norvège. Partout, le surnaturel prospérait. Partout, les rumeurs d’être immortels, de dieux, enflaient. Il y avait eu tant d’évènements, de drames. Et puis ça. La mort d’un dieu, filmée. La zone ravagée par une tempête d’éclairs. Et puis des gens qui défilent partout, sous les caméras du monde entier, pour expliquer qu’eux aussi sont des dieux.

L’Humanité ne prit pas bien la chose.

D’un côté, il y avait ceux qui croyaient déjà. Ceux-là, convaincus dans leur Foi, se firent plus fervents encore, plus zélés. Ils se rangèrent presque immédiatement dans le giron de ceux en qui ils vouaient leurs croyances. On vit alors de grandes congrégations religieuses accomplir des pèlerinages dans tous les lieux saints du monde, et plus surprenant encore, on vit les esprits soi-disant cartésiens des scientifiques et des modernistes se former en groupes plus ou moins grands pour soutenir les dieux de leur monde de rouages et de machines.

Il y avait ceux qui ne croyaient pas, et dont l’univers tout entier se désintégrait sous leurs yeux. Et parmi eux, tant de réactions différentes. Ceux qui se rendirent compte qu’ils avaient vécu toute leur vie baignés de mensonges, et de fausses certitudes. Leur liberté n’était qu’illusion, et toujours ils avaient vécu dans l’esprit qu’il n’y avait pas de destin, mais ce qu’ils accomplissaient.

Aussitôt, le monde changea.

Les dieux nouvellement révélés ne comptaient pas une seule seconde rester dans l’ombre, ou s’y réfugier de nouveau. Certains commencèrent immédiatement un prosélytisme actif, et l’on vit partout des immortels user de leurs pouvoirs. Certains pour favoriser de bonnes moissons, d’autres pour faire tomber la pluie. D’autres, enfin, s’imposèrent aux mortels comme leur maître. Et plutôt que de les couvrir de bienfaits, les poussèrent pour survivre à s’en prendre à leurs voisins d’autres territoires, d’autres fois que la leur. Les gouvernements partout chancelèrent. Certains, en Europe et aux Amériques, en Extrême-Orient, se maintinrent au pouvoir en assurant un fragile équilibre entre leurs forces de l’ordre et les divinités protectrices qui agissaient sur leur territoire, en renforçant les lois sur les libertés de culte, et en protégeant les approvisionnements et le commerce. Le tout restait un fatras de bric et de broc déséquilibré, mais qui tenait bon. Pour le moment. Car les tensions entre communautés allait en s’accroissant, entre les fidèles des divinités historiques de chaque contrée et ceux de divins importés, conquérants des temps jadis. Il y avait des rivalités qui dégénéraient parfois en poussées de fièvre fanatique et en meurtres, en sabotage des actions et domaines des dieux voisins.

Le pire fut sans doute ce qui survint dans certaines contrées du monde, comme en Amérique Centrale, dans le sous-continent Indien ou en Europe de l’Est. Les entités étatiques, quand elles furent conservées, n’étaient plus que les marionnettes des panthéons locaux qui prenaient le pouvoir par la force. On vit alors ces zones se couvrir de milices et d’armées vouées à combattre les fidèles de religions importées, parfois renforcées d’Anges et de Démons quand il s’agissait de fidèles de l’Unique. Dans ces contrées, les lois du marché n’avaient plus cours, car l’économie redevint vivrière ; elle n’était plus destinée à produire pour exporter, ou pour consommer, mais simplement pour répondre aux besoins essentiels de la population. Les marchés vacillèrent, ce qui engendra ruptures dans les chaînes d’approvisionnement de nombreux pays, crises alimentaires et tensions frontalières. Pis encore, dans ces zones contestées, les tensions entre panthéons dégénérèrent presque aussitôt en conflits meurtriers ; les dieux lâchaient leurs créatures sur les fidèles de l’ennemi et au carnage mécanique de la guerre moderne s’ajoutaient des horreurs antédiluviennes se nourrissant de sang et d’âmes qu’elles offraient en égales mesures à leurs sinistres maîtres, avides de conquête.

Le monde basculait lentement dans la folie, et toute l’Humanité était face à un dilemme ; à qui se vouer, dans cet incroyable ballet de prouesses et de violences ?

Il n’y avait pas que la mort et la destruction. Il y avait la grandeur et les miracles, la bonté partagée. L’Humanité n’était pas qu’une proie dont se servir sans distinction ; elle était souvent protégée, assurée d’une prospérité et d’une sécurité dépendant de leur Foi. Nombreux furent ceux, jusqu’alors athées ou agnostiques, à se convertir en masse, à pratiquer eux-mêmes les rites ou prières des dieux de leurs ancêtres, de leurs pères, ou des jeunes générations.



Déicides

Les Déicides
Ils ont brillé dans l’actualité depuis un an. Ce sont eux qui ont tué Odin, dans sa retraite des hauts de Scandinavie. Ce sont eux aussi qui ont poussé Celtes et Nordiques à se battre, par ricochet, et qui ont par la suite assassiné Lada, et Zeus. Ils ont mis le feu aux poudres…

Cet ordre est ancien. La découverte que le divin touchait depuis toujours les Hommes de près, et présidait au destin du monde, en rendit fou plus d’un au cours de l’histoire. Mais pas eux. Eux comprirent qu’ils étaient les jouets de l’inconscient humain qui avait donné corps à des monstres qui se nourrissaient d’eux, ou les utilisaient pour mieux les dominer. Ces divinités, qu’elles soient des figures bonnes ou mauvaises, n’hésitaient pas à sacrifier des millions de vie à la moindre occasion pour accroître leur pouvoir et s’en prendre au cheptel humain de leurs rivaux. Guerres, massacres, injustices et inégalités, catastrophes naturelles, étaient autant de moyens que ces dieux utilisaient pour agrandir leur influence ou réduire celle de leurs adversaires divins, dans une lutte éternelle pour la possession de l’âme humaine et de la puissance qu’elle recelait.

Ces êtres humains choisirent de résister. C’était la première fois dans l’Histoire que des croyants combattaient leurs dieux sans rejeter leur existence, sans la nier. Ils affrontaient la vérité en face. Pour que l’Homme réalise son plein potentiel et se libère de son état de simple bétail pour des appétits supérieurs, il fallait que l’Homme parvienne à tuer Dieu.

Tapis dans l’ombre, conscients d’être cernés par l’inexplicable, les Déicides firent des recherches poussées sur le divin et sur sa nature intrinsèque. Au fil des années, on trouva des représentants de ce groupuscule parmi le personnel politique, militaire et scientifique ; on étudiait les combats entre divinités sur le terrain tandis que d’autres en étudiaient les fondements à l’épreuve de la physique et des autres sciences. Si un espoir de trouver comment se débarrasser des dieux avait émergé avec l’atome, puis avec l’invention de l’accélérateur de particules, tous les essais et expériences furent des échecs. Ce furent les plus érudits qui découvrirent la solution. Seul l’Homme pouvait faire disparaître le divin en cessant de croire… Mais il était impossible que des milliards d’individus cessent à leur foi du jour au lendemain. Il fallut trouver un expédient.

C’est l’archéologie qui le mit au jour. Seule une arme forgée par les dieux pouvait en éliminer un autre, selon l’indiscrétion d’un dieu jaloux de son frère auprès d’un agent des Déicides.C’est avec ces artefacts que les déicides se mirent en quête des dieux pour les abattre, et provoquèrent le chaos qui conduisit à la Grande Révélation.

En un sens, ils avaient atteint leur objectif ; l’existence des dieux était révélée, et les chaînes qui les liaient à l’Humanité étaient révélées… Pourtant, l’Homme ne rejetait pas le divin. Il lui tendait de nouveau les bras.

Pis, la publicité sur leurs actions, surtout quand ils ont abattu Zeus en diffusant la vidéo de l’attaque sur tous les canaux, ils ont fait d’eux-mêmes des cibles. Les actions inconsidérées d’une nouvelle génération de déicides avaient mis en péril la survie de l’ordre en entier.

Traqués par les dieux et leurs séides, des cellules entières furent prises en embuscade et massacrées. Ceux qui en réchappèrent désertèrent pour de bon ou pire, rallièrent ces dieux qu’ils avaient juré d’abattre. Les déicides semblaient avoir été touchés à mort par la Grande Révélation.

Et pourtant…

Pourtant, dans le monde entier, des groupes spontanés se reformèrent. Anciens déicides ou groupes entièrement neufs, nés de la haine pour ces divins qui déjà partout semaient la mort et la soumission, s’élevèrent pour lutter contre les dieux. Les anciens membres du groupe prirent la tête de nouvelles cellules. Tout était à recommencer, mais plusieurs dieux de grande puissance avaient été abattus.

L’espoir demeurait, pour libérer l’Humanité.




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